LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Réunion de conseil des ministres
Macky Sall est attendu à Dakar aujourd’hui après un séjour de deux jours en Belgique. Le président de la République ne va pas chômer puisque dès son arrivée, il va présider dans l’après-midi la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. A rappeler que le chef de l’Etat prenait part aux Journées Européennes du Développement. Durant son allocution, le président Macky Sall a souligné l’importance de la lutte contre les inégalités et promeut un partenariat renouvelé avec l’Union européenne. Peu après le conseil, il se rend à Abidjan en visite d’Etat avant de reprendre les airs pour le Japon.
Les observateurs de l’UE chez Ousmane Sonko
Le ministre de l’Intérieur qui accuse la mission d’observation de la présidentielle d’ingérence va s’arracher les cheveux en apprenant la rencontre d’une délégation de ladite mission avec le leader du Pastef. Ousmane Sonko renseigne avoir reçu les observateurs au siège de Pastef pour recevoir le rapport d’observation de l’élection présidentielle de février 2019.Remerciantla délégation de l’Union Européenne, Ousmane Sonko n’a pas manqué de déplorer sa position ambiguë et son mutisme sur les dérives et violations, en amont de l’élection présidentielle, par le régime de Macky Sall qui a pu ainsi se donner une victoire préfabriquée. Le leader du Pastef a aussi dénoncé la publication a posteriori du rapport, surtout, dit-il, si c’est pour confirmer les alertes de l’opposition. Il a rappelé à la délégation que l’opposition a très tôt décelé l’obsession de Macky Sall pour un second mandat et les conclusions de la mission d’observation ne font que lui servir de bouée de sauvetage pour se départir des problèmes qu’il s’est lui-même créé.
Me Madické Niang en phase avec l’UE
La coalition Madické2019 est en phase avec la recommandation de l’Union Européenne relative à l’abandon du parrainage citoyen. Selon Ibra Diouf Niokhobaye, ce système de parrainage n’a pas fait l’objet d’étude et d’évaluation approfondie. Il a confié à «Seneweb» que les observateurs de l’Union Européenne ont tenu leur promesse d’évaluer le parrainage après l’élection présidentielle. Le candidat Me Madické en compagnie de son directeur de cabinet Mamadou Dia et Ibra Diouf Niokhobaye a reçu hier la délégation de l’Union Européenne qui lui a remis son rapport. Me Madické Niang a souligné aux observateurs le problème de suivi des recommandations. Selon M. Diouf, il y aura un problème notamment sur la recommandation concernant le parrainage. A l’en croire, les observateurs sont été très clairs sur les élections locales et Me Madicke Niang est en phase avec eux. Puisque le parrainage, lors de la présidentielle, a suscité beaucoup de problèmes, mais le gouvernement du Sénégal dirigé par le Président Macky Sall n’a pas voulu entendre raison. «Et véritablement, ça a été une déception pour tout le monde. Il avertit que le parrainage aux élections locales va créer des difficultés incommensurables.
Barthelemy Dias alerte
L’édile de Mermoz Sacré Cœur ébruite ce qu’il appelle une tentative de saper la dynamique de la plateforme «Aar li nu Bokk». Barthélémy Dias dit détenir des informations selon lesquelles on veut diviser les membres de la plateforme. Il demande aux initiateurs de refuser d’être divisés tout en les exhortant à poursuivre le combat parce que la manifestation de la vérité ne se fera que par la rue. M. Dias est convaincu qu’il n’y a que la lutte pour libérer le Sénégal.Il invite la plateforme «Aar li nuBokk» à organiser un rassemblement pacifique les deux prochains vendredis pour que le Président Macky Sall sache que le pays n’est pas sa propriété. Barthélémy Dias se dit rassuré par ce qu’il a vu à la Place de l’Obélisque vendredi passé. Il invite par ailleurs les responsables politiques qui se sont emmurés dans un silence assourdissant depuis les révélations de la BBC à revoir leur position. Selon M. Dias, tout leader qui aime le pays doit refuser de dialoguer avec des voleurs. Et que le dialogue ne soit pas une excuse.
