L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - LES ETRENNES DU CHEF
Bon peuple de ce charmant pays, souris ! Ils veulent te rendre la vie belle et moins stressante. Il faut bien faire travailler tous ces désœuvrés que l’on appelle « Bongomen » et qui participent à égayer la ville. Même celle qui illumine les nuits du Chef n’est pas insensible à cet instrument qui mène une concurrence déloyale au satanique « Tama » qui ne peut retenir le plus impassible des imams. C’est tellement vrai qu’aucun religieux, s’il ne l’interdit pas dans une assemblée, ne se hasarde à s’éterniser là où cet instrument retentit de peur de se donner en spectacle par une danse des plus canailles. Pas bien sûr ce fameux « Teuyeux » rendu célèbre par la première authentique Sénégalaise à occuper le Palais de la République qui sent si bon les bonnes senteurs du pays. Allez, sortez les « bongos » avec la bonne nouvelle de la baisse des prix pour soulager les ménages si éprouvés dans un pays où une bonne partie du peuple mange dehors à la table de fortune de la vendeuse du pain « ndambé ». Ce fameux sandwich à base de haricots. Pendant que d’autres cherchent le diable pour lui tirer la queue. Là, réside le malentendu à propos de cette baisse des prix de certaines denrées alimentaires. Car, ce qui manque le plus dans ce pays c’est l’argent avec un chômage endémique qui crée une paupérisation exaspérante dans les grandes villes comme dans le monde rural. Par conséquent, même si le kilo de riz était vendu à 100 francs, difficile de l’acquérir ! Ah, on l’oubliait, le Chef promet des emplois de dockers au Port, venant ainsi fouetter Kàccoor Bi qui pensait que ce métier n’existait plus depuis que le cinéaste et romancier Ousmane Sembène en avait fait le sujet d’un de ses romans. Bon, il faut que je redevienne moins grognon, des gros bras, il n’en manque pas dans ce pays qui se porterait mieux si l’Etat réduisait son train de vie dispendieux. En supprimant par exemple ses institutions budgétivores et improductives. En sanctionnant aussi toutes les malversations financières. N’empêche, gardez le sourire. Dans quelques semaines, ce sera 2023, une année sociale. Et, avant cela, dans une dizaine de jours, le Mondial. Musique !!!!
KACCOOR BI - LE TEMOIN
RETOUR DE PARQUET POUR PAPE ALE NIANG
Pape Alé Niang a passé hier sa 3ème nuit au commissariat central de Dakar. Le journaliste arrêté dimanche sur ordre du Procureur de la République Amady Diouf n’a pas pu rencontrer ce dernier hier dans la soirée. Ce bien qu’il ait été déféré au Parquet puis conduit à la cave du tribunal hors classe de Dakar. Le propriétaire du site Dakar Matin arrêté dimanche est poursuivi, selon le Procureur de Dakar, pour « actes qui sapent le moral des troupes et désignent les forces de sécurité comme des cibles majeures à l’attention de tous ceux qui souhaitent s’en prendre à l’autorité de l’Etat, constituent des menaces pour l’ordre public et sont susceptibles de caractériser des atteintes à la défense nationale outre la diffusion de fausses nouvelles et la divulgation de secret défense ».
ARRESTATION DE PAPE ALE NIANG LES PATRIOTES DENONCENT UNE ENTRAVE AUX LIBERTES INDIVIDUELLES
Comme tous les partis politiques, Pastef n’a pas été en reste en qualifiant d’injuste l’arrestation de Pape Alé Niang. Lors d’une conférence de presse ce mardi, les Patriotes ont exprimé tout le soutien nécessaire au confrère. « Car, le Sénégal a besoin d’une presse débout, libre et indépendante. Les menaces et les intimidations ne doivent pas primer sur la volonté d’informer l’opinion publique », a déclaré Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général du Pastef/ les Patriotes lors de la conférence de presse. Le bureau politique de Pastef dénonce également l’entrave des libertés individuelles. « Les arrestations et les séquestrations de citoyens se poursuivent de plus belle sans convocation préalable. Elles sont aujourd’hui érigées en règle. Le Sénégal va à la dérive et nous le constatons tous. Toutefois, ce tableau sombre non-exhaustif, loin de rendre compte de la force du régime en place, renseigne plutôt sur son agonie. Il n’y a qu’un régime finissant qui se comporte de la sorte », indiquent les responsables du Pastef. Ils déplorent également l’arrestation sans convocation de la garde rapprochée de Ousmane Sonko et demandent la cessation des provocations. « Les membres de la société civile, les bonnes volontés mais surtout les chefs religieux sont invités, priés de parler pendant qu’il est temps, pendant qu’il n’y a pas encore de vie perdue, pendant qu’il n’y a pas encore de dégâts incommensurables de parler au Président Macky Sall », a indiqué Diomaye Faye.
