LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Mahamadou Issoufou esquive la question sur Wagner
L’ex-président nigérien a été l’hôte, lors de la clôture de la 8e édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité. Ainsi, il s’est prêté à un jeu de questions et réponses des journalistes. Lors de ce point de presse, il a été interpellé sur la présence de Wagner au Mali. Mais, Mahamadou Issoufou qui est le président du Haut panel sur la paix et la sécurité en Afrique a souhaité ne pas répondre à la question de nos confrères de l’Afp
Dakar va s’inspirer d’Antalya
En marge de la 8e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, les ministres sénégalais et turcs des Affaires étrangères ont signé hier, à Diamniadio, un mémorandum d’entente sur l’événementiel. En effet, il s’agira de permettre au Forum de Dakar de s’inspirer de celui d’Antalya en Turquie et d’échanger de bonnes pratiques. Selon Me Aïssata Tall Sall, le fait que le forum de Dakar puisse s’inspirer de celui d’Antalya est un gros avantage pour le Sénégal.
Macky Sall, candidat du mouvement «Horizon 2024»
«Le Président Macky Sall est le seul et unique candidat du mouvementHorizon2024, à l’élection présidentielle de 2024 ». Tels sont les propos tenus hier, à Thiès, par Ché Kouyaté, secrétaire général du mouvement qui a ainsi tranché à sa manière le débat autour d’une troisième candidature du Président Macky Sall. D’ailleurs, il indique que le mouvement s’est toujours inscrit dans cette dynamique depuis sa création. Après avoir flétri le «mburu ak soow», il a rendu un vibrant hommage à Mamadou Moustapha Bâ, ministre des Finances et du Budget. Il a tenu ces propos au magal de Cheikh Abdoulaye Yakhine, marqué cette année par une chaleur caniculaire. C’est ainsi qu’il a remis une énorme quantité d’eau et de boisson pour désaltérer les pèlerins. Il a par ailleurs promis de mobiliser une enveloppe de 40 millions de FCFA, pour réserver un accueil exceptionnel au Président Macky Sall, ce jeudi 27 octobre 2022 à l’École Polytechnique de Thiès EPT), à l’occasion de l’inauguration des classes préparatoires.
Malick Gakou sert une sommation interpellative à Gaston Mbengue
Le leader du Grand parti n’a pas aimé la sortie de Gaston Mbengue sur «Tfm» soutenant qu’il travaille pour le Président Macky Sall. Des propos diffamatoires, selon Malick Gakou qui avait promis de le traduire en justice. Eh bien ! L’ancien ministre des Sports est passé à l’acte. Il a saisi le cabinet de Me Mouhamadou Moustapha Dieng et associés qui a servi une sommation interpellative à Salif Mbengue dit Gaston. L’avocat promet qu’une citation directe contre Gaston Mbengue sera diligentée sans délai afin que force reste à la loi.
Actes de torture à la gendarmerie à Ziguinchor
Le gouvernement a du pain sur la planche. Il sera bombardé de questions orales et écrites par les députés de l’opposition. Le député Guy Marius Sagna a ouvert le bal avec trois questions orales. La première question adressée à l’équipe d’Amadou Ba porte sur «la pratique systématique de la torture physique et psychologique par la gendarmerie à Ziguinchor ». Dans la lettre adressée au ministre des Forces Armées via le président de l’Assemblée nationale, l’activiste indique que le jour de la manifestation du 17 juin 2022, des citoyens ont été arrêtés par la gendarmerie dans la commune de Ziguinchor.Ils ont été gardés à vue pendant plusieurs jours dans l'enceinte de la gendarmerie en violation manifeste des règles élémentaires de garde à vue et ce, sans la présence de leurs avocats, dénonce le parlementaire. Plus grave, ajoute M. Sagna, ces citoyens ont été violentés par des gendarmes dans leurs voitures et certains ont été gravement blessés. Ils n'ont jamais reçu les premiers soins de la part de la gendarmerie et d’autres ont été menacés de voir leurs sexes agrafés par des gendarmes. Il demande au ministre des Forces Armées si c'est le gouvernement du Sénégal qui a demandé à la gendarmerie de pratiquer systématiquement la torture lors des événements consécutifs à la manifestions du 17 juin 2022. Et que compte-t-il faire pour situer les responsabilités ? écrit-il.
