L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI – INCULTURE
Il ne faut pas leur en vouloir. Ils sont comme ça. Incorrigibles et d’une arrogance qui frise la folie. Ce pays, ils en ont fait leur patrimoine et pensent que le pouvoir est pérenne avec leur culture du « Maa Taay ». Ils sont dans leurs droits tandis que l’impertinent est droit dans ses bottes après son crime sur les gazelles Oryx, une espèce animale rare et donc protégée. Tandis que l’espèce de nos hommes politiques… Notre ministre, donc, est revenu narguer ceux qui se disent scandalisés par son acte en se payant un prospectus dans lequel il peine à écrire crapaud qu’il nous sert en « crapeau » tout en barbouillant de galimatias une citation qu’il sert dans un plat moins digeste encore que son steak de gazelles. Et c’est pour dire que « la bave du « crapeau » n’atteint pas la colombe qui passe ». Lui une colombe ? Visiblement, voilà un homme qui n’a retenu du mot Environnement que la dernière syllabe ! Et ce sont des énergumènes du genre qui sont au sommet de l’Etat faisant preuve de leur inculture et de leur mauvaise gestion des deniers publics. Et aussi du m’enfoutisme érigé en règle par celui qui nous a bien eus avec sa promesse d’une gestion sobre et vertueuse, devenue des plus calamiteuses. L’on pourrait bien se demander l'importance d’avoir tous ces organes de contrôle, si les personnes qu’ils épinglent pour leur gestion ne sont jamais épinglées. Au contraire, elles sont même promues ! C’est devenu une tradition chez le Chef, les gestionnaires épinglés par les corps de contrôle sont souvent récompensées par des stations supérieures disposant de budgets plus conséquents. Pourquoi donc pensez-vous à l’élément Hann ? Croyez-nous, les rapports de l’IGE, le Chef se les mettra sous le coude. Et rien de grave n’arrivera aux malfrats. Pour parler de nos arrogants au pouvoir, c’est comme si un écran de fumée les empêchait de voir qu’ils sont en tain d’être vomis par le peuple à cause de leurs turpitudes qu’ils n’ont même plus la pudeur de couvrir. Même avec le port obligatoire du masque !
Kaccoor bi
MACKY SALL A LA CEREMONIE D’HOMMAGE A AMADOU GON COULIBALY
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a participé ce mardi à Abidjan, à la cérémonie d’hommage au Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly décédé la semaine dernière, a annoncé la présidence de la République selon l’APS. ’’Le chef de l’Etat, à la suite de son homologue ivoirien, s’est incliné devant la dépouille de l’illustre disparu’’, a twitté la présidence. Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est décédé le mercredi 8 juillet à Abidjan. Alors qu’il était en plein Conseil des ministres, le Premier ministre a été pris d’un malaise. Il a été conduit pour des soins dans une clinique où il a succombé. Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, avait présenté ses "condoléances émues’’ à son homologue Alassane Ouattara. "J’ai appris avec peine le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly", pouvait-on lire sur le compte twitter du président sénégalais. "Au nom de la Nation, avait-t-il ajouté, je présente mes condoléances émues au président Alassane Ouattara, ainsi qu’à sa famille et au peuple ivoirien frère". Amadou Gon Coulibaly, qui assurait en même temps les fonctions de ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, était rentré récemment de France où il avait été admis pour des soins, notamment un examen des coronaires. Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, avait été désigné le 11 mars dernier comme le candidat du Rassemblement des Houphétistes pour la paix (RHDP, majorité) à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Son enterrement est prévu vendredi à Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, une ville dont il fut le maire. A la suite de son homologue ivoirien, Macky Sall s'est incliné devant la dépouille avant le témoignage émouvant de la ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle Kandia Camara et la lecture de l'oraison funèbre par Henriette Diabaté. La ministre de l'Enseignement technique est revenue sur le parcours du disparu et a ému plus d'un dans l'assistance. La cérémonie s'est poursuivie avec les honneurs militaires rendus au défunt. Ensuite, un déjeuner a été offert par le président Ouattara et son épouse ont offert un déjeuner aux Chefs d'Etat et de gouvernements venus témoigner leur compassion à la Cote d'Ivoire suite au décès de Gon Coulibaly. La Guinée Conakry et le Burkina Faso ont envoyé leurs Premiers ministres tandis que le président français s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian.
