L'OEIL DU TEMOIN DE CE LUNDI

KEEMTAAN GI - OSEZ, MESDAMES !
Mesdames, il faut oser. Oser nous faire rêver et nous sortir d’un environnement macho. Osez l’avenir et briser les mythes. L’avenir, c’est la Femme. Mais ne faites surtout pas comme l’autre qui nous promettait un monde meilleur avant de retourner sa robe et se métamorphoser en laudatrice du Chef. Une « oseuse » qui a été rendue complètement méconnaissable par les ors du pouvoir. Pourtant, on la pensait vaccinée pour y avoir goûté, au pouvoir, du temps des socialistes c’est-à-dire lorsque les hommes et femmes politiques étaient plus racés et cultivés que l’actuelle classe composée de rustres qui jouent gauchement aux paons. Entre temps, c’est-à-dire depuis la chute des socialistes, les pratiques de la politique ont bien changé. Avec les libéraux, le pouvoir c’est une autre vie. Un autre monde… Des misérables sont devenus riches en un tournemain. Du jour au lendemain, leurs comptes bancaires se sont remplis de milliards alors qu’eux, leurs titulaires, étaient abonnés aux découverts de milieu du mois. Le Chef a également cette propension à briser des modèles, les rendre complètement idiots. Ça s’appelle « Suul Ndaanaan ». Pourquoi donc pensez-vous vous au brillantissime constitutionnaliste devenu tailleur et à l’autre droit de l’hommiste qui s’est crevé les yeux pour ne rien voir des crimes commis sur ses compatriotes ? Tous devenus des momies politiques. Osez donc mesdames ! Pour le moment, elles sont trois. Deux « Drianké » et une dame entre deux âges. Nous avons bien dit « Drianké » et non pas « Diongoma ». Faut-il encore nous répéter pour vous faire comprendre qu’il y a une grande différence entre ces deux catégories représentatives de la Sénégalaise. Celle-ci est de taille et de… gabarit. Boucounta Ndiaye, le chantre du lyrisme érotique, vous en dira plus. Nous ne voulons pas faire siffler les oreilles des puritains. Aux dames donc d’oser et de briser les stéréotypes qui les cantonnent dans de petits rôles alors qu’elles tiennent le monde. Et c’est sans jeu de mots. Les trois qui veulent nous dessiner un autre monde ont un brin de bagout. En tout cas, les deux, qui ont été à un niveau supérieur de l’Etat de par leurs prestigieuses fonctions, savent se faire respecter. Reste la benjamine qui s’est réalisée à l’ombre de Papa qui est à l’origine de l’empire familial. Il lui faudra donc plus de répondant, sortir de l’ombre de papa et nous montrer ce qu’elle vaut. Osez l’avenir, mesdames mais sans faire comme l’autre ! Quelle déception, celle-là !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
ASSEMBLÉ NATIONALE Les députés convoqués en procédure d’urgence
Les députés qui étaient déjà en vacances, comme cela se passe chaque année à la fin du mois de juin, doivent retourner à l’hémicycle, dès ce lundi. En effet, ils sont convoqués en procédure d’urgence pour une session extraordinaire. Ils vont ainsi examiner des projets de lois issus des conclusions du dialogue national qui a pris fin, il y a quelques semaines. Ainsi, dans la semaine du lundi 17 juillet, l’Assemblée nationale va se retrouver avant la convocation de la conférence des présidents et ensuite le travail en commission technique et en plénière. C’est le président de la commission deslois, Abdou Mbow, qui présidera la commission technique. Pour les travaux, seront présents les ministres de la Justice, Ismaïla Madior Fall, et de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. Pour le Garde des Sceaux, il s’agira de défendre le projet de loi portant modification de la Constitution et le projet de loi modifiant la loi 65-61 du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale. Son homologue ministre de l’Intérieur, lui, défendra le projet de loi modifiant la loi 2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral.
RÉVISION DE L’ARTICLE 87 Abdou Bara Dolli Mbacké s’oppose
Parmi les voix qui désapprouvent la révision constitutionnelle de l’article 87, il y a celle de Cheikh Abdou Bara Dolli Mbacké, député à l’Assemblée nationale et vice-président du groupe parlementaire Démocratie- Liberté et candidat à la présidentielle de 2024. « Ce lundi 17 juillet, l’Assemblée nationale risque de nous faire valoir le syndrome de 1962. La révision constitutionnelle de l'article 87 est un recul démocratique. L'Assemblée nationale ne peut être dissoute qu'après deux ans, nous dit la Constitution, et nous voici aujourd'hui pour le simple désir du président Macky Sall, des députés élus par le peuple sénégalais se voient privés de leurs mandats pour des calculs purement politiciens, nous condamnons fermement cette forfaiture antidémocratique de l'exécutif sur le législatif », a dénoncé le député.
ABDOULAYE WILANE : «Le Ps n’a pas donné carte blanche à Macky»
Le Parti socialiste (Ps) n’a pas donné carte blanche au président Macky Sall pour choisir le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) à la présidentielle de 2024. C’est le démenti apporté par le porte-parole du Ps, Abdoulaye Wilane, ce dimanche lors de l’émission Grand Jury de la Rfm suivie par notre confrère « Dakar-Matin ». A la fin de la réunion présidée par Macky Sall au Palais a-t-il ajouté, il n’y a pas eu de synthèse. « On m’a simplement remis une déclaration que nous avons fait lire par notre camarade Mamadou Faye. Puis, j’ai donné quelques réponses aux journalistes qui étaient là-bas. Le lendemain, j’ai prisla responsabilité, pour être complet dans le compte rendu, d’aller à une émission. J’ai expliqué. Quelques jours après, j’ai vu des camarades monter au créneau, aller dans des plateaux télés pour parler de carte blanche. Ce n’est pas vrai », a dit Wilane, d’un ton sec.
