L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - « TABASKI-EXCES »
Nous n’aimons franchement pas trop nous épancher sur la dégoûtante pratique politique à Galsen. Trop d’indignation sélective, trop d’hypocrisie. C’est d’ailleurs ce qui fait le paradoxe dans ce charmant pays où l’on vous accuse d’anthropophagie tout en vous récusant le droit de vous défendre. Et gare à vous si vous répliquez aux grotesques accusations portées contre vous. La meute, qui regardait en spectatrice, feignant n’avoir rien entendu, va vous sauter dessus sans retenue. Et dans la meute, on recense des ministres qui pensent sérieusement que vous êtes un vampire. Il faut subir et se taire. Comme cette pratique que l’on subit depuis une éternité et que l’on ne voit que sur cette terre de 90 % de musulmans dont la moitié est constituée de récents « Toubène » à l’image de ce vilain Kàccoor Bi. Depuis plus de deux semaines, la ville est entièrement transformée en foirails. La moindre portion de terre disponible est occupée par des bêtes dans un pays qui se veut émergent et qui vit comme si on venait de sortir du moyen âge. Tous ces foirails éparpillés dans tous les coins des quartiers constituent un scandale écologique. La puanteur n’égale en rien le langage de charretier de ces messieurs et dames de la politique. Dans aucun pays musulman au monde également, on ne vit le sacrifice d’Abraham comme sur cette terre de toutes les contradictions. Un coin du monde qui compte des milliers de pauvres que le gouvernement doit secourir. La preuve de son échec qu’il masque par une vaste opération de corruption. Suivez le JT de la télé de Brejnev Racine Talla pour vous faire une idée de l’ampleur de l’achat des consciences à quelques semaines des législatives. Ce pays reste également le seul où des bêtes sont échangées au double voire triple du salaire d’un cadre. Le pays de tous les excès avec des dépenses somptuaires outrageantes qui vont plonger des ménages dans l’indigence et des pères de familles dans un cercle infernal d’endettement. Tout cela résume nos « Sénégalaiseries », c’’est-à-dire des comportements aux antipodes de l’émergence. Axelle Kabou n’avait-elle pas raison de se demander : « Et si l’Afrique refusait le développement ? » Réponse : les Sénégalais en tout cas refusent ce développement avec leurs comportements moyenâgeux sur tous les plans ! Un pays où la religion prend souvent des tendances folkloriques. Et tout le monde s’y complait !
KACCOOR BI (LE TEMOIN)
COUPURE D’ÉLECTRICITÉ AU KING FAHD MACKY DISJONCTE ET MENACE !
Calme et serein de nature face à de pareilles situations, le président de la République Macky Sall a cette fois-ci « disjoncté » suite à une coupure d’électricité dont il a estimé qu’elle était de trop. C’était hier à l’hôtel King Fahd Palace (Dakar) où il présidait la cérémonie de lancement de la reconstitution des fonds du programme Ida-20 en compagnie de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements de pays africains clients de l’IDA ainsi que des dirigeants d’institutions régionales et des représentants du Groupe de la Banque mondiale. Et soudain, une coupure d’électricité a plongé la salle dans le noir. Cela a suffi pour perturber l’introduction du discours du président Sall. « Je voudrais avant toute chose dire que cette coupure est un signe de contre-performance. Qui n’est pas acceptable par rapport à nos volontés d’émergence. Quelque part, il y a quelqu’un qui n’a pas fait son travail. Et en Afrique, on n’a pas la culture de la sanction. Je trouve que cette action doit être sanctionnée. Parce qu’on ne peut pas avoir une rencontre aussi importante, et que les responsables de l’hôtel acceptent des situations pareilles. Le protocole doit régler ce genre d'incident qui n'est pas tolérable. Si nous voulons avancer, il faut savoir sanctionner quand les choses ne marchent pas » s’est emporté le président Macky Sall. Qui de la Senelec ou de l’hôtel King Fahd Palace est responsable de ce délestage ? En tout cas, qui dit délestage, dit forcément la Senelec puisqu’elle a le monopole de la distribution de l’électricité! Sauf si la direction de l’hôtel s’était déconnectée du réseau de la Senelec à cet instant-là pour actionner son groupe électrogène le temps d’un sommet. Ce qui est peu probable… Seule une enquête peut situer les responsabilités de cette coupure d’électricité qui a fait sortir le président Macky Sall de ses gonds. Au point de le pousser à menacer d’ «électrocuter » ceux qui l’ont électrocuté devant ses pairs. Preuve des nombreux dysfonctionnements dans ce pays que les thuriféraires du régime essaient de masquer sous une « communication » mensongère !
