L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - AMBIANCE !
Rien Tous les Soirs (RTS), qui prétend être la Télévision des grands moments, n’a pas failli à sa réputation. Elle nous a offert hier en exclusivité une interview de la Première Dame, juste après le très sérieux journal télévisé. Et en Wolof s’il vous plait ! Ce qui effectivement, reconnaissons-le, était un scoop étant donné que Marième Faye Sall, en huit ans de présence de son mari au sommet de l’Etat, ne s’était jamais adressée à la presse nationale sous forme d’interview. Les mauvais esprits diront qu’on est dans une opération de séduction et que le président Macky Sall n’en a pas encore terminé avec le pouvoir. Pour nous séduire, donc, il a envoyé en première ligne sa belle et charmante épouse. La seule et vraie Sénégalaise au palais depuis nos glorieuses indépendances. Une épouse « diongué » Machallah ! Seulement voilà, s’il s’agissait bien d’une interview exclusive, nous estimons cependant que le moment était mal choisi. Au moment où l’on stresse grave avec nos morts et que l’on peine à soigner nos malades qui sont reclus chez eux, au moment où son époux nous oblige à nous cloitrer dès 21 heures, nous autres habitants de la capitale et de Thiès, c’est ce moment-là donc où l’on s’ennuie grave que Madame s’invite sur la télévision publique pour «ambiancer». Parait que c’était pour faire comme la vieille épouse de Macron qui était la veille sur une chaine française. Toujours est-il que, du face à face très attendu de Marième Faye Sall avec notre consœur Nabou Diop, les téléspectateurs n’ont apparemment retenu que ses digressions. De son passage, ces vilains d’internautes, ces oisifs errants comme dirait le Chef, n’ont retenu que «Bulko » perturbé. De quoi décupler l’imagination de nos dames en cette période de froid. A bientôt ! On va bien s’amuser au «Bulko Perturbé » avec des pots de « Nemali », « Bine-Bine » mais aussi des petits pagnes. Mbaye Dièye Faye, où es-tu ? Le potpourri de janvier !
KACCOOR BI
LES CONFIDENCES DE MARIEME FAYE SALL
La Première dame s’est offert hier un temps d’antenne pour répondre sur sa supposée folie, livrer des éclairages sur la gestion de sa Fondation, sa proximité avec ses amis, son mari et sur la covid-19. Une volonté de rétablir les faits sur beaucoup de fausses informations colportées à son encontre. Sur la RTS1, elle a évoqué sa supposée folie évoquée récemment sur les réseaux sociaux. « J’ai eu l’information comme tout le monde, mais je ne vais pas répondre sur ça. Je laisse tout dans les mains du Tout-Puissant. Je suis bien portante. Il y a des personnes de mauvaise foi» souligne-telle. «Je suis une personne normale, je vais dans les baptêmes, les mariages de mes proches et les tours (groupes de femmes). J’invite des amis à manger chez moi comme les personnes normales. Ce que je déplore, c’est le fait qu’ils le crient sur tous les toits. Je ne vois rien d’extraordinaire à cela » a ajouté la Première dame très en verve. A propos de la gestion de la Fondation Servir le Sénégal, elle a lancé un appel à toutes les personnes qui veulent y déposer des documents. «Je ne reçois pas les documents que me soumettent mes proches. Vous pouvez me les donner dans la rue ou directement à la fondation. Faites attention aux imposteurs», a-t-elle averti. La Première dame a terminé par la situation critique du coronavirus : « Je ne peux pas sortir comme avant, je ne peux plus récupérer les dossiers dans la rue. Des choses comme le fait d’aller au marché pour faire mes achats me manquent. J’aime marcher toute seule sans gardes ni rien, mais toujours avant de sortir je demande la permission à mon époux comme toute bonne épouse. Tout cela me manque je prie pour que la paix règne dans le monde et qu’on essaie d’arrêter la propagation du virus», a indiqué Marième Faye Sall.
AFFAIRE DU FAUX COMPTE MARIEME FAYE SALL DIT SES VERITES !
