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26 juin 2025
RENÉGOCIATION DES CONTRATS PÉTROLIERS ET GAZIERS, PIPELINE RISQUÉ POUR DIOMAYE
Le gouvernement pourrait rechercher un compromis pour tenir ostensiblement ses promesses sans perturber les projets, en examinant le recouvrement des coûts ou en renforçant la surveillance et l’application de la loi de 2019 sur le contenu local.
Le Président Bassirou Diomaye Faye s’est engagé dans son discours du 3 avril à procéder à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national. Un processus qui risque d’être long et compliqué, et qui pourrait compromettre les projets Sangomar, Gta et la croissance économique, selon les analystes de S&P Global commodity Insights. Ils suggèrent au gouvernement de rechercher un compromis pour tenir ses promesses sans perturber les projets.
À l’image de son prédécesseur, Macky Sall, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est engagé à renégocier et éventuellement auditer les contrats d’exploration et de production (E&P) actuels afin de maximiser les revenus. Alors que Woodside s’apprête à exporter son premier baril de pétrole de Sangomar, aucune mesure de renégociation n’est en cours. En attendant l’annonce du calendrier de ces opérations, les analystes pétroliers préviennent déjà le Président Faye que le résultat de ses décisions déterminera les perspectives d’investissement d’exploration et de production du Sénégal. Dans un article basé sur un rapport stratégique sur les risques liés au pétrole et au gaz, publié par S&P Global Commodity Insights, ces experts préviennent que «l’audit proposé pourrait compromettre les nouveaux projets et la croissance économique».
Ils suggèrent aux nouvelles autorités de modérer leurs ambitions au risque de compromettre de nouveaux projets en amont. «Le programme politique de Faye risque de déclencher une crise de confiance parmi les investisseurs étrangers en E&P au moment même où le secteur des hydrocarbures du Sénégal est sur le point de verser ses premiers revenus dans les caisses de l’État», analyse Roderick Bruce, spécialisé dans la prévision et l’analyse comparative des risques hors sol dans le secteur en amont de l’Afrique subsaharienne.
Un processus long et compliqué
La croissance du PIB, prévue par S&P Global Market Intelligence, est de 10 % par an en 2024-25 et à environ 5 % en 2025-28. Elle sera principalement tirée par le démarrage imminent des premières exportations de brut et du Gaz naturel liquéfié (Gnl). Les analystes pensent que les propositions politiques radicales ont des conséquences négatives sur les projets Sangomar de Woodside, dont la production a commencé en juin et le projet de Gnl de Grand Tortue Ahmeyim (Gta) de BP. «En outre, les phases de projets non autorisées à Sangomar, Gta et Yakaar-Teranga, qui représentent un potentiel de production maximal d’environ 380 000 barils équivalent pétrole par jour d’ici 2040 selon S&P Global Vantage, pourraient ne pas se concrétiser si l’incertitude contractuelle et politique persiste», soulignent les analystes, ajoutant que les clauses de stabilisation contenues dans les contrats d’exploration et de production existants créent une garantie juridique pour les investisseurs étrangers, qui ne peuvent pas modifier les conditions sans leur accord. En plus, les contrats offrent également aux Compagnies pétrolières internationales (Cpi) un accès à l’arbitrage international.
Les autorités sénégalaises ont jusqu’à présent indiqué qu’elles ne tenteraient pas de violer ou d’annuler juridiquement ces clauses. Le président Bassirou Diomaye et son homologue de la Mauritanie avaient récemment réaffirmé leur détermination à œuvrer pour la réussite du projet frontalier Gta, à garantir les droits des contractants et à préserver les intérêts de leurs nations. Pour les analystes, même si les investisseurs étrangers comme BP, Kosmos et Woodside sont disposés à s’engager auprès du gouvernement, il est très peu probable qu’ils acceptent des changements budgétaires importants qui détérioreraient sensiblement la rentabilité du projet. D’ailleurs, ils alertent que l’audit est un processus qui risque d’être long et compliqué.
