L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - ADJI, UNE VIOLEE TROP HEUREUSE POUR ETRE HONNETE !
Tudieu, quelles fesses que celles de cette jeune dame ! Ce vilain billettiste a beau être Kàccoor, il n’a jamais accordé le plus p’tit regard à celle qui est à l’origine d’une vingtaine de morts et qui fait trembler et fantasmer la République. C’est avec dédain qu’il la regardait s’exhiber sur les réseaux sociaux. Il a fallu la vidéo d’une bataille rangée entre policiers et gendarmes pour que Kàccoor Bi lève les yeux et zieute les bouts de popotin de cette demoiselle qui prétend être violée à plusieurs reprises où son bourreau tenait à chaque fois deux pistolets en main, la troisième main tenant l’arme du délit. Quel exploit! Bon, j’ignore tout de l’origine de l’esclandre qui a opposé des membres de deux corps de nos forces de défense et de sécurité, mais il faut reconnaitre que la demoiselle a de la dégaine. Une demoiselle aux bons soins de la République qui détient sa pièce à conviction pour « tuer » l’autre, c’est-à-dire celui qui empêche le Chef de dormir du sommeil du juste ! Croyez-moi encore si je vous dis que je n’ai jamais visionné ses vidéos canailles dans lesquelles elle affole la communauté des réseaux sociaux par de terribles déhanchements et de savoureux « leumbeul ». Vous en doutez ? Tant pis… Mais voilà, pour une fille qui a subi de nombreux assauts sans son consentement et sous la menace de deux armes, beaucoup de victimes d’agression sexuelle auraient bien voulu être à sa place. Sans compter que notre Adji nationale pourrait également être un bon sujet pour nos psychologues qui ne cessent de « réparer » la vie de victimes de viols qui trainent comme un boulet leurs agressions, évitant le regard de l’Autre et vivant mal leur épreuve. Un viol, c’est ôter une part d’humanité à la victime. Rares sont les victimes qui se sortent indemnes d’une telle agression dans leur intimité. Pas Adji Sarr, qui semble en avoir tiré grand plaisir et qui croque la vie à belles dents en attendant de croquer des diamants. Aucune pudeur ni retenue chez cette violée joyeuse. Elle nargue et fait fantasmer son monde de voyeurs. Elle n’a rien d’une femme qui porte un « deuil » qui l’empêche de vivre. Chez elle, aucun traumatisme de ce prétendu viol qu’elle vit superbement bien. Vous l’avez vue hier soutenant les regards et leur gratifiant d’un coquin sourire ? En strass et en paillettes comme lors d’une soirée de gala pendant que d’autres victimes rasent les murs et ne se hasardent même pas à assister aux procès de leurs bourreaux car redoutant de faire face aux «monstres » qui leur ont ôté ce qu’elles détiennent de plus précieux. C’est le Chef qui disait, de très bonne foi, que s’il sait que l'arrestation d'une personne va occasionner des morts et brûler le pays, il fait en sorte que cela ne se fasse pas. Ousmane Sonko ne faisait sans doute pas partie de ces personnes-là. Toujours est-il que le Chef tient encore l’occasion d’arrêter ce vaudeville. Trop de morts, des dégâts matériels inestimables en plus d’une économie plus que paralysée ont jalonné le chemin qui mène à ce procès qui n’est pas près de prendre fin.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
COHESION NATIONALE SERIGNE MOUNTAKHA ENVOIE UNE DELEGATION A MACKY SALL AU PALAIS
