L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KéeMtaan GI : Mastata !
A-t-on eu tort de dire bravo au président de la république ? En tout cas, le fait qu’à l’unanimité le peuple sénégalais — y compris les opposants les plus radicaux comme Mamadou Lamine Diallo « Tekki », Abdoul Mbaye et Ousmane Sonko — a dit « gongo »au président de la république et a applaudi ses six mesures phares contre le coronavirus, ce soutient unanime, donc, a dû griser le Chef. Qui, depuis lors, multiplie les décisions pour lutter contre cette pandémie de Covid-19. Au risque de trop en faire ! A preuve par cette décision de créer une « Force Covid19 » ainsi qu’un fonds destiné à appuyer cette lutte. Un fonds qui sera alimenté, bien sûr, par les contributions des Sénégalais. C’est là où, justement, il risque d’y avoir des débordements et que les choses vont partir dans tous les sens. Certes, les 200 millions de francs offerts par le khalife général des Mourides représentaient un geste très fort du saint homme pour matérialiser son engagement dans cette croisade — surtout que d’aucuns commençaient à s’inquiéter de la tiédeur de Touba. On aurait dû s’en arrêter à ce geste fort mais voilà qu’on choisit d’institutionnaliser en quelque sorte ces contributions financières. Et, par conséquent, de réveiller tous les activistes, exhibitionnistes, adeptes du « m’as-tu-vu » et opportunistes en diable qui vont nous pomper l’air pendant des mois histoire de se faire bien voir du Chef. Déjà qu’ils n’ont pas attendu son feu vert officiel pour se manifester, qu’en sera-t-il lorsqu’il aura créé cette « Force Covid-19 » ? Et puis, de toutes façons, la création de cette dernière ne fait pas sérieux même si on sait que toutes les occasions sont bonnes pour le Gouvernement sénégalais de faire la manche et du « sarakh ngir Yallah ». Car enfin, le Sénégal n’est quand même pas le pays le plus gravement atteint par cette pandémie ! Et pourtant, ni en Chine, ni en italie, ni en iran ou en Espagne, encore moins en France, les gouvernements n’ont fait appel aux contributions financières des citoyens pour y faire face. Voilà qu’encore une fois le Gouvernement, au lieu de faire face à ses responsabilités régaliennes de préserver les Sénégalais des menaces, ici d’une crise sanitaire, en profite pour encore faire du « mastata » ! révélant au passage la vacuité de ses caisses…
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AFFAIRE ASBEF : DES PLAIGNANTS ENTENDUS PAR LE DOYEN
Des juges La rocambolesque affaire de l’Association Sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef) commence à bouger. Après une information judiciaire ouverte par le Procureur de la république suite à des plaintes relatives à des malversations financières, licenciements abusifs, faux et usage de faux etc., les premières auditions judiciaires ont commencé. Depuis vendredi dernier, a appris « Le Témoin », plusieurs cadres et agents licenciés de l’Asbef défilent devant le juge du premier cabinet d’instruction. Après l’instruction, trois choses s’imposent au juge : renvoyer l’affaire devant une juridiction ou alors la classer sans suite. En attendant, les plaignants sollicitent l’arbitrage du président de la république, quitte à mettre l’Asbef sous administration provisoire afin que ce fleuron médical soit sauvé d’un dépôt de bilan voire d’une disparition immédiate.
RIPOSTE AU COVID 19 LE PARC MAGIC-LAND FERME !