SERVICE DES MINES LA LENTEUR ET LE LAXISME DE MME MAGUETTE GUISSE DECRIES
Au Service des mines de Dakar, le concept « fast-track » lancé en grande pompe par le président Macky Sall n’est qu’un slogan. En tout cas, le « fast-track » est loin d’être une réalité dans cette structure publique dirigée par Mme Maguette Guissé. Il est vrai que dans les formalités relatives à la délivrance des nouvelles cartes grises et plaques d'immatriculation, Mme Guissé est créditée d’une gestion sobre et vertueuse. Par contre dans les opérations de mutation et d’immatriculation, la bonne dame est critiquée pour sa lenteur et son laxisme. Pour cause, elle aurait du mal à suivre le rythme de la Douane qui expédie entre 600 et 1.000 véhicules importés par jour. Pendant ce temps, Mme Guissé ne traite au maximum que 100 ou 150 véhicules et motos/jour. Pis, sur rendez-vous ! Comment un service public de masse censé recevoir quotidiennement des véhicules du Port de Dakar peut-il donner de longs et énervants rendez-vous à des usagers dont la plupart sont des goorgorlous ? Tiens ! Au Service des mines, les rendez-vous agaçants, c’est le malheur des petits transitaires et autres particuliers de « pauvres-types » (badolos). Par contre, s’étranglent opérateurs et employés du centre, les grands concessionnaires tels que Cfao, Carrefour-automobile, Renault, Ccbm-Automobiles et autres débarquent avec leurs véhicules sans signaler, ni klaxonner ! Du favoritisme…
DEUIL À YOFF MBAYE NDIAYE ASECNA PERD SON PERE
L’honorable Mbaye Ndiaye « Asecna » ex-directeur général des Aéroports du Sénégal (Ads) a perdu son père Serigne Mansour Ndiaye. Le décès est survenu le mardi 07 juillet dernier à l’âge de 103 ans (Al hamdouliha !). Et l’enterrement a eu lieu le même jour au cimentière de Yoff. Si la triste nouvelle est passée inaperçue, c’est parce que notre Mbaye Ndiaye national ne voulait pas faire déplacer tout le Sénégal de ses amis et parents à cause de la Covid19. Et surtout pour le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement. Néanmoins, le défunt Serigne Mansour Ndiaye a bénéficié d’un enterrement digne de son rang. Car, il a été accompagné jusque dans sa dernière par des proches et grands « moukhadam » (dignitaires) de Tivaouane, Yoff et Touba. Des imams et oulémas de Guédiawaye, Dakar, Pikine, Yoff, Fann-Résidence etc. ont tenu à être présents à l’enterrement. Le Témoin quotidien profite de cette douloureuse occasion pour présenter ses condoléances à Mbaye Ndiaye Asecna et sa famille.
AMADOU HOTT VISITE LA ZES DE SANDIARA
La Zone économique spéciale (ZES) de Sandiara a séduit le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Hott. En visite sur les lieux ce mardi, le patron de l’économie nationale a invité le secteur privé sénégalais à investir dans la Zone économique spéciale (ZES) de Sandiara. ’’Je lance un appel au patronat, au secteur privé sénégalais à venir investir ici dans la ZES de Sandiara’’, a indiqué M. Hott, qui a jugé ’’important’’ de visiter cette ZES dans le cadre du programme de relance de l’économie nationale en préparation ». L’objectif était aussi de s’enquérir des difficultés auxquelles les entreprises et la ZES elle-même font face. Le président de la République ’’avait déjà pris l’engagement de soutenir cette ZES de Sandiara qui est aussi à répliquer dans différentes localités du pays. C’est un modèle très innovant avec des financements jusqu’ici exclusivement de l’Etat et de la municipalité’’. Maintenant, promet-il, l’Etat va voir quel apport il pourra amener pour que ce partenariat public-privé entre la commune, le secteur privé national et international puisse se développer. ’’Pour nous, il est important de développer les ZES, c’est la politique de l’Etat : il y a des lois, des incitations fiscales, etc. Nous encourageons le secteur privé international à continuer à venir jusqu’ici. On a le secteur privé international mais aussi, le secteur privé national doit venir s’installer à Sandiara’’, a soutenu Amadou Hott qui espère que la tenue d’un forum économique pourra attirer plus d’investisseurs. L’Etat pourra ainsi être là pour les accueillir et, dans le cadre de la relance de l’économie, faire en sorte que les entreprises qui ont déjà prévu d’investir à Sandiara puissent accélérer leur plan d’investissement, leur plan de mise en œuvre de leur investissement, a-t-il ajouté. Il faut signaler que le ministre a aussi visité le Cargo village de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).