AFFAIRE BLONDIN DIOP LA FAMILLE RÉCLAME TOUJOURS LA RÉOUVERTURE DU DOSSIER
Omar Blondin Diop ne dit certainement pas grande chose à la jeunesse actuelle. Pourtant cette figure sénégalaise du mouvement contestataire des années 1968 mort en détention le 11 mai 1973 sur l’île de Gorée continue à hanter le landerneau politique du pays. Son nom a refait surface hier par la grâce de la projection d’un film documentaire de 80 minutes qui lui a été dédié. L’événement s’est déroulé au Théâtre national Daniel Sorano. L’occasion a été saisie par la famille de Omar Blondin Diop pour réclamer la réouverture du dossier de ce dernier. «Nous n’avons jamais cessé de demander la réouverture de ce dossier. Aujourd’hui, notre famille n’aura de cesse que lorsque la justice sénégalaise acceptera de rouvrir la procédure sur la base des éléments définitifs recueillis par le juge Moustapha Touré et augmentés d’éléments nouveaux recueillis lors de la commémoration du quarantième anniversaire de la mort de Omar Blondin en 2013 puis en 2014» a indiqué Ousmane Blondin Diop, frère du défunt. «Puisqu’ils [les juges] ont dit que c’est une ordonnance de non-lieu, d’incompétence, cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas les éléments qui peuvent être interprétés différemment par un autre juge», a ajouté le frère d’Omar Blondin Diop. Selon lui, la famille de la figure emblématique du mouvement contestataire des années 68 mène des «investigations supplémentaires» et dispose d’»éléments» qu’elle «peut mettre à l’actif» de sa démarche. Il relève toutefois qu’outre des «changements dans les juridictions», «il n’y a pas de retour et de réponse officielle via les avocats». La famille de Blondin Diop, un intellectuel brillant et militant des années 1968, estime qu’il faut aller jusqu’au bout de la recherche de la vérité dans l’affaire de sa disparition considérée comme suspecte. «Si on veut que la justice sénégalaise soit crédible aux yeux de tout le monde, pas seulement aux yeux des puissants ou ceux qui ont des moyens d’influence, il ne faut pas laisser des dossiers inachevés dans les tiroirs de notre justice», a dit Ousmane Blondin Diop. Ousmane Blondin Diop considère le film du réalisateur sénégalais Djeydi Djigo comme le fruit d’un «travail méthodique, sérieux d’investigation qui a duré quatre ans avec peu de moyens». «Ce documentaire, dit Ousmane Blondin Diop, met en lumière différentes pistes possibles pour le pouvoir, comme le disent les avocats, pour demander un réexamen de certains aspects de l’instruction inachevée depuis 1973.» Selon lui, «si on veut vraiment que la vie politique ne soit pas soumise à des impasses, il faut qu’il y ait du droit qui s’applique même à la vie politique, que le traitement soit égalitaire pour tous».
SONKO REÇU PAR EMBALO
C’est sur sa page Facebook que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a annoncé son audience avec le Président Ùmaro Sissocco Embalo, Président de la République de Guinée Bissau et Président en exercice de la CEDEAO. « J’ai répondu aujourd’hui à l’invitation du Président Ùmaro Sissocco Embalo, Président de la République de Guinée Bissau et Président en exercice de la CEDEAO. Nous avons eu des échanges très profonds et avons partagé nos préoccupations sur les situations politiques intérieures de la Guinée, du Sénégal et des grands chantiers de la CEDEAO. Je me réjouis de cette discussion franche et directe et remercie le Président Embalo pour ses égards », écrit M. Sonko. Une audience diversement appréciée. Si certains encouragent celui qui se présente comme le Chef de l’opposition, d’autres appellent à la prudence. La conviction de ces derniers est que Embalo est un pion de Macky.
BASKET PÉTITION POUR LE RETOUR DE BABA TANDIAN
Le basket sénégalais est mort et vraiment mort par la faute d’un homme incompétent, sorti de nulle part, Me Babacar Ndiaye. Toute la détermination de l’homme, c’est de se servir avec un groupe d’amis le basket au lieu de servir le basket. Parce qu’il n’a jamais été pratiquant, mais uniquement un dirigeant qui par la grâce de manœuvres est parvenu à partir de son club le Dakar Université Club à se faire élire et réélire à la tête de notre basket. Seulement pendant ces deux mandats, il a tué le basket sénégalais qui a été ridiculisé lors de la fenêtre du Caire. Voir sur le chemin du Caire, des Lions dormir à même sol à l’aéroport d’Istanbul pour un grand pays de sport ! C’est une insulte suprême au peuple champion d’Afrique des Nations qui a écrasé à deux reprises l’Egypte. Voilà. Même si Baba Tandian a été l’imprimeur du Témoin, nous pensons jusqu’il a été mille fois un meilleur président de Fédération que ce Me Babacar Ndiaye. Qu’on l’aime ou pas ses méthodes, son franc-parler, au moins on sait que lui est sorti de quelque part, précisément du basket pour faire son bonhomme de chemin à travers l’imprimerie avant de revenir au basket pour le servir et non se servir. A la tête de la Fédération de basket, Baba Tandian avait complètement délaissé et son entreprise et sa famille. Sa seule et unique famille restait la balle orange. Il dormait presque dans son bureau de la Fédération de basket. Il avait réussi à refaire aimer le basket sénégalais. Le championnat attirait de nouveau le public. Les sponsors se bousculaient autour de lui. Il lui arrivait même de refuser des sponsors. Il avait fait réparer de sa propre poche le tableau magnétique du stadium Marius. Lors d’une finale de CAN de basket des filles à Bamako, ces dernières menaçaient de bouder si elles ne recevaient pas leurs primes. Connaissant les lenteurs administratives, c’est de Bamako qu’il câbla son ancien collaborateur Amara qui lui convoya 20 millions de frs dans un sachet en plastique pour payer les primes des filles. En outre, de son temps, le titre de Roi et de Reine était très couru. Puisque les lauréats étaient assurés d’avoir une maison, une voiture, de l’argent et de nombreux cadeaux immobiliers. Bien sûr tout cela, c’est de l’histoire ancienne avec Me Babacar Ndiaye. Le ministre des Sports Matar Ba et le monde du basket rendraient un excellent service au peuple, s’ils se débarrassaient de Me Babacar Ndiaye. Au Témoin, nous allons lancer après la Tabaski une pétition pour le départ du président de la Fédération de Basket.