LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Election des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature
«L’As» annonçait dans son édition d’hier l’élection des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm). Eh bien ! Le résultat est tombé à l’issue du scrutin. Pour les magistrats hors hiérarchie, c’est Souleymane Téliko qui est sorti vainqueur avec 64 voix contre 35 pour son adversaire Serigne Modou Diakhaté. Aminata Fall est choisie par ses pairs parmi les candidats de premier grade. Elle a obtenu 32 voix contre 31 pour son suppléant El hadji Malick Dembélé. Pour le troisième collège, ce sont Jean Paul Diop et Abou Dièye qui sont élus.
Renvoi du procès de Me Moussa Diop/Barth
La confrontation entre le directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop et l’édile de Mermoz Sacré-Cœur à la barre du tribunal hors classe de Dakar n’a pas finalement eu lieu hier. L’affaire a été renvoyée jusqu’au 25 août prochain pour le paiement de la consignation. C’est le Directeur général de Dakar Dem Dikk qui poursuit Barthelemy Dias pour diffamation et injures publiques. Pour laver son honneur, Me Diop réclame 500 millions à l’édile de Mermoz Sacré-Cœur. Me Moussa Diop s’est senti diffamé après la sortie de M Dias soutenant que l’Alliance pour la République (Apr) qui a acheté une partie de la réserve foncière de la société de transport public, n’avait pas versé le milliard Fcfa. Barthélémy Dias précisait que le montant d’un milliard de la transaction ne figurait pas sur le rapport financier de la société.
Le procès Aby Ndour/Atépa renvoyé
L’architecte Pierre Goudiaby Atépa ne lâche pas la chanteuse Aby Ndour. La seconde affaire qui l’oppose à la sœur de Youssou Ndour a été appelée hier à la barre du tribunal de Dakar. Pierre Goudiaby Atépa s’est senti outré par les propos de Aby Ndour qui l’accuse de chantage sexuel. Le procès est renvoyé jusqu’au 25 août prochain sur demande de la partie civile pour le paiement de la consignation.
Mamadou Lamine Diallo explique la mévente des éleveurs
Le député Mamadou Lamine Diallo pense que les éleveurs sont victimes de l’irrationalité économique du régime de Macky Sall par rapport à la tabaski. A l’en croire, le régime de Macky Sall a évalué la demande de moutons de tabaski en faisant fi de la baisse des revenus des Sénégalais provoquée par le choc économique du coronavirus. Il est clair, à ses yeux, que dans ce contexte de baisse des revenus des ménages, des entreprises et de l’Etat, la demande en général va diminuer et donc celle des moutons. Ainsi, les éleveurs qui ont écouté le gouvernement ont connu une mévente de leurs moutons. Pour éviter de tomber dans ces pièges, le président du mouvement Tekki invite les organisations d’éleveurs à s’affranchir du clientélisme ambiant et à augmenter leur capacité institutionnelle. Il pense que désormais, ces organisations doivent être capables de faire leur propre prévision et ne pas compter sur le gouvernement.
Touba et Diourbel totalisent cinq cas communautaires
La région de Diourbel a enregistré hier, mardi 11 août, cinq nouveaux cas positifs à la Covid-19. Il s'agit de cas issus de la transmission communautaire dont quatre à Touba et un autre dans la commune de Diourbel. Deux patients ont été déclarés guéris à Touba.
Epreuve anticipée de philosophie
L’année scolaire, fortement perturbée par la pandémie de la Covid-19, tire à sa fin. Après les épreuves physiques, les candidats au baccalauréat vont se pencher aujourd’hui sur l’épreuve de philosophie. Selon le Directeur de l’Office du Bac, Socé Ndiaye, toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de l’épreuve anticipée de philosophie. En effet, les 152 000 candidats ont reçu leurs convocations. Idem pour les enseignants désignés pour la correction. Socé Ndiaye ne craint pas non plus l’épidémie, parce que des mesures sont prises pour le respect des mesures barrières et la distanciation sociale.
