L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - LES PUS
Et vlan sur leur gueule ! Ils se sont pendant longtemps crus en terrain conquis. Prenant leur désir pour des ordres. Roulant les mécaniques et toisant leur monde. Interdisant aux partis politiques légalement constitués leur droit à la marche inscrit dans la Constitution, et n’hésitant pas à humilier leurs leaders. Bâillonnant la liberté d’expression. Instrumentalisant une Justice aux ordres. Les forces de sécurité leur obéissant du doigt à l’œil. Objectif ? Rendre dociles ces oisifs et errants qui n’existent que dans les réseaux sociaux. Ou encore, réduire l’opposition à sa plus simple expression. Autrement dit, piétiner les règles démocratiques. Ils se sont crus si puissants qu’ils considéraient ces rebuts comme de la vermine. Même quand des vigies n’ont eu de cesse de les avertir sur certains abus qui pouvaient faire exploser la colère, ils s’empressaient d’aller souffler à l’oreille du Chef que rien ne se passera et qu’il a en face de lui des poltrons. Lui-même s’est trouvé des origines guerrières. Personne n’en doutait. Son prédécesseur avait considéré la contestation de la rue comme une brise. « Une brise est un vent léger qui secoue les feuilles des arbres, mais elle ne devient jamais un ouragan », avait-il dit avant de retrouver la lucidité face au déchainement de l’ouragan. Des bellicistes, comme ceux qui entourent son successeur, lui avaient annoncé une météo clémente. Poussant l’idiotie, ces extrémistes du Chef avaient envahi, le temps d’un weekend, les médias, ouvrant un large boulevard à la victime expiatoire pour l’abattoir. Et quand la tornade s’est invitée, ils se sont terrés, attendant que la bourrasque passe. Pas pour longtemps puisque, la bourrasque passée, depuis hier, ils sont sortis de leur cachette pour pérorer et livrer des notes de satisfécit au discours du Chef. De vrais opportunistes ! Aux points d’infection de l’organisme, ils représentent le pus, cette substance que vous connaissez...
KACCOOR BI
APRES LES VIOLENTES MANIFESTATIONS LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR AU CHEVET DES BLESSÉS
Dans sa dernière édition, « Le Témoin » avait annoncé que la Gendarmerie nationale voire la Patrie serait reconnaissante à l’endroit de l’officier du Gign (Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale), lieutenant Mohamed Tony Ka, gravement blessé par une grenade offensive au point qu’il a été amputé d’une main. Hier, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome en compagnie du général de corps d’Armée Jean Baptiste Tine et du général de Police Ousmane Sy a rendu visite au gendarme blessé. C’était à l’hôpital Principal de Dakar. Le ministre de l’Intérieur ainsi que les patrons de la gendarmerie et de la police ont remonté le moral au lieutenant Ka et compati avec lui dans cette douloureuse épreuve. Le ministre de l’Intérieur était également au chevet des policiers et civils blessés lors des récentes manifestations de ces derniers jours.
LA MAISON DU PARTI ATTAQUEE LE PARTI SOCIALISTE CONDAMNE VIGOUREUSEMENT
La Maison du Ps à Colobane a subi vendredi dernier la furie des manifestants. Le Parti socialiste condamne énergiquement de tels actes de violence aveugle et gratuite, que rien ne justifie. Contraires à la morale ainsi qu’aux valeurs de liberté et de démocratie, ces actes, commis contre le patrimoine commun de ses militants, symbole de l’histoire politique de notre pays, ont occasionné un lourd préjudice. Dans un communiqué, les Socialistes se sont dits indignés par les actes commis à leur siège. « Le vendredi 05 mars 2021, en début de soirée, la Maison du Parti socialiste, Léopold Sédar Senghor, a subi de violentes attaques, perpétrées par une centaine d’individus, munis de cailloux, d’armes blanches et à feu ainsi que de divers autres objets. En surnombre, face au personnel de sécurité des lieux qui a préféré éviter des affrontements et un bain de sang, les assaillants ont vandalisé les locaux, en se livrant à une vaste opération de saccage et de pillage de la Maison du Parti, du sous-sol au 1er étage, avant de mettre le feu à des véhicules cyclomoteurs et aux pièces du rez-de-chaussée » soulignent les Socialistes. Ils informent que le Parti socialiste prend à témoin l’opinion nationale et internationale et attire l’attention sur la gravité de certaines déclarations, notamment celles tenues, à travers la presse et les réseaux sociaux, par un ex militant du Parti, dont les propos portent à croire qu’il ne serait pas étranger aux actes de lâcheté perpétrés contre la Maison du Parti Léopold Sédar Senghor. Le Parti socialiste exprime sa solidarité à l’endroit de toutes les victimes des violences survenues ces derniers jours et s’incline pieusement devant la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie, pendant ou à la suite de ces manifestations, peuton encore lire dans ce communiqué.
