L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - DEGUEULASSE !
Senghor se serait retourné dans sa tombe et Diouf se crèverait les yeux pour ne pas voir ce qu’est devenue la scène politique de ce charmant pays. Club Nation et Développement ? Vous connaissiez ? Ces jeunes et adultes qui braient, dénigrent et insultent à tout va ignorent certainement ce creuset. Ce fut l’élite. Le nec plus ultra. Un lieu de réflexion et d'action. Ses animateurs étaient des hommes et femmes aux idées fulgurantes et à la pensée féconde. Il y avait également le Club Soroptimist de Dakar avec de fortes têtes féminines. Certaines se réclamaient certes féministes, mais pas aussi enragées que celles qui s’agitent sur les réseaux sociaux, réclamant que les hommes soient castrés. Le débat dans ces deux cercles était profond et ne s’y invitait pas n’importe qui. Comme n’importe qui ne se réclamait pas leader. Il fallait de la mesure et de la hauteur. Même si la démocratie n’était pas si achevée, même si la liberté de presse était bâillonnée ; la pensée, elle, ne l’était pas. Personne ne pouvant l’emprisonner. Et ça volait haut et juste. Des cercles de réflexion foisonnaient à Dakar. On ne faisait pas que sauter ses maîtresses dans les hôtels, car ces lieux étaient également des terreaux d’échanges et de débats à l’instar du Relais de la route de Ouakam ou de la Croix du Sud. Les animateurs de ces conclaves avaient leur vie privée. C’étaient des femmes et des hommes avec leurs qualités et leurs défauts. Autrement dit, leurs écarts. Pour autant, personne n’allait regarder par le trou de la serrure pour savoir ce qui se faisait derrière les portes fermées. Pour en revenir à ce qui se passe de nos jours, c’est vraiment dégueulasse de voir cette manière de faire et pratiquer la politique, fouillant les caniveaux et les poubelles, exploitant des déchets de façon sournoise pour régler des comptes politiques. En quoi cela nous concerne-t-il qu’un activiste ait un enfant adultérin, fruit d’un amour partagé mutuellement, et qu’il reconnaisse l’enfant ? Et encore… Son épouse est au courant de cette relation assumée. Il faut qu’on laisse les gens mener leur vie en toute tranquillité. Si on se mettait à fouiller dans la vie privée de nos acteurs politiques, journalistes, marabouts ou autres, on bannirait une bonne partie d’entre eux. De la mesure, messieurs et dames. Il ne faut pas ouvrir la boite à Pandore qui dévoilerait bien de turpitudes. Et au plus haut niveau de la République…
KACCOOR BI
CASAMANCE DES BASES DU MFDC DÉTRUITES ET PLUSIEURS REBELLES TUÉS
Comme l’avait si bien expliqué « Le Témoin », jamais l’Armée nationale n’avait mobilisé autant de forces d’élite et de moyens sophistiqués dans une opération de sécurisation que pour celle en cours ces jours-ci en Casamance. Et plus précisément dans le Nord-Sindian où des compagnies de parachutistes, de commandos et d’artilleurs appuyées par des avions de bombardement déversent un déluge de feu sur des bases rebelles. La Direction des relations publiques des armées (Dirpa) vient de confirmer cette puissance de feu à travers un communiqué. D’abord, l’officier de presse et porte parle des Armées tient à rappeler que depuis le 13 mars 2022, les forces armées conduisent une grande opération de démantèlement de la faction Mfdc de Salif Sadio qui mène des activités criminelles centrées sur la culture du chanvre indien ainsi que la coupe et le trafic illicites de bois. A effet, Salif Sadio et sa bande de malfaiteurs s’activent le long de la frontière, dans le Nord-Sindian. « A la date du 22 mars 2022, les forces armées ont totalement détruit les bases rebelles de Bakingaye, Djilanfale, Guikess, Katama, Katinoro, Karounor, Tampindor, Kanfounda et Younor avant de les occuper. La perte d’un soldat est à déplorer et huit blessés légers ont été enregistrés » lit-on dans le communiqué.
CASAMANCE DES BASES DU MFDC DÉTRUITES ET PLUSIEURS REBELLES TUÉS (BIS)
Selon la Dirpa, durant cette opération, plusieurs rebelles ont été tués dont certains dans leurs bunkers pulvérisés par la puissance de feu de nos braves soldats. « D’autres ont pris la fuite, abandonnant précipitamment une importante quantité d’armes et de munitions de guerre, des matériels divers et surtout véhicules volés et gardés depuis plusieurs années. Ces bandes criminelles en déroute seront traquées jusque dans leurs derniers retranchements, à l’intérieur du territoire national et partout ailleurs » a vigoureusement martelé l’Etat-major général des Armées. Dans son communiqué, l’Armée dit qu’elle poursuivra ses opérations de sécurisation avec la même détermination, conformément à sa mission régalienne de préservation de l’intégrité du territoire national. Elle rassure les populations civiles et dit savoir pouvoir compter sur leur entière collaboration pour dissuader toute forme d’exaction ou d’atteinte à la libre circulation des personnes et des biens. Souhaitons que cette fois-ci, les droits de l’hommistes vont se taire dès lors que nos sept soldats capturés, ligotés, filmés et humiliés par Salif Sadio avaient fait pleurer tout bon citoyen sénégalais.
