LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Une coupure d’eau jusqu’au vendredi
Les populations vont encore galérer pendant deux jours pour avoir de l’eau. Pour cause, une nouvelle fuite sur une conduite. L’annonce est de Sen’eau et de la Société Nationale Des Eaux Du Sénégal (SONES) dans un communiqué conjoint. Ces deux sociétés informent les populations que des travaux de réparation d’une fuite sur l’une des conduites transportant l’eau produite par les ouvrages installés sur le Lac de Guiers vont démarrer ce mercredi 04 mai à 06h du matin pour une durée de 48h. D’après la même source, les travaux engendreront des perturbations de la distribution d’eau potable dans les localités desservies par le système du Lac de Guiers, notamment Dakar ville et sa banlieue, Rufisque et sa banlieue et les villes et villages situés le long des conduites sur l’axe Louga-Thiès. Le retour à la normale est prévu à partir du vendredi.
Macky Sall rend hommage aux journalistes
Cette année, la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse a été un peu éclipsée par la fête de l’Aïd el Fitr. A cet effet, le Président Macky Sall a rendu hommage aux journalistes qui contribuent, par leur travail, parfois dans des conditions difficiles, à promouvoir la liberté d’expression. En effet, selon le chef de l’Etat, la liberté de la presse est garante d’une société démocratique et juste. Il estime qu’elle est à la base de son action de tous les jours.
Tirage au sort pour le dépôt des candidatures
Un exercice important pour les partis et coalitions en lice aux prochaines élections législatives. Le tirage au sort pour le dépôt des listes de candidature aura lieu jeudi prochain. L’enjeu se situe sur l’ordre de dépôt pour le contrôle du parrainage, car la coalition qui sort première ne sera pas confrontée à des problèmes de doublons lors du décompte des parrains. Contrairement aux suivantes sur la liste de dépôt. Mais, semble-t-il, le parrainage n’est pas concerné par le tirage. En tout cas, le Directeur général des élections (Dge) convie les mandataires des partis politiques et des coalitions de partis et des indépendants désireux de participer aux élections législatives à la rencontre de demain, jeudi 05 Mai, pour le tirage au sort de l’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidatures.
Tirage au sort pour le dépôt des candidatures (bis)
Restons avec l’initiative de la Direction générale des élections (Dge) pour dire qu’elle est saluée par l’expert électoral Ndiaga Sylla. Selon ce dernier, elle est salutaire parce qu’elle contribue à éviter le désordre vécu lors de la Présidentielle devant le Conseil constitutionnel. Toutefois, précise-t-il, étant donné que l'enjeu véritable réside dans l'ordre de contrôle des parrainages, il serait plus judicieux que le tirage au sort y portât. De plus, ajoute l’expert électoral, les mandataires ont la latitude de déposer les listes de candidatures jusqu'au 8 mai à minuit ; la détermination de l'ordre de dépôt de celles-ci pourrait ne pas convenir à certaines entités. Par conséquent, il pense que les acteurs devraient trouver un consensus sur l'ordre d'examen de la recevabilité juridique des candidatures ou à tout le moins la vérification des parrainages.
«Diisso» rejoint Aar Sénégal
Les alliances se font et se défont en perspective des élections législatives. La coalition Alternative «Diisso» dirigée par le député Théodore Monteil a rejoint la nouvelle coalition Alternative pour une assemblée de rupture «Aar Sénégal» de Thierno Alassane Sall et Cie. Ces deux coalitions vont aller ensemble aux Législatives. Le leader de la coalition Alternative Diisso a été choisi directeur de campagne de la coalition Aar Sénégal aux élections législatives. Pour rappel, le député Théodore Chérif Monteil qui a été exclu de l’Union Citoyenne Bunti-bi a créé la Coalition Alternative «Diisso».
Révision de la convention collective du secteur du transport
A l’instar de la communauté internationale, les travailleurs affiliés au Syndicat national des auxiliaires de transport/Authentique (Snats/A) a célébré dans la sobriété la fête du travail au siège de la centrale syndicale Udts. A la place de festivités, ils ont préféré s’entretenir avec les journalistes sur la thématique : «Vers une nouvelle convention des auxiliaires de transport ». A ce propos, les responsables dudit syndicat réclament la révision de la convention collective des auxiliaires de transport et l’amélioration de la couverture maladie et le renforcement de la sécurité au travail. Selon la chargée de communication, Emma Carvalho, leur secteur est régi par une convention qui date de 1957. Un document obsolète, mais surtout inadapté face aux exigences imposées par les profondes mutations dans les échanges commerciaux internationaux, en termes de volume, de célérité et d’organisation des dispositifs logistiques, fit-elle remarquer. Leur secrétaire générale, Mariama Diallo, de rappeler que la convention en vigueur ne peut pas permettre à un travailleur de vivre décemment. Par ailleurs, ces responsables du Snats/A ont souhaité le renforcement du dialogue dans les entreprises, la capacitation des délégués du personnel et l’ouverture de consultations permanentes avec les employeurs et le gouvernement. Ils veulent également l’implication des représentants du personnel de Dubaï Port World Dakar dans le comité de suivi de la construction du nouveau terminal à conteneur à Ndayane.
