L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI – MIRAGE
Mais pourquoi donc ce désir d’un ailleurs ? Pourquoi tous ces jeunes cherchent à fuir ce beau pays. Ne savent-ils pas que nous sommes passés d’un Etat d’indigence à un Etat d’émergence. Le pied quoi ! Un si beau pays avec des ponts, de belles routes, des autoroutes, un Train Express Régional qui fait des jaloux dans la sous-région et prochainement un Bus Rapid Transit. Et encore, et ça c’est le must, de belles femmes que nous envient des Toubabs qui viennent nous les chiper à coups de billets de banque. Pas avec cette pauvre monnaie de singe qu’est le CFA mais des Euros ou Dollars. Un pays où il fait bon vivre, on vous dit ! Avec tout cela, vous doutez encore de notre statut d’émergence en plus de toutes ces belles et couteuses infrastructures qui n’empêchent pas un véritable exode rural avec des conducteurs de motos qui ont envahi la capitale pour survivre et faire vivre des parents plus paumés au village. Et pourtant, plus que ces trois prédécesseurs réunis, le Chef a bien travaillé. Il a changé le pays, particulièrement Dakar pour en faire une ville moderne en dépit de ses pittoresques cars rapides, « Ndiaga Ndiaye » et motos Jakarta. Et malgré tout ce progrès visible à l’œil nu, il se trouve des égarés à se suicider en mer. 300 Sénégalais, candidats à l’émigration, auraient ainsi fait naufrage. Bien entendu, le Gouvernement nie cette information sortie de l’imagination fertile de confrères. A ces jeunes gens, on leur promettait l’Eden, une vie meilleure, des lendemains qui chantent avec des emplois en veux-tu en voilà. Las d’attendre, ils voient l’avenir obstrué, la vie en pointillés. Rien à l’horizon ! Le mal du Sénégal, ce sont des politiques inopérantes conçues par des gens qui sont loin du terrain. On aura beau nier l’existence d’un chômage ou d’une extrême pauvreté, les faits sont là. La pauvreté saute aux yeux ! Refuser cette réalité d’un chômage et d’une extrême pauvreté des ménages nous parait monstrueux face à des politiciens qui étalent un train de vie insolent après avoir accaparé à leur profit et celui de leurs proches toutes les (maigres) ressources de ce pays.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
RENCONTRE AU PALAIS :Les députés de BBY s’engagent devant Macky Sall à voter tous les projets de loi du Dialogue
Les députés du Groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar se sont engagés hier à voter tous les projets de loi déposés par l’Exécutif en application des accords issus du dialogue politique nationale. Les parlementaires ont pris cet engagement hier lors d’une rencontre à la salle des Banquets avec le président de la République. Près de 22 députés représentant tous les partis alliés au sein de BBY ont pris la parole pour une rencontre qui s’est déroulée de 17 h à minuit. Les députés ont réaffirmé un total engament aux côtés du président Macky Sall. Ils ont rappelé qu’ils avaient donné carte blanche au président Macky Sall pour le choix du candidat de leur camp pour 2024. C’est déjà acté à travers les résolutions du SEN de l’APR et de la conférence des leaders de la coalition. Les députés du Groupe BBY ont surtout insisté pour l’Alliance de la République et tous les partis alliés soient aussi aux côtés de leur guide pour gagner la grande bataille de 2024. Prenant la parole, Macky Sall a demandé à chaque parlementaire de s’oublier rien que pour l’intérêt supérieur du Sénégal et de la coalition de BBY. Il a souhaité que les députés suivent ses pas du lundi 03 juillet pour que triomphe dans la paix, la transparence, la démocratie sénégalaise. A ce titre, il a demandé au Groupe parlementaire de voter les projets de loi déposés par l’Exécutif suite aux accords du dialogue politique national.
