Baadoolo - Kou moytoul tagg kat yi niou taggué la
Nioun daal ay mallettes rek laniouy degg. Lat Diop, Segura... Je ne dis pas «La République des mallettes» comme Pierre Péan mais... Baadoolo aussi kagne lay diot si mallettes yi ? Lat Diop 1 milliard ? Est-ce que dou loterie de ses ennemis ? Même si, il paraît que quand on est à la Lonase, on est tout saint. Mais pas sain et sauf. Laadial Aziz Tall et Bayla Wane. Billaay homme politique ou d’affaires bou moytouwoul tagg kat yi si taggué lay moudiou.
Lat Diop libre après son audition sur la présumée mallette d’un milliard «J’ai servi une citation directe à mon accusateur»
Lat Diop a été auditionné, ce mardi, par la Gendarmerie de Keur Massar, rapportait la Rfm qui avait indiqué que le Procureur avait demandé l’ouverture d’une enquête suite à la sortie d’un de ses anciens proches. Ce dernier avait révélé que l’ancien ministre des Sports et ancien Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) avait voulu lui confier une mallette d’argent contenant une somme de 1 milliard de francs. Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) a été libéré en fin d’après-midi. «J’ai été convoqué par la gendarmerie à propos d’une vidéo m’accusant d’une histoire de milliards. Je tiens à préciser que je ne suis mêlé ni de près ni de loin à cette histoire formulée par une personne mal intentionnée. J’ai apporté des éclaircissements et je suis tranquillement chez moi à côté de ma famille. A tous mes amis et sympathisants, je leur demande de vaquer tranquillement à leurs occupations», a-t-il posté. Dans une courte vidéo, il ajoute qu’il a envoyé une citation directe à son accusateur.
Dépôt des conclusions sur le Règlement intérieur ce mercredi Sonko se rapproche de l’Assemblée
Ça avance pour la Déclaration de politique générale (Dpg). Le groupe de travail mis en place pour réactualiser le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale annonce qu’il va déposer ses conclusions, ce mercredi, sur la table de Amadou Mame Diop. Un communiqué signé par les président des groupes parlementaires Benno bokk yaakaar, Abdou Mbow, de Yewwi askan wi, Ayib Salim Daffé, de Liberté, démocratie et changement, Mamadou Lamine Thiam, et du représentant des Non-inscrits, Sanou Dione, indique que cela a été possible après «plusieurs réunions» et «sur instruction du président de l’Assemblée nationale».
Caisse de sécurité sociale - Les travailleurs exigent la révision de l’accord d’établissement de 2006
Les travailleurs de la Caisse de sécurité sociale ont fait face à la presse, lundi, pour regretter «la pression subie par tous leurs collègues au niveau de leur agence». Ils tiennent à rassurer les allocataires que le nouveau système d’information mis en place est guidé par une volonté d’amélioration continue de la qualité du service qui leur est offert. Toutefois, ils exigent de travailler sur la base d’un système de rendezvous en lieu et place d’un paiement en temps réel. Un autre point concernant les travailleurs, c’est la révision de l’accord d’établissement qui date de 2006. Selon Mahmoud Niang, Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la Caisse de sécurité sociale, affilié à la Cnts, des concertations ont eu lieu et les travailleurs demandent à la direction générale d’accélérer ce processus pour que cette révision soit une réalité au niveau de la Css.
Non-paiement des indemnités de 2 à 5 millions promises par Macky Sall Les militaires invalides menacent de manifester
Les anciens militaires invalides du Sénégal exigent le paiement de leurs indemnités promises par l’État, allant de 2 à 5 millions de francs CFA. Une mesure prise par le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye. Sur iRadio, Ousseynou Fall, leur 2e vice-président, a rappelé que depuis le 10 décembre dernier, les anciens militaires attendent la mise en œuvre des mesures annoncées par la Direction des relations publiques des armées (Dirpa) et soutenues par le Président Macky Sall. «Nous avons alerté plus d’une fois, les autorités compétentes ont été saisies, mais le problème reste entier», a dit M. Fall. Les militaires invalides réclament, en outre, la revalorisation des pensions, l’accès aux logements sociaux et la mise en place d’emplois réservés pour les militaires invalides. Ils n’excluent pas de manifester mardi prochain, «avec ou sans autorisation».