Rechercher un compromis sans perturber les projets
Alors que les premiers projets offshore démarrent leur production, les experts alertent que les perspectives du Sénégal en matière d’exploration et de production sont incertaines et leur trajectoire sera déterminée par la manière dont le nouveau gouvernement décidera de s’engager auprès des investisseurs étrangers. Woodside estime le coût du projet de la phase 1 de développement du champ de Sangomar dans une fourchette de 4,9 à 5,2 milliards de dollars. La société compte analyser les résultats de la première phase avant de déterminer le lancement de la deuxième phase.
Les analystes pensent que le gouvernement pourrait rechercher un compromis pour tenir ostensiblement ses promesses sans perturber les projets, en examinant le recouvrement des coûts ou en renforçant la surveillance et l’application de la loi de 2019 sur le contenu local. Les autorités pourraient également chercher à réviser les conditions de remboursement des contrats de développement partiel que Petrosen a conclus avec Woodside et BP, ou rechercher une augmentation négociée gérable.
PANNE À LA RTS, MASS SECK ACCUSE DES TECHNICIENS D’AVOIR SABOTÉ LA RÉGIE
L’ancien technicien à la 2STV et rappeur demande à Pape Alé Niang de « faire appel à des professionnels pour recabler la régie et assurer la continuité du service public ».
Les syndicalistes du SYNPAP ont organisé une assemblée générale dans l’après-midi du 2 juillet pour dénoncer la suspension d’un accord d’entreprise par la direction. Dans la soirée, le journal télévisé de la RTS a connu un retard de plusieurs dizaines de minutes.
Pour l’ancien technicien à la 2STV et rappeur Mass Seck, ce retard est dû à un sabotage de la part des techniciens. Ainsi, il demande à Pape Alé Niang, directeur général de la RTS, «à faire appel à des professionnels pour recabler la régie et assurer la continuité du service public ».
«Visiblement des techniciens ont saboté la régie de la Rts pour mettre la pression sur le nouveau Dg Pape Alé faisant suite à leur lutte pour garder un statut cadeau empoisonné de l’ex Dg. Ce que Racine Talla fait est mesquin et méchant. Il attend de savoir qu’il va partir pour signer un accord qui plombe la masse salariale de la RTS. Et pourtant pendant ses douze années à la tête de la boîte il n’a jamais voulu le signer. L’ancien régime, de par ses actes rappelle le comportement des Français après que la Guinée sous Sékou Touré a dit Non à De gaulle en 1958. Tout gâcher pour rendre la gouvernance à venir presque impossible », affirme-t-il.
Il demande aussi à ce que les responsabilités de cette forfaiture soient situées et que des sanctions suivent.
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DÉCÈS DE L’HOMME D’AFFAIRES, BABA DIAO ITOC
Le fondateur de la société 'International Trade Oil and Shipping', était conseiller du président Sall sur les questions énergétiques.
L’homme d’affaires Abdoulaye Diao, dit Baba Diao Itoc, est décédé, informent des sources concordantes.
Selon ces sources, le patron de la société International Trade Oil and Shipping (ITOC) est décédé ce mercredi 3 juillet 2024 à Dakar, des suites d’une longue maladie.
Abdoulaye Diao, fondateur de la société ITOC, était également conseiller du président Sall sur les questions énergétiques.
« Il sera enterré à Thiès demain, jeudi 4 juillet », informent les mêmes sources.
NGAGNE DEMBA TOURÉ ANALYSE LES 100 JOURS DU PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE
Lors de son intervention dans le Journal de l’Afrique sur TV5 Monde, il a loué les mesures urgentes prises par le gouvernement pour atténuer la souffrance des Sénégalais, en réduisant drastiquement le prix des denrées de première nécessité.
Ngagne Demba Touré, directeur de la Société des Mines du Sénégal a exprimé son opinion sur les 100 premiers jours au pouvoir du Président Bassirou Diomaye Faye. Selon Coordonnateur national de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), l’heure n’est pas encore au bilan, soulignant que le mandat confié au Président Faye par le peuple sénégalais est de cinq ans.
Ngagne Demba Touré a noté que les premiers actes posés par le président depuis sa prestation de serment le 2 avril sont rassurants, notamment en matière de gouvernance. Lors de son intervention dans le Journal de l’Afrique sur TV5 Monde, Touré a loué les mesures urgentes prises par le gouvernement pour atténuer la souffrance des Sénégalais, en réduisant drastiquement le prix des denrées de première nécessité.