Tortures et abandon de détenus en pleine nuit par la police
Restons avec le député de la coalition Yewwi Askan wi qui va en guerre contre les violences exercées par les forces de défense et de sécurité sur les citoyens. Le député Marius Sagna a envoyé aussi une question orale, cette fois au ministre de l’Intérieur, sur ce qu’il appelle «la nouvelle doctrine policière : violences, tortures et abandon de détenus en pleine nuit dans les zones autoroutières ». Il fait ainsi référence à leur arrestation lors d’une manifestation. Il rappelle dans la lettre déposée sur le bureau du président de l’Assemblée nationale que le 23 mars 2022, près de 20 membres de mouvements citoyens ont été arrêtés devant le ministère de l'Intérieur pour avoir manifesté contre le parrainage. Vers minuit, certains parmi les citoyens arrêtés ont été mis dans une fourgonnette obscure avec des policiers encagoulés, écrit le député. A l’en croire, ces derniers ont été violemment tabassés, torturés et ont subi des sévices corporels et psychologiques avant d’être largués, sans leurs téléphones portables, dans plusieurs zones : sur autoroute à péage, dans les Niayes, dans la forêt de Bargny, à Tivaouane Peul et sur la route de Thiès après Diamniadio .Abandonner des détenus la nuit en pleine circulation est bien une forme manifeste et inédite de mise en danger de la vie d'autrui, dit-il. Avant de demander au ministre Antoine Félix Diome quel service de police a commis de tels actes et qui sont les responsables de ces actes de tortures ? S’agit-il d'une nouvelle doctrine de la police ou le fait d'agents de police qui ont agi de leur propre chef ?
Confiscation de passeports par des ambassades
Ne quittons pas le député activiste qui interpelle cette fois-ci la ministre des Affaires Étrangères, Me Aïssata Tall Sall, sur ce qu’il appelle «Souveraineté de l'Etat sur son passeport et confiscation arbitraire des passeports des Sénégalais par les ambassades de l'espace Schengen». A l’en croire, le Sénégal est le seul pays où des ambassades de pays étrangers, notamment celles des pays de l’espace Schengen et plus particulièrement celle de la France, s’autorisent depuis des années à confisquer systématiquement et ce, pendant plusieurs mois, les passeports de nos concitoyens dans le cadre de la procédure de demande de visa. Il souligne que le passeport en tant que document officiel d'identité et de voyage est un symbole de souveraineté que l'Etat doit sauvegarder. Ainsi, en laissant aux ambassades de pays tiers un pouvoir de rétention de ce document officiel, dit-il, le gouvernement du Sénégal banalise le passeport sénégalais et laisse ses citoyens à la merci de ces nouveaux entrepreneurs diplomatiques du visa Schengen avec leur système opaque de frais exorbitants et non remboursables. Dans le cas spécifique de la France, selon lui, lorsque le délai de 30 ou 45 jours est dépassé, l’ambassade refuse de faire suite aux demandes légitimes de restitution de passeport. Ainsi le député demande au gouvernement s’il est au courant de ces pratiques et quelles mesures fortes compte-t-il prendre pour restaurer la dignité du passeport sénégalais ?
Courroux des organisations des droits de l'Homme
Les organisations de défense des droits humains sont montés au créneau pour réclamer la libération de 25 personnes impactées de la phase 2 du TER de Sébikotane et du chargé de programme de l’Ong Lumière Synergie pour le Développement(Lsd), Babacar Diouf. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho), le Centre de Recherche et d’Actions sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels (Cradesc), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh) et la section sénégalaise d’Amnesty International soulignent que toutes ces personnes ont été interpellées au domicile d’un membre du Collectif alors qu’elles préparaient un rassemblement en vue de demander le respect de leurs droits. Pour elles, ces arrestations constituent des violations flagrantes du droit de réunion pacifique garanti par la Constitution et des traités régionaux et internationaux de droits humains dont l’État du Sénégal est partie prenante. Elles rappellent que la réalisation de ce projet doit se faire dans le strict respect des droits des populations impactées. Seydi Gassama et Cie invitent l’Etat à poursuivre le dialogue avec les personnes impactées et respecter leur droit à une indemnisation juste.
