LES PIQUES DE L'AS DE MARDI

Tirage au sort
Le conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a procédé hier au tirage au sort pour le passage des candidats à la présidentielle sur la Rts. En effet, c’est Idrissa Seck qui va ouvrir l’enregistrement du temps d'antenne pour la campagne présidentielle. L’ancien maire de Thiès va faire son enregistrement le vendredi ainsi que Amadou Ba, Habib Sy, Thierno Alassane Sall, El Hadji Malick Gakou, Daouda Ndiaye, Mamadou Lamine Diallo, El Hadji Mamadou Diao, Anta Babacar Ngom et Serigne Mboup. Les dix autres candidats vont enregistrer leur déclaration samedi. Il s’agit de Aly Ngouille N'diaye, Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall, Alioune Mamadou Dia, Rose Wardini, Pape Djibril Fall, Khalifa Ababacar Sall, Mohamed Boune Abdallah Dionne et Boubacar Camara..
Temps d’antenne d’un candidat en prison …
Les textes du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), notamment en ce qui concerne le passage des candidats à la télévision nationale, n’ont pas prévu le cas de figure dans lequel se trouve Bassirou Diomaye Faye, autorisé à briguer les suffrages des Sénégalais alors qu’il est dans les liens de la détention, a rappelé, lundi, à Dakar, le président de l’organe de régulation, soulignant toutefois que «c’est un problème qui trouvera une solution». «Les différentes cassettes seront reçues au CNRA pour diffusion mais si jamais Bassirou Diomaye Faye reste en détention et qu’il n’est pas filmé en prison, il sera difficile de diffuser son temps d’antenne», a fait observer Babacar Diagne. Le président du CNRA s’exprimait en marge du tirage au sort devant déterminer le temps d’antenne et le passage des candidats à la Télévision nationale (RTS). «Je pense que d’ici les prochains jours, (…) c’est un problème qui trouvera une solution», a dit Babacar Diagne. Il y a des questions qui sont du ressort du CNRA, et d’autres qui, «malheureusement, ne dépendent pas de nous», a-t-il souligné, précisant que la structure qu’il dirige n’est pas «un législateur» et n’a qu’une mission de régulation. Le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, s’est dit «très confiant», au sortir de la rencontre avec le président du CNRA. De son point de vue, il appartient au CNRA, de par ses compétences, «d’essayer de voir le meilleur arrangement possible pour assurer l’égalité des différents candidats». Chaque candidat aura trois munîtes.
Abus de confiance
S.M. Guèye est vraiment malhonnête et risque gros avec 02 plaintes qui planent sur sa tête. Car le quidam n’a rien fait de mieux que de louer un véhicule à une tierce personne avant de la revendre à un militaire du nom de A.S qui lui avait déjà remis une avance de 650 mille francs en attendant la délivrance définitive des documents du véhicule. Mais, ironie du sort, le militaire A.S n’a eu que quelques jours avant que le propriétaire du véhicule du nom de Papy ne se signale pour réclamer son bien. Sans tarder alors, le militaire ordonne à sa femme de restituer le véhicule au propriétaire avant de prendre le soin de joindre son vendeur S.M. Guèye pour une séance d’explications. Mais le sieur Guèye reste injoignable. Sur ce, le militaire se rend à la police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le mis en cause, par ailleurs commerçant de profession. Ce dernier, âgé de 33 ans, interpellé par les limiers, a reconnu son forfait avant de déclarer avoir agi ainsi sous le fait de difficultés financières.
L’APR et la commission d’enquête parlementaire
L’Alliance Pour la République (APR) a réagi par rapport à l’initiative visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire à la suite de la publication, par le Conseil constitutionnel, de la liste définitive des candidats à la Présidentielle du 25 février 2024. Dans un communiqué, le parti au pouvoir rappelle avec force et solennité son attachement profond à la séparation des pouvoirs et au respect des Institutions de la République, qui fondent notre modèle républicain et constituent également le socle de la stabilité et du vivre ensemble dans notre pays. L’APR appelle ainsi tous les Sénégalais au respect des principes fondamentaux du respect des institutions, de la séparation des pouvoirs et réitère au Président Macky Sall son engagement déterminé ainsi que son soutien sans faille dans sa mission de garantir la sécurité, la stabilité etla préservation de la République. L’APR exhorte ainsi tous les militants et sympathisants à consolider l’élan unitaire et solidaire autour d’Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de la Grande Majorité présidentielle pour une victoire éclatante au soir du 25 février 2024.