Restons toujours avec la Première dame qui a fustigé ceux qui utilisent son image pour créer des comptes à son nom. Un faux compte a été ouvert sur Facebook pour arnaquer les honnêtes citoyens. Son auteur se faisait passer pour la Première dame afin de collecter de l’argent au nom de la Fondation servir le Sénégal. L’affaire avait été révélée par la Commission de protection des données personnelles (CDP). « Depuis que la Fondation a été mise sur pied, je n’ai fait ni kermesse, ni téléthon. Je n’ai rien fait qui puisse générer de l’argent. Tout cela, pour éviter des situations de la sorte. C’est vrai que beaucoup, qui ont de l’affection pour moi, ont ouvert des comptes. Mais pour éviter tout cela, j’ai demandé à ce que tous ces comptes soient fermés. Dieu sait que ces comptes qu’on ouvre, moi, je ne suis pas au courant. Parce que je ne suis pas dans Facebook, je ne suis pas dans ces choses-là. Vraiment je ne suis pas dedans. Mais, quand quelqu’un a de l’affection pour vous, il peut le manifester sous diverses formes. Donc je les en remercie, mais puisqu’il y a des intrus, je demande à tous les gens bien intentionnés à mon endroit de supprimer tous ces comptes» a-t-elle déclaré sur les ondes de la RTS1.
CHEIKH NGAÏDO BA
Soit en raison des interdictions de rassemblement décrétées par les autorités, soit parce que l’information n’avait effectivement pas bien circulé comme s’en sont plaints du reste beaucoup de ses amis après coup, toujours est-il qu’il n’y avait pas foule à la levée du corps de notre ami Cheikh Ngaïdo Ba. Néanmoins, le « Témoin » a noté la présence de quelques personnalités comme le député Abdoulaye Wilane, porte-parole du Parti socialiste qui s’est d’ailleurs exprimé au nom de la présidente Aminata Mbengue Ndiaye. Il y avait aussi Babacar Gaye, ancien ministre d’Etat, directeur du cabinet politique du président Abdoulaye Wade, et l’ancien ministre socialiste Mamadou Abass Ba, dont le fils aîné de Cheikh Ngaïdo Ba porte justement le nom. Egalement présents, le Français Robert Ini, partenaire du défunt dans un business dans la région de Kédougou, et l’homme d’affaires Aimé Sène, patron de la société Hertz et du groupe d’hôtels « Fleur de Lys », qui est un ami de longue date de Ngaïdo dont il a tenu personnellement à accompagner le corps jusqu’au cimetière de Yoff en plus d’avoir mis gracieusement un bus à la disposition de ceux qui désiraient y aller. Littéralement effondré, Boubacar Cédric Ndiaye, le sympathique patron du « Saint-Louis Sun, un établissement où Ngaïdo avait ses aises, était également présent. On reconnaissait également dans la petite foule les journalistes Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop du Groupe « I-Média » où travaille la fille cadette du disparu. Et aussi les doyen de la presse Amadou Bara Guèye, plus que frère de Ngaïdo, et Baba Diop, critique émérite de cinéma. Ami de Cheikh Ngaïdo Ba avec qui il partageait le même lit à Thiès depuis l’école primaire, avant de cheminer à lui à l’intérieur du pays lorsqu’il était instituteur puis de l’emmener avec lui à Dakar, le journaliste-réalisateur Mamadou Baal, ancien directeur à la Rts, a fait un témoignage émouvant sur le défunt. Tout aussi émouvant était le témoignage de Maguette Diop, vice-président de l’Association des cinéastes du Sénégal et compagnon de Ngaïdo depuis plus de 50 ans. Quant au Conseil économique, social et environnemental, il était représenté par une délégation conduite par la secrétaire générale de l’institution, Dr Anta Sané. Enfin, la ville de Pire, d’où est originaire Ngaïdo, était représentée par une délégation ayant à sa tête le maire, M. Serigne Mboup, ancien directeur de la SAR. Il fait dire que le 1er adjoint de la mairie de Pire, Abdou Aziz Ba, n’est autre que le propre frère de Ngaïdo.
DISPARITION DE DIARY SOW LA THESE DE LA FUGUE CONFIRMEE PAR LES ENQUÊTEURS FRANÇAIS
La brillante étudiante sénégalaise Diary Sow, en classe prépa au lycée parisien Louis-le-Grand, a disparu volontairement pour des motifs encore non éclaircis. C’est en tout cas la conclusion à laquelle sont parvenus les enquêteurs français saisis de l’affaire. Des sources proches de l’enquête l’ont confirmé à Jeune Afrique : Diary Sow, l’étudiante sénégalaise dont la disparition au début de janvier suscite l’émoi au Sénégal comme en France, s’est éclipsée volontairement. La jeune femme est saine et sauve, et la piste criminelle est écartée. Depuis sa disparition, signalée le 8 janvier au commissariat du VIIIe arrondissement par le consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo, les forces de police françaises ont effectué de nombreuses recherches, passant au peigne fin les comptes bancaires de Diary Sow, effectuant une enquête de voisinage, analysant son historique de navigation sur internet et fouillant sa chambre, dans la cité universitaire du XIIIe arrondissement où elle logeait. Cette dernière était vide de ses effets personnels et vêtements. Quant à ses dernières recherches effectuées, elles porteraient sur la légalité d’une disparition volontaire en France. Contactée à plusieurs reprises par les autorités françaises au cours de ces derniers jours, Diary Sow aurait refusé de répondre aux enquêteurs. Interrogés par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne, plusieurs de ses camarades ont indiqué qu’elle leur avait fait part de son souhait de ne pas retourner en cours en janvier et de partir sans préciser où. ceNtrAfrique
L’OPPOSITION S’EN PREND A MANKEUR NDIAYE !