L’invite de la F2S au Premier ministre
La Fédération des Syndicats de la Santé (F2S) a tenu une réunion d’évaluation de son dernier plan d'action. Se félicitant du suivi du mot d'ordre, Cheikh Seck et Cie constatent pour le déplorer que depuis que le ministre de la Santé a déclaré que beaucoup de bailleurs se plaignent du faible taux de consommation des fonds liés à certains programmes ou activités, notamment la covid, des responsables au ministère se sont transformés en vautours, allant jusqu'à proposer à des agents de santé de soi-disant conventions ou contrats d'objectifs pour justifier la consommation de ces fonds. Face à cette situation, ils déplorent le mutisme de l'État qui semble jouer au pourrissement. A cet effet, les syndicalistes demandent au Premier ministre Amadou Ba d'instruire son gouvernement à la reprise des négociations sectorielles surtout avec le ministère de la Santé pour finaliser les discussions déjà entamées. Ils souhaitent des échanges sur la gestion calamiteuse des ressources humaines, le clientélisme ; l’absence de contrôle des écoles privées ; l'absence d'ouverture de concours à l'Endss depuis 5 ans ; la réforme hospitalière déstructurée et dénaturée ; les contrats qui sont signés pour des personnes qui ne répondent même pas au profil socio sanitaire etles nominations à des postes de responsabilité sans critères objectifs. A cela, s’ajoutent la question des subventions allouées aux hôpitaux, une enquête sur l'utilisation des 200 milliards injectés dans le secteur de la santé durant la Covid, le respect des conclusions issues des négociations de 2018 avec l'ancien Premier Ministre Boune Abdallah Dionne sur l'habitat social, et les terrains de Daga Kholpa.
Un complexe culturel de 56 millions à Pikine-Est
La municipalité de Pikine-Est va construire un complexe culturel dénommé « Maison de la jeunesse et de la culture »pour l’épanouissement de la jeunesse et des artistes de la localité. Selon les autorités municipales, le projet est inscrit dans le budget 2022-2023 pour un coût de 56 millions de francs. L’appel d'offres est lancé et les travaux vont démarrer incessamment, rassurent les autorités municipales. La maison de la jeunesse et de la culture va contribuer à la promotion de la culture et des arts avec un potentiel artistique énorme dans le département. Selon le maire Issakha Diop, l'infrastructure va régler également le problème des jeunes qui avaient des difficultés pour accéder aux infrastructures culturelles et sociales de base. M. Diop, non moins ministre Chargé de la Prévention et la Gestion des Inondations, s’est engagé à faciliter l’éclosion de talents purs dans les arts et la culture.
Bamba Ka installé à la direction du CROUS
Le nouveau Directeur général du centre régional des Œuvres universitaires et sociales (Crous) de Saint-Louis, Dr Ahmadou Bamba Ka, a été officiellement installé. Il a décliné sa feuille de route devant son prédécesseur Pape Ibrahima Faye. Il s’engage à consolider les acquis et à mettre davantage de contenu dans la prise en charge des besoins des étudiants. M. Ka a également saisi cette occasion pour magnifier le travail réalisé par son prédécesseur Pape Ibrahima Faye. Aussi, a-t-il tenu à rassurer : sous son magistère, l’étudiant sera au cœur des préoccupations afin de lui permettre de réaliser des performances académiques. Le nouveau patron du CROUS a invité le personnel administratif technique et de Service (Pats) et les amicales des étudiants au dialogue permanent pour relever ensemble les défis.