MEDIAS LES ASSOCIATIONS DE PRESSE DEMANDENT LA DISSOLUTION DU CNRA
La Coordination des associations de presse (CAP), a alors tenu une conférence de presse hier à la maison de la presse. Les associations de presse du Sénégal regroupées dans la CAP constatent et dénoncent «vigoureusement les violations de la liberté de la presse constatés et documentés. Il s’agit de...... violations flagrantes de la liberté de la presse qui constituent autant de balafres infligées à notre démocratie». Une série d’agression manifeste a été noté depuis le début de cette affaire politico-judiciaire Sonko-Adji Sarr. Des groupes de presse ont été saccagé, des journalistes ont reçu des menaces, des voitures appartenant à des journalistes ont été soit brûlées, soit caillassées. Des moments qui ont plongé les acteurs de la presse dans une «grande impuissance». Alors, au regard de toutes ces violations et tentatives de musellement de la presse, la CAP demande la dissolution du CNRA et la mise en place de la HARCA, nouvel organe de régulation dont le projet de loi est disponible depuis des lustres. La CAP demande par ailleurs que le nouvel organe de régulation, « Haute Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle », déjà théorisé, ne soit pas vidé de sa substance. Toujours, la CAP exige «donc que son organe de direction soit désigné après une sélection rigoureuse et l’établissement d’une short list à partir duquel le Président de la république fera son choix. Ses membres doivent avoir un mandat UNIQUE et bénéficier de l’inamovibilité». Elle soutient que «le CNRA est dépassé et une régulation plus large, est impérative dans le secteur des médias». Elle demande aussi le vote d’une loi d’accès à l’information. Loi, qui «est un instrument indispensable pour promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques et un journalisme de faits plutôt que de rumeurs et/ou de manipulations. Cette loi est un engagement souscrit par l’Etat du Sénégal dans le cadre de l’Union Africaine et un critère éminent pour qualifier un pays de démocratique».
GRANDE MURAILLE VERTE
Macky Sall n’entend guère lâcher le projet de son prédécesseur de Grande Muraille verte. Vendredi 05 mars 2021, il a consacré une rencontre interministérielle de mise en œuvre de ce projet continental d’envergure. Il s’agit d’intensifier le déploiement des programmes de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASRGMV), encadrés par un contrat de performance triennal fixant les objectifs en termes de reboisement et de revitalisation du patrimoine forestier. Pour ce faire, il a donné des instructions fermes aux ministres de l’Environnement, du Budget et des Finances. Les actions de l’ASRGMV seront exécutées en partenariat avec les collectivités territoriales, les jeunes et les volontaires du Service civique national, dont l’effectif sera renforcé de façon notable. Le président de la République a souligné, dans la même dynamique, la nécessité de renforcer les ressources humaines et les moyens logistiques d’intervention de la Direction des Eaux et Forêts, structure d’impulsion qui doit consolider, avec les acteurs impliqués, le développement intensif des emplois verts et d’une économie forestière durable. Il a demandé à la fin au ministre de l’Environnement et du Développement durable, de lui proposer une Matrice d’actions prioritaires, ainsi qu’un dispositif fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Coalition nationale pour accélérer la mise en œuvre du Programme de la Grande Muraille verte.
CAMPAGNE ARACHIDIERE 564.415 TONNES COLLECTÉES EN 98 JOURS
Les tensions redoutées lors du démarrage de la campagne de commercialisation pourraient être de mauvais souvenirs. Hier, lors du conseil des ministres, le Président de la République s’est félicité du bon déroulement de la campagne de commercialisation arachidière avec 564.415 tonnes collectées en 98 jours pour des ressources d’un montant de 170 milliards FCFA injectées dans le monde rural. Le chef de l’Etat a, dans la même lancée, validé le budget de la prochaine campagne de production agricole 2021-2022 qui s’élève à 60 milliards FCFA. pertes en vies HUmAines
PLAINTE DU MOUVEMENT DES DROITS CIVIQUES SÉNÉGALAIS CONTRE LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR
Le Mouvement des droits civiques sénégalais (Mouvement Jeumeul Askanwi) de Touba, représenté par Serigne Sohaibou Mbacké Serigne Khadime Mbacké, a déposé une plainte auprès du procureur de la République au niveau de la Haute cour de justice de la République contre Antoine Felix Diome, ministre de l’Intérieur du Sénégal. «Conformément aux règlements en vigueur concernant les compétences de la Haute cour de justice, plus précisément la loi constitutionnelle en son article 99 instituant une Haute cour de justice et la loi numéro 2002-10 du 22 février 2002 ; Vu les évènements actuels engendrés par la guérilla urbaine. Vu les actes ministériels, vu la déclaration officielle du ministre Antoine Diome. Le mouvement des droits civiques sénégalais a l’honneur de vous informer des faits suivants : L’homicide involontaire de plusieurs sénégalais décédés à Yeumbeul, Bignona et aux Parcelles Assainies. La violence policière à l’encontre des manifestants. La mise en danger de la vie d’autrui. L’abstention de combattre les actes violents commis par des « nervis ou policiers en civil avec des gourdins » étant un danger pour la vie de nos compatriotes » écrit le Mouvement dans un document parvenu à la Rédaction. Avant de porter plainte contre Antoine Félix Diome