BENNO BOKK YAKKAR Arona Dia, Abdoulaye Daouda Diallo, Farba Ngom, les authentiques opposés à Amadou Ba
Ce qui pourrait être appelé la guerre diffuse des tranchées avant l’heure. D’ici la fin de la semaine, on parle de vendredi pour voir le nom du candidat de BBY dévoilé par Macky Sall, l’Alliance pour la République sera fortement traversée par des guerres de positionnement qui auront pour lignes de rupture entre authentiques et militants de la 25ème heure. Dans le premier lot, on retient le camp des authentiques dirigés par le richissime homme d’affaires basé au Burkina Arona Dia. Ce dernier s’appuie sur un pressenti en l’occurrence Aly Ngouile Ndiaye ministre de l’Agriculture pour faire avancer des pions influents à l’endroit du chef. A ce duo, on accole un autre très puissant duo Abdoulaye Daouda Diallo et Farba Ngom. Les deux sont devenus subitement des « amis » pour s’être réconciliés alors qu’ils entretenaient une relation conflictuelle au niveau de la région de Matam où ils militent politiquement. Abdoulaye Daouda Diallo et Farba Ngom ont fait la paix. Ce groupe est poussé et soutenu par une frange importante de l’APR qui revendique que le candidat désigné du président Macky Sall ne doit pas sortir des APR authentiques. C’est-à-dire dans le camp des premiers compagnons. Amadou Ba, le Premier ministre a le désavantage de n’être pas un APR authentique. Un APR de la 25ème heure qui peut cependant dire qu’il a participé brillamment aux dernières conquêtes victorieuse de son mentor et il bénéficie d’une solide base aux Parcelles Assainies. Son adhésion à la formation politique du président Macky Sall se situerait vers 2016, un militant de la 25ème heure. La bataille est féroce entre ces deux camps qui ont chacun leurs souteneurs. Seulement il faut compter sur une donne. Macky Sall a jusqu’ici réussi à s’extirper de ces pressions internes de son camp pour surprendre et déjouer tous les pronostics. En tout, dans deux jours, c’est-à-dire vendredi, les dés seront jetés.
BENNO BOKK YAKAAR : Mame Boye Diao poussé à la candidature
En attendant que Macky Sall dévoile d’ici vendredi le candidat de Benno, les candidatures continuent de foisonner au sein de la majorité présidentielle. Il y a des grands responsables qui ont été mis dans la peau de candidats potentiels. Les noms les plus avancés sont le Premier ministre Amadou Ba, le président du Conseil économique, social et environnemental Abdoulaye Daouda Diallo et le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye. A ce trio, on a évoqué les candidatures de l’ancien ministre Abdoulaye Diouf Sarr et du ministre-conseiller Abdoul Aziz Diop. Mais de part et d’autres, les réseaux s’activent pour pousser d’autres dignitaires du régime à franchir le rubicond. Hier des pans de l’Alliance pour la République ont mis sur la table les candidatures de l’actuel patron de la Caisse des Dépôts et Consignations et maire de Kolda. Mame Boye Diao est poussé à présenter sa candidature par ses parents du Fouladou et de Kaolack où est originaire sa mère. Mais aussi par des jeunes apéristes qui sont proches de lui. Pour Mame Boye Diao, selon ses parents et militants du sud du pays, « de par son parcours professionnel atypique, sa candidature à la présidentielle de 2024 s’impose. C’est un homme d’audace qui saura s’imposer ». C’est pourquoi ses parents du Sud, sa base maternelle et ses soutiens de la diaspora sont en train de s’activer pour porter la candidature de Mame Boye Diao. Cette proposition de candidature ne pourrait pas être jugée farfelue parce que Mame Boye présente une cartographie politique qui peut pousser à une telle tentation. Il a réussi à Kolda à réussir à contrer la bourrasque pastéfienne qui dévorait tout sur son passage lors des locales de janvier 2022. Mais le dernier mot reviendra d’ici vendredi au président Macky Sall qui a reçu carte blanche de l’APR et de BBY.
DIFFAMATION Birame Soulèye Diop en prison
Après deux retours de parquet, le maire de la commune de Thies-Nord, Birame Souleye Diop a passé hier sa première nuit en prison. Il a été inculpé ce mardi parle juge d’instruction du 1er cabinet, Maham Diallo pour offense au président de la République et actes de nature à compromettre la paix publique. Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi avait lors d’une conférence de presse, avancé des propos accusateurs à l’endroit du Président Macky Sall faisant même une corrélation avec le Président ivoirien Alassane Ouattara. 300migrants disparaissent en mer, le ministère des Affaires étrangères dément Le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, dans un communiqué, note avoir appris avec étonnement, la publication, sur les réseaux sociaux, d’informations faisant état de la disparition en mer d’au moins 300 Sénégalais, candidats à l’émigration, dont les embarcations en provenance de Kafountine (Casamance) faisaient route vers les Îles Canaries. Selon le communiqué, il ressort des vérifications qui ont été faites, que « ces informations, sont dénuées de tout fondement ». Au demeurant, le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur tient à préciser qu’entre le 28 juin et le 09 juillet 2023, 260 Sénégalais en détresse ont été secourus dans les eaux territoriales marocaines. Le Consulat Général du Sénégal dans la ville marocaine de Dakhla en relation avec les autorités marocaines compétentes a pris les dispositions nécessaires pour leur prise en charge et leur rapatriement dans les meilleurs délais.
