LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Le collectif «Jàmm a gën 3e mandat» reçu à Touba
Le collectif «Jàmm a Gën 3ème mandat » n’a pas attendu que le Président Macky Sall se prononce sur son éventuelle candidature à la présidentielle de 2024 pour aller sensibiliser les guides religieux sur les dangers qui guettent le Sénégal. Ainsi, le collectif dirigé par Alioune Tine d’Afrikajom a entamé hier une série de visites auprès des familles religieuses du pays. La délégation conduite par l’ancien coordonnateur du M23, Alioune Tine, a été reçue par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. En plus d’Alioune Tine, la délégation du collectif "Jàmm a Gën 3ème mandat" était composée de Aliou Sané de Y en a marre, Mouhamadou Mbodj ex-coordonnateur du M23, Denis Ndour de la Ligue Sénégalaise de Défense des Droits de l’Homme et Aisha Dabo d’Africtivistes.
Drame à Pikine Est
Un pan de mur s’est effondré hier à Pikine-Est, plus précisément au quartier Touba Diacksao. Un enfant de 6 ans y a perdu la vie et trois autres personnes se sont retrouvées avec des blessures. La Police de Pikine qui était sur les lieux pour les besoins du constat a ouvert une enquête.
Marche pour la libération des détenus politiques
Le Collectif pour la Libération des Détenus Politiques (poursuit le combat. Il appelle à une grande mobilisation aujourd’hui à la marche qu’il organise pour l’élargissement des détenus politiques. Thiat de Y en a marre et autres membres de Frapp pensent que «le Sénégal est en danger, la démocratie à terre, les libertés menacées et les fondamentaux sont bafoués ». Selon les membres du Collectif, cette situation interpelle tous les citoyens, car il ne s’agit pas d’un combat d’activistes ou de politiques, mais d’un combat citoyen tout court. A les en croire, depuis le Président Senghor, le Sénégal n’a jamais connu autant d’arrestations. D’où l’importance de se mobiliser pour dénoncer l’arbitraire et barrer la route au troisième mandat.
Mimi Touré soutient la motion de censure
Député non inscrite, Aminata Touré a cependant voté la motion de censure contre le gouvernement. Elle justifie sa position par le fait que le Premier ministre n’a pas réaffirmé de manière très claire que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs, que le mandat du Président Macky Sall arriverait à échéance en février et que des élections seraient organisées et que le meilleur gagne. A l’en croire, depuis le premier jour, elle lui a dit : «M. le Premier ministre, prenez votre courage à deux mains pour dire au Président Macky Sall : «tu ne dois pas faire un troisième mandat». A la place, se désole-t-elle, Amadou Ba a dit qu’il soutiendrait jusqu’au bout le Président Macky Sall. Seulement, Mimi Touré pense que jusqu’au bout, c’est jusqu’en février 2024. Selon l’ancien Premier ministre, «le Président Macky Sall n’a pas à décider parce que nous sommes dans une République et c’est la Constitution qui régit la République». Par ailleurs, Mimi Touré précise qu’elle n’est pas ébranlée par d’éventuelles poursuites judiciaires, car depuis dix ans dans ce régime on ne l’a jamais accusée de malversations. Elle révèle avoir été auditée au Conseil Economique, Social et Environnemental. «Donc, si on devait me poursuivre pour l’argent public, c’est à la place publique qu’on allait me pendre. J’ai prévu tout cela. Quand je travaille quelque part, il y a toujours un audit et je fais ce que je dois faire et je continue», lance Mimi Touré.
Les députés de Wàllu n’étaient pas associés par leurs collègues de Yewwi
Restons à l’Assemblée nationale pour dire que le président du groupe parlementaire liberté et démocratie, Mamadou Lamine Thiam a soutenu que les députés de Wallu n’ont pas voté la motion de censure contre le gouvernement, parce qu’ils n’ont pas été associés par leurs collègues de Yewwi Askan Wi. Et comme ils ne sont pas des suivistes, dit-il, ils n’ont pas voté la motion de censure. En ce qui concerne l'avenir de l’inter-coalition, il précise que les alliances sont tactiques. A chaque fois que la situation exige que Wallu et Yewwi soient ensemble, ils le feront. «Vous avez noté que nous n'étions pas ensemble lors de l'installation de l'Assemblée nationale, le 12 septembre 2022. Ils avaient leur candidat et nous le nôtre. Depuis lors, on chemine. Mais quand nous ne sommes pas d'accord, nous ne sommes pas d'accord. Ils sont libres d'avoir leurs positions. Nous sommes aussi libres d’avoir les nôtres », soutient M. Thiam.
Abba Mbaye parle de la responsabilité historique de Wallu…
Le député Abba Mbaye pense que la coalition a pris la responsabilité historique de s’abstenir de voter la motion de censure déposée par Yewwi Askan Wi contre le gouvernement. Même si la motion n’est pas passée, Yewwi Askan wi a poussé le Premier ministre à prendre des positions beaucoup plus claires qu'il n'avait prises lors de sa Déclaration de politique générale. A l’en croire, les Sénégalais sauront que le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a alerté à temps. C'est ce qui était recherché dans cette motion de censure, dit-il. C’est pourquoi, selon lui, leur coalition n’est pas déçue du résultat du vote. «Chacun est responsable devant Dieu et devant l'histoire. Et l'avenir nous édifiera. Wallu a son groupe parlementaire et nous avons le nôtre. Je ne vois pas en quoi ce qui s'est passé peut remettre en cause l'avenir de l’inter-coalition. S'ils ont pris la responsabilité historique de s'abstenir, c'est leur choix. On le respecte», précise le parlementaire. Il rappelle que Karim Wade a fait trois ans de prison parce qu'on l’accusait d’avoir détourné les deniers publics et Khalifa Sall a aussi fait la prison parce qu'on a dit qu'il a escroqué la Ville de Dakar. «Aujourd'hui, l'argent de la Covid-19 a été détourné. Et c’est le rapport de la Cour des comptes qui le dit. Rien que cela suffit pour voter cette motion. Chacun choisit sa responsabilité devant l'histoire», soutient Abba Mbaye.
