LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Idy chez Khaf
Ces derniers temps, le leader de Rewmi est fréquent à la prison de Rebeuss. La semaine dernière, il a rendu visite aux jeunes de l’opposition qui étaient détenus à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Hier, Idrissa Seck y est retourné pour rendre visite à Khalifa Sall. Toutefois, rien n’a filtré de cette entrevue qui intervient au moment où le Parti socialiste a exprimé publiquement sa volonté de réintégrer les khalifistes qui étaient frappés d’une mesure d’exclusion. Lors de son point de presse tenu au lendemain de la publication des résultats définitifs de la présidentielle, Idrissa Seck avait exigé la libération sans condition de son allié Khalifa Sall.
Abdou Ndéné Sall invite Macky Sall à rester jusqu’en 2035
Interpellé sur la question du 3e mandat du président de la République, le ministre délégué en charge du réseau ferroviaire, Abdou Ndéné Sall a répondu sans ambages qu’il est d’avis que le meilleur président de la République jusqu’à 2035 pour exécuter le Plan Sénégal émergent, c’est Macky Sall. M. Sall s’exprimait lors d’une émission politique de la 7 Tv, animée par Pierre Edouard Faye. L’autre message de Abdou Ndéné Sall est d’appeler au travail, après la parenthèse de la présidentielle.
Nouveau gouvernement
Il y en qui ne dorment pas du sommeil des justes en cette veille de mise en place d’un nouveau gouvernement. Alors que le chef de l’Etat se prélasse à Marrakech, certains de ses ministres sortants et des ministrables sillonnent le monde rural à la recherche de faiseurs miracles pour taper dans l’œil du Boss et rester dans le Gouvernement. Mais puisque Macky Sall est blindé, gageons qu’il ne va même pas trembler quand il prendra son décret.
Ministre sur siège éjectable
Alors qu’on parle de liste de ministres qui finançaient des opposants, «L’As» a appris qu’il y a des ministres qui refusaient d’aller sur les plateaux de télévision pour défendre le bilan du gouvernement , lors de la campagne électorale. Certains trouvaient toujours un prétexte pour ne pas répondre à l’appel de la cellule de Communication. Même s’il y en a un de l’intérieur du pays qui n’est jamais allé sur un plateau de télévision ou une radio, mais le plus gros de la troupe se trouve dans la capitale où un ministre refusait systématiquement de débattre. D’après nos sources, Macky Sall a été informé et a pris bonne note.
Don de matériel médical à l'hôpital régional de Fatick
Le Directeur de l'hôpital régional de Fatick a réceptionné le week-end passé un important lot de matériel médical offert par l'ONG «Vivre en brousse» et l'Association des pharmaciens humanitaire d'Oveine. D'un coût de plus de cinquante millions de francs Cfa, le matériel composé entre autres de fauteuils roulants, de lits électriques, de tables, de déambulateurs et d’armoires a été obtenu grâce à l’entregent du Directeur général de L'AEME, Birame Faye, qui a diligenté la prise en charge du transport du matériel. Ce geste humanitaire vient, selon l'adjoint au gouverneur en charge du développement, à son heure en ce sens que l'hôpital a entamé une montée en puissance avec les efforts consentis par l'Etat. A l’en croire, la structure sanitaire est aujourd’hui parmi les plus modernes au Sénégal. Pour sa part, Birame Faye s'est réjoui d'avoir contribué au relèvement du plateau médical de l'hôpital. Il s’engage à continuer dans la même dynamique en accompagnant les actions de l'Etat du Sénégal dans le développement de Fatick.
Seydi Gassama dénonce les longues détentions
Le directeur exécutif de la Section sénégalaise d’Amnesty International se plaint du traitement réservé aux personnes arrêtées pour soupçons d’actes terroristes. Selon Seydi Gassama, ils sont oubliés dans les prisons. C’est le cas de l'élève Saër Kébé, en détention depuis maintenant 4 ans, et qui attend toujours son procès pour apologie du terrorisme. Le jeune élève avait juste posté sur sa page facebook à l’attention d’une ambassade occidentale après les attentats terroristes de Paris : «vous n'avez encore rien vu». Seydi Gassama dénonce la violation des droits de ces derniers. D’ailleurs, Saër Kébé a entamé une grève de la faim pour exiger son procès. Anniversaire de la première Alternance démocratique en 2000 Sous le règne du président Abdoulaye Wade, le 19 mars était un jour mémorable. Il était fêté à grandes pompes par la mouvance présidentielle d’alors. Le Sénégal a connu sa première alternance démocratique le 19 mars 2000 à la suite de la victoire du candidat Abdoulaye Wade contre le président Abdou Diouf au second tour de la présidentielle. Il y a de cela 19 ans que le pape du Sopi mettait fin à 40 années de règne sans partage du parti socialiste. Même si cette date d’anniversaire de la première alternance n’est pas fêtée par les acteurs de la seconde alternance, elle reste quand même inscrite en lettres d’or dans l’histoire politique du Sénégal.