Le marabout Alioune Sall et ses vœux pour le pays
La plateforme «Aar Li Nu Bokk, Sunu Pétrole» a appelé, hier les régulateurs sociaux, les marabouts et l’Eglise à obliger le Président Macky Sall à faire toute la lumière sur l’affaire Aliou Sall Petrotim. Un appel auquel a réagi le marabout et petit-fils d’Abdou Aziz Sy Dabakh, Alioune Sall, initiateur de la journée de prières organisée chaque année à Diamalaye et qui se tiendra le 29 juin prochain. Pour le marabout et ancien agent à la Sones, son guide Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine disait qu’il faut toujours se taire sur toute chose dont on ne connaît pas le début encore moins la fin. Cependant, il demande aux leaders politiques de savoir raison garder, car il y va de la réputation du Sénégal qui est un Etat majeur en matière de démocratie dans la sous-région.
Mariama Sarr
Le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, Mariama Sarr a présidé hier l’atelier de validation du rapport de la revue annuelle conjointe de son département. Le gouvernement veut adapter la Fonction publique aux exigences du monde moderne et que l’Administration soit davantage au service des usagers. Selon Mariama Sarr, la pertinence de la rencontre se trouve dans la volonté d’atteindre un développement humain, une croissance forte et durable, et d’éradiquer la pauvreté à l’horizon 2035 et dans l’optique de rendre compte des résultats enregistrés. Ainsi la revue annuelle conjointe (RAC) qui se tient chaque année, permet de procéder au partage des performances de la politique économique et sociale. L’édition de cette année est consacrée au bilan des réalisations de l’année 2018, mais également au suivi de la mise en œuvre des actions prioritaires du premier semestre de l’année 2019, dernière année de mise en œuvre de la première phase du PSE.
Mamadou Lamine Diallo tacle Macky Sall
Le député Mamadou Lamine Diallo estime qu’on est devant un délit d’initié dans l’affaire Petrotim. Il est indiscutable que le Président Macky Sall élu en 2012 sur un programme de gouvernance vertueuse a signé les décrets en toute conscience et en toute connaissance de cause. Et la base est la violation de l’article 8 du code pétrolier par le Président Macky Sall en attribuant les blocs à Petro-Tim, une coquille vide, créée le 19 juin 2012. A l’en croire, les tergiversations du régime sur l’existence d’un rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) et sa transmission au Président Macky Sall prouvent qu’en juin 2012, ce dernier savait que Petro-Tim ne faisait pas l’affaire. Ce qui explique, selon lui, la création de Petroasia, société mère de Petro-Tim créée après sa filiale Petro-Tim. Pour le député de Tekki, le chef de l’Etat a accepté de signer les décrets parce qu’il est au courant du deal organisé entre Franck Timis et Aliou Sall son petit-frère. Le député renseigne que l’évaluation économique de ce scandale pour le Sénégal est en cours.
Macky Sall pris au piège
Restons avec le président du mouvement tekki qui dénonce l’amateurisme du Macky Sall. Selon lui, Macky Sall croît que l’économie est un jeu animé par le chef de l’Etat qui doit concentrer entre ses mains toutes les ressources publiques et à charge pour lui de les redistribuer à ses amis. Le résultat des courses, dit-il, c’est l’accumulation de plus de 1000 milliards d’arriérés intérieurs. Selon lui, la dette extérieure est menacée. Il prévient le régime de Macky Sall que l’Agence française de développement (AFD), le Fmi et la Banque mondiale vont lui imposer des mesures drastiques de redressement des finances publiques, en commençant par les prix des produits pétroliers. Ainsi la vie sera plus dure pour les populations et il accuse le président d’être le seul responsable, il doit assumer tout seul les conséquences sans premier ministre.
