L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI 4 JUIN 2024

KEEMTAAN Gi - CA SE SHOOTE A LA DURE
La politique est telle à Galsen qu’elle nous interdit de voir notre monde sous un autre prisme que celui de la pensée qui se veut dominante. Ou que l’on veut nous imposer. Sur la Toile, des idiots dénigrent et insultent. Une opposition peu inspirée est dans la manipulation outrancière, mettant à l’œuvre de pauvres charretiers au langage ordurier, en attendant que les détourneurs de nos maigres ressources soient châtiés. En tout cas, Oscar Sierra n’est pas dans les dispositions à leur dérouler le tapis rouge sur lequel ses opposants refusent qu’il mette les pieds. Pendant ce temps, du yamba consommé à satiété dans les quartiers défavorisés et malfamés où l’on peine à assurer un quotidien morose, nous sommes allégrement passés à la cocaïne. Ça se shoote dans les cercles huppés de la bourgeoisie. Quatre-vingt mille francs le gramme de la poudre blanche. Faut être balèze pour se permettre ce luxe. Chez les fils à Papa, c’est par dizaines de grammes que l’on commande de la poudre blanche. On claque en l’air de pauvres millions de francs gagnés de façon douteuse par les parents pour se retrouver au nirvana. Tout autour de ce juteux business, des marchands de la mort. Un véritable cartel s’est constitué dans ce charmant pays devenu une plaque tournante du trafic de drogues dures. Avez-vous remarqué ces immeubles luxueux qui poussent comme des champignons partout dans le pays et ces nouveaux riches qui exposent sans retenue leurs fortunes mal acquises sur les réseaux sociaux ? Point de mystère, c’est l’argent sale de la drogue que des bienheureux blanchissent dans le secteur si florissant de l’immobilier. D’importantes quantités de drogue sont chaque jour saisies sans compter les faux monnayeurs dont l’objectif est de tuer à petit feu une économie déjà si chancelante. Mais que devient la grande gueule et ancien député faussaire ? Oublié avec sa liberté provisoire pendant que de petits dealers moisissent en prison depuis des années. Pour en revenir aux importantes saisies qui se succèdent, et selon le bien nommé Motab, curieux en tout et expert en rien, la situation politique de ces deux dernières années où l’on prévoyait que le pays plongerait dans l’insécurité, constituerait une porte ouverte pour faire entrer les colis de drogue à Galsen. D’où elle serait réexpédiée vers Paname. Or, il se trouve également que certains parrains ne sont plus aux affaires. Vous voulez un dessin ? Tout cela vient grincer la machine avec des soldats de l’économie très perspicaces et préparés à faire face à l’assaut des cartels. De pauvres Nigérians arrêtés au coin des ruelles de la Médina ou de la Gueule Tapée ne font plus les choux gras de la presse. Là, nous avons affaire à une véritable machine de guerre avec des milliards en jeu et de multiples ramifications jusqu’à des niveaux insoupçonnés de l’appareil d’Etat. Mais hélas, ces hallucinantes saisies de drogues dures, ne semblent pas perturber la quiétude de nos compatriotes pourtant assis sur une poudrière. Le jour où elle explosera...
KACCOOR BI - LE TEMOIN
NOUVEAU PARTI D’AMADOU BA RSE N’EST QU’UN MOUVEMENT DE SOUTIEN AU LEADER DE L’OPPOSITION !
Amadou Ba, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, est poussé vers une séparation définitive avec le parti Alliance pour la République du président Macky Sall. Des rumeurs circulent prétendant qu’il a créé un parti politique appelé RSE, mais ce ne sont que des… rumeurs justement. Le leader de l’opposition a récemment reçu un des mouvements qui le soutenaient lors de la dernière présidentielle. Lors de la campagne électorale, l’ancien Premier ministre était accompagné, entre autres, par le mouvement RSE (Rassemblement pour la Solidarité et l’Équité) qui l’a soutenu activement dans les 45 départements visités. Ce mouvement pourrait être un tremplin pour la création d’une nouvelle force politique dans le paysage national. Les observateurs s’attendent à ce qu’Amadou formalise prochainement cette alliance en un parti officiel, consolidant ainsi son influence et son réseau de soutien à travers le pays.