Nettoiement Les concessionnaires en grève illimitée à partir de ce jeudi
A partir de ce jeudi, les concessionnaires du nettoiement vont observer une grève illimitée jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Une nouvelle grève qui risque d’affecter les populations qui vont renouer avec les ordures jonchées à tous coins de rue, mais également la mauvaise odeur. Les concessionnaires exigent du nouveau gouvernement la régularisation d’arriérés de facture évalués à environ 14 milliards de francs Cfa. «Ces prestations couvrent l’année 2023, avec 1,9 milliard d’arriérés et 12, 5 milliards pour 2024», précise le secrétaire général dudit collectif, Boubacar Diallo. Il a assuré tout de même que «les concessionnaires, restent ouverts à des négociations avec les autorités étatiques pour trouver une solution et par la même occasion, assurer le fonctionnement du secteur». Pour sa part, le directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged), Khalifa Ababacar Sarr, qui a été joint par l’Aps, a déclaré que «les concessionnaires exercent des chantages qui ne passeront pas».
LA RUMEUR JACQUES HABIB SY CONSEILLER DU PREMIER MINISTRE DÉMENTIE
Depuis la nomination de sa fille à la tête de l'APDA, les réseaux sociaux bouillonne sur Jacques Habib Sy, présenté comme conseiller du chef du gouvernement Ousmane Sonko. Faux, rétorque la Primature après vérifications
(SenePlus) - Depuis la nomination de Sophie Nzinga Sy à la tête de l'Agence pour la promotion et le développement de l'artisanat (APDA), fille de la ministre des Affaires étrangères Yassine Fall, une rumeur affirmant que son père Jacques Habib Sy fait partie des conseillers du Premier ministre Ousmane Sonko a pris de l'ampleur sur les médias et réseaux sociaux. Cependant, après vérification, cette information s'est avérée être infondée.
"À ce jour, Jacques Habib Sy ne figure pas sur la liste des conseillers du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette information a été confirmée par la Primature", affirme une équipe de fact-checking du journal Le Soleil après avoir mené une petite enquête.
La Primature a en effet servi un démenti formel: "Jacques Habib Sy ne fait pas partie de la liste des conseillers du Premier ministre."
Cependant, s'il n'est pas conseiller au sein du gouvernement, Jacques Habib Sy joue un rôle clé au niveau politique auprès du président Ousmane Sonko. "Il fait partie du cabinet politique du président du parti Pastef, ce qui signifie qu'il est impliqué dans les activités politiques du parti. Mais il ne fait pas partie de l'attelage gouvernemental", précise l'équipe du Soleil.
Pour rappel, le 11 octobre 2022, alors dans l'opposition, Ousmane Sonko avait procédé à une réorganisation de son parti, nommant Jacques Habib Sy comme l'un de ses conseillers.
"Certains membres de ce cabinet politique ont d'ailleurs obtenu des postes de responsabilité depuis l'avènement du président Bassirou Diomaye Faye", souligne le fait-checking, citant des sources bien renseignées.
Ainsi, s'il est bel et bien un proche conseiller d'Ousmane Sonko au niveau partisan, Jacques Habib Sy n'officie pas au sein du gouvernement dirigé par ce dernier devenu Premier ministre.
RAPPORT MONDIAL SUR LE SIDA, L'ONUSIDA RÉVÈLE LES PROGRÈS ET LES DÉFIS AU SÉNÉGAL ET DANS LA RÉGION
"Si nous limitons les ressources ou restreignons les droits humains, la pandémie continuera à se développer, ce qui coûtera des millions de vies supplémentaires", a alerté Berthilde Gahongayire.