THIES Le Jakartaman Mor Talla Sène 25 ans retrouvé égorgé
La triste nouvelle défraie la chronique dans la cité du rail. Un jeune homme de moins de 25 ans a été retrouvé mort, ce mardi 11 juillet, très tôt dans la matinée, à hauteur des deux voies de l’Université Iba Der Thiam (UIDT), non loin de l’École Polytechnique de Thiès(EPT), à Thiès-Noone. Des piétons ont aperçu le corps sans vie de la victime gisant dans une mare de sang. Le jeune homme répondant au nom de Mor Talla Sène était conducteur de moto «Jakarta». Il aurait reçu plusieurs coups de couteau avant de se voir trancher la gorge par son ou ses agresseur (s). C'est cet après-midi, un peu tard, que la famille du défunt, résidant au quartier Thialy, dansla commune Thiès-Nord, aurait appris la mauvaise nouvelle. Nos sources renseignent que «Mor Talla Sène, cadet de sa famille, avait l'habitude de se mettre très tôt au travail, à bord de sa moto taxi». Aussi qu'il était un dur à cuire qui n'était pas du genre à se laisser faire. Malheureusement, pour lui, ce matin, le destin en a décidé autrement avec l'ange de la mort qui n'a pas manqué de frapper à sa porte. Une source renseigne toutefois que la police scientifique aurait effectué le déplacement pour les besoins de l'enquête. Aussi l’autopsie ne saurait tarder. Le corps sans vie de la victime a été acheminé à la morgue du centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguene de Thiès. Une enquête a été ouverte par les limiers du commissariat central.
«XEYU NDAW ÑI» : Sonaged éclaboussée par des histoires de mœurs
« Le Témoin » quotidien commence à comprendre pourquoi la jeunesse sénégalaise a décidé de balayer ce régime « Apr » dont certains ministres et directeurs de société nationale ont lamentablement atteint leurs limites professionnelles. La preuve par l’actuel directeur général de la Sonaged (ex :Ucg) Mass Thiam considéré comme le « pire » cadre de l’histoire de l’administration sénégalaise par ses propres agents du nettoiement. De par son arrogance et son incompétence en matière de Coordination et de Gestion des déchets solides, Mass Thiam a presque multiplié par « zéro » les immenses efforts du président Macky Sall en transformant cette société de l’Etat (Sonaged) en une entreprise familiale et politique. Une situation qui n’a rapporté aucun dividende politique au Président Macky Sall. Au contraire, cela a provoqué une rébellion politique au sein des milliers de jeunes éboueurs et pointeurs en croisade contre ce régime finissant. Ce que « Le Témoin » quotidien dénonce et déplore au sein de la Sonaged, c’est le fait que certains chefs de secteur, superviseurs et contrôleurs ont transformé l’excellent programme dit « Xeyu Ndaw ñi » en un instrument de chantage et de harcèlement sexuel. Parmi les victimes, de braves femmes mariées et dignes filles balayeuses de rue qui n’ont eu que le tort d’avoir rejeté des « avances » ou des promotions canapé. Et gare aux syndicalistes et agents qui dénoncent le martyr des agents (femmes) du nettoiement. Comme ce fut le cas de l’agent-éboueur Sellé Faye muté à Kédougou pour avoir dénoncé le népotisme, le harcèlement sexuel et le clientélisme. A l’arrivée, les agents de la propreté n’ont plus le cœur à l’ouvrage pour ne pas dire au « nettoiement » au point de laisser pourrir les déchets de la Tabaski dans les rues de Dakar. Encore, encore une histoire de plainte pour coups et blessures entre une fille balayeuse et un superviseur est entre les mains de la Brigade de gendarmerie de Keur Massar