KEEMTAAN GI - LE SILENCE EST D’OR
Qui pour mettre fin à la campagne électorale permanente qui prévaut dans ce charmant pays ? Remettre Galsen au travail en faisant cesser la cacophonie devient un impératif vital. Après une présidentielle remportée sans coup férir par Seugn Bass, et dès le premier tour, notre pays se serait fort bien passé des gesticulations puériles de politiciens aigris pour se remettre au travail. Au cœur de nos grand ’places, et sur nos plateaux de télévision, des gens qui se révèlent être plus crasseux que les bujuumen — sans avoir la dignité de ces braves gens — sont à l’œuvre du dénigrement, fouillant les poubelles et curant les caniveaux. Leur rêve non avoué est de voir le pays rendu ingouvernable pendant que d’autres, la rage au cœur, prient pour l’échec de ceux qui ne sont là que depuis trois mois pour un mandat de cinq ans. Ces dépités qui rêvaient du grand soir doivent désormais se contenter de maigres pitances ou se retrousser les manches pour vivre à la sueur de leur front. Leurs grandes gueules, qui leur procuraient des revenus substantiels, eux qui ont passé plus de cinq ans à insulter et mentir, ces grandes gueules ne leur rapportent plus rien. La manière de s’opposer de ces rebuts, en plus d’être répugnante, est contre-productive. Et s’agissant d’un parti qui rêve de revenir aux affaires, ses dirigeants auraient dû avoir l’intelligence d’envoyer au front des gens aux neurones flamboyants, plutôt que des individus qui, dès qu’ils ouvrent la bouche, leur font perdre des milliers d’électeurs potentiels. Pour ne pas dire que ce sont des crétins qui montrent au créneau pour le compte de cette opposition encore sonnée par sa débâcle. Voir des gens dont la gouvernance n’a été ni sobre ni vertueuse et qui, contrairement à leur promesse, ont mis le Parti avant la Patrie, prétendre aujourd’hui nous donner des leçons de gouvernance, c’est à s’en taper le cul. Durant leur règne, les familles étaient aux affaires. Celle du Chef, celle du griot attitré, la fratrie de l’épouse du Chef avec son rôle de vice-présidente assumée de la République, faisant et défaisant des carrières… Après donc cette gouvernance nauséabonde, sanctionnée en mars dernier dans les urnes, ces gens devraient la boucler et essayer de se faire oublier. Mais non, voilà au contraire qu’ils nous cassent les tympans à propos de tout et de rien. Tous ces dépités flagorneurs, journalistes servis royalement sans le mériter et qui seront désormais obligés de travailler pour vivre, ces partis politiques et mouvements sans base, ces politiciens affairistes et businessmen, doivent la fermer. C’est le meilleur service qu’ils puissent rendre aux Sénégalais. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ANCIENS COMBATTANTS
Dans son dernier éditorial en date rédigé il y a 10 jours, Mamadou Oumar Ndiaye, en parlant des nominations dans la Fonction publique et les sociétés nationales, avait mis en garde contre la reproduction au Sénégal du système des « anciens combattants » qui prévaut dans certains pays du continent. Des pays où les anciens maquisards qui avaient lutté pour l’indépendance se partagent, après la victoire, tous les postes et en font profiter leur progéniture sur plusieurs générations. Eh bien, apparemment, l’Afrique n’a pas le monopole de ces partages de gâteaux et de postes entre « anciens combattants » puisque, depuis quelques jours, le Bengladesh est à feu et à sang au point où l’Etat d’urgence a été instauré. Des manifestations estudiantines y ont déjà fait plus de 150 morts, l’Armée ayant ouvert le feu à balles réelles. Les étudiants protestent contre l’instauration d’un quota attribuant 30% des emplois de la Fonction publique aux enfants d’anciens combattants c’est-à-dire de ceux qui avaient pris les armes contre le Pakistan pour obtenir l’indépendance en 1971. Heureusement qu’au Sénégal, le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko n’ont pas (encore) institué un quota pour les anciens combattants de Pastef !
ASSEMBLEE ILLEGITIME LES DERIVES DE MIMI TOURE ET D’AÏDA MBODJ
Soit c’est du « ma tay » ou alors c’est une forme d’insulte au peuple et aux députés sénégalais. Après Mimi Touré, Aïda Mbodj a au cours du week-end enfourché le même cheval de délation pour dire que notre Assemblée nationale est illégitime. C’est insulter les Sénégalais qui avaient élu ces députés qui sont l’émanation des choix de notre peuple. Dire que l’Assemblée nationale est illégitime alors que l’élection législative d’août 2022 a été un grand moment de démocratie du Sénégal puisque c’était la première fois que la majorité présidentielle perdait sa majorité, c’est que Mimi Touré et Aida Mbodj prennent les Sénégalais pour des demeurés et font dans la politique politicienne alors que leur rang et surtout le fait d’avoir siégé à la Place Soweto devaient les empêcher d’avoir de telles postures. Lors des législatives d’août 2022, Benno Bokk Yaakar chutait de 125 députés en 2017 à 82 en 2022 alors que les coalitions Yewwi Askanwi et Wallu obtenaient 80 députés. Cette Assemblée nationale qui frôlait la cohabitation démontrait à l’aune du monde une maturité démocratique des Sénégalais et annonçait la chute du régime de Macky Sall. Cette Assemblée reste l’émanation du peuple. Elle n’est pas illégitime. Elle jouera son rôle jusqu’aux prochaines législatives qui pourraient confirmer ou pas le choix des Sénégalais d’avoir porté à la tête du pays Bassirou Diomaye Faye à 54%. La dissolution de l’Assemblée est bien régie par les règles de notre Constitution. Elle sera organisée conformément aux textes en vigueur. A ces deux dames, nous disons que la volonté de faire plaisir au duo Diomaye-Sonko n’est pas synonyme de cavalcade funeste et singulière. Les députés actuels sont bien les députés du peuple sénégalais bien élus en aout 2022. Alors le vrai débat, c’est de parvenir à ce que les élections présidentielles et législatives se déroulent en même temps. Cela évitera le décalage actuel et donnera un même temps de mandat.
