L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - CORRUPTION DES MŒURS
Comme ça voyage vite ! Voilà donc qu’on se retrouve déjà à Dubaï. Une ville devenue le passage obligé de certaines meufs de Galsen toutes catégories confondues, surtout celles qui veulent croquer la vie à belles dents sans se donner la peine de travailler à la sueur de leur front ou en faisant fonctionner leurs neurones. D’un côté, des demoiselles, « dieg » voire des Adjaratous délurées. De l’autre, un richissime Etat des Émirats arabes unis réputé pour son shopping de luxe, son architecture ultramoderne et… sa vie nocturne animée. Eh, oui, il n’y a pas qu’à Galsen que l’on puisse s’encanailler. Et comme par hasard, on découvre que les Sénégalaises qui s’y bousculent n’y vont pas seulement pour des shoppings et que y en a qui y font des choses répugnantes comme bouffer les cacas de ces riches Emiraties. Des excréments qui doivent être bien différents des nôtres. Peut-être sucrés voire sans goût. On ne sait jamais avec la technologie et la folie de ces Arabes riches à ne point savoir quoi faire de leur argent. Bon, on redevient un peu sérieux. Depuis donc l’éclatement de ce sulfureux dossier du nom de «Porta Potty Dubaï », on nous sort des noms. Ceux de célébrités que les médias de ce pays ont façonnées pour leur donner le droit à la parole. Des animatrices, des influenceuses (tu parles !), des « Tik Tokeuses » à la réputation surfaite. Et quoi encore ? Faut-il leur en vouloir d’aspirer à vite s’enrichir dans un pays où tout le monde court derrière les richesses ? A commencer par tous ces messieurs et dames qui se retrouvent du jour au lendemain millionnaires voire milliardaires grâce à la politique et qui n’hésitent pas à servir la fratrie, les copains et les coquins. Faire des gâteries à ces Arabes, bouffer leurs déjections, faire des fellations à leurs chameaux et se retrouver millionnaires. La belle vie quoi ! Surtout que personne ne meurt d’en consommer. Pas de quoi se scandaliser surtout que, dans ce charmant pays, il se passe les mêmes trucs qu’à Dubaï. Depuis qu’on parle de meufs qui s’accouplent avec des chiens à Saly… De jeunes gens qui offrent leur derrière ou chevauchent des personnes du même sexe. Des mômes qui « s’enjaillent » dans des appartements meublés. Une véritable dégradation des mœurs qui a son pendant côté politique qui a sa traduction côté politique où le Chef s’offre à tour de bras des maires prostituées dans des « wakhalés » que ne renieraient pas les tapineuses des Almadies ou de « Khourou mbouki ».
KACCOOR BI
MASQUE ANTI-COVID19 DE 1.000 CFA À… 15 CFA/UNITÉ
Au début de la première vague de l’épidémie (décembre 2019), les rares masques anti-covid 19 disponibles en pharmacie et homologués se vendaient à 1.000 cfa/unité. D’où la ruée vers ces fameux masques bleus devenus un produit sanitaire très rare. Au fur et à mesure que les délégués médicaux et commerçants importaient des masques, le prix a baissé jusqu’à 750 cfa, puis 500 cfa, ensuite 250 cfa. La loi de l’offre et de la demande a joué à plein au rythme des vagues plus moins ravageuses de la pandémie. Pour preuve, « Le Témoin » quotidien a constaté qu’après le passage de la quatrième vague alimentée par le variant Omicron, les masques chirurgicaux se vendaient à 100 cfa/unité c’est-à-dire au même prix que les journaux dans les différents carrefours de Dakar. Puis, au fur et à mesure que la pandémie refluait, les prix des masques ont plongé du nez. Ils sont tombés à 50 cfa puis 25 cfa pièce c’est-à-dure qu’ils s’achetaient au prix des petits sachets d’eau. Dès lors que le port du masque n’est pratiquement plus obligatoire, ou alors le non-port est toléré, les commerçants véreux et opérateurs ont fini par vider leurs magasins afin de jeter leurs stocks de masques encombrants dans la rue : 15 cfa rek l’unité ! Soit 750 cfa pour une boîte de 50 masques chirurgicaux. Devant les banques et autres supermarchés « Auchan », certains mendiants vous filent gratuitement un masque tout en espérant de l’aumône en retour. D’un instrument de protection sanitaire, le masque est devenu aujourd’hui une… sébile.
LA MECQUE 2022 UN PACKAGE DE 4.200.000 CFA POUR VOIR LA KAABA
Pour devenir « El Hadj » ou « Adiaratou », il faut casquer cette année 4.200.000 CFA ! C’est le prix du package fixé par l’Etat en vue du prochain pèlerinage 2022 pour La Mecque. Selon l’Aps, le Sénégal va convoyer aux lieux saints de l’islam, en Arabie Saoudite, 5.822 pèlerins dont 2.000 pour la mission officielle et 3.822 pour les voyagistes privés. « Cette année, le royaume d’Arabie Saoudite a décidé d’accueillir, au total, 1 million de pèlerins (...) pour des raisons liées à la Covid-19 » a indiqué Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères en présence du délégué général au pèlerinage, Abdou Aziz Kébé, et de plusieurs voyagistes privés. « Sur ce quota, il a été attribué au Sénégal un total de 5822 pèlerins affectés. Sur ce quota, la mission nationale au pèlerinage aura 2000 et les voyagistes privés se répartiront 3.822 pèlerins » a-t-elle détaillé avant d’indiquer que, conformément à la décision du royaume d’Arabie Saoudite, les pèlerins autorisés à remplir le cinquième pilier de l’islam doivent être âgés de 65 ans au plus.
LA MECQUE BIENTÔT UNE « MAISON DU PELERIN » OFFERTE PAR MACKY
Me Aissata Tall Sall a aussi rappelé que le package comprend les frais du voyage et du séjour en terre saoudienne. Puis, elle s’est réjouie du fait que chaque pays devra convoyer ces pèlerins à bord de sa propre compagnie nationale. Par conséquent, les pèlerins sénégalais, pour cette année, vont voyager à bord d’Air Sénégal a-t-elle notamment fait savoir à l’Aps. « Ce sont des conditions que tous les pays ont acceptées », a ajouté le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Selon elle, la hausse du coût du package est liée à l’augmentation des prix du carburant consécutive à la guerre en Ukraine et à la hausse du taux de la monnaie saoudienne. La ministre a, en outre, annoncé que le président de la République a décidé d’octroyer un terrain pour ériger une Maison du pèlerin aux environs de l’aéroport militaire Léopold-Sédar-Senghor. Elle a aussi fait part de la volonté du chef de l’Etat, avec l’appui du royaume d’Arabie Saoudite, de réaliser à Dakar, un musée dédié à l’islam.
SESSION DE FORMATION «JUSTICE ET ÉTAT DE DROIT» ME MALICK SALL À LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE
Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, va présider, lundi prochain, la deuxième édition de la session de formation en Droit international portant sur le thème : «Justice et Etat de droit ». La cérémonie officielle d’ouverture des travaux est prévue à 9 heures à l’hôtel Radisson Blu, à Dakar. La séance solennelle de clôture se tiendra, jeudi, à partir de 14 heures dans la salle d’audience de la Cour suprême, en marge d’une conférence publique sur le thème ‘’Dialogue des juges’’, peuton lire dans un communiqué émanant des services du ministre de la Justice. Cette session de formation, organisée par la Cour suprême, en partenariat avec les Fondations Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF) et René Cassin, l’Ambassade de France et la Délégation de l’Union européenne, entre dans le cadre de ses activités scientifiques.