LES PIQUES L'AS DE CE WEEK-END

Malick Thiandoum atterrit à ITV
 Le mercato médiatique continue de battre son plein. Et c’est le groupe D-Médias qui en pâtit le plus ces derniers temps. Après le départ du journaliste Ben Makhtar Diop qui a finalement atterri chez El Hadji Ndiaye à la 2Stv, c’est au tour de l’animateur de l’émission de lutte «Grand combat» de faire ses adieux à Bougane Guèye Dany. Malick Thiandoum a été décroché par iTV. Il rejoint ainsi le groupe des Dj Boubs, Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop. Le célèbre chroniqueur de lutte va certainement former un duo avec un autre féru de la lutte en l’occurrence, l’animateur El Hadj Ngagne Diagne qui fait partie du lot des départs au sein de GFM.

Les Fds crient à l’attentat contre la démocratie
Les militants et les responsables des Forces démocratiques du Sénégal (Fds) croient dur comme fer que la démocratie sénégalaise a été victime d’un attentat orchestré par les tenants du régime en place. Le secrétaire général des FDS, Dr Babacar Diop, va donner les contours de ce coup fourré contre la démocratie demain dimanche à l’occasion d’une conférence publique à Rufisque. Un mois après le scrutin, il pomet d’élucider le modus operandi de ce crime qui porte l’empreinte du Président Macky Sall. L’enseignant de philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop animera une conférence sur le thème : «L’état de la démocratie au Sénégal». Des leaders de l’opposition et des personnalités de la société civile sont attendus à la manifestation.

Un Sénégalais meurt calciné en Italie
La série noire se poursuit pour les Sénégalais vivant à l’étranger. Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur l’acte barbare perpétré par notre compatriote Ousseynou Sy en Italie, on annonce la mort atroce d’un Sénégalais. Agé de 32 ans et répondant au nom de Noumo Sylla, ce migrant sénégalais a perdu la vie hier dans un incendie à San Ferdinando en Italie. Le sinistre s’est produit à l’aube. Son corps a été totalement calciné dans une tente de fortune. La dépouille de M. Sylla se trouve dans une structure hospitalière. Il est rapporte que Noumo Sylla, un clandestin, a été transféré récemment dans les nouveaux aménagements destinés aux migrants.

1 million subtilisé sur un ancien fonctionnaire du HCR
Le sieur Kagny n’oubliera pas de sitôt la journée 20 mars 2019. Cet ancien fonctionnaire du Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) s’est fait subtiliser la rondelette somme d’un million de francs Cfa dans son véhicule par deux laveurs de voitures. Les deux individus dont il s’était attaché les services ne se sont pas limités seulement à nettoyer son véhicule. Ils se sont permis de fouiner dans la voiture jusqu’à tomber sur les coupures de billets de banque. Mais, ils ignoraient qu’une caméra de surveillance filmait tous leurs gestes. Sur la vidéo, on peut voir les deux laveurs de voitures ouvrir le capot du véhicule pour essayer de retirer la batterie, en vain. Mais, ils n’ont pas abdiqué, et pour cause. Pendant que l’un des voleurs aux habits de laveurs faisait le guet, l’autre s’est incrusté dans le véhicule pour ouvrir ensuite la boîte à gants. Il va ainsi trouver l’enveloppe qui contenait la somme de 1 million de francs CFA avant de prendre, avec son complice, la poudre d’escampette. Une plainte a été déposée au commissariat de Police de Dieuppeul.

Mobilisation contre la montée de l’islamophobie
L’Alliance des musulmans du Sénégal a tenu son rassemblement hier après la prière du vendredi pour dénoncer le mutisme de la communauté internationale sur l’attaque perpétrée dans les mosquées de Christchurch e qui avait fait une cinquantaine de morts. Ababacar Mboup a fustigé le silence de la communauté internationale sur la montée de l’islamophobie et le traitement que la presse étrangère en fait. Il invite cette dernière à prendre des mesures ardues face aux nombreux actes macabres sur des musulmans innocents. Il craint à ce que rythme une extermination des minorités musulmanes dans le monde.