BFEM UN ELEVE EXPULSE A MBACKE POUR TRICHERIE VIA UN TELEPHONE
Encore un acte de tricherie dans un examen national ! Cette fois-ci c’est à Mbacké, selon Dakar Actu, qu’un candidat au Bfem a été surpris en train de partager l’épreuve du SVT dans un groupe whatsapp de 17 membres. Le surveillant de classe, assez vigilant, a pris l’élève la main dans le sac. Ce dernier a reconnu avoir commis une grosse bêtise et s’est confondu en excuses, sachant qu’en plus de la tricherie, il venait aussi de fouler au pied l’interdiction opposée aux candidats de tenir par devers eux des téléphones portables. Malheureusement pour lui, le président du jury et l’inspecteur de l’Education et de la Formation ont été automatiquement avisés. Ces derniers ont, sur le champ, pris la courageuse décision d’inviter le candidat à vider la salle. Une décision saluée au niveau du centre d’examen abrité par l’École Mame Cheikh Anta Mbacké. Affaire à suivre …
BFEM 2024 A ST-LOUIS L’INTERDICTION DU TELEPHONE PORTABLE RESPECTEE A LA LETTRE
À l’instar des autres localités du pays, les épreuves de l’examen du brevet de fin d’études moyennes de l’année 2024 ont démarré ce lundi matin à Saint-Louis. Au total, 3533 candidats sont répartis dans 21 centres d’examen avec 21 jurys. Comme il est de tradition, c’est le préfet de Saint-Louis qui conduisait la délégation composée entre autres de l’inspecteur de l’éducation et de la formation de la commune de Saint-Louis, des représentants des associations de parents d’élèves, de syndicats et partenaires de l’école. Le CEM Abdoulaye Mar Diop du quartier Nord, le CEM Peytavin et les cours privés Notre Dame de Lourdes ont été visités par la délégation pour s’enquérir des conditions de déroulement de l’examen. Le préfet a salué les dispositions prises par l’Ief pour assurer un bon déroulement du brevet de fin d’études moyennes. Selon le préfet Diadia Dia, un taux de présence de plus de 98% a été noté dans les centres visités. « On a constaté la présence massive des candidats, et, pour le moment, ils respectent à la lettre les instructions du ministère de l’Education nationale. Nous avons fait beaucoup de centres mais aucun incident n’est signalé, surtout concernant l’utilisation du téléphone portable » a déclaré le préfet du département. L’Ief Al Ousseynou Sarr a rappelé les recommandations du ministère de l’Education nationale relatives à l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable aussi bien pour les candidats que pour les surveillants. « Pour le moment, les élèves respectent à la lettre les recommandations du ministère de l’Education nationale. Nous avons fait trois centres d’examen mais aucun incident n’est noté et le personnel enseignant a même reçu la notification de ne pas faire usage du téléphone portable dans les centres d’examen» a expliqué l’inspecteur de l’Education et de la Formation.
UN BFEM PRESQUE SANS TELEPHONE
N’eut été l’élève pris au téléphone à Mbacké partageant sur whatsapp l’épreuve du SVT, on aurait pu dire que la cravache sortie lors du Bac contre les tricheurs du téléphone a eu un effet très dissuasif sur les potaches qui démarraient hier le BFEM. En effet, sur l’ensemble du territoire, il n’a pas été fait état de cas élèves pris avec un téléphone dans un centre d’examen. Sauf, encore une fois, à Mbacké. La sévérité affichée par les autorités du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Police, de la Gendarmerie a permis de juguler ce mal de la triche. Tous les élèves tricheurs au baccalauréat ont été arrêtés et traduits en justice. Si pour la plupart ils ont écopé de peines assorties du sursis, mais c’est surtout le fait d’avoir raté l’examen et d’attendre la décision du conseil de discipline de l’Office du Bac, mais aussi la sanction sociale avec l’étiquette de tricheur collée sur leur front comme une humiliation qui constituent les sanctions les plus sévères. Et dire que des Sénégalais demandaient l’indulgence pour les tricheurs ! Ce qui était incompréhensible aux yeux de la majorité de nos compatriotes. Parce que ce pays a besoin de jubb, de jubbanti et de jubbal. Et sans états d’âme.
