L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - SCANDALES IMPUNIS
Encore un autre scandale relatif à nos ressources minières ! Un de plus sur la longue liste depuis 2012. Allez, circulez, il ne se trouvera personne pour s’en offusquer. Le procureur a d’autres dossiers plus sérieux et urgents à traiter que de s’occuper d’affaires de délinquants financiers. Avec tous ces « terroristes » qui sont tapis dans notre pays et dont certains sont d’ailleurs déjà à l’œuvre comme ces méchants qui ont incendié au cocktail Molotov un bus à Yarakh, sans compter les « forces occultes » tapies dans l’ombre, le maître des poursuites à fort à faire. Ne lui demandez donc pas de traquer les voleurs de nos maigres deniers! S’agissant justement de ce dernier scandale en date relatif à nos ressources minières, l’incriminé va menacer la gorge profonde de ses foudres, brandira une plainte sans suite et, quelques jours après, tout sera rangé dans les tiroirs de l’oubli. Ainsi va la vie dans ce charmant pays. Ceux qui accèdent au pouvoir pensent plus à s’engraisser qu’à soulager les maux de ceux qui leur ont fait confiance. Sur la longue liste de prédateurs de nos maigres ressources brandie par l’alors procureur de la défunte Crei, il ne s’est trouvé que deux personnes à avoir subi le glaive de la Justice. Deux personnes seulement sur une liste de 25 prédateurs ! En réalité, cette liste était plus destinée à faire planer une épée de Damoclès sur la tête de ces dignitaires de l’ancien régime qu’à vouloir réellement châtier des voleurs. Le seul qui intéressait le nouveau président, c’était Karim Wade qui a été envoyé en prison pour trois ans et demi et a payé pour tous les autres. Parmi ces derniers, il y en a qui se sont tus et n’ont plus jamais été inquiétés tandis que d’autres ont tout simplement rejoint le pouvoir actuel où ils occupent même de très hautes responsabilités ! Vous avez vu une seule autorité citée dans le scandale de la gestion des fonds Covid-19 en prison ? Vous rêvez, c’est classé sans suite. A preuve, d’ailleurs, certains parmi les ministres épinglés par la Cour des Comptes ont même eu le culot de vouloir se présenter à l’élection présidentielle avant de négocier leur désistement…contre certainement une immunité. La presse s’est beaucoup égosillée sur le projet du nouveau boss de la société de loterie qui voudrait auditer son prédécesseur. Le magot a servi à financer le parti, les amis et les coquins. Le Chef a dû freiner le Zorro. Ce n’est pas à quelques mois de la présidentielle qu’il va se salir les mains. Et pendant ce temps le peuple subit la vie chère, la grosse arnaque sur l’électricité, l’eau et le téléphone. Pendant donc que le peuple broie du noir, le Chef a sorti de sa manche un fonctionnaire milliardaire pour poursuivre une politique qui fait fuir du pays toute une jeunesse. Cherchez l’erreur !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRESIDENTIELLE 2024 : LE MONTANT DE LA CAUTION FIXE A… 30 MILLIONS DE FRS
Les candidats à la Présidentielle de février 2024 devront verser une caution de 30 millions. Dans une note, la Direction générale des Elections dirigée par le général de police Thiendella Fall informe les partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes que le montant de la caution pour la participation à l’élection présidentielle du 25 février 2024 est fixé à 30 millions F CFA. Cette décision est prise à travers l’arrêté n°032006 du 25 septembre 2023. La dite somme doit être versée au niveau de la Caisse des dépôts et de consignation (Cdc). Pour rappel, pas moins de 126 candidats ont fait retirer des fiches de parrainage.
LE WOYOFAL-DISSAL TOUJOURS DECRIE
Quand le Témoin écrivait que le woyofal, il a été traité Le Témoin de manipulateur. Eh bien, hier, ces mêmes termes ont été utilisés sur le plateau des « Grandes gueules », l’émission phare de la SenTv, par des journalistes et chroniqueurs. En direct s’il vous plaît ! Les confrères ont fustigé le modus operandi d’achat du woyofal et la hausse des factures d’électricité. Nous espérons que DMEDIA ne subira pas une coupure et ne serait pas non plus accusé de manipulateur. Dans tous les cas, hier, on a assisté à une vague de protestations sur les réseaux sociaux avec des consommateurs qui disent en avoir marre de l’arnaque dont ils font l’objet de la part de Senelec.
PRIX NOBEL DE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE DES SENEGALAIS…HONORES !