Conseil National du Don et de la transplantation d'organes
Le Conseil National du Don et de la transplantation d'organes a rendu compte hier au chef de l’Etat du travail effectué depuis son installation, il y a un an. C’était à l’occasion d’une audience que le Président Macky Sall a accordée aux membres du Conseil. Revenant sur l’importance de ses missions, le Chef de l'Etat a promis de soutenir et d'accompagner le Conseil qui travaille pour l'amélioration de la prise en charge de certaines pathologies comme les maladies rénales.
Dame Ndiaye encourt 7 ans de prison ferme
Suite à une dénonciation de l’existence d’un réseau de trafiquants de faux billets à Guédiawaye, les gendarmes ont effectué une descente chez Dame Ndiaye pour l’interpeller et saisir un ordinateur, une imprimante et un refroidisseur de billets. Il a été arrêté en même temps que son frère Khadim Ndiaye. Mais Dame Ndiaye a disculpé son frère qui n’en est pour rien. Hier, face au juge correctionnel, Dame Ndiaye a tenté de nier le fait de fabrication des billets de banque. A l’en croire, il s’est procuré des faux billets au marché de Thiaroye auprès d’une de ses connaissances. Il dit ignorer que son ordinateur servait à fabriquer de faux billets. Dame Ndiaye qui cherchait 500 000 Fcfa a finalement reçu de son ami 6 millions Fcfa de faux billets. L’objectif, dit-il, c’est de se photographier avec les billets et de publier les photos sur Internet. Des arguments qui ont été démontés par le substitut du procureur qui a souligné les circonstances de son arrestation, la perquisition de sa chambre. Secoué par le représentant du parquet, Dame Ndiaye a fini par passer aux aveux. Le procureur a requis la relaxe pour Khadim Ndiaye et 7 ans de prison ferme pour Dame Ndiaye en plus d’une amende de 3 millions Fcfa. La défense a sollicité la clémence pour son client. L’affaire est mise en délibéré pour le 25 août prochain.
Une dalle s’effondre sur Aihboy à l’Unité 01 des Parcelles Assainies
Un homme âgé d’une vingtaine d’années, de nationalité sierraléonaise, a perdu la vie hier, à l’Unité 1 des Parcelles Assainies. C’est la dalle de la chambre qui s’est affaissée sur le nommé Aihboy. Pourtant, il ne s’agit pas d’un étage. Le corps sans vie du défunt a été déposé à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie, suite à une réquisition de la Police de Golf Sud en charge de l’enquête.
16 Sénégalais tués depuis janvier à l’étranger
Avec les nombreux décès de nos compatriotes à l’étranger, le président de l’Ong Horizon sans frontières dira que le phénomène migratoire continue d’écrire, depuis quelques années, les pages les plus sombres de son histoire avec son lot d’assassinats ou de morts suspectes de ressortissants sénégalais à l’étranger. Selon Boubacar Sèye, ce sont au total 16 Sénégalais qui sont assassinés ou morts dans des conditions troublantes à l’étranger.