FRAUDE AU DROIT DE PROPRIETE MME DIOP AÏSSATOU SEYDI EN PRISON
L’affaire opposant le couple formé par Mamadou Diop Iseg et son ex-épouse a connu une tournure hier suite à l’arrestation de Mme Diop Aïssatou Seydi. L’information obtenue par des sources du Témoin révèle que c’est suite à une délégation judiciaire du juge du 8ème cabinet du Tribunal de Dakar que Mme Diop Aïssatou Seydi a été cueillie par les gendarmes de la Brigade de Recherches de l’avenue Faidherbe de Dakar en exécution d’un mandat décerné par le juge. Selon nos sources, Mme Diop née Aïssatou Seydi, qui a passé sa première nuit à la prison de Liberté 6, est poursuivie pour des délits de « faux et usage de faux en écriture publique » dans l’affaire de la Maison de Sicap Sacré Cœur l’opposant à son ex-époux Mamadou Diop dit Diop Iseg. Seulement la nouvelle tournure du dossier semble dépasser les avocats de la dame. En effet, selon le site Kéwoulo, Mme Diop Aïssatou Seydi était attendue ce lundi devant les gendarmes de la Brigade de recherches qui devaient agir en « délégation judiciaire », pour « complément d’enquête ». D’ailleurs, les avocats de la dame s’étaient entendus dire que “l’audition pourrait être repoussée à la semaine prochaine”. Mamadou Diop Iseg tient le bon bout. Jeté en prison suite à des accusations sexuelles portées contre lui par la chanteuse Dieyna Baldé, Diop Iseg avait perdu sa maison de Sacré Cœur suite à des manœuvres de son épouse. Menant un combat juridique pour récupérer son bien, Diop Iseg avait d’abord laissé entendre que la villa en question lui appartient. Ensuite, que “(son) épouse aurait volé (son) argent pour se payer cette maison”. Ces accusations n’ayant jamais prospéré, c’est sur sa plainte de “faux et usage de faux en écriture publique” qu’il a réussi à coincer celle qui a été, pendant plus de 22 ans, sa moitié. Une affaire à suivre.
AFFAIRE ADJI SARR - SONKO NDÈYE KHADY NDIAYE DE SWEET BEAUTÉ AUDITIONNÉE PENDANT
8 h La patronne du salon « Sweet Beauté », Ndèye Khady Ndiaye a été auditionnée hier pendant 8 heures par le juge chargé du dossier. Arrivée vers 9h accompagné de son mari qui sera auditionné ce mercredi, Ndèye Khady Ndiaye est entrée dans le bureau du Doyen des juges d’instruction en charge du dossier à 10 h pour n’en ressortir que vers 18h. Nos sources indiquent que la patronne d’Adji Sarr a confirmé tous ses propos tenus lors de l’enquête de la gendarmerie. A rappeler que Ndèye Khady Ndiaye est sous contrôle judiciaire. Elle est inculpée pour « incitation à la débauche, publication d’images contraires aux bonnes mœurs et complicité de viol ». Une vingtaine de personnes venues de la région de Thiès pour soutenir l’ex patronne de Sweet Beauty ont été sommée de quitter le couloir qui mène au bureau du doyen des juges. Ces défenseurs de Ndèye Fatou Ndiaye, qui commençaient à s’agiter, ont été tout bonnement chassés de l’enceinte du tribunal.
CONCURRENCÉS PAR NETFLIX ET IPTV CANAL PLUS ET ORANGE VERS UN PARTENARIAT
« Le Témoin » quotidien vous file une information de taille ! Sauf miracle, l’opérateur leader « Orange » et le groupe audiovisuel français « Canal Plus » s’apprêteraient à fusionner leurs bouquets et leurs offres commerciales pour ne pas disparaitre du marché mondial des chaines de télévision. Selon nos antennes déployées sur la Tour Eiffel (Paris), il ne reste que quelques formalités techniques pour que ces deux filiales françaises installées au Sénégal finalisent leur partenariat pour ne pas dire « fusion » avant d’aller à l’assaut des consommateurs sénégalais très exigeants en matière d’audiovisuel. Justement, « Le Témoin » quotidien a constaté que ces deux dernières années, Canal Plus et Orange sont rudement concurrencés par de très puissantes multinationales de télécommunication. Il s’agit de Youtube, Iptv et Netflix qui proposent des bouquets regroupant des milliers de chaines de télévision, de musique et de vidéo. Des offres via internet à moindre coût ! Il est vrai qu’Orange-Sénégal semble être moins atteint par cette concurrence numérique. Parce que l’invasion de ces plateformes mondiales (Youtube, Iptv et Netflix) passe forcément par l’internet contrôlé par ce même Orange. Ce, contrairement à « Canal Plus » malmené et canalisé malgré son offre de masse (5000cfa/ formule Access) privilégiant plus les passionnés du sport (foot, basket etc.) que les adeptes de l’information générale. Justement, cette « discrimination » a poussé de nombreux clients (auditeurs et téléspectateurs) à migrer vers les applications internationales (Youtube, Iptv, Netflix etc.) dont les bouquets regroupent des milliers de chaines de télévision de l’ensemble des pays du monde.