Concernant les relations entre l’Assemblée nationale et le Premier ministre, Maître Touré a affirmé que ce dernier représente le gouvernement devant l’Assemblée nationale et ne cherche pas à la contourner. Il a ajouté qu’il n’y a pas de rigueur par rapport au délai, et que le Premier ministre demande à l’Assemblée nationale de se réunir pour modifier et réactualiser les dispositions du règlement intérieur afin de faire sa déclaration de politique générale conformément à la constitution.
Le Coordonnateur national de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS a également déploré que la majorité relative à l’Assemblée nationale, Benno Bokk Yaakar, s’auto-exclue du débat public. Il a critiqué l’annulation du débat d’orientation budgétaire, soulignant que cette mesure exclut l’Assemblée nationale du débat sur les finances publiques et la conduite de la nation, bien qu’elle n’empêche pas le gouvernement de dérouler ses actions.
Sur la question de la dissolution de l’Assemblée nationale, Ngagne Demba a rappelé que ce pouvoir est conféré par l’article 87 de la constitution. Il a précisé qu’à partir du 31 juillet prochain, deux ans après l’installation de la législature, le Président de la République aura les prérogatives constitutionnelles de dissoudre l’Assemblée nationale.
En ce qui concerne la renégociation des contrats miniers, pétroliers et gaziers, il a souligné l’importance de dire aux compagnies qu’il est temps de sécuriser et de continuer les investissements, tout en veillant à ce que ces investissements profitent au peuple sénégalais, notamment aux communautés locales.
Il a critiqué les contrats existants, les qualifiant de déséquilibrés en termes de répartition des revenus générés par les compagnies et des miettes reversées à l’État du Sénégal.
Maître Touré a également précisé que la plupart des montants dus à l’État en termes de redevance, impôts, taxes et contributions au développement local ne sont pas recouvrés ou payés par les compagnies minières.
Ainsi, selon Ngagne Demba Touré, bien que les premiers pas du Président Bassirou Diomaye Faye soient encourageants, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs fixés par le peuple sénégalais.
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J'AVAIS UNE PROFESSION, MAIS J'AI CHOISI MA PASSION
Analyste programmeuse de formation, après plusieurs années d’exercice, Huguette Diatta a opéré un virage à 180 pour se lancer dans la mode. Après deux ans de formation, elle lance une école qui capte entre autres des professionnels passionnés de mode
Il est des passions dont on ne réussit pas à s’en débarrasser facilement. Même quand elles sont mises en veilleuse ou négligées, ils finissent toujours par reprendre le dessus et s’imposent. C’est selon toute vraisemblance ce qui a dû se produire avec Huguette Coly Diattta, cette styliste-modéliste qui a enfin trouvé son chemin, sa passion dans la mode.
Analyste programmeuse de formation, après plusieurs années d’exercice, elle a opéré un virage à 180 pour se lancer dans la mode où elle se sent plus épanouie.
Son parchemin en poche, elle n’eut même pas besoin d’aller faire un stage de perfectionnement avant de commencer sa carrière. Elle n’eut non plus besoin d’aller se faire employer par un tiers dans le domaine.
Huguette décide de s’établir illico presto à son propre compte.
Mieux, l’idée de lancer une école va vite germer sur la base de la suggestion d’un collaborateur. Elle tente de résister avant de céder, et ce, au plus fort de la pandémie de Covid- 19 où tout le monde était dans la plus grande incertitude.
Tenace, elle finit par réussir son projet d’école avec des matières plus que complètes pour ce secteur. Toute chose qui ouvre de facto beaucoup de perspectives pour ses apprenants.
Aussi curieux que cela paraisse, son école capte aussi des personnes qui comme elle avaient une carrière professionnelle bien remplie, mais qui décident d’investir le secteur de la mode et du stylisme.
C’est le cas de cet expert financier qui a travaillé 20 ans dans la finance et décide de virer vers sa passion de la mode ou encore de cette ingénieure en génie civil ou cette autre diplômée en hôtellerie entre autres profils.
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CHRISTIAN DIATTA, FUTUR SOUVERAIN PONTIFE DE LA MODE ?