INTERDICTION DU PORT D’UNIFORMES ET LES MILICES CONFRERIQUES ?
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diom, avait mis en garde certains individus qui portent des cagoules et arborent des tenues et attributs dédiés aux forces de défense et de sécurité. A l’en croire, de pareils agissements créent la confusion aux yeux des populations et peuvent semer le doute sur l’imputabilité de certains actes malveillants susceptibles d’être commis par des personnes malintentionnées. De là, le ministre de l’Intérieur avait tenu à rappeler la loi interdisant le port de l’uniforme aux « civils ». Sans doute, il faisait allusion aux éléments des gardes rapprochées de certains leaders de l’opposition politique. En examinant à la loupe ce très « courageux » communiqué, « Le Témoin » quotidien tient à son tour à rappeler à Monsieur Antoine Félix Diom, magistrat par excellence et ministre par répression, qu’une loi possède une portée générale. Donc elle est impersonnelle ! Dans ce cadre, le ministre de l’Intérieur doit d’abord faire appliquer cette interdiction du port de l’uniforme militaire dans les foyers religieux abritant des milices confrériques ou communautaires en gourdins faciles qui jouissent de l’impunité la plus complète. Pire, ces milices font même la police à la place de la Police en procédant à des arrestations et interrogatoires musclés comme l’avait si bien déploré un commissaire de police. Pendant ce temps, de pauvres pères de famille se transforment en gardes auprès des leaders politiques pour gagner honnêtement leur vie. Attention à une justice à deux vitesses considérée comme facteurs de risques de violence, de révolte et de qui peut bruler notre Sénégal !
COMBAT SITTEU/PAPA SOW YANKHOBA DIATTARA ET BABACAR THIAM EN GUEST-STARS !
Le grand combat tant attendu Siteu /Papa Sow a vécu ! C’est Sitteu, la grosse cylindrée de l’écurie Lansar (Diamaguène) qui a remporté le choc de titans à l’issue d’un combat très spectaculaire. Un combat organisé par le jeune promoteur Mansour Ba de Jambaar-Production et spécialiste en droit des affaires. C’était dimanche dernier à l’Arène nationale de Pikine. En lieu et place du président de la République Macky Sall, c’est son ministre des Sports Yankhoba Diattara qui a fait le déplacement. Aux côtés du parrain Babacar Thiam, le ministre Yankhoba Diattara a été accueilli en guest-star par près de 25.000 spectateurs debout comme un seul homme. Une magnifique standing ovation inattendue dans cette banlieue dakaroise dont les jeunes sont très hostiles à la politique du président Macky Sall. Et tous les ministres ayant tenté l’aventure l’ont appris à leurs dépens. Sauf Yankhoba Diattara sous couvert d’un Babacar Thiam connu son entregent et sa grande générosité. Et surtout pour sa grande popularité à Pikine, Grand-Dakar, Diamaguène et Niary Tally.
SENEGAL-INDEPENDANTMAGATTE LO, ANCIEN MINISTRE, 23 ANS DEJA !
9 Novembre 1999-9 Novembre 2022, il y a 23 ans jour pour jour disparaissait Magatte Lo, ancien ministre d’Etat sous la présidence de Léopold Sédar Senghor. Digne fils de Linguère, Magatte Lo fut l’un des pères de l’Indépendance du Sénégal. Brillant intellectuel, haut fonctionnaire émérite et homme politique chevronné, l’ancien député Magatte Lo a été plusieurs fois ministre entre 1962 et 1968. Il fut notamment titulaire des Forces armées. Il fut également Président du Conseil économique et social pendant de longues années et maire de Linguère. Magatte Lô a fait partie des chefs historiques de l’Union progressiste sénégalaise (Ups), qui allait donner naissance au Parti socialiste (Ps) en 1976. En ce jour de recueillement, « Le Témoin » quotidien a eu le privilège de contacter ses enfants Mbayang Lo, Néné et Yacine qui se souviennent de leur défunt père aux qualités sociales et humaines multidimensionnelles. Et prient pour le repos de son âme et afin que Dieu le Tout Puissant l’accueille dans son Paradis.
