LES PIQUES L'AS DE CE WEEK-END

Dénonciation de vendeurs de drogue
Une histoire rocambolesque a été jugée hier au Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye. En effet, pour participer à mettre fin au banditisme galopant à Keur Massar, B. Diamang a décidé d’agir. C’est dans ce sens qu’il a dénoncé à la police des trafiquants de drogue. Mais il s’est attiré la colère des jeunes du quartier qui l’ont injurié, violenté et menacé de mort avant de saccager sa voiture. Sa famille n’a pas été épargnée, puisque son père a reçu des menaces de mort et essuyé des injures de la part des mêmes jeunes. C’est ainsi qu’il a déposé une plainte contre M. Camara et A. Diouf pour menaces de mort, destruction de biens appartenant à autrui et détention de chanvre indien. Les prévenus, domiciliés à Keur Massar, ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés. Ils ont déclaré qu’il y a eu confusion sur leurs personnes. Les parties civiles ainsi réclamé chacune 3 millions Fcfa pour la réparation du préjudice. L’avocat de la défense, Me Oumar Sy, a plaidé la relaxe car, dit-il, il n’y a pas de témoin. Mais le juge a disqualifié les faits en violences et voies de fait et condamné A. Diouf à 6 mois de prison ferme. Quant à M. Camara, il va purger un an ferme pour détention de chanvre indien et menaces de mort. Ils devront payer 500 000 Fcfa chacun à la partie civile.
Trois milliards pour faire face à une 2e vague de contamination de covid-19
Le plan de riposte contre la Covid-19 a été efficace, mais le gouvernent ne baisse pas pour autant la garde. Il est dans les dispositions de faire face à une deuxième vague de contamination qui ne peut jamais être écartée, notamment avec le Magal de Touba. Raison pour laquelle il a été jugé opportun de revoir à la hausse le budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale dans le Projet de loi de finances 2021. La hausse est de 3 060 098 429 FCFA en valeur absolue et 2% en valeur relative, par rapport à 2020. Cette augmentation est consacrée au volet «santé» du Programme de résilience économique et social (PRES). En attendant, le Directeur de la Prévention du ministère de la Santé, dans son bilan du jour, a annoncé hier 23 nouvelles contaminations à la covid-19 sur les 1059 tests, soit un taux de positivité de 2,17%. Il s’agit de dix cas contacts, deux cas importés et 11 cas issus de la contamination communautaire. Dakar-Plateau a enregistré 02 cas, Liberté-6 02 cas, Bargny 01 cas, Kaolack 01 cas, Richard Toll 01 cas, Maristes 01 cas, Scat-urbam 01 cas, Thiès 01 cas et Ziguinchor 01 cas. Le ministère de la Santé a déclaré que 68 patients sont guéris et 05 cas graves sont en réanimation. A la date d’hier (vendredi 09 octobre), le Sénégal a enregistré 15 213 cas positifs dont 13 136 guéris, 313 décès et 1 763 sous traitement.
Racine Sy gâte les bachelières de Podor
Le Président du conseil d’administration de l’Ipres et magnat du tourisme a été très généreux à l’endroit des nouvelles bachelières du lycée El hadj Baba Ndiongue notamment la classe de terminale S2 qui a fait 100% au baccalauréat. D’après des sources de «L’As», il a offert un ordinateur portable à chacune des filles et trois millions de francs. Une geste qui devrait inspiré beaucoup d’acteurs de l’espace public.