SUBVENTION DE 85 MILLIONS FCFA LE PLAN DE MABOUBA DIAGNE POUR AMADOUER LE SYNTTAS
Le Syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture du Sénégal (Synttas) a décidé de surseoir à bon nombre de ses revendications. Le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a octroyé 85 millions FCFA sur fonds propres non seulement au Syndicat mais aussi à la mutuelle. De quoi adoucir les ardeurs des membres du syndicat. Si ça continue comme ça, ce sera le calme plat sous le règne de Mabouba Diagne à la tête du département de l’Agriculture et de l’élevage. Le bouillant Syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture du Sénégal risque d’être aphone et aux abonnés absents. En effet, lors d’une rencontre en fin de semaine dernière entre la tutelle et les cadres du ministère, le secrétaire général du Synttas, Mor Diouf, après avoir fait les éloges de Mabouba Diagne a balancé tout de go que ce dernier leur a versé dans le cadre de la coopérative 75 millions FCFA en plus de 10 millions FCFA pour la mutuelle de santé. Sur fonds propres s’il vous plait ! Toutes choses qui ont fait tiquer l’assistance divisée entre des applaudissements et des interrogations. « Le ministre serait-il assez riche pour faire un don de 85 millions FCFA au syndicat ? Avec cet argent, Mabouba Diagne tente-t-il d’amadouer le syndicat à défaut de le corrompre ?» pensent certaines personnes qui ont assisté à l’audience. Alors que le gouvernement, sous l’égide de son Premier ministre Ousmane Sonko, et sur instructions du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, fait du jub, jubel, Jubanti son credo, le ministre de l’Agriculture tente par la «corruption» d’anéantir les velléités des syndicalistes de son département. Tout juste après la prestation de serment du président Bassirou Diomaye Faye, le Synttas avait alerté sur une reprise de sa grève pour inviter les nouvelles autorités à la table des négociations. Celles-ci ont pour nom généralisation de l’indemnité de logement, mise en place des fonds communs etc.
À ABIDJAN, UNE BRIGADE DE LUTTE CONTRE LE DÉSORDRE URBAIN
Cette mesure fait partie d'une politique globale menée notamment au nom de l'assainissement, démarrée en février par des expulsions et des démolitions massives dans les quartiers précaires de la capitale, en particulier dans des zones inondables.
Le district autonome d'Abidjan, métropole ivoirienne de 13 communes et plus de 6 millions d'habitants, a mis en place lundi une "brigade de lutte contre le désordre urbain" sur son territoire, la continuité d'une politique menée notamment au nom de l'assainissement.
Cette brigade formée de 295 policiers du district et des communes, dirigée par un officier, "a pour missions la libération des grandes artères, la libération des espaces publics qui sont squattés" et celle "des espaces non constructibles (...) qui sont occupés", a annoncé le gouverneur du district, Ibrahim Cissé Bacongo, lors de la cérémonie de lancement.
Ces agents devront également "veiller à l'application de l'arrêté portant interdiction du commerce ambulant, de la mendicité et de l'utilisation des charrettes à bras (pour le transport de marchandises, ndlr)" pris en avril, a-t-il poursuivi.
En Côte d'Ivoire, "le secteur urbain informel emploie près de 7 millions de personnes, soit plus que le secteur agricole ou le secteur formel", selon la Banque mondiale. L'utilisation des sacs plastiques, dont l'interdiction en 2013 est très peu respectée, sera également surveillée par la brigade. "Son objectif premier est d'être le garant de l'ordre urbain" et de "l'amélioration de nos conditions de vie et de travail", a souligné M. Bacongo.
Cette mesure fait partie d'une politique globale menée notamment au nom de l'assainissement, démarrée en février par des expulsions et des démolitions massives dans les quartiers précaires d'Abidjan, en particulier dans des zones inondables. Cette année, au moins 24 personnes sont mortes en dix jours après de fortes pluies dans la métropole.
Dans certains quartiers, des commerces ont également été détruits pour aménager la voirie. Après une polémique, le gouvernement avait annoncé en mars des mesures d'aide au relogement pour les personnes expulsées.
La brigade "vise à donner un visage plus agréable à notre capitale économique, capitale qui doit être digne", a par ailleurs affirmé le ministre de l'Intérieur, Vagondo Diomandé, quand le Premier ministre Robert Beugré Mambé a souhaité le "maintien d'un dialogue avec les populations".
L’AUDIT DE LA CAISSE DE SÉCURITÉ SOCIALE DEMANDÉ
Le Syndicat autonome des travailleurs de la sécurité sociale (SAT2S) demande à l'État de réaliser une enquête, en collaboration avec l'IGE, pour voir la situation du système d'information, du patrimoine et du personnel.
La Caisse de sécurité sociale (CSS) traverse une période très difficile. Le Syndicat autonome des travailleurs de la sécurité sociale (SAT2S) demande à l'État de réaliser un audit, en collaboration avec l'IGE, pour voir la situation du système d'information, du patrimoine et du personnel.
La Direction générale de la Caisse de sécurité sociale (CSS) tente de mettre en difficulté le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de la sécurité sociale (SAT2S) en raison du signalement de la situation que traverse la boite. Omar Foutah Badiane a, en effet, fait part des détournements, de la "nébuleuse" du nouveau système d'information et de la situation du personnel. Ancien membre de la CNTS et toujours délégué du personnel, il demande un audit de la boite.
"Nous souhaitons que l'État siffle la fin de la récréation. Qu'il nous place sous administration provisoire, le temps de faire un audit avec l’IGE pour savoir ce qui se passe vraiment au niveau du système d’information, au niveau du patrimoine et au niveau du personnel", a-t-il demandé.
