L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - FINISSEZ-EN !
Pendant qu’on y est, fusillez-le et qu’on n’en parle plus ! Qu’on se passe des tribunaux en économisant les ressources de la Justice. Que les députés lèvent vite son immunité parlementaire. Qu’on le juge rapidement et l’envoie au purgatoire. Et ce même si le procureur a porté plainte contre un X bien connu. Qu’on mette de côté toutes ces considérations et le fusille. Au poteau ! Pan, pan ! La démocratie ne s’en portera que mieux et notre pays sera pris en estime pour la rigueur de ses lois mais aussi pour ses méthodes expéditives. Et après, on pourra raser tous ces salons de massage et prétendus baisodromes. Fermer les salles de sport et autres que nous autres nègres, considérons comme des lieux de débauche et que ne doivent fréquenter que des voyous. Il fallait bien que l’opération de destruction débute après les ricanements d’un ministre avant que d’autres ne viennent achever celui qu’ils veulent «tuer » politiquement. Et c’est pour nous le présenter sous des dehors peu reluisants. Bref, détruire tout ce qui a été dit sur ce dossier depuis ce dernier weekend par des intellectuels neutres et autres personnes dotées de jugeote et juste préoccupés de l’avenir de ce pays. Malheureusement, il n’y a pas que les gens du pouvoir dans l’entreprise destructrice. Le communiqué laconique du Pds est dans ce registre de mise à mort. Pour faire place au peureux qui se terre au Qatar et qui n’est plus dans les cœurs ni les tablettes ? Certainement ! Il faut le tuer, on vous dit, ne lui donner aucune chance de pouvoir revenir nous parler de « Système ». Faire vite et rapidement pour l’’intérêt de ce pays pris en otage par l’affaire Sonko. Hélas, face aux actes que l’on pose à l’aveuglette depuis ce weekend, il est à craindre que ce dossier devienne une patate chaude entre les mains d’un pouvoir qui semble oublier les véritables urgences. Qu’ils sont pathétiques !
KACCOOR BI
UNE PLENIERE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ? GARE A LA 3EME VAGUE DU CORONAVIRUS !
C’est fou ce que les députés de l’Assemblée nationale peuvent être irresponsables ! En effet, les Sénégalais se rappellent tous que la dernière session budgétaire de l’Assemblée nationale, en novembre-décembre, avait favorisé l’apparition d’un cluster qui avait emporté plusieurs personnalités dont une députée de Grand-Yoff, le maire de Ross Béthio et l’ancien secrétaire général du ministère des Finances et de l’Economie, Pierre Ndiaye, entre autres. Plusieurs autres députés mais aussi des conseillers techniques et autres directeurs qui accompagnaient leurs ministres avaient aussi été contaminés. Eh bien, à peine deux mois plus tard, voilà que les mêmes députés de l’Assemblée nationale, en cette période d’état d’urgence où tous les rassemblements sont interdits, s’apprêtent encore à siéger en session plénière pour…lever l’immunité parlementaire de leur collègue Ousmane Sonko. Au risque de provoquer encore une nouvelle vague de contaminations et —qui sait ? — de décès. Tout ça pour avoir la peau d’un de leurs collègues au risque encore une fois d’en mourir eux-mêmes ! Plus irresponsables que ces députés…
EXCLUSIF : DOCUMENTS SAISIS PAR L’ARMEE LA LISTE DES MEMBRES DE L’ETAT-MAJOR DU FRONT-NORD
Dans une de ses éditions, notre confrère « Sud quotidien » faisait état de documents compromettants que l’Armée a ramassés dans les bases rebelles en Casamance. Après investigations, « Le Témoin » est en mesure de confirmer et de dire qu’il s’agit de documents que le chef rebelle du Front-Nord, César Atoute Badiate, et ses hommes, ont abandonné dans leur débandade. Evidemment sous l’effet de surprise et la puissance de feu de l’Armée. « Le Témoin » quotidien a pu accéder à certains de ces documents. Comme celui — exclusivité ! — portant nominations des nouveaux membres de l’Etat major du Front-Nord du Mdfc. « Après la rencontre entre l’Etatmajor du Maquis et le commandement des chefs de bases, il a été décidé d’une formation d’un commandement organisationnel des