Les lauréats des Prix Nobel 2023 commencent à être connus. Hier 02 octobre, à Stockholm, le Prix Nobel de Médecine a été décerné aux Professeurs Katalin Kariko (Hongroise) et Drew Weissman (Américain) de l’Université de Pennsylvanie/Usa pour des années de travaux et de recherches sur les vaccins à « Arn-Messager », décisifs dans la lutte contre le Covid-19. Comme récompense, chacune de ces élites mondiales a touché 920.000 euros soit 600 millions cfa. A cet effet, « Le Témoin » quotidien constate qu’après plus de 40 ans d’études universitaires, d’enseignements et de recherches, ces deux éminents médecins professeurs viennent de toucher leur tout premier demi-milliard cfa de leur vie. Un enrichissement licite très bien mérité par ces deux éminents chercheurs pour avoir sauvé l’humanité d’un génocide épidémique. Pendant ce temps au Sénégal, en moins d’un quart d’heure, des hommes d’affaires, des personnalités politiques et des « maitresses » d’Etat deviennent subitement multimilliardaires à travers des détournements de fonds et autres marchés gré à gré ou fictifs, des commissions faramineuses sur des contrats d’infrastructures, des concessions minières, des surfacturations etc. Encore, encore au moment où les Pr Katalin Kariko et Drew Weismann s’investissaient dans la guerre mondiale pour sauver l’humanité, des hommes d’affaires sénégalais, chanteurs, footballeurs « retraités », lutteurs « affaiblis », trésoriers d’Etat (Dage) et autres commerçants véreux multipliaient les mis-macs pour piller les fonds-covid… afin d’abréger la vie des Sénégalais. Comme l’avait si bien révélé l’audit de la Cour des comptes déplorant que près de 775 milliards cfa ont été pillés, braqués et bradés par diverses administrations notamment au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas) mais aussi au ministère des Sports et à celui de l’Industrie. Des ministères dont les titulaires méritent assurément le Prix de Nobel de l’enrichissement illicite !
UN LIVRE SUR LE BAT-CODOS
Le bataillon des Commandos fait partie des unités d’élite de l’Armée nationale aux côtés notamment du bataillon des Parachutistes. C’est l’une des unités combattantes les plus redoutables et les plus efficaces et il est présent sur tous les théâtres d’opérations. Justement, la glorieuse histoire du bataillon des Commandos, le fameux « Bat-Codos », est racontée dans un livre qui vient d’être édité par les forces armées nationales dont l’actuel Chef d’état-major général, le Général Mbaye Cissé, est lui-même l’auteur d’un remarquable ouvrage sur l’intervention militaire sénégalaise en Gambie plus connue sousle nom d’opération Fodé Kaba.
BOUTEILLE DE GAZ VERS UN BRAS DE FER ENTRE FABRICANTS ET EMBOUTEILLEURS?
Dans sa dernière édition, « Le Témoin » quotidien avait révélé la plainte déposée par l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) dirigée par Momar Ndao contre Diprom, Touba Gaz, Total Energies et Vivo Energies. Ce, suite à l’explosion d’une bonbonne de gaz survenue chez la famille Diouf à Derklé provoquant la mort de sept membres, et plusieurs blessés. Dans la plainte adressée au ministre du Commerce et de la Consommation lui exigeant d’élucider les causes de ce drame afin de situer les responsabilités, l’Ascosen dit avoir noté des malfaçons des collerettes sur lesquelles sont vissées les valves recevant les becs de bouteilles de gaz. « Ce qui engendre un jeu qui fragilisait le serrage de la valve, occasionnant des ruptures qui étaient à la base de l’explosion des bonbonnes, et particulièrement quand l’usager utilise le bec pour déplacer la bouteille ou lors du changement du bruleur » a fait savoir Momar Ndao après une enquête préliminaire rondement menée. Après la parution de notre article relatif à cette plainte, des langues ont commencé à se délier. Car certains demandent pourquoi la société de Distribution de produits métalliques( Diprom) est citée dans la plainte de l’Ascosen alors qu’aucune bouteille de gaz ne porte le nom de ladite entreprise. En poussant sa curiosité, « Le Témoin » a appris que la Diprom est une unité de transformation industrielle de l’acier. Donc toutes les bouteilles de gaz butane commercialisées au Sénégal sont fabriquées à la soudure voire à la manufacture par Diprom située sur la route de Rufisque à Dakar. A cet effet nous indique-t-on, les sociétés gazières comme Total Energies, Touba Gaz et Vivo Energies commandent leurs bonbonnes vides auprès de la Diprom avant d’y mettre leur couleur et leur logo pour ensuite les remplir et les commercialiser. Y-a-t-il des manquements techniques au niveau de la fabrication des bouteilles ? Ya-t-il des bouteilles vides défectueuses que des unités d’embouteillage continuent toujours à remplir (gaz) alors qu’on devait les mettre hors circuit commercial ? Seule une enquête des services spécialisés pourront permettre de répondre à ces questions. En attendant, « Le Témoin » jure qu’on risque d’assister à un bras de fer entre fabricants et embouteilleurs. Mais quoi qu’il en soit, ce sont les consommateurs sénégalais qui en payeront un lourd tribut. On apprend tout de même que la multinationale française Total va rappeler certaines bombonnes de gaz qui présenteraient un défaut de fabrication. Ces bouteilles seraient échangées contre d’autres. Total devrait d’ailleurs s’adresser à la presse dans les prochains jours pour communiquer plus largement sur le sujet.