Sur la gestion du patrimoine de l'institution, il a évoqué le projet de construction de logements sociaux de Bambilor confié à la Socabeg dont la réalisation est "poussive et inquiétante", malgré une annonce à grande pompe.
En effet, la CSS avait viabilisé une dizaine d’hectares qui ont été confiés à la Socabeg pour la construction de logements sociaux, soit environ 310 logements et 70 parcelles viabilisées. Cependant, d’après Omar Foutah Badiane, après un certain temps, la Socabeg est revenue pour informer le Conseil d’administration de la CSS qu’elle n’était plus en mesure de terminer les travaux. "Le conseil n’a pas exigé le remboursement de l’argent investi, mais a accédé à la demande de la Socabeg qui devait nous livrer les logements sociaux. Celle-ci a alors proposé d'acheter à crédit les terrains et les quelques logements déjà construits, afin de les vendre et de rembourser la caisse par la suite. Le conseil a validé cette proposition", a-t-il regretté.
‘’Un an plus tard, la Socabeg est revenue pour déclarer qu’elle n’avait trouvé aucun client. Ils nous ont alors restitué nos terrains ainsi que quelques logements qu’ils avaient construits, lesquels étaient déjà en état de délabrement. La caisse a repris possession de ses biens et a trouvé un autre prestataire à qui elle a confié la vente des logements. Socabeg est revenue pour demander qu’on lui confie nos terrains aux Almadies pour des logements de grand standing", a-t-il poursuivi.
Ainsi, à ses yeux, cette situation a compromis la politique d'investissement immobilière de la CSS.
Par ailleurs, accuse-t-il, la CSS a mis en place un système d'information depuis 2014-2015, qui devait prendre fin le 30 juin 2018. Cependant, jusqu'aujourd'hui, la mise en production totale du système n'est pas encore effective, en attestent les lancinantes difficultés rencontrées par les allocataires pour recevoir leurs prestations (allocations familiales, congés maternité...), selon le SG du SAT2S. C'est pourquoi, dit Omar Foutah Badiane, le SAT2S déplore les tracasseries et les lenteurs rencontrées par les allocataires et exige la mise en place d'un système d'information performant. Il souligne que le système d’information intégré comprend un périmètre composé de modules liés à la gestion du métier : immatriculation des employeurs, déclaration et paiement des cotisations, encaissements et prestations. Il inclut également des modules de gestion du support, tels que la comptabilité, la paie, la trésorerie, le loyer, l'audit, l’achat et divers projets.
D’après lui, de tous ces modules, seuls certains fonctionnent partiellement, tandis que les autres ne fonctionnent pas du tout. "Malgré le coût très élevé, ils ne sont pas en mesure de fournir aux autorités, notamment au ministère du Travail, les informations requises, malgré les interpellations à ce sujet", a soutenu M. Badiane.
Le troisième point porte sur la gestion des ressources humaines au sein de la CSS. ‘’Elle est faite au mépris des règles élémentaires de professionnalisme, d'équité et de justice pour les travailleurs. En effet, la notation du personnel a été abandonnée depuis fin 2008 et les fiches de poste ne sont ni mises à jour ni communiquées au personnel", a déploré le SG. Il s'y ajoute l'arrêt "injustifié" de travail de sept agents, tous embauchés, dont le dossier est pendant devant la justice du travail. ‘’Pire encore, le directeur général est à la retraite depuis deux ans et son intérim est actuellement assuré conjointement par le directeur financier et comptable, également à la retraite, et le secrétaire général. Ce qui constitue une violation flagrante des règles élémentaires de bonne gestion", a-t-il expliqué.
"Ces deux intérimaires recrutent du personnel, procèdent à des nominations de cadres dont des directeurs et se sont même permis des retouches de l'organigramme de l'Institution. De plus, des agents sont recrutés et payés par la caisse, mais sont inconnus à la caisse", a-t-il poursuivi.
BAISSE DE L'ACTIVITÉ DU SECTEUR PRIMAIRE, REPLI DU TERTIAIRE
La Direction des prévisions et des Études Économiques (DPEE) a sorti son point mensuel de conjoncture du mois de mai 2024. Selon le rapport, en mai 2024, l'emploi salarié du secteur moderne s'est accru de 2,0%.
iGFM - (Dakar) La Direction des prévisions et des Études Économiques (DPEE) a sorti son point mensuel de conjoncture du mois de mai 2024. Selon le rapport, en mai 2024, l'emploi salarié du secteur moderne s'est accru de 2,0%, tandis que les embauches ont diminué de 2,6% au mois de Mai 2024.
En effet, le rapport mensuel renseigne qu' "en Afrique subsaharienne, l’activité devrait croître de 3,5% en 2024, soit un recul de 0,3 pp par rapport aux projections de janvier dernier. Au sein de la zone, la croissance est désormais attendue à 1,2% en Afrique du sud et 2,9% en Angola contre, respectivement, 1,3% et 2,8%. S’agissant du Nigéria, les prévisions de croissance restent maintenues à 3,0%.
À fin mai 2024, l’emploi salarié du secteur moderne s’est accru de 2,0%, en variation mensuelle, sous l’impulsion des effectifs dans les secteurs secondaire (+3,0%) et tertiaire (+0,7%). En détail, des gains nets d’emploi sont enregistrés dans les industries (+2,6%), les BTP (+5,7%), les services (+0,6%) et le commerce (+1,2%), sur la période.