ARRESTATION D’EL MALICK NDIAYE Guy Marius Sagna dénonce !
Le chargé de communication du parti Pastef était hier jusque tard dans la soirée dans les locaux de la section de recherches de Colobane. El Malick Ndiaye a été arrêté alors qu'il est toujours sous bracelet électronique. Son avocat, Me Moussa Sarr, a confirmé l'information, tout en disant ignorer « pour le moment », les motifs de l'arrestation de son client. Dans la soirée, à travers un post, le député Guy Marius Sagna a révélé qu’il a été imputé un faux audio à El Malick Ndiaye dans lequel sa voix a été imitée. Une voix dans cet audio appelle à la violence et à marcher demain vers le centre-ville Le député renseigne que le chargé de communication du parti Pastef a nié être l’auteur de cet audio et a été placé en garde à vue pour nécessité de l’enquête. Guy Marius Sagna dénonce cet acharnement sur le militant du Pastef. « Nous dénonçons ces fabrications de faux éléments pour arrêter et emprisonner des militants de Pastef afin de décapiter Pastef en termes de les utiliser pour justifier une dissolution de Pastef », a dénoncé le député et leader de Frapp France dégage.
TRANSPORT«JARKARTA» À DAKAR Vers une seule personne sur une moto?
Dans son dernière édition, « Le Témoin » quotidien avait condamné le saccage de l’hôpital régional de Thiès par des Jakartamen exprimant ainsi leur colère après le décès accidentel d’un de leur collègues. Une véritable force occulte urbaine qui a paralysé toute la capitale du Rail. Votre quotidien préféré en avait profité pour s’indigner contre la prolifération des motos-taxis ou taxis-Jakarta qui ont fini par s’imposer à Dakar, jusqu’à créer un drôle de secteur de transport artisanal. Face à cette anarchie, « Le Témoin » estimait qu’une seule et unique mesure pourrait régler le problème : Prendre une loi, un décret ou un arrêté autorisant le transport d’une seule personne désignée comme conducteur sur une moto ou deux roues. Dès la parution de notre article, une autorité du ministère des Transports terrestres s’est félicitée de cette piste de réflexion à explorer pour lutter contre les motos-taxis à Dakar. « Effectivement, prendre une mesure forte autorisant une seule personne sur une moto peut éradiquer le mal des taxis-jakarta. D’ailleurs en cas d’accident, les contrats d'assurance moto ne prennent en charge qu'une seule personne considérée comme conducteur ou propriétaire » a rappelé cette autorité pour conforter « Le Témoin ». Après les agressions criminelles des charretiers de Guédiawaye, les émeutes des marchands ambulants de Sandaga, les intouchables jarkartamen sont en passe de dicter leur loi dans le secteur du transport. Une chose est constatée, l’histoire retiendra un jour que c’est sous le magistère du président Macky Sall, qu’une institution de santé a été attaquée et saccagée par des individus. L’histoire retiendra encore que c'estsous Macky Sall que la belle et mythique ancienne capitale de l’Aof Dakar, s’est transformée anarchiquement en… Jakarta, la capitale de l’Indonésie.
Décès de la chanteuse Jane Birkin
"Made in London", mais révélée sur la scène parisienne : la chanteuse franco-britannique Jane Birkin, qui s'est éteinte à l'âge de 76 ans dimanche 16 juillet à Paris, était une ambassadrice de la langue française. Le président français Emmanuel Macron a salué la mémoire d'une "icône française" qui "incarnait la liberté" et "chantait les plus beaux mots de notre langue". "Parce qu'elle incarnait la liberté, qu'elle chantait les plus beaux mots de notre langue, Jane Birkin était une icône française. Artiste complète, sa voix était aussi douce que ses engagements étaient ardents. Elle nous lègue des airs et des images qui ne nous quitteront pas", a écrit le chef de l'État français sur Twitter. Sur Twitter aussi, la Première ministre Élisabeth Borne a décrit l'artiste comme "une icône inoubliable" qui a "transcendé les générations". "Jane Birkin, la plus parisienne des Anglaises nous a quittés", a écrit quant à elle la maire de Paris, Anne Hidalgo. Jane Birkin, la plus parisienne des Anglaises nous a quittés. Nous n’oublierons jamais ses chansons, ses rires ou son accent incomparable qui nous ont toujours accompagnés. Toutes mes pensées à sa famille, à celles et ceux qui l’ont aimée. Et ils sont nombreux. Peine de mort, avortement, guerre du Vietnam, droits des femmes : la vie de Jane Birkin fut aussi émaillée d’engagements politiques sur les grands sujets de société, comme le rappelle dans un tweet l'ancien ministre français de la Culture, Jack Lang, saluant "une femme de principes, une femme engagée pour des combats modernes comme l'écologie". "Éternelle dans nos cœurs" Pierre Richard est l'un des acteurs qui tourna avec la Franco-Britannique, comme il le rappelle sur son compte Twitter : "Si drôle, si intelligente, si fragile, si généreuse, si tout!", a-t-il notamment écrit. Candide dans un monde qui l'est moins: l'idée-maîtresse des hommages issus de la scène artistique française. "Une douceur dans un monde de brutes, c'est ça Jane", résume l'actrice Josiane Balasko sur la plateau de BFMTV. "Quand on est aussi jolie, aussi fraîche, aussi spontanée, avec une voix d'enfant, on n'a pas le droit de mourir", s'émeut sur le même ton Brigitte Bardot dans une déclaration transmise à l'AFP, saluant une artiste "éternelle dans nos cœurs".