UN SENEGALAIS ACCUSE DE FRAUDE COVID-19 LA ROYAL AIR MAROC
Notre compatriote Moustapha Faye accuse de fraude covid19 la Royal Air Maroc. L’homme nous a joints pour expliquer l’arnaque dont il a été victime de la part de la compagnie chérifienne. « Suite à l'annulation de mes vols Montréal-Dakar aller-retour prévus respectivement pour le 15 juillet, et le 8 août 2020, je viens, par cette présente, vous demander le remboursement total et immédiat de mon argent s'élevant à 4352,83 dollars canadiens. Ce montant payé pour les billets achetés sur le site Internet de votre compagnie, j'en ai besoin immédiatement pour acheter d'autres billets d'avion afin de voyager. La Covid19 ne vous a pas empêchés de prendre mon argent immédiatement, elle ne doit donc pas vous empêcher de me le rembourser immédiatement » explique d’emblée Moustapha Faye. Ce dernier d’ajouter que « pour cette réservation, j'ai essayé trois fois successivement de voyager avec votre compagnie en changeant mes dates de départ et d'arrivée et même en rajoutant de l'argent (498,60$) au prix initial des billets d'avion. Il s'avère que votre compagnie est incapable de respecter son engagement de nous faire voyager mes enfants et moi entre le 15 juillet et le 15 août, seul moment de vacance professionnelle auquel j’ai droit. Vous ne pouvez, dans ce cas, garder mon argent. Je ne veux pas et surtout je ne peux pas attendre 18 mois avant d'avoir à nouveau mon argent. Vous l'aviez pris de mon compte bancaire immédiatement tout en sachant qu'il est probable que vous ne puissiez pas respecter l'engagement de nous faire voyager. Garder mon argent, même une semaine de plus, constitue une prise en otage. Il faut me rembourser mon argent immédiatement. J'en ai besoin pour planifier un voyage avec une autre compagnie plus responsable et plus honnête que la vôtre » .
UN SENEGALAIS ACCUSE DE FRAUDE COVID-19 LA ROYAL AIR MAROC (BIS)
Restons toujours avec Moustapha Faye. « Mon numéro de réservation est le S9LEEY. Les numéros de ticket de ma réservation sont les suivants: 1472415281855; 1472415281857 et 1472415281856. J'espère vraiment que vous fassiez ce qui est juste et normal vis à vis de quelqu'un qui vous a fait confiance et ne considériez pas uniquement vos pitoyables intérêts financiers que vous comptez servir avec l'histoire du bon de voyage ou des avoirs. Ce bon qui vous sert d’alibi pour garder mon argent 18 mois, est une insulte envers la clientèle. Quand une procédure est malhonnête, la respecter est une imposture. Rendez-moi mon argent sinon votre compagnie sera tenue responsable de tout ce qui va arriver. En attendant, comptez sur moi pour que le monde entier sache qu’au moment où les gens luttent contre cette pandémie de COVID-19, vous n’avez pensé à rien d’autre sinon imaginer une fraude massive pour profiter d’une telle situation. C’est pitoyable! » conclut le Sénégalais Moustapha Faye.
RECTIFICATIF
Nous avons indiqué à la UNE du Témoin de ce mardi 14 juillet que l’IGE avait épinglé pour dérives graves de gestion le 15ème sommet de la Francophonie et le pèlerinage à La Mecque 2020. Ce qui a poussé le Délégué général, le Pr Abdoul Aziz Kébé, à nous câbler pour attirer notre attention sur cette erreur. Effectivement le rapport 2017-2018 de l’IGE parle du pèlerinage à La Mecque de 2016. Nous présentons toutes nos excuses au délégué général et à son équipe pour cette méprise due à l’inattention. Surtout que, à l’intérieur du journal, nous avons bien mentionné pèlerinage 2016. Car il ne peut pas et il ne pourra jamais y avoir d’inspection sur le pèlerinage 2020 vu qu’il ne se tiendra pas pour cause de coronavirus ! Au grand dam de nos ex-futurs oudiadjs…