LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Les commerçants de Sandaga sommés de quitter vendredi
La réhabilitation du marché de Sandaga est imminente. Comme annoncé par «L’As», les autorités sont déterminées à faire déguerpir les marchands récalcitrants. A la suite du ministre de l’Urbanisme, le Préfet de Dakar a publié hier un communiqué pour sommer les occupants des lieux de quitter au plus tard le vendredi prochain à 20h. Cette mesure concerne les commerçants installés sur la voie publique et tout autour du bâtiment central, notamment les occupants des cantines implantées sur l’avenue Lamine Guèye du côté gauche du rondpoint Sandaga jusqu’à la rue Sandiniéry. Ceux qui sont installés sur les deux côtés de l’avenue Emile Badiane sont également priés de plier bagages. Le Préfet de Dakar Alioune Badara Samb informe toutefois que les formalités de réinstallation provisoire des commerçants au champ de Courses sont en cours.
Soutien à la dame qui a accouché devant Philippe Maguilène Senghor
Des donateurs ont volé au secours de la dame qui, faute d’argent, a accouché devant le centre de Santé Philippe Maguilène Senghor. Cette information relayée par «L’As» a suscité une vague d’indignations et un élan de solidarité. Aussitôt, des personnes de bonne volonté ont lancé un appel pour soutenir la dame, même si elle a déjà accouché. Elles ont collecté 113.750 Fcfa. Cette somme va servir à l’achat des ordonnances qui s’élèvent à 21.000 francs, au paiement du ticket d’accouchement à 10.000 F et aux frais d’analyses qui s’élèvent à 50.000 Fcfa. Le tout fait 81.000 Fcfa.
Talla Sylla fait avorter un rapatriement de talibés
Des talibés du Daara de Serigne Kébé de Thiès ont été regroupés hier au Service du développement communautaire qui était sur le point d’enclencher une opération de rapatriement auprès de leurs familles. Les enfants étaient rassemblée dans le service, dans des conditions propices à la propagation du coronavirus. Et c’est Talla Sylla, maire de la Ville, qui a fait avorter l’opération, après avoir servi à manger aux pauvres enfants. Selon lui, il ne s’agit pas d’un rapatriement, mais d’une garde à vue de fait. Il estime que ces «enfants n’ont commis aucune faute. «Ils sont en réalité des victimes et ont été embarqués manu militari, pour être regroupés au service départemental de développement communautaire. J’ai pris langue avec le chef de service et nous nous sommes rendu compte qu’une cérémonie était en préparation avec le secrétaire général du ministère en charge de la Protection de l’enfance». Mais finalement, il a été décidé que les enfants allaient été conditionnés pour retourner dans leur Daara, avant la poursuite des échanges et des discussions.
Audition de René Capain Bassène dans l’affaire Boffa Bayotte
Le dossier de la tuerie de Boffa Bayotte est réouvert. Le juge d’instruction a entamé hier les auditions dans le fond après 2 ans et 6 mois de détention provisoire des prévenus. C’est le journaliste René Capain Bassène, par ailleurs chargé de mission de l’Agence Nationale pour la Relance des Activités économiques en Casamance (ANRAC), qui a ouvert le bal. Il était assisté par Me Ciré Clédor Ly, lors de son face-à-face avec le juge d’instruction. Selon l’avocat, le sieur Bassène est accusé de tous les maux de la terre. Comme si cela ne suffisait pas, regrette-il, le juge d’instruction a ajouté un nouveau chef d’accusation. Il a inculpé René Capain Bassène de sortie irrégulière de correspondance. Soupçonné d’être le cervau de la bande qui a tué 15 coupeurs de bois, René capain Bassène est également poursuivi, d’après son conseil, pour association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurectionnel, assassinat et tentative d’assaninat, détention d’armes sans autorisation et vol commis en réunion.