Dysfonctionnements dans les lignes 44 et 42 de l’AFTU
Le torchon ne cesse de brûler actuellement entre opérateurs de l’AFTU membres du Gie Darou Salam et leurs employés. Ahuris des désagréments qu’ils subissent dans le fonctionnement de leur réseau d’exploitation, notamment au niveau des lignes 42 et 44 suite à une grève de leurs employés qui réclament la libération de 02 de leurs camarades en détention, les opérateurs de l’Association de financement des transports urbains (AFTU) ont fait hier une sortie pour annoncer une plainte sur le sabotage de leurs réseaux et des sanctions contre les grévistes. Lors de sa prise de parole, le vice-président du Gie Darou Salam, Modou Mboup, a indiqué qu’ils ne vont pas laisser faire et qu’ils ne vont plus accepter que le réseau soit saboté. Il a ainsi déclaré qu’ils vont incessamment commettre un huissier qui va venir constater les travailleurs appuyés par les syndicalistes, qui sabotent les réseaux. Et qu’ensuite, des réquisitions seront faites pour porter l’affaire en justice. Car, d’après lui, il y a des chantages qu’ils ne vont plus laisser prospérer. Sur les raisons de leur colère contre leurs agents, Modou Mboup dénonce le fait que depuis quelques jours, suite à l’arrestation d’un receveur et d’un régulateur de la ligne 44 qui ont eu des bisbilles avec 02 policiers, certains agents ont décidé de manière illégale, encouragée par certains syndicalistes, d’aller en grève sans préavis ni rien, en ne se souciant guère des préjudices subis. Pour le syndicaliste Abass Sarr, proche des agents de l’AFTU, ces propos des transporteurs sont infondés et ne sauraient être tenus en compte. La seule chose qui va permettre le retour à la normale, selon lui, c’est la libération de leurs camarades. Car ils ne sont pas responsables des problèmes de stationnement à Ouakam. Selon lui, il faut que les transporteurs prennent leurs responsabilités, mais pour le moment, leur grève continue.
Le projet Réfop mis en place et vise la formation de 1 000 jeunes
Même si chaque année environ 300 000 Sénégalais atteignent l’âge de travailler, les entreprises dans les secteurs porteurs peinent à trouver de la main-d’œuvre qualifiée. Le système de Formation professionnelle et technique (FPT) sénégalais n’est actuellement pas suffisamment en mesure de mettre à disposition une main-d’œuvre détenant les compétences requises par le secteur privé. Une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché de travail est essentielle pour une croissance soutenue de l’économie, portée par des entreprises privées compétitives, et pour les perspectives d’emploi décentes des jeunes. En répondant à ce défi, le gouvernement sénégalais donne la priorité au développement de la FPT et souhaite inscrire, d’ici 2030, 30% des sortants du cycle fondamental dans la FPT, par rapport à 13% en 2020. D’où la mise en place du projet Réfop (Réforme de la formation professionnelle). Au total, le projet vise à soutenir la formation duale de quelque 1 000 jeunes, dont au moins 40% de femmes. C’est dans ce sens qu’un lot de matériel composé de kits médicaux, d’ordinateurs, d’équipements scolaires, a été offert pour mettre les apprenants dans le confort. Ce matériel, d'une valeur de 80 millions d'euros permet, à l'issue de ces formations des jeunes, de trouver de l'emploi et d’avoir une autonomie de matériels médicaux de chaussures de sécurité et de toutes les thématiques pour ce genre de formation.
Le candidat Dr Cheikh Tidiane Dièye bat campagne pour Diomaye
Inédit dans l’histoire politique du Sénégal. Un candidat à la présidentielle qui soutient un autre au premier tour. En tout cas, le candidat de «Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg», Dr Cheikh Tidiane Dièye va battre campagne pour le candidat Bassirou Diomaye Faye. Parce que, dit-il, son frère, ami et allié Ousmane Sonko a porté son choix sur Bassirou Diomaye Faye pour faire triompher le projet souverainiste, refondateur, patriotique et panafricaniste qu’ils partagent avec ex-Pastef. Il fait sien le choix fait par Sonko. A l’en croire, le triomphe du projet vaut tous les sacrifices pour les vies humaines perdues, les rêves brisés et les citoyens emprisonnés, pour leur aboutissement. Ainsi il a décidé de battre campagne aux côtés des équipes patriotiques et de tous ceux qui œuvreront pour «la chute du système qui gouverne et pille le Sénégal depuis trop longtemps ». Il promet de ne ménager aucun effort pour la victoire de Diomaye. Dr Dièye invite ses camarades d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg et tous les électeurs sénégalais à se mobiliser pour la victoire du «Projet».
Le premier DAC de Tambacounda lancé en février
Le domaine agricole communautaire de Tambacounda (est), qui sera à cheval sur les quatre départements de cette région, va démarrer ses activités en février prochain, a annoncé, lundi, le coordonnateur national du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), Djimo Souaré. «Le domaine agricole communautaire de Tambacounda sera un domaine agricole de type nouveau parce qu’il va s’étendre sur les 4 départements de la région», a-t-il dit lors d’un comité régional de développement (CRD) organisé en perspective de son lancement. «Depuis une année, nos équipes travaillent dans les 4 départements de la région, nous avons organisé des concertations à Koumpentoum, Tambacounda, Bakel et à Goudiry pour identifier des zones qui peuvent accueillir un domaine agricole communautaire », a fait savoir Djimo Souaré. Le PRODAC, lancé en 2014, a depuis mis en place plusieurs DAC dans 8 des 14 régions du Sénégal. Il projette de lancer des DAC de nouvelle génération dans les régions de Thiès, Tambacounda et Matam. À terme, le Programme des domaines agricole communautaire vise l’aménagement et la mise en valeur de 30 mille hectares de terre, la création de 300 mille emplois pour les jeunes et la formalisation de deux mille groupements d’entrepreneurs agricoles viables. «Le PRODAC est un programme d’incubation pour développer l’entrepreneuriat des jeunes à travers les métiers de l’agriculture. Or, qui dit métier de l’agriculture, parle de l’élevage, de l’aquaculture, de l’agriculture», a expliqué M. Souaré. Il a annoncé la tenue de comités départementaux de développement dans les 4 départements de la région, de concert avec les acteurs concernés, les autorités administratives, les autorités politiques et les chefs de service, pour identifier les zones qui peuvent accueillir les activités d’un domaine agricole communautaire.