L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KÉEMTAAN GI - LES MISERABLES
c’est à croire que ce charmant pays ne compte que de misérables gens. ainsi, notre ministre de la culture et de la communication a attendu la période où l’on invite la population à se calfeutrer chez elle pour rendre des visites de courtoisie à des gens de son secteur dont nous autres pauvres journalistes. il aurait pu faire comme son boss. a défaut de visioconférence, du moins discuter avec les gens de son secteur par téléphone. Ç’aurait été plus commode que de trimballer une équipe, histoire de faire dans le « m’as-tu-vuisme ». Parait que c’est à la mode. la chargée du département du commerce a même accompagné quelques gens du secteur de la boulangerie à l’apix pour la création d’un… Gie et, svp, avec la télévision nationale. Défense surtout de rigoler. Revenons au « doxantu » du ministre de notre secteur si chahuté par des mercenaires qui se cachent derrière leurs claviers pour nourrir leurs sites du travail des autres. Dans ses pérégrinations covid-19, pardon journalières, il s’est invité chez un des notables de la musique sénégalaise. eh bien, le monsieur dont le fils roule dans des bolides de luxe, crèverait la dalle. S’il en est à ce point, c’est grave et le chef doit vite sortir de son Palais pour soulager son peuple. ces messieurs de la culture qui roulent le plus souvent les mécaniques doivent avoir la décence de parler du manque à gagner causé par ce salaud de virus qui est en train de tout dérégler sans que des solutions courageuses ne soient prises. Une partie de ces troubadours ne parvient même plus à donner ne serait-ce qu’un concert par mois. ils tirent leur pitance des rapines des gens du pouvoir. Bon, il faut que notre ministre arrête de nous jouer son cinéma. les problèmes du secteur sont connus de tous et ce n’est pas par des visites qu’il s’imprégnera des urgences. encore que tout est devenu urgence dans ce pays où les gens sont devenus si misérables. Sauf bien entendu ceux du pouvoir.
KACCOOR BI
SOCIÉTÉ CIVILE / ALASSANE SECK
Dans notre édition de jeudi dernier, commentant la liste des membres du comité de suivi du Fonds Force covid-19, nous nous demandions si certaines organisations syndicales, patronales, de la société civile voire politiques n’avaient pas de cadres autres que les inamovibles leaders qui les dirigent depuis mathusalem. Nous avions insisté notamment sur le cas de Mademba Sock, à la tête de l’Unsas depuis…1989, date de la création de cette centrale, soit 31 ans au gouvernail. ce en plus d’être président des conseils d’administration de la caisse de sécurité sociale, de l’Aser, président de commission au Cese, commissaire au Dialogue national et…membre du fonds Force covid. Nous avions cité d’autres timoniers solides à la barre depuis des décennies. Mais ici, il est question de montrer un modèle dans le bon sens. Il s’agit de me Assane Dioma ndiaye, président de la ligue sénégalaise des droits humains (lSDH). Ce brillant avocat, qui aurait pu aller siéger au Fonds Force covid-19, a choisi de s’y faire représenter par son adjoint, en tout cas son bras droit, alassane Seck. Certes, ce dernier a en réalité été désigné par la Plateforme des acteurs pour la transparence des élections dirigée par m. Mazide ndiaye. Mais c’est bien parce que me Assane Dioma ndiaye avait demandé à Alassane Seck de le représenter au sein de cette plateforme qu’il a pu faire son entrée dans le comité dirigé par le général François ndiaye. D’ailleurs, Alassane Seck a eu à participer à de nombreuses conférences internationales où la lSDH était invitée parce que me Assane Dioma ndiaye lui avait demandé d’y aller à sa place. Ingénieur informaticien ayant fait partie des cadres licenciés dans les années 90 lors de la fameuse grève de l’ipres pour cause d’appartenance à…l’Unsas (c’était du temps où Madia Diop, patron de la cnts, était le tout-puissant président du conseil d’administration de l’ipres) Alassane Seck est un authentique militant de la Société civile. En effet, il n’a jamais milité dans aucun parti politique et n’a pas non plus eu d’agenda caché ! le choix porté sur lui n’est donc que justice. Un choix qui honore aussi me Assane Dioma ndiaye qui, lui au moins, n’accapare pas tout au sein de son organisation.
41 PERSONNES EN QUARANTAINE À MBACKÉ KHÉWAR (TOUBA) UNE QUÊTE POUR LES NOURRIR Décidément ! les autorités sanitaires sont débordées à Touba. Pour cause, les centres et hôtels de confinement sont pleins au point que des personnes suspectes au covid-19 sont obligées d’être consignées dans leurs propres concessions. Des concessions devant lesquelles des policiers montent la garde pour le respect strict de la durée de mise en quarantaine. Comme ce fut le cas de la maison d’un vieux commerçant testé positif et évacué à Dakar. Dans sa maison située à Mbacké Khéwar (Touba), les 41 membres de la famille y sont été confinés depuis le 12 avril dernier. et depuis cette date, la famille souffre le martyre. Un des enfants du vieux s’est confié au « témoin » quotidien en ces termes : « non seulement, on ne mange plus à notre faim mais encore le voisinage nous a fui. Aux premiers jours du confinement, les agents du ministère de la Santé nous avaient donné un sac de riz et une somme de 20.000 francs pour une famille de 41 personnes. Heureusement que quelques notables et des personnes de bonne volonté ont organisé une quête pour venir à notre secours. N’eussent été ces actions humanitaires, certains membres de la famille allaient se suicider » a déploré notre interlocuteur. Selon lui, il a fallu que des voix s’élèvent pour les autorités du covid-19 reviennent à la charge alimentaire. « avant-hier, elles nous ont remis des sacs de riz et une petite somme d’argent pour le reste des quatre jours de confinement » ajoute-t-il tout en fustigeant le dispositif de quarantaine synonyme à ses yeux d’un établissement carcéral. « ici où nous sommes à Mbacké Khéwar, il ne reste que des miradors pour que la maison devienne une prison digne de ce nom » s’est-il emporté.