Hier, la Cour constitutionnelle a validé la réélection du président Faustin Archange Touadéra à la tête de la République de Centrafrique. Une réélection dès le premier tour avec 53,16 % ! Cette validation a provoqué dans la matinée la reprise des hostilités entre la coalition des rebelles et les forces armées loyales appuyées par les casques bleus. Pendant ce temps, les partis de l’opposition s’en sont pris à notre compatriote Mankeur Ndiaye, représentant de l’Onu en République centrafricaine. Aussi bien dans les journaux que les sites d’informations, les dirigeants de l’opposition se sont défoulés sur l’honorable Mankeur Ndiaye, ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, en l’accusant d’avoir interféré dans les élections du 27 décembre 2020. Dans une correspondance adressée au secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, la coalition d’opposition « Cod-2020 » a appelé à l’ouverture d’une enquête pour déterminer le degré de collusion et de conflit d’intérêts entre le président réélu et le représentant de la communauté internationale Mankeur Ndiaye. « Le Cod-2020 a souligné que Mankeur Ndiaye porte une responsabilité dans la crise sociopolitique actuelle au pays et, en conséquence, une mission d’enquête s’avère nécessaire pour faire la lumière » sur des accusations portées contre lui par le COD-2020 » a fait savoir une source officielle contactée par « Le Témoin » quotidien avant de nous remettre un document de…mise en accusation. Toujours est-il que, bien avant les élections présidentielles et législatives, les membres de la coalition de l’opposition n’avaient cessé d’accuser notre compatriote Mankeur Ndiaye d’avoir joué « un rôle néfaste » en Centrafrique « tout au long du processus électoral » en faveur du président Touadéra. « Malgré les avertissements, Ndiaye « s’est contenté » d’envoyer à l’Onu « des rapports contraires à la réalité, pour présenter le processus électoral comme étant transparent, inclusif et affirmer, contre vents et marrées, que le délai du 27 décembre était tenable » ont fait savoir les dirigeants de l’opposition centrafricaine. Franchement, notre éminent compatriote Mankeur Ndiaye a vraiment bon dos !
TRAFIC DE DROGUE LA DOUANE SAISIT 634 KG DE CHANVRE INDIEN A KOUNGHEUL ET A MBOUR
482 kg de chanvre indien ! C’est la quantité de drogue saisie par la Brigade mobile des Douanes de Koungheul, Subdivision de Kaffrine, ce 17 janvier 2021. La drogue a été interceptée sur un camion malien au cours d’un contrôle de routine au barrage douanier de Koungheul. Le produit était conditionné dans 241 sachets et dissimulé dans une cachette aménagée. Sa valeur totale est estimée à 38 560 000 de francs CFA. Le chauffeur du camion a été mis aux arrêts et déféré au Parquet. Toujours, au courant du week-end, les unités douanières maritimes ont procédé à des opérations de ratissage le long du littoral et des îles du Saloum. Ces opérations ont permis la saisie, par la Brigade maritime de Mbour, de 152 kg de chanvre indien à hauteur de Keur Balla. Et aussi la saisie, par la Brigade maritime de Joal, de 8 colis de médicaments à bord d’une pirogue pour une valeur estimée à 21.578.400 de francs CFA. Au cours de cette opération, deux délinquants ont été appréhendés et mis à la disposition de la justice. Enfin, il y a eu la saisie à Toubacouta, dans la région de Fatick, par la Brigade maritime du même nom, de 17 colis de faux médicaments et de leur moyen de transport (pirogue et moteur) d’une valeur totale estimée à 13.138.000 de francs CFA. Cette saisie a eu lieu le vendredi 15 janvier 2021 vers 16h, à la sortie de Burfut sur la route fluviale de l’île aux oiseaux. Deux prévenus ont été arrêtés. La procédure suit son cours, selon la Douane.