13e Conférence sur le sport en Afrique
La 13e édition de la conférence sur le sport en Afrique se tiendra à Dakar à partir du 20 juin. Elle sera un moment de réflexion sur le rôle du sport au-delà des célébrations populaires, de la fixation sur l’élite sportive et la popularité de quelques stars d’origine africaine. Ce sera également une occasion de débattre de la capacité ou non du sport à servir de fonction de régulation sociologique, indique-t-on dans une note parvenue à «L’As. Les organisateurs estiment qu’au-delà de ces moments exceptionnels de communion nationale et de manifestations de joies collectives que seul le sport a la capacité d’engendrer, et malgré la ferveur des politiques à instrumentaliser les grands événements ou victoires sportifs, les défis sociétaux et politiques subsistent. L’évènement sera organisé par le Département d’Histoire de l’Université Cheikh Anta Diop en collaboration avec Sports Africa, le Consortium de Recherche en Economie Sociale (CRES), l’Institut pour la Réconciliation et la Justice Sociale, l’University of the Free State, et le Center des Etudes Internationales de Ohio University.

13e Conférence sur le sport en Afrique (bis)
 «Sports Populaires, Sports de Masse et Sports d’Élite dans le Quotidien des Africains» sera le thème de la 13e conférence. A l’occasion, les organisateurs sollicitent des communications portant une réflexion critique afin de générer des débats enrichissant et stimulant sur le rôle du sport dans les sociétés africaines. Entre autres thèmes qui seront abordés, on peut relever : «histoire du sport, évolution et mutations ; le sport face à la cohésion nationale et aux rivalités communautaires ; Le sport et les sentiments nationalistes et sectaires ; Le sport face à la violence et aux enjeux sécuritaire; Le sport scolaire et universitaire et son rôle dans les politiques nationales; Genre, race, handicap et orientation sexuelle dans et l’accès à la pratique du sport ; L’Impact de l’organisation de méga-événements sportifs».

Le Mouvement Jengu a lancé son Ecole du Parti
Le Mouvement Jengou a démarré hier les activités de son Ecole de Parti avec une leçon inaugurale qui a porté sur l’engagement Citoyen. Pour la responsable de cet institut de formation, l’enseignante-chercheuse en Sciences Politiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Ecole du parti permettra aux militants de se former et être au fait de ce qui se passe à l’étranger. L’Ecole du Parti, d’après Astou Ndiaye, va se démarquer de ce qui se faisait avant, notamment avec des clivages Gauche-Droite. L’Ecole du parti du Mouvement Jengu lancée hier va se poursuivre jusqu’au mois de septembre. Selon Astou Ndiaye, la structure va inviter chaque mois un conférencier qui va parler aux militants d’un thème bien défini. Pour elle, les débats politiques lors de la présidentielle ont été d’un bas niveau à cause d’un manque de connaissances de la politique.

Le bec-de-lièvre, une maladie sous-évaluée au Sénégal
Les fentes labiales et palatines ou bec-de-lièvre constituent une maladie sous-évaluée au Sénégal, puisque des chiffres exacts ne sont pas disponibles, selon le chef du service de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, le Pr Anne-Aurore Sankalé. La chirurgienne a confié à «L’Aps» lors d’un camp de réparation de fentes labiales et palatines au profit de 32 patients à l’hôpital Barthimee de Thiès que «les fentes, c’est une maladie bien plus courante qu’on ne le pense, qui se retrouve beaucoup au Sénégal». Financée par l’ONG AMREF Health Africa, cette action humanitaire est répétée tous les trois mois et a permis en 10 ans d’opérer 1.000 patients de cette maladie déformante. «On n’a pas les chiffres exacts, mais on sait que c’est sous-évalué», a indiqué le Pr Sankalé.

Le bec-de-lièvre, une maladie sous-évaluée au Sénégal (bis)
Le fait que des patients arrivent à l’âge adulte avec cette malformation, signifie qu’il y a dans des zones reculées du Sénégal des personnes qui en souffrent et qui ignorent l’existence de possibilités de réparation, a-telle signalé. A l’en croire, les personnes qui naissent avec cette maladie déformante tout comme leurs parents et surtout leur mère sont souvent stigmatisés, en raison de certaines croyances. Ils sont souvent exclus et parfois victimes de sacrifices. Sur une liste de 50 patients dressés par l’ONG via un réseau de relais, de sages-femmes, de radios communautaires et des réseaux sociaux, 39 avaient été retenus, dont 32 aptes à subir l’opération. Agés de trois mois à 30 ans, ils viennent de plusieurs régions du pays, dont Dakar, Thiès, Kédougou, Louga, Tambacounda et Kolda. Beaucoup d’autres personnes inscrites sur la base de données d’AMREF attendent d’être opérées. Il souligne la nécessité de poursuivre la sensibilisation pour que le grand public sache que cette malformation congénitale peut se réparer.