Fin de la crise au Cesti Tout est bien qui finit bien.
Réunie en assemblée générale hier, la section Saes-Cesti se réjouit de la signature d’un protocole d’accord avec la directrice de l’école. Le syndicat l’accusait de tentatives d’intimidation, de chantage et d’intoxication exercées à l’endroit du personnel d’enseignement et de recherche (PER), des étudiants et des enseignants vacataires, pour faire échec au débrayage de la Section Saes-Cesti. Un protocole d’accord, comportant 14 points à incidences exclusivement pédagogiques, a été finalement signé par les parties prenantes le vendredi 15 mars 2019, suite aux initiatives rectorales pour trouver une issue à la crise qui secoue l’établissement depuis le 05 février 2019. La section Saes-Cesti a ainsi décidé de lever son mot d’ordre de débrayage après la satisfaction de tous les points de sa plateforme revendicative. Elle exhorte cependant ses camarades à rester très vigilants sur la mise en œuvre exhaustive des points d’accord, selon les délais convenus dans ledit protocole
La Section Saes-Cesti s’en prend au Sudes/ESR
Après avoir fumé le calumet de la paix avec la Directrice du Cesti, la Section Saes-Cesti s’en est pris à ses camarades du Sudes/Esr. Ils reprochent en effet au Sudes/Esr d’avoir voulu jeter en pâture l’honorabilité, la crédibilité et le sens élevé des responsabilités de collègues PER. Ils qualifient de mensongères les allégations du Sudes/Esr, selon lesquelles des «attaques sexistes» ont été proférées contre la directrice du CESTI. A les en croire, la Section Saes-Cesti avait juste pointé du doigt les multiples dysfonctionnements institutionnels de l’école. Ils ont pour noms la suppression ou l’introduction de cours sans l’avis du comité pédagogique, la réduction unilatérale du volume horaire de certains cours à l’insu des collègues (PER ou vacataires), le non-respect des prérogatives dévolues aux chefs de département, le retrait des techniciens des séjours pédagogiques, la signature de conventions de partenariat à incidences pédagogiques, la rénovation d’un bloc situé dans une zone pédagogique pour en faire un réfectoire des PATS en dépit des risques d’incendie et de nuisances sonores, un projet d’édification d’une cantine destinée aux étudiants dans le jardin du CESTI, à proximité des salles de cours, etc.
Livre hommage au Pr Assane Seck
Un nouvel ouvrage intitulé «Un homme de son temps» en hommage à l’universitaire et homme politique sénégalais, le professeur Assane Seck, décédé en novembre 2012 à l’âge de 93 ans, vient de paraître aux éditions L’Harmattan Sénégal. Ce livre de 150 pages est une compilation de textes de la table ronde organisée par la section sénégalaise de la Communauté africaine de culture (CACSEN), pour honorer l’ancien ministre et premier professeur africain de William Ponty. Une dizaine d’auteurs y ont apposé leurs signatures parmi lesquels les professeurs Saliou Mbaye, Penda Mbow, Cheikh Hamidou Kane (géographe), Abdoulaye Racine Senghor, Amadou Mahtar Mbow, préfacier de l’ouvrage, sous la direction des professeurs Amadou Alpha Sy, philosophe, et Mohamed Fadel Dia. Ils ont réfléchi selon un communiqué reçu à l’Aps, sur le parcours multidimensionnel du Pontin, du jeune cadre casamançais, du tirailleur sénégalais, de l’étudiant de la Sorbonne, de l’enseignant, du militant, du père de famille, de l’Homme d’État et de l’Homme de culture qu’il a été.