BRUXELLES, UN CRI POUR LA LIBERATION D’OUSMANE SONKO
Le vendredi 29 septembre 2023, Bruxelles a été le théâtre d’une manifestation historique en face du Parlement européen où des « Patriotes », venus d’Anvers et d’ailleurs, se sont rassemblés pour réclamer la libération d’Ousmane Sonko, emprisonné avec d’autres figures politiques au Sénégal. Les rues menant à la place symbolique retentissaient des voix des manifestants, exprimant leur solidarité envers leurs compatriotes et condamnant vigoureusement le régime du président Macky Sall. Au cœur de cette mobilisation se trouvait Amidou Traoré, un jeune leader patriote qui a prononcé un discours passionné dénonçant les brutalités infligées par le gouvernement sénégalais aux manifestants. À travers deux écrans géants, les visages des jeunes Sénégalais tombés lors des manifestations depuis mars 2021 étaient projetés, rappelant à tous le coût humain de cette lutte pour la justice. Le discours d’Amidou Traoré a suscité une réaction émotionnelle, notamment chez Isabelle Minion, Co-Agent du Gouvernement belge devant la Cour européenne des Droits de l’Homme. Elle a vivement critiqué l’approche de la France envers l’Afrique, soulignant l’importance de ce combat pour tous les Africains et tous les défenseurs des droits de l’homme dans le monde. L’avocat d’Ousmane Sonko, Me Saïf Larifou, a apporté son soutien en soulignant le courage du peuple sénégalais. Il a évoqué la naissance du mouvement PASTEF AFRICA, un symbole de la résistance africaine contre l’oppression. Les paroles de Larifou ont résonné dans les cœurs des manifestants, renforçant leur détermination à poursuivre la lutte. La manifestation a prisfin dans un esprit de solidarité et d’unité.
TOUBA SERIGNE MOUNTAKHA EN COLERE CONTRE LES MAITRES CORANIQUES ET LES REGENTS DE DAARA
Serigne Mountakha n’est pas content des maitres coraniques et des régents de Daara qui sapent la philosophie mouride à Touba. Selon Dakar Actu, le khalife général des Mourides, dans une déclaration officielle, a demandé aux détenteurs de daara de calibrer au mieux leurs enseignements aux valeurs inculquées par le Cheikh. « Touba est une cité régentée par le ndigël. Il est plus qu’important pour ces personnes qui viennent pour enseigner de s’imprégner de la philosophie du Cheikh. Nous n’avons pas besoin de chercher des références ailleurs ou de nous inspirer d’autres philosophies ou idéologies. L’héritage de Serigne Touba est suffisamment consistant pour nous suffire. Nous sommes des Soufis et suivons la voie tracée par Imam Malick. Cette exigence n’épargne personne. Elle est impersonnelle et générale. Que ceux qui viennent d’arriver tachent d’apprendre comment la cité fonctionne » souligne le guide religieux. Serigne Mountakha de préciser que ce ndigël concerne autant les daara que les mosquées. « La tenue des mosquées répond aussi à des exigences. Nous attachons du prix au respect de ces prescriptions. Et ce sera au prix de nos vies. Nous prévoyons d’agir face aux contrevenants avec l’aide des sévices de l’État. Nous ne badinerons pas ». Il faut signaler que la cité est infestée d’enseignants religieux qui prennent le contrepied du Soufisme et qui détournent la génération d’enfants sous leur tutelle.