La Direction de Asas And Gueuseum à l’hôpital Dalal Jamm
La Direction de l’alliance des syndicats de la santé et de l’Action Sociale Asas And Gueusseum était hier à l’hôpital Dalal Jamm pour rencontrer ses membres dans le cadre de son 7e plan d’actions. Une occasion pour Mballo Dia Thiam et son adjoint du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (Sutsas), Yankhoba Fall, de rappeler leurs doléances dont la généralisation de l’indemnité de logements à tous les travailleurs de la santé sans discrimination, le paiement de la prime Covid-19 à certains agents lésés entre autres. Par ailleurs, se prononçant sur le budget alloué au département de la Santé pour l’année 2023, Mballo Dia Thiam souhaite que dans un proche avenir, il atteigne les 15% du budget national comme recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms).
La nanotechnologie
La 11e édition de la conférence de la société africaine de recherche en matériaux, tenue à Dakar, a permis à des chercheurs israéliens de partager leurs expériences dans le domaine la nanotechnologie. Face à la presse hier, Alejandro Sosnik et Luai Khoury sont revenus sur l’objet de leur visite au Sénégal. Spécialiste en nanotechnologie, Pr Alejandro Sosnik renseigne que l’Institut de technologie où il enseigne travaille sur les questions de la tuberculose, du Vih/Sida et du cancer des enfants. Ils sont au Sénégal pour partager leurs expériences sur la nanotechnologie et chercher des pistes de collaboration avec des chercheurs sénégalais. Pr Aljandron Sosnik promet qu’une fois qu’un partenariat est établi, les chercheurs sénégalais pourront se rendre en Israël, notamment à l’Institut de technologie, pour bénéficier de cours de renforcement de capacités. A l’en croire, les chercheurs sénégalais sont très performants et ils savent où le monde en sera dans les dix prochaines années. Aussi, les chercheurs israéliens envisagent de construire un centre d’intelligence artificielle à Dakar. Ils ont visité l’Institut Pasteur de Dakar. Ils prévoient de travailler avec cette institution dans les domaines tels que la biologie, l’intelligence artificielle entre autres. Pour sa part, Dr Luai Khoury estime que l’institut Pasteur de Dakar a un plateau technique relevé. Il n’a pas manqué de présenter son groupe qui travaille sur les questions de protéines qui ont un lien direct avec la médecine, l’environnement et plus précisément l’assainissement
Don du ministère de l’Elevage aux porcheries
Dans le cadre de sa traditionnelle opération «Noël», le ministère de l’Élevage a offert hier un important lot d’aliments de bétail aux éleveurs de porcs de la région de Dakar. Il s’agit de 50 tonnes dont 20 pour le département de Pikine, 10 pour le département de Dakar, 10 pour Keur Massar et 10 pour Rufisque. Le don a été distribué par le secrétaire général du ministère de l'Elevage, Ousmane Mbaye. Ce dernier, qui s’est rendu aux porcheries de Thiaroye/Mer et Bignona de Grand Yoff, a manifesté son satisfecit quant au travail abattu par les éleveurs de porcs. A Thiaroye/Mer, les éleveurs de porcs ont manifesté leur colère contre les autorités municipales devant Ousmane Mbaye. Ils réclament un site avec de l’eau potable et de l’électricité. Des doléances qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd car M. Mbaye promet de transmettre le message au ministre de l’Élevage, Aly Saleh Diop.
Gamou annuel de Nord Foire
On s’active pour la réussite du Gamou annuel de Nord foire prévu ce 24 décembre. Lors de la réunion du comité local de développement qui a réuni les autorités administratives de l’Arrondissement des Almadies, la municipalité de Yoff et les responsables du comité d’organisation, avec à leur tête Imam Baba Sow fils de feu Aboubacar Sow grand érudit de l’Islam, il a été procédé aux derniers réglages pour accueillir les disciples qui viendront de partout. Occasion saisie par le guide religieux Imam Baba Sow pour appeler les autorités étatiques et les personnes de bonne volonté à la mobilisation pour la réussite de l’événement inscrit désormais dans l’agenda culturel et religieux de la mairie.
L'Asepex dégage ses responsabilités sur le trafic de passeports…
L'Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (Asepex) estime qu’une seule personne ne va pas entacher son image. C’est pourquoi, le secrétaire général de l'Asepex dégage la responsabilité de l’agence dans le trafic de passeports de service impliquant un agent. Ainsi, l'Agence informe dans un communiqué que la personne citée dans ce scandale fait l'objet de sanctions qui ne sont pas toujours levées. La source ajoute que lorsque le secrétaire général de l'Asepex a eu vent de certains agissements du mise en cause, ce dernier lui a servi une demande d'explication suivie d'une sanction. L'Asepex dégage toute responsabilité sur les agissements de la personne citée dans cette affaire et rappelle son rôle premier qui est d'accompagner les entreprises nationales et de promouvoir les exportations.