chefs de bases pour la relance des activités » lit-on dans le document abandonné par les rebelles. Ce drôle de commandement restreint des bases rebelles est ainsi composé : « Président des officiers : Omar Kacobo Diedhiou ; Président des officiers-adjoints : Amédé Diedhiou ; Secrétaire : Pierre Sinoré Diatta ; Secrétaire adjoint : Henri Kamankagne Diedhiou ; Trésorier : Tapha Sambou ; Trésorier adjoint : Sadibou Goudiaby ; Commissaire aux comptes : Marcelin Himbane ; Commissaire aux comptes adjoint : Abdoulaye Aml Diedhiou » peut-on lire dans le document. Nous avons également eu entre les mains un manuscrit signé César Atoute Badiate. Dans ce dit rapport, ce chef rebelle dit avoir été que le nommé Ousmane Niantang vient d’installer une nouvelle base rebelle après avoir obtenu « de nouveaux recrues » (sic !). Et César Atoute Badiate de demander à ses combattants de se ternir prêts « Car l’Armée sénégalaise prépare un ratissage après des accords avec l’Armée Bissau-guinéenne. Vus le bracage (Sic) de Diohére, l’Etat major général du Maquis met en garde à (sic) tous ses combattants de respecter scrupuleusement aux civiles (Sic) conformément aux règlement (Sic) internationaux des droits de l’homme. Un homme avertis (Sic) en vaut deux » signé César Atoute Badiate avant d’informer ses éléments que les congés et affections sont supprimés. Autrement dit, mobilisation générale et alerte Gaïndé dans le camp rebelle !
G5 SAHEL MACKY SALL INVITE, UNE ABERRATION CORRIGEE
La participation du président de la République Macky Sall au sommet du G5 Sahel au Tchad qui se déroule ces lundi et mardi constitue, assurément, la correction d’une aberration. D’autant qu’avec un effectif de 1305 soldats, le Sénégal est le deuxième pays contributeur de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). Et pourtant, jusqu’ici, notre pays était snobé par les autres membres du G5 Sahel notamment les présidents du Tchad, du Burkina Faso, du Mali, du Niger et de la Mauritanie. Notre pays, eu égard au rôle important qu’il joue dans la lutte contre le terrorisme au niveau de la sous-région, n’aurait jamais dû être isolé par rapport aux actions du G5 Sahel. Heureusement que l’actuel président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation, le Mauritanien Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani, a rectifié le tir puisqu’il a invité le président Macky Sall à participer à ce sommet du Tchad. C’est ainsi que le président Macky Sall a quitté Dakar ce 15 février 2021 pour prendre part, le 16 février à N’Djamena, à la séance élargie du Sommet du G5 Sahel. La séance élargie à laquelle le Président Sall est convié vise à associer les pays et Institutions partenaires du G5 Sahel à la recherche de solutions durables à la crise sécuritaire qui sévit dans l’espace sahélien, indique un communiqué de la Présidence de la République. Le retour du Chef de l’Etat est prévu le 16 février.
GROUPE «TOURE-KUNDA» EN DEUIL HAMIDOU SERA FINALEMENT INHUME A NOUAKCHOTT
Décédé le 04 février 2021 à Paris des suites d’une longue maladie, Hamidou Touré des frères « Touré Kunda » sera finalement enterré à Nouakchott (Mauritanie) où il a grandi auprès de sa famille maternelle. Donc « Le Témoin » est en mesure de confirmer aux fans et alliés que l’artiste-chanteur Hamidou Touré ne reposera pas aux cotés de son défunt frère Amadou Tilo enterré en Casamance en 1983. « Depuis une semaine, les membres de la famille vivant à Paris s’activent pour le rapatriement de la dépouille de notre grand frère Hamidou Touré. Effectivement, il sera enterré en Mauritanie » nous confirme Sixu Tidiane Touré, l’un des frères Touré, depuis Paris. Pour la petite histoire, le défunt Hamidou a participé aux albums « Salam » et «Sonké » du groupe « Touré-Kunda » qui a marqué son époque dans les années 70 et 80. D’ailleurs pas plus tard qu’il y a un mois seulement (27 janvier 2021), « Le Témoin » avait consacré un dossier inédit aux frères Touré dont les noms restent toujours liés à la révolution et à la modernisation de la musique africaine.