MBOUR LES 5 MEMBRES DE LA GARDE RAPPROCHEE DE OUSMANE SONKO EN PRISON
Les 5 membres de la garde rapprochée de Ousmane Sonko ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de Mbour ce mardi. Le lundi, ils avaient bénéficié d’un retour de parquet. Ils avaient été retournés dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Saly où ils séjournaient depuis mercredi dernier suite à leur interpellation à Dakar par la Section de Recherches de la maréchaussée. Finalement ce mardi, les 5 gardes du corps d’Ousmane Sonko, arrêtés suite aux incidents survenus le 30 octobre dernier à Tchiky, dans la commune de Diass, lors du passage du président de Pastef dans le cadre du Neméku Tour, ont été placés sous mandat de dépôt. Momo Diaw et Cie arrêtés jeudi dernier au Tribunal de Dakar au moment de l’audition de leur mentor ont passé leur première nuit à la prison de Mbour ce mercredi. Ils sont accusés des chefs de coups et blessures volontaires et destruction de biens appartenant à autrui. Ils seront jugés en flagrant délit mardi au Tribunal de Mbour
TRAFIC DE FAUX BILLETS A THIES : LA BANDE A CHEIKH ISSAKHA NDIAYE, FILS DU MINISTRE MBAYE NDIAYE, EN PRISON
La bande à Cheikh Issakha Ndiaye (46 ans), le fils du ministre Mbaye Ndiaye a passé hier sa première nuit en prison pour trafic de faux billets portant sur un milliard de frs. Le fils du ministre Mbaye Ndiaye et le cerveau de l’affaire, Abdoulaye Faye (34 ans), ainsi que quatre autres délinquants arrêtés au cours du week-end dernier à Thiès par la Gendarmerie avaient fait l’objet d’un retour de parquet le lundi. Hier mardi, ils ont obtenu un ticket du Procureur pour la maison d’arrêt et de correction de la cité du rail. La bande au fils du ministre Mbaye Ndiaye est poursuivie pour les faits d’association de malfaiteurs, tentative de contrefaçon ou falsification de billets de banque ayant cours légal sur le territoire national d’un pays membre de l’UEMOA, tentative de mise en circulation des signes monétaires ayant cours légal, contrefaits ou falsifiés.
25EME CAN DE HANDBALL DAMES : YANKHOBA DIATTARA VEUT LA COUPE !
Top départ. La compétition phare de la petite sphère s’ouvre aujourd’hui à Dakar, dans les installations de Dakar Arena. Le Sénégal, qui accueille cette 25ème édition de la CAN de handball dames, a l’ambition de soulever ce trophée ici même au pays de la Téranga. C’est du moins le souhait exprimé par le ministre des Sports. Yankhoba Diattara l’a dit aux « Lionnes » hier à Saly où il procédait dans les installations du complexe sportif « La Tanière » à la remise solennelle du drapeau à la bande à Hawa Ndiaye. « Je suis convaincu que vous disposez de toutes les qualités techniques, tactiques mais aussi d’un capital expérience pouvant vous permettre de trôner sur le toit du continent. Je vous exhorte donc à vous concentrer davantage sur votre unique objectif qui est de remporter ce trophée, ici même au pays de la Téranga », a dit le ministre. « Sur la route et durant la compétition, je ne doute point que vous porterez encore plus haut l’image d’un Sénégal déterminé à remporter la victoire finale. C’est pourquoi, chaque fois que vous mettrez la balle de la petite sphère dans la cage de buts de l’équipe adverse, fut-elle la moins redoutable, sachez que vous nous avez soulagés en nous procurant un bonheur indescriptible », a harangué le successeur de Matar Bâ aux « filles » du président de la Fédération sénégalaise de Handball, le député Seydou Diouf. La sélection coachée depuis juin 2011 par le technicien franco-algérien Yassine Messaouidi a été finaliste de la Coupe d’Afrique, et a enregistré une performance honorable lors de la dernière Coupe du Monde qui s’était déroulée en 2019 à Kumamoto au Japon, après une qualification obtenue lors de la CAN 2018 à Brazzaville en République du Congo. L’objectif pour le Sénégal, a rappelé l’actuel locataire de la Zone B, est de relever le double défi de l’organisation et de la participation face aux 12 autres équipes engagées dans cette grand-messe du hand-ball continental. Il faut noter que cette 25ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Handball en Dames qui s’ouvre aujourd’hui à Dakar Arena regroupe 13 nations logées dans trois (3) poules. Dans le groupe A, l’Angola, tenante du titre, sera opposée à la RD Congo, au Cap-Vert et à l’Algérie. Dans le groupe B, sont logés la Tunisie, le Congo, la Guinée Conakry, le Maroc et l’Égypte. Le pays hôte est logé dans le groupe C en compagnie du Cameroun, de Madagascar et de la Côte d’Ivoire.