L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI – DÉGÉNÉRESCENCE
Pauvres sénégalais que nous sommes. Quelle dégénérescence ! Ainsi donc, parmi les 17 millions d’âmes que nous sommes, sans une seule personne, ce serait le chaos. Ce pays ne tiendrait plus et serait rasé et réduit en cendres. Belle insulte à l’intelligence de tous ses filles et fils du pays qui ne sont certes pas au cœur du pouvoir, mais n’en sont pas moins improductifs que ceux qui bouffent sans jamais être repus. Et ce sont des personnes obséquieuses dans l’appareil d’Etat qui le disent sans fausse honte ni pudeur. Plutôt alors raser ce pays si un seul homme serait en mesure de le tenir loin du désordre. Vous vous rappelez ce qu’il disait de Me Wade ? Une personne qui ne peut voir pousser des cheveux ne peut diriger un pays. La vieille et insipide chanson est reprise pour amoindrir les chances de celui qui se présente comme le leader incontesté de l’Opposition. Lui, il serait un rebelle, Safaliste et incapable de conduire un pays. Bref, il est le mal personnifié. Bon, on peut les croire. Sans lui, c’est-à-dire le Chef, ce serait le chaos. Mais ils oublient qu’il peut également être l’artisan de troubles par son entêtement à vouloir forcer une candidature immorale que ses partisans tentent de nous faire ingurgiter par des procédés juridiques éculés. Et il nous faut aussi croire tous ces flagorneurs autour du Chef. On peut leur trouver des circonstances atténuantes. C’est l’instinct de survie qui les fait s’agiter jusqu’à perdre toute retenue hissant leur Champion au rang de démiurge. Ce n’est point leur amour du pays qui explique leur alarmante servilité. Mais plutôt ce sentiment de ne jamais se suffire des privilèges. Ils en veulent encore et davantage. Leur voracité explique ainsi leur agitation pour nous faire croire que sans lui, celui qu’ils présentent comme le meilleur et le plus intelligent que nous tous, ce serait l’enfer.
Post Scriptum : Des Sénégalais ont été emprisonnés à deux mois de prison ferme pour la seule raison qu'ils n'ont pas respecté l'itinéraire d'une marche ou qu’ils sont allés au-delà de l’heure autorisée. Et il y a toujours des individus qui viennent nous débiter que notre démocratie est en bonne santé. Ça aussi, on le doit à notre bien aimé Chef.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
SONKO ET LES DÉPUTÉS DU PUR DEVANT LA COUR D’APPELLE 17 AVRIL
Jamais dans l’histoire judiciaire du Sénégal, une affaire n’a fait l’objet d’une telle diligence. Jugée en première instance par le tribunal de grande instance hors classe de Dakar en son audience correctionnelle du 30 mars 2023, l’affaire en diffamation opposant le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang au chef de file de l’opposition sénégalaise et président du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-les Patriotes), Ousmane Sonko devrait être, une quinzaine de jours plus tard, inscrite au rôle de la première chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar. Condamné en première instance à 2 mois de prison assortis de sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts à verser à la partie civile, le dossier sera ainsi jugé en mode fast-track, le lundi 17 avril prochain. Le plus cocasse dans cette affaire purement privée, c’est que le plaignant qui bénéficie de 200 millions de dommages et intérêts est peu satisfait du jugement alors que généralement les plaignants en matière de diffamation se contentent du franc symbolique pour laver leur honneur, mais le parquet également qui, en la matière, demande le plus souvent l’application de la loi, a interjeté appel. Et en mode fast-track, l’affaire a été enrôlée dans les meilleurs délais. Le même jour, la Cour d’appel de Dakar statuera sur le sort des députés du Pur, Massata Samb et Mamadou Niang condamnés en première instance à 6 mois d’emprisonnement ferme pour coups et blessures sur leur collègue Amy Ndiaye de la mouvance présidentielle.
INAUGURE EN AVRIL 1963 STADE DEMBA DIOP, 60 ANS APRES !