DÉCIMATION DE VOLAILLE À KAOLACK UN DOCTEUR-VÉTÉRINAIRE L’EXPLIQUE PAR LA… CANICULE Dans une de ses dernières éditions, « le témoin » quotidien avait révélé la décimation de la volaille à Kaolack où les poulets meurent mystérieusement en élevage, les uns après les autres. ce, à un rythme quotidien ! Pire dans certains quartiers de Kaolack comme ndangane, Passoire ndorong et Boustane, le taux de mortalité semble très élevé. Mais qu'est-ce qui décimait ces volailles à Kaolack ? Personne ne saurait le dire ! Si les uns parlaient d'une grippe aviaire, d'autres avançaient l'effet d'une canicule à Kaolack où la une température vacillait entre 39° et 42°. Presque deux semaines après la parution de notre article, un docteur vétérinaire a appelé pour édifier lecteurs du « témoin » et acteurs de l’élevage sur le phénomène en ces termes : « J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et de curiosité l’article du journal « le témoin ». Après m’être rendu à Kaolack, je peux vous affirmer qu’il n’y a aucune maladie inconnue de la région. C’est juste l’effet de la chaleur qui décime la volaille. Une chaleur aggravée par le couvre-feu, période durant laquelle le transport des poussins de Dakar vers Kaolack se fait en pleine journée et dans des véhicules non climatisés. Un transport souvent clandestin si les éleveurs n’ont pas d’autorisation de voyager. Du coup, les poussins meurent dès leur arrivée à Kaolack ou une semaine après » explique notre spécialiste. Pour expliquer ces morts en cascade, il souligne que « la volaille est très sensible à la chaleur. C’est ce qu’on appelle stress thermique. Durant les périodes de forte chaleur, ce genre de stress est fréquent dans des régions excessivement chaudes comme Kaolack » explique notre docteur vétérinaire. en conclusion, il regrette le fait que de nombreux éleveurs ont vu leurs opérations « Poulets de Korité »… déplumée par la canicule.
DES TONNES DE COCAÏNE ENCORE SAISIES
La marine nationale a intercepté une importante quantité de cocaïne. elle est estimée, cette quantité, à plusieurs tonnes selon nos sources. elle était planquée dans un voilier dénommé « aineZ ». la cargaison a été débarquée et mise sous scellés au siège de la marine, sous la garde des commandos-marins. Des éléments de la police scientifique, de la douane et de l’office central de répression des trafics illicites de stupéfiants (ocrtis) se sont rendus sur les lieux pour les constatations et analyses d’usage. Une enquête est ouverte.
AIDE ALIMENTAIRE GUINAW RAILS ET YENNE DÉBUTENT L’OPÉRATION
Le Gouvernement est passé à la phase opérationnelle de distribution des kits alimentaires. c’est ainsi qu’hier les localités de Guinaw Rails à Pikine et Yenne ont abrité le lancement de la remise de l’aide alimentaire d’urgence. Un lancement présidé par le ministre de l’equité territoriale et du Développement communautaire, mansour Faye. les opérations ont démarré à Pikine Guinaw Rails, une localité de la banlieue dakaroise. trois mille deux cent-sept (3 207) ménages, soit 57 % des habitants de la commune, ont bénéficié des kits. chaque kit alimentaire est composé de 100 kg de riz, 10 kilos de sucre, 10 kilos de pâtes alimentaires, 10 litres d’huile, 18 briques de savons. le ministre mansour Faye a salué le bon déroulement des opérations. il a aussi demandé aux autres communes de prendre exemple sur Pikine Guinaw rail "qui a réussi ce processus". la distanciation sociale a été bien respectée au moment de la remise des kits alimentaires. le ministre a fait ensuite cap à Yenne, une communauté rurale située à 40 km de Dakar pour la même opération. le programme d’aide alimentaire d’un montant estimé à 69 milliards vise un million de ménages pour la riposte au covid19. il pourrait toucher en 8 à 10 millions de Sénégalais.
YOFF UN CAMION FRIGORIFIQUE TUE UNE DAME DE 70 ANS ET SA FILLE
Le village lébou de Yoff a vécu un drame hier mardi soir. Deux dames y ont été tuées par un camion frigorifique qui a raté sa manœuvre. le véhicule a écrasé une femme âgée de 70 ans et sa fille qui aurait environ la quarantaine. L’une des deux victimes, qui sont écailleuses au marché au poisson de Yoff, a perdu la vie sur le coup, tandis que l’autre est finalement décédée au moment de son évacuation. Selon nos sources jointes par la Rédaction, une autre dame et son fils, blessés, ont été évacués à l’hôpital Philippe maguilen Senghor. Selon ces mêmes sources, le chauffeur du camion aurait engagé une manœuvre de marche arrière avant de heurter un mur qui s’est effondré sur les deux dames. la brigade de gendarmerie de la Foire qui était présente sur les lieux a facilité l’évacuation des victimes avant d’ouvrir une enquête sur ce tragique accident.