Le khalife général des Mourides est préoccupé par la situation politique du pays. Serigne Mountakha Mbacké a en effet envoyé hier à Dakar une importante délégation pour remettre au chef de l’Etat son dernier sermon prononcé lors de la fête de la Korité. Le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le responsable moral de Hizbut-Tarqiyyah, Serigne Youssou Diop, El Hadji Mbackiou Faye, entre autres ont été reçus à la présidence de la République ce mardi. « Nous étions venus remettre le dernier sermon de Serigne Mountakha de la Korité. Un sermon plein d’enseignements et de sagesses que nous devons maitriser nous autres Sénégalais. Devant une situation où nous devons retourner aux enseignements d’orthodoxie musulmane, de foi sincère, mais surtout de fraternité musulmane. Nous avons entendu le khalife, il a parlé de certaines valeurs que nous devons préserver pour l’établissement définitif de la paix au Sénégal, les liens de fraternité musulmane. Toutes les communautés musulmanes vouent une considération sincère à Cheikhoul Khadim. Le Khalife témoigne que cette considération est sincère. En retour, nous, disciples mourides, devons nous évertuer à les prendre en considération d’une façon approfondie. Il a invité tous les frères condisciples à redoubler d’efforts dans l’adoration de Dieu et surtout de prendre en référence Cheikhoul Khadim comme adorateur de Dieu et serviteur de l’Envoyé de Dieu. La tolérance, la solidarité, le Sénégal nous appartient tous et pour bâtir ce pays, il faut le faire à partir de valeurs communes. C’est le message du Khalife et nous pensons qu’il a été entendu » a déclaré le responsable moral de Hizbut-Tarqiyyah, Serigne Youssou Diop, au micro de la RTS.
MANIFESTANTS MORTS A ZIGUINCHOR ET A KEUR MBAYE FALL LES FDS DEGAGENT EN TOUCHE
Selon les correspondants de presse présents à Ziguinchor, les forces de défense et de sécurité ont nié catégoriquement avoir quelque responsabilité que ce soit dans la mort du manifestant tué lundi soir à Ziguinchor. A les en croire, au moment où cette mort était signalée, il n’y avait plus aucun affrontement dans la ville. Même dénégations concernant le jeune homme de 12 ans retrouvé mort à Keur Mbaye Fall, dans la banlieue de Dakar. Il aurait été tué avec une arme blanche. Et si la mort de ces deux jeunes gens, bien que survenue sur la terre ferme, avait été causée par des hélices de moteurs de pirogues ? Une hypothèse à étudier avec le plus grand soin par les enquêteurs !
MACKY SALL REND HOMMAGE A FEU LE KHALIFE DE NDIASSANE, CHEIKH EL BECAYE KOUNTA
Le président Macky Sall s’est dit éprouvé par le rappel à Dieu du Khalife général des khadr, à Ndiassane, Cheikh Bécaye Al Bécaye Kounta. “Le Sénégal vient de perdre un guide religieux d’une grande dimension, Cheikh Bécaye Al Bécaye Kounta, Khalife général des khadr, à Ndiassane. Je rends hommage à un sage et un homme de savoir, pétri d’humilité”, a-t-il écrit sur Twitter. Dans son message, il n’a pas manqué de présenter ses “condoléances attristées” à la famille Khadr et à toute la Ummah islamique. Le guide religieux est décédé à l’âge de 93 ans, ce mardi 16 mai 2023, des suites d’une longue maladie. Il était le septième Khalife de la famille Ahloul Kountiyyou. Le successeur de feu Cheikh Bécaye Al Bécaye Kounta est déjà connu. Il s’agit de Cheikh Bou Sidy Mahtar Kounta. Il a été intronisé hier nouveau khalife de Ndiassane.