Sur une base annuelle, le secteur moderne a enregistré une augmentation de 2,1% de ses effectifs, au mois de mai 2024, à la faveur de la bonne tenue de l’emploi dans les industries (+3,3%), le commerce (+7,5%) et les services (+0,4%), dans une moindre mesure. Toutefois, les embauches ont diminué
dans les BTP (-2,6%).
Le secteur secondaire serait en hausse, grâce aux taxes sur les biens et services. L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est accrue de 2,0%, en rythme mensuel, en mai 2024, grâce à la bonne tenue du secteur secondaire (+14,6%) et des taxes sur biens et services (+20,8%). Pour leur part, les secteurs primaire et tertiaire se sont repliés, respectivement, de 0,6% et 8,7%, sur la période sous revue. Sur un an, l’activité économique s’est consolidée de 1,6% au mois de mai 2024, à la faveur du primaire (+5,4%), du tertiaire (+4,9%) et des recouvrements de taxes sur biens et services (+5,0%). Toutefois, le secteur secondaire a reculé de 5,5% sur la période.
Une légère baisse a été constatée dans le secteur primaire, notamment la pêche. D'après le rapport exploité par Dakaractu, le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est légèrement contracté de 0,6%, en variation mensuelle, au mois de mai 2024. Ce recul est essentiellement imputable au sous-secteur de l’élevage (-3,3%). Pour sa part, le sous-secteur de la pêche s’est conforté de 11,2%, sur la période. Sur un an, le primaire s’est consolidé de 5,4%, en mai 2024, en liaison avec l’élevage (+9,0%). Toutefois, la pêche s’est contractée de 6,2%, sur la période sous-revue.
Quant au secteur secondaire, au mois de mai 2024, l’activité du secondaire a crû de 14,6%, en variation mensuelle. Cette performance est due, principalement, à la « production de la filature, du tissage et de l'ennoblissement textile » (> 100%), la construction (+26,1%), la production de l'égrenage du coton (+95,9%), la « fabrication de ciment et d'autres matériaux de construction » (+27,9%) et les activités extractives (+15,2%).
Toutefois, elle a été atténuée par la contraction de la fabrication de produits agro-alimentaires (-2,6%) et du « raffinage du pétrole et cokéfaction » (-25,5%). Sur une base annuelle, l’activité du secondaire s’est contractée de 5,5%, en liaison avec les baisses relevées, notamment, dans la fabrication de produits agro-alimentaires (-7,6%), la production de l'égrenage du coton (-60,2%), les activités extractives (- 17,9%) et le « raffinage du pétrole et cokéfaction » (-48,1%). Par ailleurs, la « production de la filature, du tissage et de l'ennoblissement textile » (+39,3%), la fabrication de matériels de transport (+90,0%), la construction (+5,6%), la « production et distribution d'électricité et de gaz » (+12,8%) et la « fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction » (+6,9%) se sont bien comportées sur la période
En mai 2024, l’activité du secteur tertiaire s’est repliée de 8,7% comparativement au mois précédent. Cette évolution est imputable aux contre performances des « activités spécialisées, scientifiques et techniques » (-43,1%), des services immobiliers (-63,8%), du transport (-5,3%), des « services de soutien et de bureau » (-5,8%) et l’information et la communication (-1,9%). Il est toutefois observé la bonne tenue du commerce (+2,7%), de l’hébergement et de la restauration (+23,1%), des « activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives » (+29,3%) et des « activités financières et d’assurance » (+1,3%).
Sur un an, l’activité du secteur tertiaire s’est renforcée de 4,9% au mois de mai 2024, à la faveur du transport (+6,7%), de l’hébergement et de la restauration (+13,5%), des « activités financières et d’assurance » (+5,3%), des services immobiliers (+3,7%), des « activités spécialisées, scientifiques et techniques » (+22,0%), de l’administration publique (+7,0%) et des « activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives » (+46,8%). L’activité d’information et de communication a toutefois reculé de 11,4% sur la période.
FADILOU KEITA APPELLE À UNE REDDITION STRICTE DES COMPTES
« Aucun franc ne devrait rester entre leurs mains. Ces messieurs qui nous précédés ont sciemment distribué nos milliards avec une désinvolture inqualifiable », a écrit le directeur général de la CDC.
Le directeur général de la caisse de dépôt et consignations Fadilou Keita ne décolère toujours pas contre les membres de l’ancien régime.
Dans un post sur Facebook, le membre du mouvement national des cadres patriotes du Pastef a appelé à une reddition stricte des comptes quitte à ne « laisser aucun franc entre les mains des gens » qui « ont sciemment distribué nos milliards avec une désinvolture inqualifiable ».
« La peine que je ressens à passer 70% mon temps à démêler leurs nœuds… à déjouer leurs pièges, à démanteler leurs forfaits… au-delà de me faire mal, me couvre de honte et de tristesse pour mon peuple », a-t-il laissé entendre.
Fadilou Keita d’appeler à ce titre l’État à servir car « aucun franc ne devrait rester entre leurs mains ».