Audition dans l’affaire Boffa Bayotte (bis)
Restons avec René Capain Bassène pour dire que ce dernier s’est plaint devant son avocat d’être victime de torture. Ce que Me Ciré Clédor Ly a déploré. La robe noire constate pour le dénoncer que de plus en plus, des personnes arrêtées pour certaines infractions se plaignent de tortures. C’est grave, clamet-il. A l’en croire, René Capain Bassène l’a soutenu. Même si ce sont des allégations, il renseigne que dans la semaine, il y a eu plusieurs dossiers où les personnes ont parlé de torture venant de personnes très respectées dans ce pays. L’avocat relève que la gendarmerie qui est considérée comme la crème des forces de défense et de sécurité est de plus en plus accusée de tortures. Auparavant, dit-il, c’était la police, mais on entend de moins en moins des tortures de la police parce qu’il y a eu des poursuites judiciaires contre des flics. Me Ciré Clédor Ly pense que c’est un phénomène qu’il faut suivre de près.
Un décès lié à la covid-19 à Oussouye
Le cas communautaire d’Oussoye est décédé hier aux Iles Carabane. Il s’agit d’un navigateur d’un bateau étranger qui a accosté à Carabane. Ce patient a contaminé deux autres personnes avec qui il partageait le bateau. Les tests de trois autres navigateurs sont revenus négatifs. Mais par mesure de précaution, les autorités sanitaires ont préféré les isoler dans le bateau. Ils restent en observation pendant quatorze jours. Oussouye enregistre son premier décès lié au Covid-19. A ce jour, la région de Ziguinchor compte 136 cas déclarés positifs dont 36 guéris. 56 malades sont sous traitement dans le district de Ziguinchor, 7 à Oussouye, 11 à Bignona. Le département de Ziguinchor a enregistré 109 cas, 11 pour le département Oussouye et 16 pour Bignona.
Un malade mental retrouvé mort au Technopole
Le corps sans vie d’un malade mental a été découvert hier en état de putréfaction avancée, au niveau de la réserve naturelle urbaine de la Grande Niayes de Pikine Technopole. Il a été retrouvé couché à plat ventre dans un ravin. Selon nos sources, l’homme s’appelle Djadji Kobar. Il est âgé de 43 ans et habite Golf Sud. Le malade mental avait élu domicile au niveau des ravins. Nos sources ajoutent que le défunt a été aperçu pour la dernière fois samedi passé aux environs de 18 heures. Les limiers de Pikine, informés de la découverte macabre, se sont déplacés sur les lieux pour faire le constat d’usage en présence d’un médecin de l’hôpital Dalal Jamm. Le Procureur de Pikine, mis au courant de l’état de décomposition avancée du corps, a ordonné son inhumation sur place. Les sapeurs-pompiers ont enseveli le corps en présence des agents des Eaux et Forêts et du service d’hygiène. Cette découverte macabre remet au goût du jour l’épineuse question de la prise en charge des déficients mentaux.
15 600 interpellations et 3 035 véhicules immobilisés par la police
Les policiers n’ont pas chômé pendant ces trois mois d’état d’urgence assorti du couvre-feu. Les limiers ont interpellé au total 15 600 individus et en ont déferré 425 pour violation du couvre-feu. Pour ce qui est de la violation de l’arrêté du ministère de l’Intérieur interdisant le transport interurbain, les flics ont mis la main sur 128 personnes, immobilisé 3 035 véhicules et 2180 motos sur l’ensemble du territoire national. 1200 pièces de conducteurs sont saisies pour surnombre de passagers et non-respect du port du masque. Le gros du lot se trouve à Dakar. Dans la capitale, les policiers ont interpellé 10 395 individus.