Pour accompagner le président de la république et le ministre de la Santé dans la lutte contre la propagation du coronavirus, M. Youssef Saleh, Pdg du Groupe-Saleh, a décidé de fermer Magic-Land sis Corniche Ouest-Dakar. Considéré comme le plus grand parc d’attraction de l’Afrique de l’Ouest où convergent des milliers d’enfants accompagnés de leurs parents en week-end et en période de fêtes, Magic-Land a fermé ses portes. Ainsi que sa grande salle de cinéma « Ousmane Sembène ». Selon un cadre du Groupe-Saleh contacté par « Le Témoin » quotidien, cette mesure drastique de cessation d’activités est le résultat d’une prise de conscience collective dans un contexte où le gouvernement s’engage à limiter les cas de contamination au coronavirus.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Samba NDIAYE, matricule de solde N°103 524/C, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : base de données web sémantique à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Papa NGOM, matricule de solde N°103 101/b, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Analyse, Statistique et Applications à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Mbaye SENE, matricule de solde N°104 208/E, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : informatique à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Arona SY, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 507 647/C, est nommé Directeur de l’inspection des services de sécurité au Ministère de l’intérieur, en remplacement du commissaire de divisionnaire isma SECK, appelé à d’autres fonctions. El Hadji Yamadou Karim NDIAYE, Economiste, matricule de solde 614 595/H, précédemment en service à la Direction des financements Privés et des Partenariats Public-Privé, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction Générale de la Coopération, des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
CORONAVIRUS MAMADOU RACINE SY POUR DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
Du tourisMe et De l’hôtellerie Le tourisme et l’hôtellerie seront les secteurs qui seront durement touchés par le coronavirus surtout après la fermeture de l’aéroport sur des destinations porteuses. C’est pourquoi hier, mercredi le président de la Fédération des organisations patronales et des industries touristiques au Sénégal (FOPiTS), Mamadou racine Sy a battu le rappel des troupes. il a invité mercredi l’Etat à penser au sauvetage du tourisme et de l’hôtellerie, après que le Sénégal a suspendu ses liaisons aériennes avec certains pays d’Europe et du Maghreb notamment la France, l’Espagne, la belgique, l’italie, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie. Le président Mamadou racine Sy a indiqué qu’ « il faut que l’Etat prenne des mesures d’accompagnement, le report des échéances fiscales par exemple, ou l’intervention de l’Etat auprès des banques, afin qu’elles accordent un moratoire aux entreprises hôtelières et touristiques qui ont des prêts». Le patron du King Fadh espère que certaines mesures de l’Etat, dont ‘’le report des échéances fiscales’’, vont permettre de ‘’sauver’’ l’industrie touristique et hôtelière, dans un contexte où le Sénégal a suspendu ses liaisons aériennes. Cette mesure prise pour une durée d’un mois, afin d’anéantir les risques de propagation de la maladie à coronavirus, peut entraîner une réduction des effectifs de touristes qui arrivent au Sénégal, selon le président de la FOPiTS. Mamadou racine Sy a soulevé ‘’la nécessité de prendre immédiatement des mesures de sauvegarde pour éviter la faillite de l’industrie hôtelière et touristique’’sénégalaise. Le tourisme et l’hôtellerie sont déjà dans ‘’une situation de survie, face aux durcissements des mesures prises contre le coronavirus’’, a souligné M. Sy. « La situation est extrêmement grave et exige des mesures énergiques. S’il n’y a plus d’avions à AIBD, il est évident qu’il n’y aura plus de touristes. Et dans ce cas, les hôtels seront obligés de fermer leurs portes », a-t-il prévenu. ‘’C’est une impossibilité absolue pour un hôtel de garder des agents (…) sans avoir des clients’’, a ajouté M. Sy, qui demande à l’Etat de ‘’soutenir la trésorerie des entreprises du secteur du tourisme et de l’hôtellerie pour éviter le pire’’. Déjà il est noté une ‘’série d’annulations de réservations d’hôtels depuis la suspension des liaisons aériennes avec cinq pays européens dont la France, qui est la principale clientèle du Sénégal’’souligne le patron des patrons de l’hôtellerie et du tourisme. Mamadou racine Sy de noter que « c’est le secteur (le tourisme et l’hôtellerie) le plus touché. Nous souffrons de la panne de nos activités. Toutes les rencontres sont annulées. Nos hôtels seront bientôt des endroits fantômes ». On parle de chômage technique total ou partiel. Thiey coronavirus !