« Les mots qui me viennent à l’esprit sont lâcheté, traîtrise et méchanceté… quand je vois tout ce qu’ils ont fait à nos institutions. L’Etat devra sévir ! Aucun franc ne devrait rester entre leurs mains », estime-t-il.
Selon lui, ces messieurs qui « nous ont précédés ont sciemment distribué nos milliards avec une désinvolture inqualifiable », et « c’est ce même traitement qui devrait leur être réservé afin qu’ils servent d’exemple pour les générations à venir. Pas de pitié ni compassion pour des lâches », a-t-il suggéré.
ORAGES ET PLUIES SUR LA QUASI-TOTALITÉ DU PAYS, À PARTIR DE MARDI
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie indique par ailleurs que ‘’la chaleur humide accusera une baisse progressive au fil des prochains jours suite aux pluies prévues sur le territoire’’.
Dakar, 22 juil (APS) – Une occurrence ”d’orages et de pluies” est attendue mardi et mercredi sur la quasi-totalité du pays, a annoncé lundi l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
‘’Les journées de mardi et mercredi seront marquées par une occurrence d’orages et de pluies sur la quasi-totalité du pays’’, indique un bulletin météo transmis à l’APS.
La même source signale que ”des manifestations pluvio-orageuses aborderont, durant la nuit de lundi à mardi, la partie Est du territoire alors que le reste du pays sera sous un temps passagèrement nuageux à nuageux”.
L’Anacim indique par ailleurs que ‘’la chaleur humide accusera une baisse progressive au fil des prochains jours suite aux pluies prévues sur le territoire’’.
par l'éditorialiste de seneplus, ibe niang ardo
COUP DE SEMONCE DU CHARRETIER AU MODERNISME
EXCLUSIF SENEPLUS - Un charretier nargue ouvertement policiers et citoyens en empêchant le passage du BRT. Au-delà de cette forfaiture intolérable, cette scène révèle les limites d'une jeunesse et d'un État démissionnaires face à l'incivisme
Ibe Niang Ardo de SenePlus |
Publication 22/07/2024
Vous avez été nombreux à réagir à ma chronique sur les mendiants conforté en moi l’idée qu’il y a des maux, hors du mesquin tintamarre politicien, qui suscitent l’engouement de la population civile. Ces maux voilés par une piteuse condescendance des autorités et hommes politiques partisans, ont besoin de mots réconfortants, tranchants pour les mettre à nu afin que nul n’en ignore.
La seule réponse du citoyen à l’indécence est le refus doublé d’indignation
Aujourd’hui j’ai pour motif un fait grave, inacceptable, dont les images hideuses circulent sur les réseaux sociaux, consistant en un charretier qui soulève sa charrette et la fait traverser les lignes interdites du BRT, entravant ainsi le passage du Bus de transit. Voilà donc un quidam qui, d’après celui qui a pris la vidéo, répète son forfait de plein jour chaque fois que l’envie lui en prend, sans coup férir. L’auteur de la vidéo que je remercie au passage, interpelle l’indifférence des policiers. Cependant, le dilemme du policier qui fait de lui un démissionnaire est qu’il se sait démuni face à un attelage de cheval et charrette encombrant, conduit par un cynique charretier qui s’en donne à cœur joie de son impuissance en le narguant.
Par contre dans le décor, on aperçoit des citoyens contrariés qui, comme anesthésiés, observent avec désolation, alors qu’il leurs aurait suffi de se lever et faire barrage pour empêcher cette forfaiture de s’accomplir. Imaginez la différence s’ils avaient eu le comportement convenable, quel impact aurait eu une vidéo d’une telle scène pour le civisme, le patriotisme et le courage. Face à l’indécence dans l’espace public, tout acte du citoyen en deçà d’un refus indigné catégorique est un déficit ou une trahison des normes et vertus civiles inhérentes en nous-mêmes.
La jeunesse responsable est partie prenante d’un pacte de maintien des acquis.
Sur un autre aspect, l’incroyable paradoxe de cette scène réside dans les acteurs en cause, le lieu et le temps.
Les acteurs : de vigoureux jeunes passants ou habitants du voisinage,
Le lieu : il est le même que là où s’est déroulé plusieurs fois de suites des affrontements sanglants entre la jeunesse et les forces de sécurité et de défense
Le temps : l’espace-temps entre l’un et l’autre événements relatés n’est que de peu de mois.
Donc en rapprochant des événements qui se sont déroulés dans un même lieu en l’espace d’un an à peine, avec les mêmes acteurs, nous essayons de comprendre le bon sens et la raison des actes posés.
Quand les jeunes risquaient leurs vies face à des gendarmes armés n’était-ce pas pour une meilleure qualité de vie promise par leur leader ?
Ces infrastructures en train d’être vandalisées devant ces mêmes jeunes des mois plus tard ne participent-elles pas à cet objectif de meilleure qualité de vie ?
La même personne qui se joint aux foules au péril de sa vie, au gré de l’appel d’un leader, n’est pas prête à lever le plus petit doigt à l’encontre d’un délinquant à ses œuvres, devant sa propre demeure. Voilà la triste révélation.