Un jeune surpris en pleins ébats sexuels avec une malade mentale
Il y a des hommes qui sautent sur tout ce qui bouge. Ahmadou Sall, vigile de son état et domicilié à la Médina, à la rue 22x18, a jeté son dévolu sur une malade mentale. Il a été surpris en train d’entretenir des rapports sexuels avec une fille qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales, dans la rue. C’est une patrouille des éléments du commissariat de police de Rebeuss qui est tombée sur la scène dans la nuit du 29 au 30 juin 2020 aux environs de minuit, à l’avenue Blaise Diagne X Dial Diop, plus précisément près du feu tricolore. Ils ont appréhendé le jeune vigile âgé de 25 ans. Devant les enquêteurs, le mis en cause a expliqué qu’il s’était rendu au bar de Niayes Thioker vers 19 heures pour prendre quelques verres. En rentrant, dit-il, il a trouvé une malade mentale couchée non loin du feu tricolore. Ayant eu envie de faire l’amour, il s’est rapproché d’elle, mais cette dernière qui avait faim lui a demandé de l’argent avant de passer à l’acte. Pour appâter sa victime, Ahmadou Sall lui a donné le pain qu’il avait dans son sac. Il dit ignorer que la dame est malade. Il a été déféré au parquet pour outrage public à la pudeur.
Alioune Guèye bouscule sa cousine sur les escaliers
Alioune Guèye a été traîné en justice par sa cousine Isabelle Danso, pour coups et blessures volontaires. Le prévenu a bousculé cette dernière sur les escaliers avant de lui donner des coups de pied. La plaignante avait envoyé son cousin Baye Ablaye à la boutique pour acheter des œufs et autres pour le dîner. Mais ce dernier a été intercepté et battu par Alioune Guèye qui a même cassé les œufs. C’est ainsi qu’elle est allée dire ses quatre vérités à son cousin. Mais M. Guèye l’a traitée de tous les noms d’oiseaux. Ils ont échangé des propos aigres-doux. Les voisins sont intervenus. Mais Alioune Guèye est revenu à la charge et a poursuivi Isabelle Danso dans les escaliers avant de la cogner sur les marches. Elle ajoute que le prévenu a battu sa mère jusqu’à lui fracturer le bras. Alioune Guèye a balayé d’un revers de main ces accusations. A l’en croire, sa cousine est tombée des escaliers. Le procureur a requis un an assorti de sursis et une amende de 100.000 Fcfa. Le juge a suivi le réquisitoire du parquet.
Sud FM fête ses 26 ans
C’est le 1er juillet 1994 que la première radio privée au Sénégal a commencé à émettre. Il s’agit de la radio «Sud Fm» du Groupe Sud Communication. En effet, Sud Fm fête aujourd’hui un quart de siècle d’existence dans le paysage médiatique du Sénégal. Selon le Directeur général Baye Omar Guèye, le crédo de la radio est d’être de plus en plus à l’écoute des populations et de contribuer à figurer parmi les passeurs d’idées et d’intelligence du pays. Il salue les pionniers que sont Babacar Touré, Abdoulaye Ndiaga Sylla et toutes les personnes qui se sont battues pour la création de cette radio. Malgré ses 26 années, il y a toujours des défis à relever. Ainsi Baye Omar Guèye et son équipe ambitionnent-ils de mailler le territoire national. Il promet d’achever dans les meilleurs délais les 4% restants pour que «Sud FM» soit écoutée dans les hameaux les plus reculés du pays. Déjà, se félicite-t-il, la présence de la radio sur le net assure une proximité avec la diaspora et les citoyens du monde entier.
Le front multi-luttes Doyna engage le combat contre Aquatech
Le collectif pour la défense des intérêts de Toubatoul et de Mérina Dakhar représentés respectivement par Modou Diouf et Moustapha Bassirou Gaye ont tiré à boulets rouges sur la société canadienne Aquatech en charge de l’hydraulique dans leurs zones. A en croire ces organisations membres du front multi-luttes Doyna, à cause de la mauvaise gestion de cette entreprise en charge de l’hydraulique rurale, leurs populations sont confrontées à d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau potable. C’est pourquoi, Guy Marius Sagna et ses camarades demandent le départ de cette entreprise dans ces zones.