Malaise à Téranga sûreté aéroportuaire
Les agents de Teranga Sûreté aéroportuaire, la société spécialisée dans l’application des mesures de sûreté pour les compagnies aériennes et chargée des opérations de contrôle d’accès et de circulation, des bagages, sécurité et intervention d’urgence... sont en mouvement d’humeur. Information emedia.sn. D’après nos confrère, ces derniers, arborant des brassards rouges, ont investi le terrain, ce mardi, pour réclamer de meilleures conditions de travail. « Une entreprise qui ne soucie pas de son personnel, qui continue de promouvoir la médiocrité. Nous faisons de la sûreté mais nous avons des contrats de commerçants, c’est à dire nous sommes dans la convention du commerce. Nous sommes dans une entreprise où il faut avoir un parent (haut placé) pour avoir des responsabilités », a dénoncé le collège des délégués dans un communiqué. Les agents accusent leur coordinateur principal qui, à les en croire, leur impose son fils au niveau des opérations de la prestation compagnie Air Sénégal. « Nous avons de misérables salaires, ce qui peut pousser les agents à la corruption. C’est un danger pour la sûreté aéroportuaire. Nous faisons 12h de service et peinons à avoir de quoi manger », révèle-t-on dans le document de presse. D’après eux, les représentants du personnel ne sont pas consultés pour des questions qui nécessitent le point de vue des délégués. «Déjà, ils sont en train de menacer les membres du personnel qui ont adhéré au syndicat. Nous avons décidé de porter le brassard rouge pour avertir. Nous voulons leur dire que s’ils ne font rien nous allons passer à la vitesse supérieure, nous n’écartons pas d’arrêter le service et dites-vous que ce sont des pertes de milliards pour l’Etat. Nous sommes vulnérables et facile à corrompre parce que nous sommes mal payés avec des conditions déplorables », alertent les agents de l’entreprise.
Le Directeur de l’Hôpital Dalal Jam
La démission du président du Conseil d’administration (Pca) de l'hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a fait sortir le directeur général de sa réserve. Moussa Sam Daff a pris le contrepied du Pr Papa Touré en défendant les projets du Président Macky Sall. Il semble dédramatiser la démission du Président du Conseil d’Administration dont le mandat, dit-il, expire le 23 août prochain. Il pense que Pr Touré devait plutôt attendre la fin de son mandat pour partir. Contrairement à ce que dit l’ex-Pca de Dalal Jamm, Moussa Sam Daff pense que les deux centres constituent une chance pour l'hôpital Dalal Jamm. Il a tenu à dénoncer la méthode du Pr Touré qui a publié sa lettre de démission sur les réseaux sociaux.
Le scanner de l’hôpital de Ourossogui en panne
L’appareil scanner de l’hôpital d’Ourossogui est en panne depuis plusieurs semaines, a révélé mardi un responsable de cette structure sanitaire de la région de Matam, dans le nord du pays. Les techniciens sont là-dessus, mais jusqu’à présent il n’est pas encore fonctionnel, a notamment confié à «L’Aps» Dr Baye Ndongo Diouf, chef du service d’accueil des urgences de cet hôpital. A l’en croire, c’est un calvaire autant pour le personnel de santé que pour les malades qui doivent bénéficier d’examens complémentaires très importants dans beaucoup de situations. Selon Dr Baye Ndongo Diouf, les malades sont référés à Diourbel ou à Touba pour faire des examens et bénéficier éventuellement d’une prise en charge adéquate. L’hôpital d’Ourossogui, unique structure de référence à disposer d’un scanner dans la région de Matam, manque aussi de ressources humaines, a déploré le responsable.
A Handa, des hectares de culture dévorés par des chenilles
Le village de Handa, situé à Mbédienne, commune de la région de Louga, sollicite l’aide des pouvoirs publics pour venir à bout des chenilles qui ont envahi et détruit plusieurs hectares de culture, au grand dam des populations locales. Les habitants de Handa, inquiets pour leur saison des pluies, ont par la voix de leur chef de village appelé les autorités à l’aide, afin de sauver ce qui reste de leurs productions. Selon Saër Seck, depuis quelque temps, des papillons sont venus pondre des œufs dans les champs et depuis, ils dévorent leurs récoltes. Il a confié à nos confrères de «L’Aps» que les dégâts causés par les insectes sont visibles sur plusieurs hectares à la ronde, à la mesure de la dégradation du tapis herbacé, qui donne une idée du sort réservé aux cultures. Selon le chef de village de Handa, les insectes s’attaquent surtout aux champs de niébé, dont ils dévorent les feuilles, condamnant les plantes à une mort certaine.