Non ! Ce n’est pas ce qu’on attend de cette jeunesse capable de beaucoup de choses. Il lui faut nous servir autre chose de mieux, donner un sens civique à son engagement et avoir le courage patriotique d’engager des actes spontanés de solidarité de maintien des acquis, dans l’espace public. Il n’est besoin d’aucune organisation préalable pour ça, il suffit de peu de gens qui l’exercent pour que le processus dit du “cercle d’expansion” fasse le reste et répande partout la nouvelle norme. Les jeunes doivent à présent prouver que leur mobilisation n’est pas un inconditionnel acquis à une stratégie de patriotisme aux relents de populisme, dépourvu d’appel à la raison. Le patriotisme c’est aussi prendre ses responsabilités selon ses convictions et principes dans la discrétion, sans triomphalisme. Lorsque par exemple on est quatre jeunes vigoureux en train de deviser au coin d’une rue et qu’un délinquant se mette tout d’un coup à vandaliser les ouvrages publics, attendre la police n’est pas une option, il faut le mettre hors d’état de nuire avant que les dégâts ne s’aggravent.
Ceci dit, pour solutionner ces incivismes lamentables, il appartient à l’État de mettre ses agents à l’abris d’une submersion par tout type de délinquance, en les dotant de moyens performants. Par exemple, face à ces charretiers, qui ne tiennent leur aberrante réalité au cœur de notre capitale que de la défaillance chronique des autorités, les moyens performants pourraient consister en maîtres-chiens en circulation, menottes pour tous les policiers afin qu’ils puissent dans pareils extravagances, menotter le charretier à son attelage le temps qu’un remorqueur vienne les conduire en un lieu idoine.
Cet appel à la responsabilité est une invite à de l’environnementalisme et à une stratégie d’épanouissement durable, en réponse à la stratégie de chaos gratuit ambiante.
Ibe Niang Ardo est président du Mouvement citoyen Jog Ci.
LIMOGEAGE POLÉMIQUE AUX AGROPOLES
Recruté après appel d'offres jusqu'en 2028, El Hadji Djily Mbaye Lô conteste sa révocation sans cas de force majeur. Une décision jugée arbitraire par l'intéressé et qui pourrait contrevenir au Code du travail
La rupture tant prônée par les nouvelles autorités commence à revêtir un caractère abusif ! En effet, El Hadji Djily Mbaye Lô dont le recrutement s’est fait par appel à candidatures et qui a un contrat qui court jusqu’en 2028, s’est vu remplacé par un simple décret par Aïssatou Diallo, pour coordonner le Programme national de développement des agropoles du Sénégal.
C’est une pratique belliqueuse à la limite du raisonnable. En effet, le coordonnateur du Programme national de développement des agropoles du Sénégal, El Hadji Djily Mbaye Lô, a été remplacé par décret lors du Conseil des ministres du 5 juin 2024. C’est Aïssatou Diallo qui devait prendre sa place, mais cela ne s’est pas fait. En effet, recruté par le biais d’un appel à candidatures, El Hadji Djily Mbaye Lô a signé un contrat avec l’Etat jusqu’en décembre 2028.
La passation de services ne s’est pas faite. Et c’est Serigne Cheikh Bara Ndiaye, connu pour être un soutien de Sonko, qui a ébruité l’affaire. Ce dernier a affirmé, lors d’une conférence de presse, que El Hadji Djily Mbaye Lô qui «est membre de l’Apr, a refusé de céder son fauteuil sans motif».
Une déclaration qui a fait réagir l’intéressé. «J’ai été recruté sur appel d’offres compétitives en décembre 2020 comme l’ensemble du personnel du projet», a expliqué El Hadji Djily Mbaye Lô, tout en rappelant qu’il a conduit toute la phase de formulation des agropoles, entre 2018 et 2019, en sa qualité de Directeur national des Petites et moyennes industries (Pmi). Il a fait «deux ans d’essai (2021, 2022), sanctionnés par une évaluation positive, avant de bénéficier d’un contrat jusqu’en décembre 2028».
Le 7 juin, soit deux jours après la publication du communiqué du Conseil des ministres où son remplacement est acté, El Hadji Djily Mbaye Lô fait un recours administratif auprès du président de la République, avec ampliation au Premier ministre, pour lui expliquer que, conformément aux orientations du «Projet», il a été recruté par voie compétitive. Une semaine après, il a été reçu en audience par le ministre de l’Industrie et du commerce. Qui «m’a proposé un poste de Conseiller technique : offre que j’ai déclinée respectueusement en lui précisant que j’avais un contrat en cours pour le poste de Coordonnateur national jusqu’en décembre 2028». Le 9 juillet, il reçoit un courrier du ministre l’Industrie et du commerce daté du 1er juillet, qui annonce «la résiliation de mon contrat pour cas de force majeure, sans préciser l’événement constitutif du cas de force majeure».
«Le 11 juillet, j’ai également saisi Monsieur le président de la République d’un nouveau recours, avec toujours ampliation au Premier ministre, pour l’informer de la résiliation de mon contrat», a dit El Hadji Djily Mbaye Lô, tout en précisant avoir répondu, le même jour, à la lettre du ministre de l’Industrie et du commerce, qui lui demande de se rapprocher de ses services pour le paiement des indemnités, consécutif à la résiliation du contrat.
«Le 15 juillet, à 15h 56, l’Inspecteur administratif et financier envoie à mon assistante son ordre de mission de passation de services sur lequel il n’était indiqué ni la date ni l’heure de passation de services. Le 18 juillet, à 10 heures, je reçois un appel de mon assistante m’informant que des gens se sont annoncés auprès du vigile pour une passation de services. Séance tenante, j’ai appelé un huissier pour constater les faits», a détaillé M. Lô.