THIES LES ETUDIANTS REMERCIENT HABIB NIANG
La Fédération des étudiants Thiessois a remercié le président du mouvement And Suxxali Sénégal akk Habib Niang pour le soutien qu’il a apporté à ses membres facilitant ainsi leur retour à Thiès. Après l’annonce de la suspension des cours pour une durée de trois semaines par le président de la république Macky Sall pour cause de Covid -19 qui sévit dans le monde et qui n’épargne pas notre pays, le chef du Cadastre de Guédiawaye avait volé au secours des étudiants originaires de la capitale du rail et inscrits dans les différentes universités du pays. Ce en mettant à leur disposition des bus pour qu’ils puissent rentrer chez eux. Une aide d’autant mieux appréciée que la plupart des étudiants en question n’avaient pas de quoi se payer le transport retour. Cette déclaration a été faite hier par les dirigeants étudiants thiessois suite à la sortie de certains de leurs camarades de Dakar qui ont reçu une aide de la part du maire de la ville de Thiès. En réponse, la fédération des étudiants de bambey, Sine-Saloum, Ziguinchor et de Saint-Louis précise qu’elle n’a reçu aucune subvention de la part du maire de la ville. La seule autorité qui l’a soutenue, c’est le président du mouvement And Suxxali Sénégal, M. Habib Niang. Diadieuf, « Homme du Social » !
SUPPOSÉE GROSSESSE DE KHADY DIOUF LE PERE DE LA VICTIME DEMENT LES CONCLUSIONS DE L’AUTOPSIE
C’est finalement ce mercredi 18 mars, aux environs de 14 heures, qu’a été inhumée, au cimetière de « Gouye Tékhé », au quartier Médina Fall, la jeune fille de 14 ans, Khady Diouf, sauvagement tuée dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 mars 2020. Le meurtrier, Serigne Cheikh Assane Modou Fall, 24 ans, fils du frère du khalife de la communauté baye Fall de Médina Fall, est gardé à vue depuis qu’il a avoué son crime, il ressort de l’autopsie effectuée à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar que « Khady Diouf est décédée des suites d’un traumatisme du cou avec luxation du rachis cervical C1-C2 et hémorragie interne, absence de grossesse et de lésions périnéales ». Toutefois le père de la fille, Mor Diouf, sur la supposée grossesse de la victime, a pris le contrepied des conclusions de l’autopsie. « Les faits se sont produits et on s’en remet à Dieu. Mais, contrairement à ce qui est établi dans le rapport du médecin légiste, j’ai, moi, la certitude que ma fille était enceinte, je confirme sa grossesse », a-t-il dit, avant d’ajouter : « je n’ai pas à me prononcer sur la question de la relance de la peine de mort soulevée depuis quelques temps à Thiès du fait de la criminalité grandissante dans la cité du rail. Non plus, je n’ai pas à m’appesantir sur les faits. Je laisse la justice faire son travail »
KHADY DIOUF, VICTIME COLLATERALE DE NOS FEMINISTES ?
Au lendemain de l’adoption par notre Assemblée nationale de la loi criminalisant le viol et la pédophilie, « Le Témoin » quotidien avait publié un commentaire retentissant pour dire qu’avec ce texte inspiré par des féministes folles furieuses, désormais, tous les hommes de ce pays sont en sursis. Un texte qui avait suscité beaucoup de commentaires et pas seulement de la part de féministes enragées. En effet, un vétéran de la profession, unanimement respecté dans la presse, nous avait appelés pour nous dire ceci : « votre papier était très bon mais vous avez juste oublié de mentionner une chose : avec cette loi, les féminicides vont augmenter pour la bonne et simple raison que les violeurs ou pédophiles, sachant les très lourdes peines qu’ils encourent désormais, préfèreront tuer leurs victimes plutôt que de courir le risque d’être dénoncés. » De fait, des proches de Khady Diouf soutiennent que lorsqu’il a été informé de la grossesse de cette dernière, le jeune marabout Cheikh Assane Fall a accepté dans un premier temps d’en endosser la responsabilité. Mieux, il a donné une somme de dix mille francs pour acheter la première ordonnance. La seule chose qu’il demandait, c’était la discrétion afin que son père, un marabout très respecté, ne soit pas au courant. Hélas, l’affaire a fuité le lendemain et l’on serait venu dire à Cheikh Assane Fall que, du fait de la minorité de Khady Diouf — et surtout en pleine affaire Mamadou Diop de l’iSEG —, le Procureur allait l’enfermer pour dix ans au moins. Affolé et naïf, il a appelé sa copine pour une franche explication, une séance au cours de laquelle, malheureusement, les choses ont dégénéré. Et ce qui devait arriver est arrivé… Autrement dit, notre vénéré vétéran de la presse avait raison : avec cette foutue loi criminalisant le viol et la pédophilie inspirée par des féministes folles furieuses, on n’a pas fini de compter les cadavr