LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Le sommet de la CEDEAO à Dakar annulé
Il était prévu pour le 14 octobre. Finalement, le sommet de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) à Dakar n'aura pas lieu. Cette réunion devait être consacrée en grande partie à la situation au Burkina Faso. Selon JeuneAfrique qui donne l'information et qui cite des sources proches d’Umaro Sissoco Embaló, le président en exercice de l’organisation ouest-africaine, ce dernier souhaite en faire un rendez-vous d’importance auquel serontinvités de nombreux présidents, y compris extérieurs à la sous-région, ainsi que le dirigeant de la Banque mondiale, David Malpass. Comme prévu, les chefs d’État se retrouveront donc lors de leur sommet ordinaire, en décembre, à Abuja.
Crise au CEM de l’unité 19 des Parcelles Assainies
Le feu couve au Collège d'enseignement moyen (CEM) de l’Unité 19 de la Commune des Parcelles assainies. Rien ne va plus entre le Principal du Cem, Birame Sène et les parents d'élèves. Ces derniers récusent les montants fixés pour les inscriptions des élèves, à savoir 23 500 F Cfa ou 25 mille francs alors que sur les reçus, on mentionne 10 mille. Ce qui a fait sortir les parents d’élèves de leurs gonds. Ils dénoncent ces pratiques aux antipodes de l’orthodoxie et en violation de la directive du ministère de l’Éducation nationale qui fixe les inscriptions entre 3 000 francs et 10 000 francs. D'ailleurs, les parents d'élèves réclament le départ du Principal Birame Sène et l'ouverture d'une enquête sur l'utilisation des fonds d'inscriptions qui lui ont été versés. Absent des lieux, nous avons tenté de joindre le Principal Birame Sène, en vain.
Remise de prix à 59 pupilles de la nation
L’Etat du Sénégal prend en charge les 1 019 pupilles de la nation, dont 720 sont issus du Joola. Hier, la ministre de la Famille et de la Protection des en12 ptfants et l'Office national des Pupilles de laNation (ONPN) ont remis des kits et subventions aux 81 pupilles dont les 59 ont pris part à la cérémonie avec la présence de leurs parents et tuteurs, du Dg de L’ONPN, Dr Mamadou Saliou Diallo, du général Mamadou Mansour Seck, ambassadeur de bonne volonté, entre autres. Sur cette tribune de l’excellence, la ministre a remis un ordinateur portable et une subvention de 100 000 aux 26 pupilles admis au Bac, soit un taux de 45,61%. Il y a aussi les 17 admis au BFEM représentant 54,83% qui ont reçu un kit scolaire et une subvention de 50 000 de même que les 13 admis au CFEE soit 76,47 %. En plus de cela, les pupilles qui ont une moyenne de 14 et plus, du primaire au lycée, ont reçu également un diplôme d’excellence ainsi que des kits scolaires. Cette cérémonie démontre, selon la tutelle, la place primordiale de l'éducation dans la prise en charge des pupilles.D’autant que c’est l’un des axes majeurs d'intervention de l'Office dans sa mise en œuvre des actions dans le but de garantir aux pupilles une assistance, un suivi psychopédagogique et un développement harmonieux tout au long de leur cursus scolaire.
L'Etat a mobilisé 6,330 milliards pour les pupilles de la Nation
Restons à la cérémonie pour dire que la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants s’est engagée à être une ambassadrice des pupilles avant de féliciter les récipiendaires ayant réussi aux examens du BAC, du BFEM et du CFEE ainsi que ceux qui se sont illustrés par leurs performances scolaires. A ce jour, 1 019 orphelins ont été déclarés pupilles de la Nation et bénéficient de l'appui psychosocial, éducatif et sanitaire de l'État à travers l'ONPN et ses partenaires. A titre d’illustrations, Dr Fatou Diané Guèye étale les statistiques de cette opération de « 455 bourses d'études et de formation, 412 exonérations scolaires ont été octroyées aux pupilles et 789 pupilles sont enrôlés dans les mutuelles de santé. Sur le plan financier, les pupilles de la Nation perçoivent des allocations mensuelles qui ont connu une évolution significative, passant de 20 000 FCFA en 2012 à 50 000 FCFA depuis 2019.Depuis 2021, cette prise en charge pécuniaire est élargie aux orphelins du Joola non déclarés pupilles de la Nation, à la faveur de la directive du président de la République. Au total, entre 2012 et 2022, l'Etat du Sénégal a mobilisé au moins 6,330 milliards de FCFA pour la prise en charge des pupilles de la Nation.