Tous contre la société civile
A Patar, une commune du département de Fatick, la bataille pour la conquête de la mairie risque d’être rude pour le maire Aliou Diallo. En effet, une plateforme composée de partis de la mouvance présidentielle et de l’opposition a été mise en place par de jeunes cadres, adultes et de femmes de la commune en perspective des élections locales. La plateforme investit l’inspecteur Adama Diouf qui promet déjà une fois élu de mettre en œuvre une politique de valorisation du potentiel local. Il s’engage à faire une gestion participative et inclusive. Il promet d’améliorer le plateau technique sanitaire et de renforcer les infrastructures scolaires. Il est aussi important à son avis de mettre le focus sur les secteurs de l’élevage et de l’agriculture. Malgré les faibles ressources financières dont dispose la commune, l’inspecteur Diouf reste convaincu que la ressource humaine peut bel et bien tirer la localité vers un développement fulgurant.
Oumar M. Baldé installé gouverneur de Tambacounda
Depuis quelques jours, le ministre de l’Intérieur procède à l’installation des gouverneurs de région à la suite du mouvement opéré par le président de la République lors d’une réunion de conseil des ministres. Aly Ngouille a installé hier le nouveau gouverneur de la Région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé jusque-là gouverneur de Matam. Il remplacé El Hadji Bouya Amar, nommé gouverneur de la région de Louga.
Braquage d’une station-service à Koungheul
Des individus lourdement armés ont braqué une station-service à Koungheul (région de Kaffrine) dans la nuit de lundi à mardi dernier. D’après notre source, les malfaiteurs au nombre de 8, étaient à bord d’un pick-up. Ils ont pointé une arme sur l’agent sécurité qu’ils ont tenu en respect avant de tabasser le pompiste. Ils sont emparés du coffre-fort qui contenait une grosse somme d’argent dont le montant n’a pas été révélé avant de s’engouffrer dans leur véhicule stationné non loin. Heureusement, le pompiste et une autre personne trouvée sur place n’ont été que légèrement blessés. Une enquête est ouverte.
Encore une boucherie au Mali
La boucherie se poursuit au Mali où Peuls et Dogons continuent à s’entretuer devant le regard complice de l’Etat maline et de la communauté internationale. Les villages de Gangafani et de Yoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été touchés lundi par des attaques. On parle de 40 civils tués. Mais en début de soirée, un bilan officiel du gouvernement malien annonçait que « des attaques terroristes ont visé hier lundi 17 juin 2019, dans la soirée, les localités de Gangafani et Yoro dans le cercle de Koro, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Le bilan provisoire officiel est de 38 morts et de nombreux blessés ». il renseigne que « des forces de défense et de sécurité ont été dépêchées sur les lieux pour sécuriser les populations et leurs biens et traquer les auteurs de ces attaques». Il faut dire que les violences, qui déchirent cette région depuis quatre ans, ont culminé avec le massacre le 23 mars, attribué à des chasseurs dogons, de quelque 160 Peuls, dans le village d’Ogossagou, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Michel Platini placé en garde à vue
L’ancien patron de l’UEFA Michel Platini et l’ancienne conseillère Sports de Nicolas Sarkozy, Sophie Dion, ont été placés hier (mardi 18 juin) en garde à vue dans le cadre de l’enquête française pour corruption sur les conditions d’attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar. Le parquet national financier cherche à déterminer le rôle joué par la France et ses représentants politiques et sportifs dans la désignation du Qatar le 2 décembre 2010 par la Fédération internationale de football (Fifa) pour accueillir la coupe du monde de football de 2022. La justice française s’intéresse en particulier à «une réunion secrète» au palais de l’Élysée le 23 novembre 2010, à laquelle participaient Nicolas Sarkozy, le prince du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, et Michel Platini alors président de l’UEFA et vice-président de la Fifa. Cette réunion avait été révélée par l’hebdomadaire France Football. Suite à son arrestation, Michel Platini a assuré qu’il n’avait «strictement rien à se reprocher» et s’est dit «totalement étranger à des faits qui le dépassent». L’ex-secrétaire général de l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, est également entendu en audition libre par les enquêteurs de l’office anticorruption de la police judiciaire (OCLCIFF), à Nanterre, près de Paris, selon une source judiciaire et une source proche de l’enquête, confirmant une information de Mediapart.