Décidément ! Notre confrère-collaborateur Amadou Ly Diome est en passe de devenir un digne héritier de l’historien feu Pr Iba Der Thiam. Dans son célébré site d’information « Lavoixplus », il nous plonge dans l’histoire du mythique stade Demba Diop ex : Amitié inauguré le 11 avril 1963 « il y a maintenant 60 ans, jour pour jour, le Sénégal inaugurait prématurément le Stade de l’Amitié dans le cadre justement desJeux de l’Amitié, compétition la plus prisée à l’époque du continent africain avec pas moins de 15 sélections nationales francophones et anglophones en plus de la France. Ouverture prématurée parce que le Sénégal avait débuté la compétition en recevant le Cameroun au terrain des Champs de courses qui ne disposait pas de gazon, était plat, sablonneux et éprouvant » rappelle notre confrère Ly Diome comme on l’appelle « Le Sénégal remporte alors la partie mais le gardien de but camerounais se retrouve à… l’hôpital à la fin du temps réglementaire. Pour éviter de telles déconvenues, les autorités décident d’ouvrir prématurément le Stade de l’Amitié alors gazonné pour recevoir le Niger. Quatre ans plus tard, après l’assassinat du député-maire de la capitale de la Petite côte, le stade est rebaptisé Stade Demba Diop de Dakar, en hommage à celui qui fut ministre de la Jeunesse et des Sports lors des jeux de l’Amitié » lit « Le Témoin » quotidien qui a visité le site « Lavoixplus »
HAUSSE DES PRIX DU TRANSPORT URBAIN : L’AFTU IMPOSE SON DIKTAT AU CETUD
On pensait bien que le Conseil Exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) était assez puissant pour réguler le système du transport urbain. Que nenni. Les services Dg Thierno Birahim Aw ont montré toute leur impuissance pour faire face et contraindre l’Association de financement des transports urbains (AFTU) à revenir sur la hausse du prix du transport. Désormais, l’AFTU a fini par imposer aux usagers une hausse du tarif qui passe de 100 frs à 150 frs. Dès que tu montes dans un bus AFTU, le receveur t’informe qu’il n’y a plus de ticket de bus à 100 frs. Quelle que soit la distance, le client doit débourser au minimum 150 frs. Allez savoir pour les autres distances. Cette hausse unilatérale des prix des transports urbains a fini de démontrer que le CETUD n’est pas à même de garantir sa capacité de réguler le secteur qui est accaparé par le puissant groupe de transporteurs de l’AFTU. Pourtant lorsque les usagers avaient commencé à se plaindre, le Dg du CETUD Thierno Birahim Aw avait haussé le ton à travers un communiqué à l’époque pour menacer de ses foudres les responsables et membres du réseau de l’AFTU. Les sanctions devaient aller jusqu’au retrait de leur autorisation de transport et de leur exclusion du réseau conventionné de l’AFTU. « Il m’est revenu que certaines lignes du réseau de transport appliquent une hausse des tarifs sans le consentement du Cetud. Cette pratique viole les termes de la convention d’exploitation et entre en contradiction avec la démarche concertée en cours, sous la supervision du ministère en charge des transports terrestres » vociférait le DG AW. Il ne faisait que brasser du vent. D’ailleurs dans le secteur règne le bordel puisque ni les chauffeurs, ni les receveurs n’ont des contrats de travail pour leur garantir certaines commodités. On mise plutôt sur la course aux profits qui fait que pas mal de bus Tata sont impliqués dans des accidents mortels quotidiennement.
LONASE UNE GESTION DÉCRIÉE DES RESSOURCES HUMAINES
La lettre ouverte du Collectif des contractuels de la Lonase que votre journal a publiée hier n’est que l’arbre qui cache la gestion décriée des ressources humaines au sein de cette entreprise dirigée par Lat Diop. Dès la publication de la lettre ouverte, les langues se sont déliées. Le standard du Témoin a explosé. Ndékétéyoo, derrière le récent show médiatique du chiffre d’affaires orchestré par Lat Diop, les « Lonasiens » vivent la misère. Et on estime d’ailleurs que le Collectif n’a effleuré en surface le mal profond existant au sein de l’entreprise. Surtout sur le volet de la gestion décriée des ressources humaines. Exemple pour les contractuels, ils seraient passés de 200 à 500 agents dont les ¾ sont originaires de Guédiawaye. Lat Diop est allé puiser tout simplement dans le vivier de ses amis et parents. L’homme connu pour son insolence et sa truculence démontre par sa gestion des ressources humaines qu’il reste un piètre manager et un politicien de paille. Malgré la puissance de son fauteuil de Dg de la Lonase, l’homme a été tout simplement balayé lors des législatives du 31 juillet dernier par une novice de Pastef Khadija Mahecor Diouf à la course de la mairie de Golf Sud. Mieux, même à Mbacké où le DG de la Lonase s’activait, Benno Bokk Yaakar avait mordu la poussière.