Faut-il préciser que l’article L.56 du Code du travail sénégalais traite de la sanction, en cas de rupture abusive du contrat de travail. Selon cet article, toute rupture abusive du contrat peut donner lieu à des dommages et intérêts. La juridiction compétente constate l’abus par une enquête sur les causes et les circonstances de la rupture du contrat.
Or, Serigne Guèye Diop parle de « cas de force majeure ». Comment le prouver ? Va-t-il invoquer l’alternance politique pour expliquer le besoin de rompre le contrat avec El Hadji Djily Mbaye Lô ? La suite du traitement de ce dossier édifiera l’opinion.
SERIGNE MBAYE THIAM RÉPOND AU CHEF DE L'ÉTAT SUR LES TARIFS DE L’EAU
Il était attendu pour réagir aux accusations du président Diomaye Faye qui, lors de son entretien avec la presse nationale, a révélé que le régime de Macky Sall avait envisagé une hausse des tarifs de l’eau pour les mettre en mal avec les populations
Il était attendu pour réagir aux accusations du Président Bassirou Diomaye Faye qui, lors de son entretien avec la presse nationale, a révélé que le régime de Macky Sall avait envisagé une hausse des tarifs de l’eau pour les mettre en mal avec les populations. Serigne Mbaye Thiam a donné sa version, hier, dans Point de vue sur la Rts.
Serigne Mbaye Thiam, invité de Point de vue, sur la Rts, hier, a dit ses quatre vérités sur le projet d’augmentation des tarifs de l’eau signé à quelques jours du départ du Président Macky Sall. «Je m’étais abstenu de prendre la parole dans les médias pour parler de mon séjour dans le gouvernement parce qu’il fallait laisser la nouvelle équipe s’installer. Au moment de la passation de service, devant les Ige, j’avais dit à mon successeur que j’étais à sa disposition. Mais, tel que cela a été présenté, c’est comme si le Président sortant a voulu tendre un traquenard aux nouveaux dirigeants. Or, ce n’est pas une surprise que les tarifs devaient augmenter. C’est un arrêté inter-ministériel qui fixe les tarifs en milieu urbain signé par le ministre l’Eau et le ministre de l’Economie et du Plan», a dit le dernier ministre de l’Eau et de l’assainissement de Macky Sall. Qui ajoute face à Omar Gningue : «J’ai dit au ministre (Cheikh Tidiane Dièye) : ‘’Si vous revenez sur le contrat, voilà les conséquences’’. De toute façon, il faut que quelqu’un paie. Ce qu’ils vont faire, c’est subventionner le secteur, et encore qu’il y a déjà une subvention. Ce n’est pas tenable. Même s’ils diffèrent (cette augmentation des tarifs), ils le feront en 2025 ou 2026 parce que les investissements attendus sont importants et il faut que le secteur puisse d’autofinancer.»
Le projet de dessalement date de 2022
Sur l’annulation du contrat de 459 milliards sur 30 ans avec les Saoudiens de Acwa, annoncé par Cheikh Tidiane Dièye sur la 2Stv, Serigne Mbaye Thiam est formel : «Les nouvelles autorités sont libres de revenir dessus. Et ce projet de dessalement on le présente comme s’il datait de ces derniers mois. La signature du MoU a eu lieu en présence du ministre saoudien de l’investissement en septembre 2022 au palais de la République.» Sur l’opportunité de le finaliser à quelques jours du départ du prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye, l’ancien ministre estime que «le Président (Macky Sall) voulait peut-être le mettre dans son bilan».
LES TRAVAILLEURS TEMPORAIRES DU PORT DE DAKAR INTERPELLENT LES AUTORITÉS APRÈS LEUR LICENCIEMENT
Selon Bès Bi, il s’agit de travailleurs qui se sont regroupés en collectif pour demander à Wally Diouf Bodian de revenir sur sa décision. Laquelle consiste à ne pas renouveler les contrats dont 400 sont déjà en chômage.
Le nouveau Directeur général du Port Autonome de Dakar (PAD) a procédé à l’interruption de près de 700 contrats de travail le 25 juin qui va être effectif d’ici deux mois.
Selon Bès Bi, il s’agit des temporaires, qui se sont regroupés en collectif pour demander à Wally Diouf Bodian de revenir sur sa décision. Laquelle consiste à ne pas renouveler les contrats dont 400 sont déjà en chômage.
«Cette mesure a des conséquences lourdes et multiples. Car, elle crée une instabilité financière importante et prive de nombreux responsables de familles de leurs salaires. Ces salaires permettent à ces pères et mères de familles de payer leurs loyers, de payer la scolarité de leurs enfants, de la prise en charge des soins médicaux mais aussi et surtout de l’alimentation familiale. Face à cette crise, nous demandons respectueusement à monsieur le directeur général Wally Diouf Bodian de revenir sur sa décision, afin de préserver les nombreux foyers touchés par cette mesure. Nous espérons vivement que notre appel sera entendu et que des actions seront entreprises pour garantir la stabilité et le bien-être des travailleurs concernés», déclare le collectif.
En outre, les agents du Port demandent à ce que le président de la République et son Premier ministre interviennent dans cette affaire qui peut briser plus de 700 familles.