Après 20 ans dans la finance, Christian Fostin Diatta met en veilleuse sa profession pour mettre en lumière sa passion. Étudiant en première année de mode, il rêve de devenir un manitou de la mode africaine.
Les chemins de la passion sont insondables et comme le dit si bien le philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770 - 1831), « rien de grand dans ce monde ne s’est accompli sans passion ».
La passion pousse à l’action et à la création. La passion nourrit et entretient la création. Sans la passion, les créateurs de mode ne feraient certainement pas ce qu'ils font et être des ambassadeurs de leurs pays.
Fostin Christian Diatta, l’invité d’AfricaGlobe Tv qui veut être une élite de la mode africaine l’a fort bien compris, lui qui veut défendre l’Afrique de demain à travers la mode. En effet, la mode est un métier noble qui n’est pas toujours vu comme tel en Afrique.
D’aucuns, incultes, la perçoivent, à tort, comme un choix de désespoir. Et pourtant, c’est un domaine artistique, de créativité, de culture et surtout pourvoyeur d’emplois quand on sait que plus d’une quarantaine de métiers gravitent autour de ce secteur.
Dans un contexte où l’emploi se faire rare, la mode est une niche au même titre que l’agriculture qui est souvent perçue comme telle.
Fort heureusement, de plus en plus de diplômés de l’enseignement supérieur ou autre domaine de la formation professionnelle ont compris toute la noblesse du modélisme et s’y sont engagés, guidés par leur passion. Car oui le stylisme et le modélisme, c’est avant tout une question de passion avant que ce ne soit une profession. Christian Fostin Diatta en est l’illustration parfaite.
Diplômé en finance, il a exercé comme comptable pendant 20 bonnes années avant de décider de repartir à l’école pour étudier cette fois-ci la mode tout en restant consultant dans sa formation première.
En première année de mode, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que Christian parle de sa passion pour la mode ainsi que ses ambitions dans ce domaine.
Pour lui, la mode devrait être un outil de soft power pour le continent africain en étant premier à l’échelle la plante puisque c’est le continent premier de tous. Afrique, berceau de l’humanité et berceau de la mode ?
Très clairement, si Christian s’est lancé dans la mode, poussé par sa passion, l’objectif est clair, c’est de faire partie de l’élite qui va positionner l’Afrique dans le monde à travers la mode. Ainsi, le comptable rêve d’être une sorte de souverain pontife de la mode africaine.
D’ailleurs, de son point de vue, le fait que le cinéma mondial commence à mettre la mode africaine au-devant de la scène, devrait interpeller les Africains de ce point de vue à prendre au sérieux ce secteur d’activité qui véhicule de toute évidence la culture des créateurs, leur vision du monde et leurs perspectives.
LE MAGASIN EXCLUSIF SOUS PRESSION
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a ordonné, mardi, ‘’la fin immédiate’’ des contrats de prestation de services offerts à des employés par le supermarché Exclusif.
Dakar, 2 juil (APS) – Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a ordonné, mardi, ‘’la fin immédiate’’ des contrats de prestation de services offerts à des employés par le supermarché Exclusif.
Il a pris cette décision à l’occasion d’une tournée d’inspection effectuée de manière inopinée dans quelques entreprises, dont cette enseigne spécialisée dans le commerce des produits alimentaires, pour voir si elles respectent ou pas le Code du travail et les règles d’hygiène et de sécurité.
S’exprimant en présence des responsables de ce supermarché, M. Diémé a exigé d’eux ‘’la fin immédiate’’ des contrats de prestation de services offerts à des employés. Il juge les contrats en question non conformes à la législation du travail au Sénégal.
Accompagné d’inspecteurs du travail lors de sa visite, Yankhoba Diémé a recommandé aux dirigeants du supermarché de dérouler ‘’un plan de régularisation’’ des contrats de certains employés et de ‘’corriger les impairs’’ signalés.
Yankhoba Diémé (en casquette) s’entretient avec un dirigeant de l’enseigne Exclusif.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions les invite aussi à respect les droits de leurs quelque 300 employés.
