L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - EN ROUTE….
Festoyons, célébrons, vivons heureux sans nous soucier des lendemains qu’on nous promet difficiles et moroses. La transmission communautaire ? Faisons-lui un doigt d’honneur. Et jetons bas les masques ! Il faut bien que l’on trépasse de quelque chose. Et puis, que ça plaise ou non, ils célébreront et n’ont pas besoin de l’onction de l’autorité si avachie. Faut bien que l’économie marche et que la manne financière attendue parvienne aux ayants droit. Les « adiya », ça ne doit pas passer par pertes et profits. Et tant pis si nos hôpitaux se trouveront débordés, les médecins et infirmiers esseulés, les urgentistes et sapeurs-pompiers à tirer la langue sur plusieurs fronts ou encore que l’économie toussote. Tant pis pour tout cela et tant d’autres choses futiles. Rien de grave ne pourra arriver à ce peuple qui a vu tant de tempêtes s’abattre sur lui sans qu’il ne daigne en tirer des leçons essentielles. Vous souvenez-vous du naufrage du bateau « Joola », plus grande catastrophe maritime mondiale, dû à nos négligences collectives ? Comparé à cette tragédie, le Covid -19 nous parait une vétille. Elle avait fait plus de 2000 victimes, le ferry qui les transportait ayant embarqué à son bord plus qu’il ne pouvait contenir. Une manifestation, parmi tant d’autres hélas, de nos charmantes habitudes à défier l’autorité et à nous considérer comme des fils unique de Dieu. Les gestes barrières et autres, on saura toujours comment s’en accommoder. Toutes ces prévisions de ces scientifiques, rien que des balivernes. Les avertissements de nos médecins, juste pour nous apeurer. Pendant ce temps, l’Etat, garant de la sécurité publique et de notre santé, regarde en spectateur. Des politiciens sont même sortis du bois pour nous apprendre qu’il n’appartient pas à l’Etat d’interdire des trucs religieux tout en feignant d’oublier de dire qu’il a bien l’obligation de nous protéger du danger. Mais allez leur faire comprendre ça !
Kaccoor Bi
DU FAIT D’UNE GRIPPE MAKHTAR CISSE S’ABSENTE D’UNE REUNION AU PALAIS
Selon notre confrère Igfm.sn, le chef de l’Etat a présidé jeudi dernier une rencontre sur son deuxième Plan d’actions prioritaires (Pap II) afin d’accélérer la relance de l’économie. Plusieurs ministres ont pris part à cette rencontre. Seulement l’absence du ministre du Pétrole et des Energies a été bien remarquée dans la salle. Après recoupements, Igfm.sn révèle que l’absence de Makhtar Cissé était autorisée par le président de la République. Ce, pour raisons médicales du fait que le ministre du Pétrole et de l’Energie était malade et alité. « Le Témoin » quotidien est en mesure d’ajouter que Makhtar Cissé était terrassé par un rhume sur fond de grippe due à la fatigue. Et pour mettre à l’aise le président Macky Sall et certains membres du gouvernement conviés à cette réunion en cette période de pandémie, Makhtar Cissé a préféré s’absenter après avoir été conseillé par son médecin nous, rapporte-t-on. Une décision salutaire et préventive pour ne pas se faire « stigmatiser » au Palais. Alhamdouliha… Rien d’alarmant, fatigue rék. Bon repos, Monsieur le ministre, et revient-nous d’attaque !
MOUVEMENT D’HUMEUR AU PALAIS DE JUSTICE LE SYTJUST DECRETE ENCORE 72 HEURES DE GREVE
La tension se poursuit entre les membres du Syndicat des travailleurs de la justice et le ministre de la Justice, Me Malick Sall. Le Sytjust ne lâche pas du lest. Il a encore décrété une grève de 72 heures à partir d’hier, lundi 17 août jusqu’à mercredi 19 août. Ceci, pour exiger de l’Etat le respect des accords signés. « Les travailleurs de la justice ont décidé de poursuivre la lutte en décrétant encore une grève de 72 heures qui vont couvrir le lundi 17, le mardi 18 et le mercredi 19 août. C’est toujours un mouvement de protestation contre l’arbitraire et l’inacceptable. Parce que, d’abord, nous avons vu que le gouvernement est en train de revenir sur des accords. Ceux-ci ont été déjà actés par des décrets présidentiels qui sont en train d’être modifiés et changés de manière unilatérale. Deuxièmement, on en train de subir les conséquences du refus de dialoguer du ministre de la Justice » a fustigé sur les ondes de la Rfm Me Ayé Boun Malick Diop, le secrétaire général du Sytjust.
CITE AKYS DE BAMBILOR LES RESIDENTS EN COLERE CONTRE TEYLIOM PROPERTIES DE YERIM SOW
L’argument de vente de Teyliom Properties était de proposer un véritable cadre de vie avec la cité Akys de Bambilor. Bref, un paradis sur terre lorsque la force de vente de Teyliom, par un marketing osé, avait réussi à attirer sur son site immobilier des Sénégalais qui avaient les moyens d’acheter les villas. Mais cette année, comme l’année dernière, les résidents de la Cité Akys vivent un cauchemar indescriptible avec l’hivernage actuel. A l’arrivée, c’est la désolation pour les propriétaires de maisons et autres villas qui ont fini de les payer intégralement. Mme Anna Ndiaye de la cité déclare qu’aujourd’hui, la cité est dépourvue de routes, de canaux d’évacuation, d’assainissement, bref toutes les commodités inclues dans le cadre de ce projet immobilier. Les résidents sont vraiment en colère contre Yérim Sow qui est accusé de tous les péchés d’hivernage. Certains d’entre eux vont jusqu’à penser qu’ils ont été victimes d’une escroquerie immobilière de Teyliom Properties qui n’a pas respecté tous ses engagements. Dans la belle cité Akys, les résidents veulent que le PDG de Teyliom, Yerim Sow, rectifie les choses et respecte les engagements de sa société. Les populations ne veulent plus continuer à vivre les désagréments du mauvais était des ruelles de la cité, les inondations et l’insalubrité.
