LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Le Model de Ibrahima Sall prépare la Présidentielle
En hibernation depuis belle lurette, le Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (MODEL) de Ibrahima Sall revient au front en perspective de la Présidentielle de 2024. Le parti s’est réuni dimanche pour mettre en place une commission stratégique chargée de réfléchir sur la vie du parti et de définir une démarche cohérente en vue de la Présidentielle. Dans un communiqué reçu à «L’As », on relève la présence massive des représentants des départements, des cadres, des jeunes et des femmes. Ibrahima Sall et compagnie vont mettre en place une coalition. C’est dans ce cadre que le Model va entamer des consultations de plusieurs partis et organisations susceptibles d'être de futurs alliés pour les futures échéances électorales de 2024. A cet effet, un comité́ stratégique sera chargé de mettre en place l'organisation définie pour la participation aux élections de 2024. Il faut souligner par ailleurs qu’une délégation du parti a visité́ 400 communes dans 11 régions. Dix commissions seront mises en place pour exécuter les décisions prises par le comité stratégique.
Babacar Touré pique un malaise
Le parquet de Dakar n’a pas encore scellé le sort de notre confrère Babacar Touré arrêté depuis mercredi passé. Déféré à nouveau hier, le directeur de Kewoulo a fait l’objet d’un troisième retour de parquet. En début de soirée, le journaliste d'investigations a piqué une crise à sa 6e nuit de retour de parquet au commissariat central. Le directeur de Kewoulo est interné aux urgences de l'hôpital Principal de Dakar.
Les médiats en conseil
La coordination des associations de presse reprend la lutte pour la libération de Babacar Touré de Kewoulo et de Pape Ndiaye de Walfadjri. Les acteurs des médias se mobilisent aujourd’hui à l’occasion de la journée de la liberté de presse pour tenir un sit-in et dénoncer les restrictions des libertés et exiger la libération de nos confrères.
Le Sénégal chute à la 104e place
Le rapport de reporters sans frontières sur le classement de la liberté de la presse dans le monde a fuité. En attendant sa publication aujourd’hui, il faut noter que le Sénégal a enregistré un recul grave. D’après le document, les baisses les plus importantes de l'édition 2023 se trouvent notamment en Afrique. Modèle régional jusque il y a peu, renseigne la même source, le Sénégal se retrouve à la 104e place, soit un recul de 31 places. Cette dégringolade s’explique par les poursuites des journalistes Pape Alé Niang et Pape Ndiaye et de la forte dégradation des conditions sécuritaires des journalistes. Au Maghreb, la Tunisie occupe la 121e place à cause du Président Kais Saied qui est devenu de plus en plus autoritaire et intolérant aux critiques de la presse. La Tunisie perd ainsi 27 places.
Audition au fond de Diomaye Faye et Hannibal Djim
Restons au palais de justice de Dakar pour dire qu’il y a eu des avancées sur les affaires des responsables de Pastef, Hannibal Djim et Bassirou Diomaye Faye. Ils ont été entendus sur le fond hier. Une demande de liberté provisoire a été déposée hier au terme de l’audition par les conseils de Bassirou Diomaye Faye. Maintenant la balle est dans le camp du parquet. Par contre, Me Moussa Sarr avocat d’Hannibal Djim va déposer aujourd’hui une demande de liberté provisoire pour son client.
Sonko réclame son passeport
Le leader de Pastef qui est allé à Ziguinchor hier, continue de réclamer son passeport confisqué par le doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo. Il n’a pas manqué de jeter des pierres dans le jardin du magistrat qui a envoyé son dossier en chambre criminelle. «En route pour Ziguinchor, j’ai fait escale aujourd’hui en Gambie, consacrant ainsi ma première sortie du territoire national depuis deux ans et 3 mois », écrit Ousmane Sonko. Il rappelle que la mesure de sa mise sous contrôle judiciaire a juridiquement pris fin avec la fin de l’instruction. C’est donc, dit-il, en toute illégalité que le juge Oumar Maham Diallo refuse de lui restituer ses documents de voyage. Face à une portion de la justice inique et aux ordres politiciens, il indique que la désobéissance est un moyen et la résistance un droit.
L’appel de Khalifa Sall à la gauche
Le leader de Taxawu Sénégal qui espère retrouver ses droits civiques avec le dialogue politique réitère son appel à la grande famille de gauche. Khalifa Sall souhaite bâtir avec la gauche un Sénégal plus équitable, plus solidaire et plus humain.
Maitresse Dieynaba, nouvelle mairesse de Fann Point E
La commune de Fann Point E Amitié a un nouveau maire en la personne de Dieynaba Ba. Elle a été élue hier par les conseillers. C’est la continuité car le nouvel édile est de Taxawu Senegaal comme son prédécesseur Palla Mbengue.
Les prisonniers de la Mac de Mbour en grève
Les prisonniers impliqués dans des affaires criminelles et détenus à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour observent une grève de la faim depuis hier. D’après des sources de «L’As», plus de 180 détenus ont refusé de s’alimenter. En commun accord, ils ont refusé de prendre leur petit-déjeuner. Informé du mouvement d’humeur, le directeur de la MAC a tenté de les dissuader afin qu’ils lèvent le mot d’ordre en vain. Pour eux, il n’est pas question de faire marche arrière même si le procureur de la République leur rend visite. Ils sont déterminés à poursuivre la grève jusqu’à ce que leurs dossiers bougent. A les en croire, certains qui sont dans la prison de Mbour depuis 2018 n’ont pas une seule fois rencontrer un juge d’instruction. Les prisonniers déplorent ces longues détentions qui, à la limite, ne respectent aucune loi. Outre la longue détention, ils dénoncent la discrimination car des détenus ont été jugés à moins de deux ans de séjour carcéral.