TRIBUNAL DE DAKAR BAH DIAKHATE ET IMAM NDAO CONDAMNES A TROIS (3) MOIS DE PRISON FERME
L’activiste proche du camp de Macky Sall, Bah Diakhaté, ainsi que l’Imam Ahmet Tidiane Ndao, ont été condamnés à trois mois de prison ferme par le tribunal de grande Instance de Dakar, ce lundi 3 juin 2024. Ils devront également payer chacun une amende de 100 000 FCFA. Leurs avocats ont décidé d’interjeter appel. À noter que le juge a relaxé les deux accusés du délit «d’offense envers une personne exerçant les prérogatives présidentielles» avant de les reconnaître coupables du délit de «diffusion de fausses nouvelles».
INJURES ET DIFFAMATION LA PLAINTE DE ME OUSSEYNOU FALL CONTRE BAH DIAKHATE
Au moment où l’activiste Bah Diakhaté est condamné à une peine de trois mois ferme pour diffusion de fausses nouvelles, une autre plainte risque de l’enfoncer dans les abysses de la prison de Rebeuss. Pour cause, « Le Témoin » est en mesure de révéler que Me Ousseynou Fall vient de déposer une plainte contre Bah Diakhaté pour injures publiques et diffamation. Le mobile du crime, la diffusion d’une vidéo-live au cours de laquelle l’insulteur public a déversé des insanités, comme il en a l’habitude, sur l’honorable Me Ousseynou Fall, membre du collectif des avocats de Pa stef. Une vidéo postée à quelques semaines du scrutin du 25 mars 2024 où Bakh Diakhaté jouissait d’une « immunité » de juridiction compte tenu de son activisme débordant au sein de la mouvance présidentielle qui s’est effondrée le 24 mars dernier. Aujourd’hui, il vient d’être rattrapé par son passé. Ceux qui connaissent la fureur de vaincre et l’impulsion rageuse de Me Ousseynou Fall jurent que Bah Diakhaté s’est aventure dans une mare aux crocodiles. D’ailleurs « Le Témoin » a appris que plus de 50 avocats se sont déjà constitués aux côtés de Me Ousseynou Fall.
DROGUE :LA DOUANE OPERE DEUX SAISIES DE COCAÏNE DE 63 KG EN DEUX JOURS
La Douane sénégalaise a bouffé du lion. Nonobstant les saisies des semaines dernières, elle a réalisé encore la prouesse d’opérer deux importantes opérations de près de 63 kg de cocaïne en deux jours. La dernière saisie a été effectuée ce lundi 03 juin par la Brigade mobile des Douanes de Fatick, Subdivision de Fatick, Région douanière du Centre qui a intercepté trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne venant s’ajouter aux 30 kilos saisis ce weekend à Keur Ayib à la frontière avec la Gambie. L’opération d’interception a eu lieu ce lundi 03 juin 2024 aux environs de 11heures à Ngouloul (non loin de Gandiaye), selon la Division Communication et Relations publiques de la Douane. La drogue était dissimulée dans des cachettes aménagées dans un véhicule de type Mercedes portant plaque d’immatriculation étrangère. Trois individus ont été arrêtés au cours de l’opération. La contrevaleur totale de la saisie est estimée à deux milliards sept cent millions (2.700.000.000) de francs CFA environ. Deux jours plus tût, plus précisément le samedi 1er juin, 30kg de cocaïne ont été saisis par la douane à Keur Ayip. La saisie de cocaïne s’est opérée à bord d’un véhicule de type HYUNDAI immatriculé à l’étranger. D’après les services des douanes, la drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule en question. Ce véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été passé au scanner portatif, d’après le communiqué. La contrevaleur totale de la drogue saisie est estimée à deux milliards quatre cent millions (2. 400.000. 000) de francs CFA. Les douaniers ont, dans la même opération, mis la main sur (03) fusils de fabrication artisanale à hauteur de Boumbény à Médina Sabakh à quelques non loin de la frontière gambienne.