Le Bureau régional de l’Onusida pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a présenté ce mardi à Dakar le rapport mondial sur la maladie dans la région. Demba Koné, Directeur pays de l’Onusida pour le Sénégal, a fait le point sur les dernières statistiques concernant le pays. Selon lui, la situation du sida au Sénégal est globalement sous contrôle. « Le Sénégal est l’un des rares pays à avoir maintenu un contrôle régulier de l’épidémie depuis son apparition. Nous sommes passés de 2,6% de prévalence à 0,3% aujourd’hui », a-t-il révélé.
M. Koné a souligné les efforts considérables réalisés grâce aux financements et programmes mis en place par le Sénégal. Cependant, il a également mentionné des difficultés récentes. « Nous avons constaté une augmentation des nouvelles infections chez les jeunes. Cela est dû à une réduction des programmes de prévention et de la communication de masse, au profit des traitements médicamenteux. Les grandes zones urbaines sont les plus touchées », a-t-il alerté.
Demba Koné a également évoqué les défis concernant les enfants nés de mères séropositives. « Le nombre d’enfants infectés diminue globalement, mais la mise sous traitement reste problématique. Les mères cachent souvent leur séropositivité, ce qui empêche les enfants d’accéder aux traitements. Notre objectif est d’avoir une génération sans sida, même pour les enfants nés de mères séropositives », a-t-il expliqué.
Le VIH pédiatrique, I 'urgence du moment en Afrique de l'Ouest et du Centre
La directrice régionale du Bureau régional de l’Onusida pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Berthilde Gahongayire, a axé sa présentation sur le VIH pédiatrique. « Avec seulement 35% des enfants vivant avec le VIH recevant un traitement en Afrique de l’Ouest et du Centre, il est crucial d’agir maintenant. L’engagement politique, le soutien financier et la mobilisation communautaire sont essentiels pour garantir un avenir sain à chaque enfant touché par le VIH », a-t-elle plaidé.
Elle a également souligné que la situation du VIH pédiatrique dans la région est alarmante et nécessite une action immédiate. « Le faible taux de traitement pédiatrique est inacceptable, surtout quand 76% des personnes âgées de plus de 15 ans vivant avec le VIH ont accès au traitement antirétroviral. Plus de 20% des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde résident dans notre région, et plus de la moitié d’entre elles ne suivent pas de traitement antirétroviral, augmentant ainsi le risque de transmission verticale du VIH à leurs enfants », a-t-elle ajouté.
Berthilde Gahongayire a attribué cette situation critique à plusieurs facteurs, notamment des infrastructures médicales inadéquates et le manque de ressources spécifiques pour les enfants, ainsi que la persistance de la stigmatisation et de la discrimination.
Le rapport mondial de l’Onusida de 2024 indique que les ressources allouées à la lutte contre le VIH dans notre région sont en nette diminution, accentuant la dépendance vis-à-vis des donateurs et remettant en question la viabilité à long terme de la réponse au VIH.
Cependant, tout n’est pas sombre. Le nombre annuel de nouvelles infections à VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre a diminué de 46% entre 2010 et 2023. Des progrès significatifs ont été réalisés dans l’accès au traitement. Le nombre d’adultes recevant un traitement contre le VIH a plus que doublé depuis 2015. Aujourd’hui, 81% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, 76% reçoivent un traitement antirétroviral, et 70% ont une charge virale supprimée.
Enfin, des pays comme le Burundi et la RDC sont proches d’atteindre les objectifs 95-95-95 pour le dépistage et le traitement du VIH parmi les adultes. Entre 2010 et 2023, le nombre de décès liés au sida a diminué de 55% en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Les décisions prises cette année par les dirigeants détermineront si le sida cessera d’être une menace pour la santé publique d’ici 2030. « Si nous limitons les ressources ou restreignons les droits humains, la pandémie continuera à se développer, ce qui coûtera des millions de vies supplémentaires et portera atteinte à la sécurité sanitaire mondiale », a alerté Berthilde Gahongayire.
Le Bureau régional de l’Onusida pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a présenté ce mardi à Dakar le rapport mondial sur la maladie dans la région. Demba Koné, Directeur pays de l’Onusida pour le Sénégal, a fait le point sur les dernières statistiques concernant le pays. Selon lui, la situation du sida au Sénégal est globalement sous contrôle. « Le Sénégal est l’un des rares pays à avoir maintenu un contrôle régulier de l’épidémie depuis son apparition. Nous sommes passés de 2,6% de prévalence à 0,3% aujourd’hui », a-t-il révélé.
M. Koné a souligné les efforts considérables réalisés grâce aux financements et programmes mis en place par le Sénégal. Cependant, il a également mentionné des difficultés récentes. « Nous avons constaté une augmentation des nouvelles infections chez les jeunes. Cela est dû à une réduction des programmes de prévention et de la communication de masse, au profit des traitements médicamenteux. Les grandes zones urbaines sont les plus touchées », a-t-il alerté.
Demba Koné a également évoqué les défis concernant les enfants nés de mères séropositives. « Le nombre d’enfants infectés diminue globalement, mais la mise sous traitement reste problématique. Les mères cachent souvent leur séropositivité, ce qui empêche les enfants d’accéder aux traitements. Notre objectif est d’avoir une génération sans sida, même pour les enfants nés de mères séropositives », a-t-il expliqué.
Le VIH pédiatrique, I 'urgence du moment en Afrique de l'Ouest et du Centre
La directrice régionale du Bureau régional de l’Onusida pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Berthilde Gahongayire, a axé sa présentation sur le VIH pédiatrique. « Avec seulement 35% des enfants vivant avec le VIH recevant un traitement en Afrique de l’Ouest et du Centre, il est crucial d’agir maintenant. L’engagement politique, le soutien financier et la mobilisation communautaire sont essentiels pour garantir un avenir sain à chaque enfant touché par le VIH », a-t-elle plaidé.
Elle a également souligné que la situation du VIH pédiatrique dans la région est alarmante et nécessite une action immédiate. « Le faible taux de traitement pédiatrique est inacceptable, surtout quand 76% des personnes âgées de plus de 15 ans vivant avec le VIH ont accès au traitement antirétroviral. Plus de 20% des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde résident dans notre région, et plus de la moitié d’entre elles ne suivent pas de traitement antirétroviral, augmentant ainsi le risque de transmission verticale du VIH à leurs enfants », a-t-elle ajouté.
Berthilde Gahongayire a attribué cette situation critique à plusieurs facteurs, notamment des infrastructures médicales inadéquates et le manque de ressources spécifiques pour les enfants, ainsi que la persistance de la stigmatisation et de la discrimination.
Le rapport mondial de l’Onusida de 2024 indique que les ressources allouées à la lutte contre le VIH dans notre région sont en nette diminution, accentuant la dépendance vis-à-vis des donateurs et remettant en question la viabilité à long terme de la réponse au VIH.
Cependant, tout n’est pas sombre. Le nombre annuel de nouvelles infections à VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre a diminué de 46% entre 2010 et 2023. Des progrès significatifs ont été réalisés dans l’accès au traitement. Le nombre d’adultes recevant un traitement contre le VIH a plus que doublé depuis 2015. Aujourd’hui, 81% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, 76% reçoivent un traitement antirétroviral, et 70% ont une charge virale supprimée.
Enfin, des pays comme le Burundi et la RDC sont proches d’atteindre les objectifs 95-95-95 pour le dépistage et le traitement du VIH parmi les adultes. Entre 2010 et 2023, le nombre de décès liés au sida a diminué de 55% en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Les décisions prises cette année par les dirigeants détermineront si le sida cessera d’être une menace pour la santé publique d’ici 2030. « Si nous limitons les ressources ou restreignons les droits humains, la pandémie continuera à se développer, ce qui coûtera des millions de vies supplémentaires et portera atteinte à la sécurité sanitaire mondiale », a alerté Berthilde Gahongayire.
LE FATAH ET LE HAMAS SIGNENT UN ACCORD D’UNITÉ NATIONALE
Cet accord entre les deux principaux partis palestiniens, en compagnie de la douzaine de factions, intervient dans un contexte de bombardements israéliens massifs ayant causé à Gaza, la mort près de 40 000 personnes.
Dakar, 23 juil (APS) – Les deux principaux partis palestiniens, Fatah et Hamas, ont annoncé, mardi, la signature à Pékin, en Chine, d’un accord ‘’d‘unité nationale’’, ont affirmé plusieurs médias.
‘’Aujourd’hui, alors que nous signons un accord pour l’unité nationale, nous disons que le moyen d’achever ce voyage est notre unité nationale, et donc nous y adhérons. Nous ne laissons rien qui puisse saper cette unité nationale et prions pour qu’elle se matérialise’’, a déclaré Moussa Abou Marzouk, un haut responsable du Hamas, cité par les mêmes sources.
‘’Vous avez vu le grand mouvement de foule dans les capitales européennes pour soutenir la droite palestinienne. Vous avez vu 143 pays dans le monde, à l’Assemblée générale, soutenir les droits des Palestiniens, vous avez vu les décisions de la Cour suprême de justice, de la CPI. Tout cela nous donne l’espoir qu’il y a des gens dans ce monde qui recherchent la justice’’, s’est, pour sa part, félicité Mahmoud al-Aloul, représentant du parti Fatah.
Selon le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, l’accord signé sous le nom de la ‘’déclaration de Pékin’’, prévoit la création d’un ‘’gouvernement intérimaire de réconciliation nationale’’.
Le chef de la diplomatie chinoise a en outre appelé la communauté internationale à soutenir ce potentiel nouveau gouvernement palestinien afin qu’il puisse “contrôler effectivement Gaza et la Cisjordanie”.
Ce n’est pas la première fois que Pékin accueille le Hamas et le Fatah pour des pourparlers.
En avril dernier, la Chine avait déjà encadré des discussions entre les représentants des deux partis, mais cette fois, douze factions palestiniennes se sont jointes à cette initiative, qui vise à trouver des compromis entre les différents acteurs de la scène politique palestinienne.
Le Fatah et le Hamas étaient à couteaux tirés après l’annulation des élections législatives remportées par le Hamas en 2007.
L’accord ‘’d’unité nationale’’ entre ces deux partis, en compagnie de la douzaine de factions, intervient dans un contexte de bombardements israéliens massifs sur le territoire palestinien ayant causé à Gaza, la mort près de 40 000 personnes, dont plus de 14 100 enfants et 9 000 femmes, et près de 2 millions de déplacés, selon l’UNICEF.
DIOMAYE FAYE ATTENDU AU SOMMET SPORT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE A PARIS
Ce sommet, qui réunit des leaders mondiaux du sport et des dirigeants internationaux, a pour objectif de mobiliser les acteurs clés autour de l’urgence d’agir de manière plus déterminée pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Paris le 24 juillet 2024. Le chef de l’état participera au sommet international sur « Sport pour le Développement Durable » prévu le 25 juillet 2024. C’est sur invitation du président français Emmanuel Macron et de Monsieur Thomas Bach, Président du Comité Exécutif du Comité International Olympique (CIO).
Ce sommet, qui réunit des leaders mondiaux du sport et des dirigeants internationaux, a pour objectif de mobiliser les acteurs clés autour de l’urgence d’agir de manière plus déterminée pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Les discussions mettront en lumière des thèmes cruciaux tels que l’éducation et l’emploi, la santé et la nutrition, l’égalité et l’inclusion, ainsi que les investissements solidaires et durables. Cette initiative vise à renforcer le rôle du sport comme levier de développement et d’amélioration des conditions de vie à l’échelle mondiale.
En marge de ce sommet, le président de la République assistera également à la cérémonie officielle d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, qui se tiendra le 26 juillet 2024. Sa présence à cet événement symbolise l’engagement du Sénégal à promouvoir le sport comme vecteur de développement durable et d’inclusion sociale.
NÉPOTISME AU MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE, L’ARRÊTÉ QUI BALAIE LES ACCUSATIONS CONTRE SERIGNE GUEYE DIOP
Au coeur d’une polémique sur des accusations de népotisme, le ministre est accusé d’avoir recruté plusieurs de ses proches notamment sa fille Daba Diop, ses deux anciennes collaboratrices à Nestlé Seynabou Kébé Ndiaye et Yacine Diakhaté, et son gendre.
Au coeur d’une polémique médiatique sur des accusations de népotisme, le ministre de l'Industrie est accusé d’avoir recruté plusieurs de ses proches notamment sa fille Daba Diop, ses deux anciennes collaboratrices à Nestlé Seynabou Kébé Ndiaye et Yacine Diakhaté, et son gendre.
Selon l’Arrêté portant nomination des membres du Cabinet Ministre de l’Industrie et du Commerce, aucune de ces personnes précitées n’y figure.
Le document indique une liste de 6 conseillers qui composent le cabinet du ministère de l’industrie et du commerce.
« Sont nommés membres du Cabinet du Ministre de l’Industrie et du Commerce. Conseiller Technique n°1 : Madame Ndèye Yacine Gningue, Ingénieur ; Conseiller Technique n°2 : Monsieur Abdoulaye Sène, Economiste ; Conseiller Technique n°3 : Monsieur Ndiol Gaye Sène, Titulaire d’un Master en management des activités hôtelières et touristiques ; Conseiller Technique n°4 : Madame Fatou Sagna, Juriste en droit des affaires ; Conseiller Technique n°5 : Monsieur Mamadou Fall, Conseiller en diplomatie économique et négociateur International ; Conseiller Technique n°6 : Monsieur Mohamed Niang, Economiste spécialisé en Innovation Industrielle et développement durable », lit-on dans le document.
Les information sur ces accusations de népotisme contre plusieurs ministres est relayée plusieurs fois sur les réseaux sociaux.
La dernière concerne le ministre des transports terrestres et aériens Malick Ndiaye.
DPG, LES TROIS GROUPES PARLEMENTAIRES METTENT SUR PIED UN GROUPE DE TRAVAIL
Les tractations sont en cours pour mettre à jour le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Les conclusions des travaux seront déposées sur la table du Président de l’Assemblée nationale ce mercredi 24 juillet 2024.
iGFM - (Dakar) Les tractations sont en cours pour mettre à jour le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Un groupe de travail a même été mis en place.
«Suite à plusieurs réunions tenues entre les Présidents des Groupes parlementaires, et sur instruction du Président de l’Assemblée nationale Monsieur Amadou Mame DIOP, un groupe de travail pour la réactualisation du Règlement intérieur a été mis sur pied», lit-on dans un communiqué de presse parvenu à iGfm.
Le document, signé par les Présidents de groupes parlementaires, informe que ce cadre est composé des représentants des trois (3) Groupes parlementaire et du représentant des Non-inscrits.
Ils se sont réunis les 22 et 23 juillet 2024, assistés par l’administration de l’Assemblée nationale. «Les conclusions du groupe de travail seront déposées sur la table du Président de l’Assemblée nationale ce mercredi 24 juillet 2024», renseigne le communiqué de presse.
LAT DIOP AUDITIONNÉ PAR LA GENDARMERIE
Il y a quelques jours, Ibou Dieng, Directeur général de Guédiawaye Football Club avait affirmé que l’ex-DG de la Lonase lui avait confié une grosse somme d'argent durant les évènements politiques préélectoraux.
L’affaire de la supposée valise d’un milliard de francs Cfa a finalement pris une nouvelle tournure. Le procureur s’est autosaisi et Lat Diop, à qui elle est attribuée, a été auditionné.
Le procureur de la République s’est auto-saisi dans l’affaire de la supposée valise de plus d’un milliard de francs Cfa.
En effet, il y a quelques jours, Ibou Dieng, Directeur général de Guédiawaye Football Club, avait confié à nos confrères de Dsports, que l’ex Dg de la Lonase, Lat Diop, lui avait confié une valise contenant plus d’un milliard de francs Cfa. Ce, afin qu’il la lui garde en sécurité, durant les évènements politiques violents.
Ce mardi, Lat Diop a été convoqué par les pandores. L’ex ministre des Sports a été auditionné par la Brigade de gendarmerie de Keur Massar. Le face à face avec les pandores est même terminé, renseigne la Rfm. Pour l'instant, aucune information sur la tournure que le procureur devrait donner à cette affaire.
Au terme de son audition à la gendarmerie ce mardi, Lat Diop est rentré chez lui. Il a, cependant annoncé une plainte dans l’affaire de la valise contenant plus d’un milliard de francs Cfa, qui lui a valu sa convocation à la section de recherches de la gendarmerie de Keur Massar.
EN AFRIQUE, LES COUPS D'ÉTAT FONT DE NOUVEAUX ADEPTES
La majorité des Africains seraient prêts à accepter un putsch contre les "dirigeants véreux". Un constat alarmant qui illustre la défiance grandissante envers les institutions élues et les préoccupations croissantes liées à la corruption
(SenePlus) - Une majorité d'Africains affirment qu'ils accepteraient une prise de pouvoir militaire si les dirigeants élus abusaient de leur autorité. C'est le constat alarmant d'une vaste enquête menée par Afrobaromètre dans 39 pays du continent. Un résultat qui illustre la défiance grandissante envers la démocratie et les préoccupations croissantes liées à la corruption.
Selon l'organisation citée par Bloomberg, si les deux tiers des personnes interrogées jugent l'intervention militaire indésirable comme mode de gouvernance par défaut, 53% se disent prêts à l'avaliser dans certaines circonstances. "Le projet démocratique africain traverse une période difficile", alerte Afrobaromètre dans son rapport African Insights 2024, alors que la foi dans la démocratie s'effrite sur le continent.
Au Mali, plus de 80% des sondés approuveraient une prise de pouvoir de l'armée si les dirigeants élus ne défendaient pas les intérêts des citoyens. Un sentiment partagé en Tunisie, en Côte d'Ivoire et dans de nombreux autres pays.
"Depuis 2020, des soldats ont chassé les gouvernements élus dans six pays. Trois présidents ont défié les limites constitutionnelles pour briguer un troisième mandat. D'autres utilisent des moyens plus subtils pour éroder la démocratie", dénonce le rapport.
Si les majorités rejettent toujours l'idée d'un parti ou d'un homme unique au pouvoir, le soutien à la démocratie a chuté de 7 points de pourcentage en moyenne dans 30 pays sondés régulièrement par Afrobaromètre au cours de la dernière décennie.
En Afrique du Sud, gangrenée par la corruption et la dégradation des services publics, l'adhésion à la démocratie s'est effondrée de 29 points entre 2013 et 2023, à 43%. Au Mali, sous régime militaire, elle a reculé de 23 points à 39%.
La corruption ressort comme une préoccupation majeure, 58% des sondés en moyenne estimant qu'elle a empiré l'année dernière, avec des pics d'inquiétude en Eswatini, Afrique du Sud et au Lesotho. La confiance dans l'équité des élections est au plus bas au Gabon, en Eswatini et en Éthiopie.
"S'il existe encore un profond réservoir de soutien démocratique sur le continent, il n'est pas inépuisable", prévient Afrobaromètre. "L'incapacité à mettre en place une gouvernance démocratique et redevable menace de saper le projet démocratique africain."
Un constat amer illustrant la fragilité des avancées démocratiques en Afrique, où les défaillances en matière de leadership et de probité alimentent une désillusion croissante envers les institutions élues au profit de solutions de facilité, aussi dangereuses soient-elles.