TRAQUE L’EPOUSE DE L’ADMINISTRATEUR DU PASTEF A PASSE LA NUIT A LA DIC
L’épouse de Biram Soulèye Diop a passé sa première nuit dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). Ce, au motif qu’elle est actuellement placée en garde à vue. Selon des sources contactées par Libération Online, son arrestation serait liée à celle d’Abass Fall (Pastef Dakar) qui aurait été libéré plus tard. L’administrateur général du Pastef avait informé, dans journée, que sa femme a été arrêtée alors qu’elle se rendait au travail. « Mon épouse n’a rien à voir dans ce combat », a écrit Biram Soulèye Diop sur sa page Facebook, ce lundi 15 février.
ARRETE POUR NON PORT DE MASQUE, L’ACTIVISTE KARIM XRUM XAM LIBERE ENSUITE
Malgré le contexte de pandémie de Covid 19, son arrestation pour non port de masque par la police devant le portail de son domicile s’est révélée comme une scène ubuesque aux yeux de l’opinion taraudée par la ferveur politique liée à l’affaire Sonko. L’activiste Abdou Karim Guèye connu sous le pseudo Xrum Xax a réagi au micro du « Témoin » après avoir été libéré des griffes de la police. « Mais vraiment, je viens de me rendre compte à quel niveau Macky Sall panique. Ah weuy, il panique vraiment. Sinon comment arrêter une personne à la devanture de son domicile et vouloir lui coller le motif de non port de masque ? Surtout que j’avais mon masque à portée de main juste à l’entrée de la maison. Non, c’est du jamais vu !», s’est – il gaussé en rigolant. Pour le rappeur pro-Sonko et leader du mouvement Nittu Deug, le régime en place, qui est manifestement aux aguets, sait parfaitement ce que risque d’engendrer la cabale montée contre le leader de Pastef dans ce pays. « Ils le savent très bien. Nous n’allons pas laisser prospérer cette histoire de viol montée de toute pièce pour freiner Ousmane Sonko dans sa conquête du pouvoir. Car pendant toutes ces années, les dirigeants du pays ne cessent de violer la gouvernance de nos ressources pétrolières, gazières et minières sans parler des détournements de deniers publics. Aujourd’hui, il faut savoir que nous sommes prêts à tout pour défendre Sonko. Et c’est pourquoi le pouvoir veut nous surveiller en allant jusqu’à tomber bas avec des histoires d’arrestation pour non port de masque », a expliqué l’activiste Abdou Karim Guèye alias Karim Xrum Xaxx qui se dit relax comme dans un salon de massage doux et tonifiant.
FIEVRE JAUNE LA CAMPAGNE DE VACCINATION A DEMARRE A TAMBA ET KEDOUGOU
La campagne de vaccination contre la fièvre jaune a démarré ce lundi, 15 février, à Tambacounda et Kédougou. Seulement ce démarrage ne s’est pas fait sans quelques couacs puisqu’une rumeur a circulé que la vaccination concernait le covid-19. Des parents d’élèves ont même envahi certaines écoles élémentaires pour s’informer de la situation exacte. Finalement tout est rentré dans l’ordre permettant de démarrer une campagne de vaccination de 10 jours. Trois districts sont concernés : Kédougou, Saraya et Salémata. L’accent sera mis sur la communication contre la désinformation. « Cette situation est consécutive à une épidémie de fièvre jaune qui s’est déclarée dans ces régions. Ce qui a amené les autorités centrales à déployer une mission d’investigation et évaluer le risque de propagation de l’épidémie », a déjà indiqué le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV), Dr Ousseynou Badiane. Ce dernier ajoute que les recherches ont montré qu’il y a un risque élevé de transmission de cette maladie dans cette zone et nécessitait aussi une riposte vaccinale. D’après le coordonnateur du PEV, la fièvre jaune est une maladie très grave qui peut amener une létalité de 50 à 75%. Quelques 642 mille 459 personnes seront vaccinées contre la maladie de la fièvre jaune dans la région de Tambacounda, a annoncé la responsable du bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé de la région médicale, Mabinta Sambou Coly, lors d’un atelier sur la fièvre jaune à l’intention des journalistes. «Nous avons enregistré des cas de fièvre jaune dans les régions de Tambacounda et Kédougou. Donc, il faut organiser une riposte dont l’objectif principal est de réussir une couverture vaccinale d’au moins de 95 % sur toute l’étendue de la région», a-t-elle expliqué. La maladie de la fièvre jaune est réapparue dans la région de Tambacounda, précisément dans le district sanitaire de Kidira, où 4 cas, dont deux décès, ont été recensés.