Cri du cœur du syndicat du pétrole
Le Syndicat national des travailleurs du pétrole, du gaz et ses activités connexes (Snptgacs) dirigé par Mathurin Sagna veut une harmonisation pour que le secteur ait une seule convention. Le secrétaire général du Snptgacs estime que deux conventions pour un même secteur d'activités est une aberration et que les autorités doivent corriger pour l'amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs avec l'avènement de l'exploitation du pétrole. Ces syndicalistes onttenu ces propos au cours d'une session de formation dédiée aux délégués du personnel, en collaboration avec leur partenaire de la centrale syndicale CGT de France
Les leaders de Yewwi taclent Macky Sall
Le Khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahi Niass, a reçu hier une forte délégation de l’opposition.Il s’agit des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, à savoir Khalifa Ababacar Sall, Ousmane Sonko, Déthié Fall, Aïda Mbodj, Ahmed Aïdara, entre autres. Lors de son discours, le porte-parole du jour Khalifa Ababacar Sall est revenu sur l’objet de cette visite en cette veille de Gamou avant de solliciter des prières, notamment pour l’entente et la consolidation de leur compagnonnage dans une même coalition contre toute tentative de déstabilisation et de dislocation. « Nous savons à qui nous avons affaire. Ils ne sont pas justes. On ne se laissera pas faire et on ne laissera pas faire », a déclaré l’ancien maire deDakar devant le Khalife de Médina Baye. Quant à Aïda Mbodj, elle a dénoncé ce qu’elle appelle la politique d’intimidation du régime actuel. Déthié Fall, lui, a indiqué qu’ils ont reçu des conseils, des rappels du Khalife général et ils vont les respecter. Il prie aussi pour qu'en 2024, la coalition Yewwi Askan wi soit au pouvoir pour engager les véritables changements pour le développement.
Délibéré du procès TPM-collectif Taxawu Cayar, le 3 novembre
L’affaire Barna Sénégal, aujourd’hui Touba Protéine Marine (TPM), a été appelée à la barre du Tribunal de Grande Instance de Thiès. Le collectif Taxawu Cayar, qui lutte contre l’implantation à Cayar de l’usine de farine et d’huile de poisson depuis plusieurs années déjà, avait finalement porté plainte, avec l’accompagnement de Greenpeace Africa. Il lui est reproché entre autres de détruire l’environnement avec « l’odeur pestilentielle dégagée par les cheminées ».Ainsi pour le collectif, « l'usine a violé le droit de la communauté à un environnement sain, en polluant l'air de la ville et sa source d'eau potable ». Il s’est basé sur les analyses faites par un laboratoire indépendant, après l'échantillonnage de l'eau, vérifié par un huissier. Et selon Greenpeace Africa, ces analyses ont révélé des niveaux élevés de métaux toxiques dans l'eau du robinet, dont plus de trente fois le niveau de sélénium et quatre fois le niveau légal de chrome, selon le code juridique sénégalais NS-05-033, qui s'applique à l'eau potable. Il s’y ajoute des niveaux élevés de métaux toxiques dans l'eau du lac, dont près de quatre fois le niveau légal de sélénium et près de trois fois le niveau légal de chrome. Le tribunal a donc mis l’affaire en délibéré à la date du 3 novembre.
Babacar Diallo Pdg Tpm
Restons au procès de collectif Taxawu Cayar contre TMP pour souligner que le Directeur Général de TPM, Babacar Diallo, se demande comment accuser une usine de polluer l’eau de sa nappe, alors qu’aucune autorité compétence, qu’il s’agisse de l’association des usagers du forage (ASUFOR) ou de la mairie, n’a jamais fait un tel constat. Pour lui, c’est un mauvais procès qui est fait à l’usine Barna, avec des arguments aussi légers les uns que les autres. Les pourfendeurs du projet sont allés jusqu’à l’accuser de détruire la ressource halieutique alors que l’usine n’a pas de pirogue, n’a aucun matériel de pêche et ne s’approche même pas de la mer. C’est donc dire, à ses yeux, que ce combat est en vérité dirigé contre les acteurs de la pêche. Il souligne avec force que le pays a besoin d’acteurs de développement devant les difficultés de toutes sortes qui assaillent les populations. C’est pourquoi les populations n’ont plus besoin d’un bavardage creux, mais de travailler pour sortir de cet environnement économique très préjudiciable. Selon lui, c’est inexplicable de s’acharner sur l’usine de farine et d’huile de poisson de Cayar où est noté ce mouvement de contestation alors que le Sénégal en compte 17 autres où le travail se fait sans aucun bruit.
Le berger récidiviste écope de deux ans de prison
Chassez le naturel, il revient toujours au galop ! Aliou Ka est un délinquant invétéré qui n’est pas près de changer ses habitudes. Après avoir été élargi de prison à Diourbel où il a purgé une année de taule pour le vol de six moutons appartenant à son voisin Mbaye Diouf, il a remis ça en allant soustraire deux bœufs de ce même voisin. Lequel a emprunté la même voie pour aller saisir à nouveau le procureur de Diourbel d’une plainte pour vol de bétail. Les faits se sont passés quelques jours avant la dernière Korité. Très tôt le matin, Mbaye Diouf constatait que ses deux bœufs avaient disparu. Ne suspectant personne dans un premier temps, il fait le tour des marchés hebdomadaires à la recherche de ses bêtes. Et c'est justement au marché hebdomadaire de Ndindy, qu'il fait la rencontre d'un autre berger, Babacar Faye. Après une brève discussion avec son camarade, celui-ci lui confie avoir vu Aliou Ka conduire les deux bœufs dont Mbaye Diouf lui a fait l'exacte description. Après quoi, Mbaye Diouf porte plainte et AliouKa est arrêté dans la foulée. Mais à l'enquête, devant le magistrat instructeur jusqu'à la barre, Aliou Ka est toujours resté constant dans ses déclarations. Se constituant partie civile, Mbaye Diouf a réclamé, trois millions pour toutes causes et préjudices confondus. Finalement, la cour a condamné Aliou Ka à deux ans de prison ferme. Il devra aussi s’acquitter d’un million et demi de dommages et intérêts.