Il leur a demandé de lui faire parvenir dans un délai de dix jours les contrats des employés non-sénégalais de l’enseigne. ‘’En vertu de la loi sur le contenu local, je veux recevoir les contrats des expatriés dans un délai de dix jours, pour les étudier et savoir si les postes concernés [sont] facilement trouvables sur le marché national ou pas’’, a dit Yankhoba Diémé.
Il a salué les ‘’efforts’’ fournis par la même entreprise pour le respect de 11 recommandations de l’inspection du travail. Les dirigeants du supermarché Exclusif ‘’ont fait l’effort de régulariser les contrats d’une cinquantaine d’employés sur un total de près de 300’’, a-t-il reconnu.
M. Diémé dit avoir noté que les heures supplémentaires et les primes d’encouragement sont également payées aux travailleurs de cette enseigne.
Des travailleurs au Port autonome de Dakar, où s’est rendu le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
La directrice des ressources humaines du magasin Exclusif, Ndèye Fatou Diouf, assure avoir noté les recommandations du ministre et a promis de veiller à leur exécution.
L’enseigne est à jour, concernant le paiement des heures supplémentaires, a-t-elle dit.
‘’On va remédier au manque d’eau et veiller à ce que les travailleurs aient des chaussures de sécurité et de tenues de travail’’, a promis Mme Diouf en parlant des observations faites par Yankhoba Diémé et les inspecteurs du travail, en ce qui concerne les normes d’hygiène et de sécurité.
Les contrats des travailleurs non-sénégalais de l’entreprise seront remis au ministre dans le respect du délai indiqué par ce dernier, selon Ndèye Fatou Diouf.
Yankhoba Diémé a rendu visite aussi aux dirigeants du Syndicat des auxiliaires de transport du Sénégal, au Port autonome de Dakar.
‘’On doit résoudre ces problèmes pour […] être davantage dans la légalité, pour que les travailleurs puissent s’épanouir’’, a dit le ministre.
‘’On peut mieux faire en termes de sécurité et d’hygiène. Beaucoup de choses doivent être améliorées, concernant la sécurité surtout’’, a dit Yankhoba Diémé à la suite de son entretien avec les leaders dudit syndicat.
Des ouvriers membres de ce syndicat ont décrié leurs conditions de travail.
‘’Nous souffrons le calvaire ici […] Nous n’avons même de matériel de protection. Nous déchargeons 42 tonnes en onze jours, une tâche prévue normalement pour une durée deux à trois mois’’, s’est alarmé un docker membre du Syndicat des auxiliaires de transport du Sénégal.
Daouda Guèye, l’un des dockers, a dénoncé ‘’les salaires de misère’’ qui leur sont payés. Ils ne bénéficient pas d’une prise en charge médicale, selon lui.
‘’L’entreprise qui les emploie n’est pas légalement reconnue comme telle’’, a signalé Tène Diouf, l’un des inspecteurs du travail dont était accompagné le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
M. Diouf a recommandé à l’employeur des dockers de faire les démarches nécessaires pour faire travailler légalement les ouvriers.
Yankhoba Diémé a promis de rendre visite à d’autres entreprises et syndicats de travailleurs pour savoir si le Code du travail et les normes d’hygiène et de sécurité sont respectés ou pas.
‘’Nous avons entamé des visites auprès des entreprises pour nous assurer de leur conformité avec le Code du travail et les règles d’hygiène et de sécurité’’, a-t-il dit aux journalistes.
ILIMAN NDIAYE QUITTE L’OM POUR EVERTON
Transféré à l’OM l’été dernier, Iliman Ndiaye va retrouver l’Angleterre un an après l’avoir quittée. L’attaquant sénégalais, auteur d’une saison délicate avec le club phocéen, s’est engagé en faveur d’Everton pour les cinq prochaines saisons.
Transféré à l’OM l’été dernier, Iliman Ndiaye va retrouver l’Angleterre un an après l’avoir quittée. L’attaquant sénégalais, auteur d’une saison délicate avec le club phocéen, s’est engagé en faveur d’Everton pour les cinq prochaines saisons.
Le mercato de l’Olympique de Marseille est lancé. Alors que Roberto De Zerbi vient tout juste de poser ses valises sur la Canebière, l’OM a officialisé sa première recrue estivale en la personne d’Ismaël Koné. Désormais ex-milieu de terrain de Watford, la pépite canadienne s’est engagée avec le dernier 8e de Ligue 1, ce mercredi. En attendant l’arrivée de Lilian Brassier en provenance du Stade Brestois, le club phocéen vise également à dégraisser son effectif. En ce sens, l’OM s’est d’ores et déjà séparé de Vitinha. Recrue la plus chère de l’histoire des Olympiens, l’attaquant portugais a pris la direction du Genoa, club où il était prêté depuis janvier dernier, contre un chèque avoisinant les 20 millions d’euros, bonus compris. À présent, c’est au tour d’Iliman Ndiaye d’emboîter le pas à l’ancien joueur de Braga.
Déjà courtisé par Everton l’été dernier, l’attaquant de 24 ans avait finalement donné sa préférence à l’Olympique de Marseille plutôt qu’au club de la Mersey. Toutefois, le natif de Rouen a fait l’objet d’un regain d’intérêt des Toffees ce mois-ci, ces derniers allant même jusqu’à formuler une première offre pour lui dont le montant n’a pas filtré. Si la première offensive des Anglais a été jugée insuffisante aux yeux des dirigeants phocéens, la seconde tentative a été la bonne pour la formation anglaise. En discussions très avancées, les deux clubs ont finalisé les derniers détails de son transfert outre-Manche.
Iliman Ndiaye est de retour en Angleterre !
Et comme nous l’avons révélé en exclusivité en début de semaine, l’international sénégalais quitte l’OM contre un chèque de 18,5 millions d’euros, avec 2 millions d’euros de bonus. Une sacrée revente pour les pensionnaires de l’Orange Vélodrome, qui avait déboursé à l’origine 20 millions d’euros pour le débaucher à Sheffield, l’été dernier. À ce titre, Everton a confirmé son arrivée via un communiqué :« Nous avons recruté l’attaquant polyvalent Iliman Ndiaye de l’Olympique de Marseille pour un montant non divulgué sur un contrat de cinq ans. Bienvenue à Everton, @iliman_ndiaye ! ».
Grand artisan de la remontée de Sheffield Utd en Premier League lors de l’édition 2022-2023, Iliman Ndiaye nourrissait de grands espoirs lors de son arrivée à Marseille. Accueilli en grande pompe par les supporters phocéens, l’attaquant de 24 ans, qui n’a jamais caché son rêve de porter les couleurs de son club de cœur, n’a pas été en réussite cette saison. Malgré une deuxième partie d’exercice encourageante et un temps de jeu conséquent, le natif de Rouen n’a trouvé le chemin des filets qu’à 4 reprises (son dernier but en Ligue 1 remontant au 2 mars dernier) pour 3 passes décisives toutes compétitions confondues. Moins d’un an après son départ, Iliman Ndiaye retrouve donc l’Angleterre et aura l’opportunité de se relancer avec Everton.
Par Amadou Lamine SALL
LA 5EME REPUBLIQUE : TROIS MOIS DE GROSSESSE ET UN ENFANT DEJA SI ATTENDU !
Le décompte de la grossesse est à trois mois pour la nouvelle mariée. Si nous ne voulons pas de prématuré avec peu de chances de survie, laissons la 5ème République, cette épouse si chantée et si attendue, achever ce cycle régulier à ne pas brusquer ...
Il faut neuf mois pour faire un enfant ! Le décompte de la grossesse est à trois mois pour la nouvelle mariée. Si nous ne voulons pas de prématuré avec peu de chances de survie, laissons la 5ème République, cette épouse si chantée et si attendue, achever ce cycle régulier à ne pas brusquer et qui donne la vie !
Le navire est encore ancré dans les dunes, mais il est tiré par l’appel de la mer et bientôt la haute mer ! Telle pourrait se présenter encore, en ce seuil de juillet 2024, la photographie de notre pays avec l’arrivée -depuis trois mois-, d’une équipe plébiscitée par les urnes, espoir d’une rupture porteuse de dynamiques nouvelles. Mais toujours garder le meilleur de l’héritage. Se souvenir de ce qui a été déjà bâti. Se souvenir des réussites. Se souvenir des échecs et des tragédies. Se souvenir des victoires. Etre grand pour se souvenir à la fois du passé et du futur, et de ce qu’on laissera soi-même à son Peuple et qui survivra à l’oubli. L’oubli est le plus ténébreux des tombeaux !