PROCES SONKO/ADJI SARR LES JEUNES FONT TOUJOURS LE BLOCUS DE LA MAISON DE SONKO,LES MANIFS CONTINUENT
Malgré le renvoi du procès, les jeunes de Ziguinchor n’ont pas levé le blocus de la maison d’Ousmane Sonko au quartier Néma Kadior. Des jeunes encagoulés veillent toujours d’une manière déterminée par groupes d’affinités devant la maison du leader du Pastef. Une stratégie qui vise tout simplement à empêcher que Ousmane Sonko ne soit arrêté par les forces de défense et de sécurité pour les besoins de son procès contre la masseuse Adji Sarr. Encagoulés, ils entendent poursuivre la résistance contre le régime de Macky Sall quitte à y laisser leurs vies. Dans le quartier du maire de Ziguinchor, les jeunes ont barré tous les axes menant au domicile de leur leader afin d’empêcher que les policiers et les gendarmes puissent s’en approcher. Le procès pour viol contre l’opposant candidat déclaré à la présidentielle de 2024, a été renvoyé au 23 mai. Malgré le renvoi, des manifestations ont été encore notées hier entre des jeunes et les forces de l’ordre. Aux jets de cailloux et de cocktails Molotov, les forces de sécurité répondaient par des jets de grenades lacrymogènes. Dans la soirée, des manifs étaient signalées à Mbour avec le blocage d’un pont, des pneus brûlés, des magasins saccagés. A Keur Massar, de violents affrontements autour du magasin Auchan. Au moment de notre bouclage, les manifs continuaient selon certaines sources.
TENSION AU TRIBUNAL DE DAKAR
La tension était à son paroxysme hier aux alentours et à l’intérieur du tribunal de Dakar qui donnait l’impression d’une forteresse imprenable. Les autorités voulaient parer à toute tentative d’irruption des partisans de Sonko dans ce lieu symbolique. La stratégie a été payante puisque toutes les parties au procès ont pu assister à l’audience qui a pu se ternir en toute sérénité, sans aucun incident majeur.
BOUSCULADE ENTRE POLICIERS ET GENDARMES
C’est comme si hier tous les nerfs étaient tendus au tribunal de Dakar. La tension n’a pas épargné les forces de sécurité. D’habitude entre la Police et la Gendarmerie, c’est la fraternité d’armes entre les deux corps. Mais hier cette confraternité d’armes a été malmenée. Des gendarmes et des policiers qui s’empoignent sous le regard médusé des spectateurs, cela se passe de commentaires. Ce n’est pas un beau geste à voir. Nous ne savons pas ce qui est à l’origine des incidents, mais les deux hiérarchies doivent donner des leçons exemplaires aux responsables de cette situation qui a désolé tout un chacun hier au tribunal de Dakar.
ARRESTATIONS TOUS AZIMUTS SUITE AUX MANIFESTATIONS EN MARGE DU PROCES « SWEET BEAUTY»
Maty Sarr Niang, journaliste indépendante intervenant sur le site d’information Kewolou, a été arrêtée, hier, par la Sûreté urbaine et se trouve en garde à vue au commissariat central de Dakar. Une énième arrestation dans les rangs de la presse. Mme Maty Sarr Niang serait poursuivie pour les délits d’atteinte à la sûreté de l’Etat et outrage à magistrats suite à ses publications et lives sur Facebook. A ce rythme, aucun journaliste n’oserait faire correctement son job et surtout que le pouvoir ne fait preuve ni d’humanisme, ni de galanterie envers les femmes. D’ailleurs, il semble tenir à carreau les journalistes. La preuve, aucune chaine de télévision de la place ne peut se targuer de détenir des images des affrontements de Ngor et celles des évènements en cours. Une sorte de censure qui ne dit pas son nom. Tant pis pour la corporation.
CE 16 MAI, JOURNEE PAYEE ET CHOMEE
Ce mardi 16 mai 2023 fera partie des journées payées et chômées. La capitale dakaroise ressemblait à une ville morte. Une consigne tacite a traversé les Dakarois qui ont préféré rester à la maison pour éviter de se retrouver au piège d’une foule de jeunes excités. Surtout que la veille du procès, il y avait eu de violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Dakar et dans les villes de l’intérieur. Alors ce mardi 16 mai, jour du procès entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, Dakar s’est vidé de ses occupants, et même le célèbre marché Sandaga était désert. Il fallait voir combien la circulation était fluide hier au grand bonheur des rares automobilistes qui avaient pris le volant !