La Gendarmerie saisit 265 grosses de cigarettes
Les gendarmes de Fongolimbi ont saisi hier 265 grosses cigarettes de contrebande. Il s’agit de 135 grosses de Sir ; 70 grosses d’Oris ; 60 grosses de Ronson et une moto qui servait de moyen de transport. Selon les pandores, la saisie a été effectuée lors d’une patrouille de sécurisation sur la piste reliant le village de Walang Kingui à la frontière guinéenne, vers Copou.
Saisie de 30 kg de chanvre indien
Restons avec les pandores qui, lors d’opérations courantes de sécurisation, ont mis la main sur une importante quantité de drogue. Les éléments de la brigade territoriale de Nioro ont saisi 30 kg de chanvre indien au village Keur Babou Diallo dans l’arrondissement de Paoskoto. Mais le dealer a pris la fuite.
M. Seydi et son fils alpagués avec dix kilos de chanvre indien
Au courant du mois d’avril 2021, les agents de l'Ocrtis ont reçu une information faisant état d'un vaste trafic de drogue au domicile de M Seydi. Une descente a été faite dans ladite maison sise à Hann 3 Bel air. Le mis en cause a été surpris en train de griller des joints de l'herbe illicite dans sa chambre, aux environs de 20h30mn. Par ailleurs, une quantité de 10 kilogrammes de drogue a été saisie dans l'enclos des moutons. M Seydi a attribué la paternité de la drogue à son fils A. Seydi alias Chérif. C'est ainsi que les agents de l'Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants) ont intimé au père de famille l’ordre de l'appeler au téléphone. Ce dernier est venu à la maison avec une trentaine de jeunes pour s'attaquer aux policiers. Pour se tirer d’affaire, les limiers ont été obligés de faire des tirs de sommation. 7 mois après, Chérif a été alpagué et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs et trafic de chanvre indien comme son père. Les accusés ont fait face hier au juge de la chambre criminelle de Dakar. Entendu en premier, le père, M. Seydi, agent de sécurité de son état, habitant à Hann Bel air, a réfuté la thèse que les enquêteurs avaient saisi des sacs de chanvre indien chez lui. Par contre, devant les enquêteurs, il avait révélé que c'était son fils A. Seydi qui avait amené la drogue à la maison. Prenant la parole à son tour, son fils, A Seydi, nie avoir jeté des pierres sur les limiers. Devant la barre, il a reconnu avoir déposé le sachet dans l'enclos des moutons de son père. Il a ainsi précisé qu'il croyait que le sachet contenait des épluchures de légumes destinées aux moutons. Dans ses observations, le ministère public a requis 10 ans de réclusion criminelle et une amende de 2 millions de francs de CFA contre le fils A Seydi, et un an ferme pour le père en demandant d'ordonner sa mise en liberté provisoire en attendant le délibéré puisque la peine est déjà couverte. La défense a plaidé une application bienveillante de la loi. Le juge a finalement accordé la liberté provisoire à M. Seydi avant de fixer la date du délibéré au 6 juin prochain.
L’ASA reconnue par le «Department of Justice» USA `
Une victoire éclatante du nouveau président de l’Association des Sénégalais d’Amérique (ASA) et son équipe. Élu à la tête de l’association des sénégalais d’Amérique (ASA), Mamadou Dramé a réussi la prouesse de faire reconnaître l’organisation par le « Department of Justice » (Ministère de la Justice des États-Unis d’Amérique). L’ASA est accréditée ce 28 avril 2023, suite à la présentation d’un dossier au EOIR (branche fédérale du Département de Justice chargée de revoir les décisions sur l’Immigration) à travers son bureau de l’OLAP (Bureau des programmes d’accès juridique) du ministère de la Justice et à la branche new yorkaise des Services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis (USCIS). Désormais l’association peut offrir des services légaux d’immigration à nos compatriotes basés au pays de l’Oncle Sam afin de les représenter dans les Cours et Tribunaux des États-Unis eu égard à leurs besoins d’immigration. Mamadou Dramé a réussi ce qu’aucun ancien président de l’Association n’a pu faire pendant les 33 ans d’existence de l’ASA. Désormais, renseigne un communiqué reçu à «L’As », les compatriotes pourront davantage se rapprocher de l’association afin d’avoir accès au service d’immigration dans une langue qu’ils comprendront facilement sans ambiguïté.
La sous-préfecture de Ndam saccagée
La clôture des inscriptions sur les listes électorales a mal tourné hier à Touba. Pour cause, la colère de jeunes qui n’ont pas pu s’inscrire. La commission a arrêté les inscriptions vers 18h alors que les jeunes voulaient que les travaux se poursuivent jusqu’à minuit. Ils ont saccagé des vitres de la sous-préfecture de Ndam. Une personne a été interpellée par les forces de l’ordre.
Kaolack : un mort enregistré dans un accident
Une collision entre deux motos a causé la mort d’un enfant de sexe féminin âgé d’un peu plus d’un an, mardi à Kaolack, sur la route menant à la cité religieuse de Médina Baye, a-t-on appris de source sécuritaire. Il s’agit d’un père de famille qui, aux environs de 14 heures, conduisait sa moto sur laquelle avaient pris place son épouse et sa fillette. Il a ensuite fini sa course sur une autre moto. La fillette est décédée sur le coup. Le corps sans vie de la victime a été déposé à la morgue du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN de la capitale du Saloum par les éléments du centre d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers. Ses deux parents, blessés, sont admis dans les services d’accueil des urgences de ladite structure sanitaire.