DAKAR, DÉBUT DE L’HIVERNAGE ?
Les Dakarois ont été surpris de recevoir en ce mois d’avril une pluie. Une situation inédite qui peut se comprendre dans les zones du Sud (Casamance) et Sud Est (Tambacounda et Kédougou). Nos confrères de l’APS ont interpellé un spécialiste des questions météorologiques pour comprendre le phénomène qui a perturbé hier les Dakarois. Pape Ngor Ndiaye, chef de service prévisions et réduction des risques à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo a tout simplement indiqué « ce sont des descentes d’air frais venant d’Europe combinées à l’air chaud du Sahel, d’une part et d’autre part à l’humidité du Golfe de Guinée qui ont provoqué une condensation de particules d’eau contenues dans les nuages entraînant ainsi, la pluie ». D’ailleurs, « ces pluies devraient se manifester encore une fois de plus, la nuit de ce mardi allant à la matinée du mercredi » indique Mr Ndiaye soulignant que des quantités faibles allant à des traces de pluies à moins de 1 mm ont été recueillies dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Diourbel, Thiès, Kédougou et de Tambacounda. Le spécialiste des questions pluviométriques à l’ANACIM rappelle que « ce processus de formation de cette pluie dévoile un mécanisme de pluies hors saison et non de pluies d’hivernage. Donc, le temps sera à nouveau stable ».
TELECOMS LE PRIX D’ACCES DU FLYBOX REVU A LA BAISSE ET LES VOLUMES AJUSTÉS
Accusée d’une hausse sur ses tarifs du Flybox et interpellée par l’ARTP, la Sonatel-Orange a daigné communiquer sur cette affaire pour apporter des clarifications sur la question. Dans un texte qui nous est parvenu, Sonatel s’engage à étudier la situation des clients Flybox non éligibles à la fibre optique et à l’ADSL. Mais aussi pour répondre à leurs besoins, tout en assurant la meilleure qualité de service à tous nos clients. Les offres Flybox, représentant moins de 1% des abonnés, consomment aujourd’hui 32% de la capacité data 4G, créant une surcharge du réseau 4G qui impacte l’expérience client. Il est nécessaire de transférer les nouveaux usages post covid vers les technologies filaires (ADSL, fibre), seules capables de supporter ces besoins très haut débit au travail ou à domicile où nous notons 6 à 8 usagers derrière chaque accès. Le document renseigne que la société de téléphonie a ajusté par le passé les tarifs des offres Flybox, avec une baisse des tarifs de la gamme en mobilité et une hausse des volumes data sans changement de prix. Elles ont été revues avec une baisse du prix d’accès et des volumes ajustés. Pour les clients professionnels, des ajustements similaires ont été opérés. Après ces ajustements, les offres Flybox de Sonatel demeurent les moins chères du marché, note le texte. La Sonatel reconnaît avoir rencontré les associations de consommateurs ce 6 avril, mais aussi l’ARTP le même jour. Ainsi, la société se félicite de « la qualité des échanges qui ont permis de lever certaines incompréhensions ». Néanmoins, la société se dit attentive aux préoccupations exprimées quant à l’insatisfaction d’une partie des clients matérialisée le dimanche du 02 avril qui a marqué le boycott des offres de Orange. Une nouvelle rencontre est prévue prochainement, dit le communiqué
LOUGA UN ACCIDENT DE LA CIRCULATION FAIT 5 MORTS
Cinq morts et 32 blessés. Tel est le bilan macabre d’un grave accident qui s’est produit hier à 09h30 sur la RN2 vers Louga. L’accident s’est produit près de l’entreprise SPIA. Un Bus immatriculé AA 440-60 en provenance de Dagana et en partance à Dakar s’est renversé. Les cinq passagers qui ont trouvé la mort sont décédés sur-le-champ. Il s’agit de deux hommes et trois femmes. Les blessés sont internés au centre de santé de Amadou Sakhir Mbaye de Louga. La police judiciaire a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident.