L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN Gi - INDIGNEZ- VOUS !!
Indignez-vous messieurs et dames ! Vous autres potentiels électeurs de ce charmant pays, indignez-vous. Indignez-vous, vous tous qui vous réclamez démocrates et qui avez combattu pour l’avènement de la démocratie dans ce pays qui marche sur la tête depuis que des gens veulent en faire leur patrimoine, posant leur gros derrière sur les lois de la République quand ça les arrange et réprimant sans ménagement ceux qui s’en écartent et qui ne sont pas de leur camp. Il est symptomatique que ce soit celui qui a fait serment de faire respecter ces lois qui semble les piétiner allégrement quand les décisions rendues en se basant sur elles ne va pas dans le sens de ses intérêts. Pour avoir toisé des magistrats, des gens ont été privés de liberté et moisissent dans nos si confortables prisons pour le délit d’outrage à ces augustes juges. Le même outrage a été exercé par des gens du pouvoir — Agent judiciaire de l’Apr…pardon de l’Etat en tête ! — sur le téméraire juge de Ziguinchor coupable d’avoir ordonné la réintégration d’Oscar Sierra sur les listes électorales. Bien entendu, à ces gens qui ont outragé le courageux juge de Ziguinchor, il ne leur est rien arrivé. Ils ont même dû recevoir des félicitations! Indignez-vous, candidats à la candidature pour la présidentielle de 2024. Magistrats, gens de la société civile, journalistes, défenseurs des droits humains, intellectuels, sortez de votre confort pour vous indigner de voir des gens jouer avec les lois de la République en les interprétant au gré de leurs intérêts ! Celui qui doit le plusse mortifier, c’est celui qui vient d’être nommé ministre chargé de la Promotion des Droits humains et de la Bonne gouvernance et qui a été de tous les combats pour la défense des prolétaires avant de retourner sa veste pour se vautrer désormais dans le confort. En 2023, voir l’administration se comporter comme à l’époque du parti unique du Père Léo fait assurément de la peine. Cela fait plus mal encore de voir l’Etat entraver l’exécution d’une décision de justice qui lui est défavorable. Il ne faut plus jouer aux hypocrites, leur combat contre leur principal opposant ne repose sur aucune charpente du Droit. Le Droit, ils s’en foutent royalement et feront tout pour barrer à OS le chemin qui mène au Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor où ils ne veulent point le voir accéder. Quitte à se comporter en vulgaires voyous
KACCOOR BI - LE TEMOIN
DGE CONTRE SONKO YEWWI ASKAN WI DÉNONCE UN AFFAIBLISSEMENT DE L’ETAT DE DROIT
Le leader de Pastef Ousmane Sonko peut compter sur ses alliés de la coalition Yewwi Askan wi dans le bras de fer continu qu’il l’oppose à la Direction générale des élections. YAW dit ne pas comprendre le refus de la direction générale des élections de donner une nouvelle fois au mandataire du président Ousmane Sonko des fiches de parrainage. Surtout au lendemain de la notification de la décision de la justice de réintégrer le leader de Pastef dans le fichier général. La coalition Yewwi a dénoncé vigoureusement le fait que la DGE a refusé l’accès de ses locaux au coordonnateur national désigné accompagné d’un huissier de justice. Elle parle d’une voie de fait symptomatique de l’affaissement de l’Etat de droit au Sénégal sous le régime de Macky Sall. Elle exige de l’administration électorale l’application stricte de la décision de justice rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor conformément au Code électoral et la remise sans délai des modèles de fiches de parrainage au mandataire de M. Ousmane Sonko conformément à l’ordonnance du juge de Ziguinchor. La coalition Yewwi Askan Wi appelle tous les démocrates et les candidats à la candidature de l’opposition à faire bloc pour récuser cette DGE manifestement partisane et exiger, comme par le passé, l’organisation des prochaines élections par une personne neutre et consensuelle.
CHEMINS DE FER
Le Gouvernement est déterminé à relancer les chemins du fer. A l’ouverture du Forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique, qui se tient à Diamnadio, le Premier ministre Amadou Ba a fortement réaffirmé cette volonté de l’Etat. Selon lui, des approches novatrices ont été développées lors des grands événements comme le Gamou et le Magal. Hier à Diamnadio, Amadou Ba a parlé de la poursuite de la politique de relance des transports ferroviaires. ‘’Le Train express régional signe l’entrée de notre pays dans une nouvelle ère et replace la problématique de la relance du secteur ferroviaire au cœur des politiques publiques. Ce renouveau ferroviaire a été et demeure notre combat’’, a souligné le Premier ministre. Le gouvernement a l’‘’ambition de doter le Sénégal d’infrastructures ferroviaires de dernière génération’’, a ajouté le Premier ministre. « Après vingt et un mois de mise en service commerciale, plus de 32 millions de voyageurs ont voyagé à bord du Train express régional, soit une moyenne de 75.000 voyageurs par jour » a ajouté Amadou Ba. Un chemin de fer performant génère des bénéfices économiques importants, a-t-il dit, soulignant que le financement des infrastructures ferroviaires est un défi majeur en Afrique. ‘’Souvent, les raisons invoquées pour justifier l’insuffisance des investissements dans les infrastructures ferroviaires en Afrique sont d’ordre subjectif’’, a soutenu le chef du gouvernement. Il a énuméré plusieurs raisons invoquées pour ne pas financer les chemins de fer en Afrique, dont ‘’la prétendue faiblesse de la structuration des marchés financiers’’. ‘’Il faut une argumentation objective’’ et des ‘’démarches stratégiques’’ pour financer l’infrastructure ferroviaire, selon le Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle. « Le rail offre beaucoup d’avantages comparatifs par rapport aux autres voies de transport. Les programmes d’aménagement et de rééquilibrage des territoires […] ne pourront être accélérés qu’avec le développement des chemins de fer » a encore indiqué le Premier ministre.
GUEDIAWAYE LES JEUX DE HASARD ÉLECTRONIQUES HAPPENT LES JEUNES
A Guédiawaye, un fléau menace les jeunes. C’est celui des jeux de hasard électroniques. L’alerte a été lancée par le Forum Civil de Guédiawaye qui met en garde contre l’impact dévastateur de ces activités sur la jeunesse. Le bureau exécutif du Forum civil presse l’État du Sénégal à prendre des mesures immédiates pour contrer ce problème alarmant. La section Forum civil de Guédiawaye a exhorté vigoureusement les Ministères de l’Intérieur et de l’Éducation à agir promptement, appelant à un contrôle strict des jeux de hasard électroniques. Elle a également lancé un appel au Ministère des Sports et à tous les acteurs du monde sportif, les incitant à mettre fin à la promotion de ces entreprises dans les médias et les quartiers. Les Inspections de l’enseignement et de la formation, ainsi que les associations sportives et culturelles ont été invitées à veiller à ce que ces sociétés ne ternissent pas l’environnement des jeunes sous leur tutelle. Les parents des jeunes addicts à ces jeux de hasard électroniques ont été chaleureusement encouragés à surveiller activement leurs enfants mais aussi à former une première ligne de défense cruciale contre ces pratiques de jeu de hasard électronique. De plus, un appel vibrant a été lancé aux leaders d’opinion pour qu’ils s’investissent pleinement dans la lutte contre ces nouvelles addictions, reconnaissant ainsi la menace qu’elles posent à la construction de la jeunesse, véritable pilier de l’avenir du pays. Enfin, les anciennes gloires et autres personnalités publiques ont été exportées pour mettre fin à la promotion de ces sociétés, dont la nocivité est désormais indéniable, pour préserver l’intégrité et le bien-être de la société. Enfin le coordinateur a souligné l’urgence d’une action collective et immédiate pour sauvegarder l’avenir de la jeunesse de Guédiawaye et, par extension, de tout le pays. L’engagement résolu du forum civil met en lumière l’importance cruciale de protéger la jeunesse des pièges dangereux des jeux de hasard électroniques, un combat qui concerne chacun d’entre nous.
LES SÉNÉGALAIS DE GRANDS BUVEURS
Le Sénégal est un pays de paradoxes. Figurez-vous que les Sénégalais affichent un islamisme qui frise la démesure dans leurs pratiques. Mais ce qui est surprenant, c’est que l’on apprend que nous sommes un pays de grands buveurs. Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé, le Sénégal se situe à la 44è place mondiale des leveurs de coudes. En Afrique, nous sommes dans le peloton de tête en se situant à la 17ème place. La consommation d’alcool est estimée à plus de 33 millions de litres par an. Ces révélations ont été faites par le Réseau national de lutte contre l’alcool (Reseca). « Le Sénégal, malgré la religion musulmane, est néanmoins un grand consommateur d’alcool. Connaissant les effets néfastes de l’alcool, nous nous sommes dit qu’il est temps d’agir. La nouvelle cible, ce sont les jeunes notamment en milieu scolaire » dira Malick Sall, membre du Reseca, qui organisait récemment un atelier de renforcement de capacités des journalistes pour la lutte contre l’alcool. Dans la cartographie des zones de buveurs, Grand Yoff détient un record triste puisqu’on parle de plus de 400 bars qui s’y trouvent.