ESCROQUERIE FONCIERE L’HOMME D’AFFAIRES DORO GUEYE EN PRISON
La chute d’un jet-setteur. Doro Guèye a passé hier sa première nuit en prison. L’homme d’affaires Doro Gaye ou Guèye n’a pu s’extirper de graves complications judiciaires. Le juge du 3e cabinet a ordonné hier son placement sous mandat de dépôt suite aux accusations portées contre lui par Zakiloulahi Sow. Le Parquet a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour faire la lumière sur cette affaire. Doro Gueye, figure bien connue du monde des affaires sénégalaises, a été arrêté lundi 27 mai par la Section de Recherches(SR) de la Gendarmerie nationale après une plainte déposée contre lui par l’homme d’affaires Zakiloulahi Sow. Les accusations portent sur un montant faramineux de 1,2 milliard de francs CFA, empoché «illégalement» dans le cadre de transactions immobilières sur des terrains se trouvant à l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
OUTRAGE A MAGISTRAT ALASSANE FALL ALIAS ALASSANE BOU SONKO EN GARDE A VUE A LA DIC
Alassane Fall plus connu sur le pseudo Alassane Bou Sonko est en garde à vue depuis quelques heures pour outrage à magistrat. Actuellement dans les locaux de la division des investigations criminelles (DIC), il sera déféré au parquet demain mardi renseigne Me Cheikh Khoureyssi Ba via un post sur son compte Facebook. Selon certains médias, son incrimination est liée à l’affaire Bah Diakhaté et Imam Ndao. En fait, dans une vidéo sur son compte Tik Tok, le jeune pastéfien menaçait de dire des insanités à l’endroit du procureur de la République si jamais les prévenus Bah Diakhaté et Imam Ndao étaient libérés.
COUACS SENEGAL AIR, PELERINS 2024 KADIALY GASSAMA DENONCE UNE «FUITE EN AVANT »
Le Socialiste Kadialy Gassama est très remonté contre la gestion du dossier du pèlerinage par le ministre des Transports aériens El Hadji Malick Ndiaye. A travers un post, le socialiste rufisquois ne comprend pas la fuite en avant du ministre en mettant sur le dos toute la responsabilité de la compagnie nationale. « L’Etat est une continuité. C’est une fuite en avant du ministre des Transports aériens de se défausser sur la compagnie aérienne nationale qui est une belle réalisation pour le transport de masse de plus de onze mille pèlerins sur les lieux saints de l’islam. Le ministre devrait plutôt expliquer les contraintes sur le transport de masse de pèlerins notamment sur les retards de vol qui peuvent advenir, endosser la responsabilité et convaincre l’opinion sur les palliatifs apportés pour résoudre les difficultés. La solidarité de chaîne de responsabilité, devant les difficultés, devait, en l’espèce être de mise » écrit l’ancien directeur général du Marché central au poisson de Pikine.
LA TOLERANCE ZERO SUR LES ROUTES ENGENDRE 90 MILLIONS DE FRS DE RECETTES
La tolérance zéro sur la route instaurée par les nouvelles autorités a permis de renflouer les caisses de l’Etat. En un mois, c’est une somme de 90 millions de FCFA qui est encaissée par l’Etat du Sénégal. Des résultats encourageants aux yeux des agents. Une note des services de la sécurité routière parvenue à PressAfrik donne des indications probantes. «Au-delà de la réactivité de l’autorité sur la correction de certaines anomalies sur les infrastructures comme le fameux rond-point de Gadaye, les sanctions tombent presque immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et des apprentis qui s’adonnaient à un jeu de passepasse sur l’autoroute ont été arrêtés. Leurs permis de conduire ont été aussi retirés», souligne la note. Par ailleurs, la note mentionne également la diligence avec laquelle la commission a statué sur le retrait temporaire des permis des deux chauffeurs, auteurs de l’accident sur l’autoroute à hauteur de Diamniadio. «En plus de cette sanction quasi immédiate, une opposition temporaire a été faite sur les cartes grises des véhicules impliqués. Cette mesure supplémentaire interdit de facto, la remise en circulation de ces véhicules pour un délai bien défini», ajoute la source. Au-delà des sanctions administratives, il est aussi relevé une hausse considérable des sanctions pécunières. Elles ont généré, comme mentionné un plus haut, 90 millions de FCFA. «Les sanctions financières dans la répression de l’indiscipline et les infractions routières génèrent un peu plus 90 millions francs CFA, rien que pour le mois de Mai 2024. La forte hausse des contraventions est passée par là», précise-t-on dans le communiqué. C’est donc une période faste pour la Police et la Gendarmerie. Ces deux corps ont durant cette période «établi 17815 contraventions qui ont permis de mobiliser une recette de 91 887 000 F CFA». Ce qui, selon les services des deux entités «reflète aussi la volonté des nouvelles autorités de réprimer avec toute la rigueur nécessaire tout acte mettant en danger les usagers de la route».