Réplique des transporteurs à Mansour Faye
Les acteurs du transport routier sont choqués par la sortie du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement sur la récurrence des accidents. En effet, Mansour Faye a accusé les transporteurs d’être les seuls responsables des accidents de la route. Mais la réplique de ces derniers n’a pas tardé. Dans un communiqué signé par Momar Sourang, le Collectif des acteurs des transports routiers du Sénégal (Catrs), la coordination des professionnels des transports routiers du Sénégal (Cptrs) et la commission transport au groupement économique du Sénégal (Ges) indiquent d’emblée que le discours du ministre n’a pas varié. C’est la même chanson à chaque fois que des accidents graves sont notés. Selon eux, le discours de va-t’en guerre ne servira à rien. Ils estiment que le fait de limiter les heures de circulation des bus et des camions n’est pas la solution aux accidents. Concernant le permis à point, ils précisent que le ministre sait bien que son application n’est pas possible d’ici 3 ans. En effet, les acteurs des transports routiers pensent que la solution passe par la reconnaissance de l’Etat du Sénégal de sa responsabilité dans les accidents. Dans un accident, soutiennent-ils, autant la responsabilité du chauffeur peut être engagée, autant la vétusté du véhicule ou même de l’infrastructure routière peut être susceptible de provoquer des accidents de la route. Mais, l’un dans l’autre, les acteurs pensent qu’il faut des assises.
… et les permis de conduire des politiques dénoncés
Restons avec les transporteurs qui déplorent ce qui est en train de se passer depuis quelques temps. A les en croire, au moment où on parle de permis à point ; de «Tolérance Zéro» et d’une obligation d’aller à l’école pour apprendre à conduire, des acteurs politiques sont en train de rassembler des jeunes en leur délivrant des cours de conduite et de code de la route pour après leur livrer un permis de conduire. Ils comptent s’ériger en bouclier contre cette démarche, parce que le permis de conduire est un outil de travail et qu’on ne doit pas jouer avec. D’ailleurs, ils pensent qu’il y a un paradoxe entre vouloir instaurer un permis à point et le fait de banaliser le permis de conduire.
Korite : La classe politique sermonnée
Le guide religieux Cheikh Modou Guèye, représentant de la famille de Serigne Bassirou Mbacké à Guédiawaye, s’est indigné, lors de son sermon, de l’utilisation abusive des réseaux sociaux. Dans son prêche, il a dénoncé également les passe d’armes entre les acteurs politiques. Il invite d’ailleurs la classe politique à privilégier le débat d’idées.
BBY de Pikine reçu au Palais
Les militants de l’Alliance pour la république (Apr) ont encore étalé au grand jour leurs divergences devant leur mentor Macky Sall, le week-end lors d’une audience au Palais de la République. Alors que des militants étaient interdite d’accès au Palais, il y a eu des altercations. Certains ont été arrêtés et conduits au commissariat de Police du Plateau avant d’être relaxés. Au même moment à l’intérieur, les responsables se sont copieusement invectivés. Il y a des échanges de propos aigres-doux entre le deuxième questeur de l’Assemblée nationale Awa Niang et Abdou Karim Sall. Ce dernier a été taxé par Awa Niang de ministre de Mbao et non de Pikine pour avoir pris tous les emplois verts pour sa commune Mbao. Abdou Karim Sall a répliqué par le mépris. Un jeune militant de Guinaw rails Sud s’en est pris à l’administrateur général de l’Apr Maël Thiam. D’autres jeunes ont aussi pris la parole pour dénoncer l’octroi des moyens de campagne à certains responsables lors des locales, mais aussi pour réclamer des emplois. Lors de son intervention, Macky Sall a dénoncé l’inaccessibilité de ses lieutenants qui détiennent des postes de responsabilités. Il les a invité à changer de comportements. A la fin de l’audience, le chef de l’Etat a remis à ses hôtes une enveloppe de 20 millions Fcfa pour le transport. Mais le partage de l’argent a également semé la division.
La lutte continue au «LeSoleil»
A l’astre de Hann, le bras de fer se poursuit entre le Directeur général Yakham Mbaye et les travailleurs. Une rencontre entre les deux parties a été tenue pour la décrispation du climat social, mais elle n’a pas servi à grand-chose. Car, le collège des délégués continue d’exiger le paiement des salaires de leurs deux collègues illégalement suspendus, l'annulation des affectations et mutations inopportunes et illégales prises au mois de décembre et la réintégration de leur collègue licencié abusivement. Toutefois, le paiement des salaires est le seul point parmi les trois à être satisfait. Pour les deux autres, dénoncent les délégués, le Directeur général Yakham Mbaye n'a posé aucun acte allant dans le sens de leur résolution. «Mais ce n’est pas une surprise le fait que Yakham Mbaye ait maintenu sa position sur les affectations et mutations», souligne que le Collège qui considère que M. Mbaye n’est et n'a jamais été dans les dispositions de revenir sur cette décision impopulaire qu’il considère comme légale. Les travailleurs démentent en soutenant qu’elle est illégale dans la mesure où l'inspection du travail lui a donné tort, notamment pour ce qui concerne Mouhamadou Sall et Moustapha Lo du fait de l'absence de clause de mobilité dans leurs contrats. Idem pour les autres cas, mais aussi les mutations qui constituent une modification substantielle des contrats de travail des concernés sans leur accord. En définitive, après des jours de négociation, s’indigne le collège, il n'y a pas eu des avancées significatives par rapport aux revendications. Ainsi d’après le communiqué reçu à «L’As», les travailleurs vont continuer le combat avec toute l'intensité nécessaire.