Jamra veut la libération de «10 000 Problèmes»
Déféré pour détention et usage de chanvre indien, le rappeur Mouhamed Fall, plus connu sous le sobriquet de «10 000 Problèmes», bénéficie d’un soutien de taille. L’Ong Jamra demande sa libération pure et simple. Son vice-président, Mame Makhtar Guèye, à travers sa page Facebook, pense que l’artiste ne doit pas être envoyé en prison pour les faits qui lui sont reprochés, mais il a besoin plutôt d’une prise en charge médicale. Il estime que les jeunes qui utilisent la drogue ne sont que les victimes des narcotrafiquants. Par conséquent, selon Mame Makhtar Guèye, la prison de Rebeuss doit être réservée à ces derniers qui abrutissent les enfants. Car, affirme-t-il, ils boostent l’insécurité, détruisent les ménages et déstabilisent notre économie en y recyclant leur argent sale. Convaincu que la lutte contre drogue doit être dirigée contre les barons de la drogue pour plus d’efficacité, Mame Makhtar Guèye rappelle que la loi 2007- 31 du 30 Nov. 2007 est destinée aux narcotrafiquants. Si l’on se fie au vice-président de l’Ong Jamra, cette loi surnommée «Loi Latif Guèye» criminalise le délit de trafic de drogue et vise les barons-milliardaires dont sont victimes les jeunes paumés qui ne sont que des narcodépendants, des malades.
Réouverture Liaison Maritime Dakar-Gorée
Bonne nouvelle pour les touristes, les visiteurs de la Maison des Esclaves et les populations de Gorée. La Liaison Maritime Dakar-Gorée (LMDG) reprend du service aujourd’hui à 9 heures. Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», la LMDG informe sa clientèle de la réouverture progressive de l’île de Gorée aux non-résidents conformément aux directives du ministre des Pêches et de l’Economie Maritime. Cette reprise, selon la note, se fera conformément aux recommandations du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui exhorte les populations au respect strict des gestes barrières à savoir le port correct des masques à bord et dans l’île, la distanciation physique d’au moins un mètre dans les lieux de rassemblements ou publics et le lavage fréquent des mains. Pour rassurer les populations, la LMDG s’est engagée à encadrer le flux de visiteurs vers la petite île et à limiter le nombre de passagers par rotation à 250 places soit 75% de sa capacité, et invite la clientèle à participer à cette démarche responsable pour préserver l’activité du transport maritime de passagers et endiguer le coronavirus.
Serigne Mboup confirmé à la tête de l’ARA
Nommé par le Comité Exécutif de l’Association Africaine des Raffineurs et Distributeurs (ARA) en mars 2020, le Directeur Général de la Société Africaine de Raffinage (SAR), Serigne Mboup, attendait la confirmation de sa nomination à la prochaine Assemblée Générale Annuelle de l’ARA (AGA), en ce mois d’octobre. C’est chose faite maintenant. Le maire de Pire est devenu depuis hier le président de l’ARA, après avoir servi en tant que vice-président de l’association de mars 2019 à mars 2020. Ce qui fait de lui le premier Sénégalais à occuper un tel poste. L’Ara, organisation faîtière des pétroliers du continent, est la seule organisation panafricaine de l’Aval pétrolier africain. Créée le 23 mars 2006 au Cape Town, en Afrique du Sud, elle a son siège opérationnel à Abidjan (Côte d’Ivoire). Sa création a pour but d’offrir une tribune panafricaine à l’industrie de l’approvisionnement en pétrole, du raffinage et de la distribution en Afrique. Elle regroupe en son sein des membres raffineurs et non raffineurs, mais également de nombreux importateurs de produits pétroliers, sociétés de stockage, distributeurs et autorités de régulation de l’Aval pétrolier. Sa conférence est le rendez-vous annuel du secteur pétrolier en Afrique.