CITE SIPRES DE RUFISQUE DANS LES EAUX
Les résidents de la cité Sipres de Rufisque Ouest ont tout perdu à cause de l’hivernage. Toutes les belles maisons construites par la Sipres dans ce coin de la ville de Rufisque sont complètement envahies par les eaux. Les résidents crient colère puisque cela fait maintenant près de trois ans qu’ils vivent le même calvaire à chaque hivernage. Ils ont perdu dans cette affaire la quasi-totalité de leurs biens mobiliers qui nagent dans les eaux. La cité Sipres est construite sur une nappe phréatique, mais vu sa position géographique, elle reçoit les eaux de ruissellement qui quittent l’amont de la cité pour se déverser dans les bas-fonds de Rufisque. Finalement, l’eau de ruissellement a été piégée par les habitations. Ce qui est sidérant, c’est que la cité Sipres a été construite sans assainissement, ni système d’évacuation des eaux de pluies et de ruissellement. Les résidents brandissent la menace d’une plainte contre les dirigeants de la Sipres devant les tribunaux de la ville.
COUP DE FILET DE L’OCRTIS 3 CAÏDS TOMBENT AVEC 70 KILOGRAMMES DE CHANVRE INDIEN.
C’est un week-end faste pour les limiers de la brigade des stupéfiants de la région de Thiès. Les policiers spécialisés dans la répression du trafic de drogue ont opéré une double saisie ces 15 et 16 août. Au total, c’est une quantité de 70kg qui a été saisie par ces éléments de l’Ocrtis à Thiès et Mbour sur trois caïds. Avec la fête de l’Assomption, les trafiquants ont cru pouvoir fructifier leurs affaires sans se soucier d’être poursuivis par des limiers qui auraient été préoccupés par des activités festives. Malheureusement, les caïds qui ont cru échapper à la vigilance des limiers ont fait les frais de leur témérité, pour ne pas dire de leur ruse. Ainsi, A Ba Y. Diop et S. Dione, vont avoir à coup sûr du souci à se faire pour avoir été pris la main dans le sac dans le trafic de drogue. Tous les trois ont été interpellés par les éléments de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) le jour de la fête. C’est en effet après avoir reçu des informations sur les activités délictuelles de trois personnes qui sont présentées comme étant des caïds notoires dans la zone, que les éléments de la brigade des stupéfiants dont le siège se trouve à Saly, ont pris en filature les trafiquants. Ainsi une équipe se trouvant dans la capitale du Rail permettra de mettre le grappin sur deux individus dont A. Ba et Y Diop. Les deux, tous récidivistes, sont arrêtés ce 15 août, jour de la fête de l’Assomption, par les éléments qui les conduiront au commissariat pour les besoins d’une enquête.
COVID19 25 SOLDATS ESPAGNOLS TESTES POSITIFS RAPATRIES DE DAKAR
Le ministère espagnol de la Défense a rapatrié 25 soldats de l’armée de l’air stationnés à Dakar après qu’ils ont été testés positifs au Covid -19, rapporte le site elespanol.com Certains de ces soldats ont commencé à présenter des symptômes de la maladie, c’est pourquoi des tests PCR ont été effectués, où il a été constaté que 25 d’entre eux étaient infectés bien qu’asymptomatiques ou bénins. Le détachement de Marfil, situé à la base aérienne de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à Dakar, compte environ 65 militaires. Sa mission principale est, sous le contrôle opérationnel du commandement des opérations, de contribuer au transport logistique en appui à la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le rapatriement a eu lieu samedi conformément à des protocoles établis par les forces armées, comme le rapporte la Défense dans un communiqué de presse. Une fois sur le sol espagnol, les militaires devront passer la quarantaine correspondante. 15 d’entre eux le feront à la base aérienne de Getafe et les 10 autres à Torrejón. Deux des personnes touchées, celles présentant des symptômes plus graves, ont été admises à l’hôpital Gómez Ulla, mais ont déjà obtenu leur congé. Le reste du contingent, bien qu’il ait donné un résultat négatif aux tests, est maintenu en quarantaine à titre préventif, et avec toutes les mesures de protection et de sécurité mises en place pour arrêter les infections. La semaine prochaine, un vol d’Espagne à Dakar est prévu pour transférer les militaires qui doivent continuer dans la mission, une fois la période de quarantaine établie et les tests effectués sur eux négatifs.
A TOUBA, DES MALADES REFUSENT DE SE FAIRE DEPISTER
Dans ce contexte d’explosion de cas de covid19, notamment de cas communautaires, le communiqué quotidien du ministère de la Santé fait toujours état de cas à Touba ces derniers jours. Une situation qui a aiguisé notre curiosité. Après une petite enquête, on nous apprend que dans cette ville sainte, des malades refusent de se faire dépister et préfèrent se débrouiller au risque de mourir chez eux. Kawtef !