Sonatel et Y en a marre accordent leurs violons
Tout est bien qui finit bien. Le mouvement Y en a marre a annoncé hier avoir trouvé un point d’accord avec Orange sur la forte exigence des consommateurs de voir la société de téléphonie revenir aux tarifs appliqués avant juillet dernier. Dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, Aliou Sané et Cie affirment que l’opérateur de téléphonie proposera une nouvelle formule qui permettra au consommateur de faire son libre choix entre les offres d’avant 22 juillet et les nouveaux tarifs. Aliou Sané précise que la décision a été prise à la suite d’une rencontre avec le Directeur général de la Sonatel, Sékou Dramé, accompagné de son équipe technique et d’une délégation qu’il a lui-même conduite. A l’en croire, les discussions, qui ont duré plus de deux heures, ont porté essentiellement sur la hausse des tarifs des illimix observée depuis le 22 juillet 2020. Il estime que la décision prise par Orange constitue une avancée significative. Cependant, il invite ses camarades à poursuivre la lutte pour que cet engagement soit traduit en actes. Dans ce sens, informe le Y en a marriste, une demande d’audience a été adressée au Directeur général de l’Artp, Abdou Ly, pour l’associer à ce processus dans lequel il doit jouer pleinement son rôle de défenseur des intérêts de l’Etat et des citoyens.
L’étudiant Pape Abdoulaye Touré libre
Jugé au Tribunal d’instance de Dakar mercredi dernier, l’étudiant Pape Abdoulaye Touré attendait le verdict de son procès hier. Attrait à la barre pour rébellion avec violence et outrage à agents, l’activiste a été relaxé. Pape Abdoulaye Touré, leader du mouvement Sénégal notre priorité (Snp) et du Front national pour le progrès des étudiants du Sénégal (Fnpes), a été arrêté le 22 septembre dernier non loin de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il se rendait avec quelques étudiants à une conférence de presse, organisée conjointement par le Collectif des bacheliers non orientés et des étudiants de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs). Ces derniers réclamaient l’orientation de tous les bacheliers de 2019 non encore orientés et exigeaient l’attribution de machines et de clés de connexion à tous les étudiants de l’Uvs. C’est à sa sortie de l’Ucad que Pape Abdoulaye Touré a eu des bisbilles avec des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi). Ces derniers lui ont reproché de n’avoir pas obtempéré lorsqu’ils lui ont demandé de quitter les lieux. Ainsi, il a été bastonné et conduit à la police de Point E.
Bilan d’étape du code minier de 2016
Le ministère des Mines et de la Géologie organise le 3 novembre prochain un Forum sur le «Bilan d’étape du Code minier de 2016 après quatre ans d’application». Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», il est indiqué que l’objectif de ces concertations est de constituer un cadre de dialogue et de concertation des acteurs et des parties prenantes aux fins de passer en revue l’application du Code minier de 2016 durant les quatre années écoulées et, in fine, dégager des perspectives d’amélioration et d’optimisation dudit Code en contexte post-Covid-19. En perspective du Forum, des ateliers thématiques seront organisés dans la période du 12 au 16 octobre 2020. Les ateliers et le forum réuniront l’ensemble des acteurs ainsi que les différentes catégories de parties prenantes du secteur minier. Compte tenu de la pandémie de Covid-19, les ateliers thématiques seront organisés sous la forme de webinaires. Toutefois, note-t-on, le président, le modérateur et les rapporteurs de chaque atelier sont tenus de se présenter dans les locaux du ministère des Mines et de la Géologie et seront interconnectés aux autres participants.
La contribution du secteur minier est passée de 46 à 118 milliards
Restons toujours avec le secteur minier qui, sur le plan économique, durant la période 2012- 2016, a contribué au PIB à hauteur de 2,5-2,7%. Tandis que, à en croire la note du ministère des Mines, sa part dans les exportations se situait entre 20% et 20,5%. Dans la même période, apprend-on, sa contribution aux finances publiques est passée de 46 à 118 milliards FCFA. Le ministère des Mines informe également que concernant les emplois directs, ils ont progressé de 3000 à 8000 emplois dans la même séquence temporelle. Et qu’à la faveur de la flambée du cours de l’or, l’exploitation artisanale et à petite échelle (EMAPE) a connu un boom extraordinaire entre 2009 et 2017 avec un effectif d’exploitants miniers artisanaux qui passe de 8000-9000 à 32 000 et une estimation de la production annuelle passant de moins de 600 kg à plus de 4 tonnes d’or, renseigne en définitive le service de communication du ministère des Mines.