Clore le débat et saluer une fois pour toutes une démocratie inflexible qui a encore gouverné une alternance que l’on croyait assassinée. Il est temps, dans cet étrange pays, que l’on arrête de déshabiller et d’habiller à longueur d’années une démocratie plus mûre et plus avancée que toutes. Qu’on la laisse tranquille ! Elle a donné de belles épouses et des enfants inattendus à nombre de ceux qui croyaient qu’elle était stérile, qu’elle creusait même une tombe aux opposants ! Elle les a plutôt conduits sous les lambris du Palais !
Travaillez Monsieur le Président, comme si c’était demain matin, dès l’aube, la prochaine élection présidentielle, l’appel aux urnes des Sénégalais ! Vous n’avez pas pour l’heure le dos tourné au soleil ! Votre Peuple est touché par ce que vous incarnez : l’humilité, la politesse, l’écoute, le respect servi à tous, la foi. Ajoutez-y la fermeté et l’autorité ! La quête du pouvoir, vous l’avez apprise déjà au bout de 90 jours, n’est pas la gestion du pouvoir. Mais vous êtes un Président qui tranquillise et personne ne sait pourquoi ce sentiment nous habite si fort, malgré le doute des uns et l’adhésion du plus grand nombre !
Si notre jeunesse, une certaine jeunesse, tous ne sont pas dans la révolte et la rébellion, pouvait déjà vous emprunter ces belles valeurs que vous portez, les adultes compris, car ils savent être pires que les jeunes, votre combat pour le développement serait moins lourd ! Il n’existe pas de pays sous-développés. Il n’existe que des hommes et des femmes sous-développées, c’està-dire sans éducation et sans culture.
Tout dans ce pays est à réinventer ! Cela ne peut être le combat d’un seul homme, et vous n’êtes qu’un homme, mais quel homme vous êtes déjà face à nos valeurs les plus chantées ! Merci d’être allé embrasser le Président Abdou Diouf ! En l’embrassant, vous avez embrassé Senghor, Wade, Macky. Vous avez conquis tous les cœurs des Sénégalais de foi et de mesure. Vous avez montré le chemin ! Mais restez vous-même !
Les prédécesseurs de l’apaisant et tranquille Président Diomaye Faye n’ont pas tout réussi, mais ils n’ont pas non plus échoué en tout. Ce n’est pas vrai qu’ils n’ont laissé que pipette, verroterie, pacotille. Un seul, un grand cœur qui a beaucoup bâti, lui aussi porté jadis par tout un Peuple qui voulait enfin le changement, a hélas atomisé la face de notre société, fait limer l’or de nos valeurs. Comme une pomme de terre pourrie, il a laissé faisander jusqu’à l’os nos valeurs primordiales, décorant à tour de bras «Grand-Croix de l’Ordre du Mérite» la plus vile des médiocrités, le plus infect des immoraux, décrétant l’enrichissement illicite, le copinage, la complicité, le cigare pour les seuls partisans, la vanité, l’ignorance puante, alors que luimême était un bel et puissant esprit. Un paradoxe et un historique gâchis ! Son héritage avait déjà installé une innommable et irrattrapable blessure ! Ce fut là, avec lui, le tournant d’une société sénégalaise qui voyait ses valeurs les plus nobles être égorgées sous ses yeux. Nous en payons encore aujourd’hui le prix !
Le Président Diomaye Faye, quant à lui, hérite d’un chantier titanesque qui n’est pas un cadeau : réinventer un nouveau Sénégalais en réincarnant les valeurs premières d’hier ! Il n’y a et il n’y aura jamais de plus précieux que nos valeurs de vie, de noblesse et de grandeur en société. Senghor, encore lui, avait tout dit et tout enseigné : enracinement, d’abord dans ce que nous possédons de plus beau et qui nous différencie des autres !
Désormais, jusqu’en 2028, dans cinq ans -déjà demain-, Monsieur le Président, chaque jour portera votre nom. En effet, ce que vous tenez «dans le creux de votre main» est plus grand que vous-même et votre main. Cela s’appelle d’un mot sacré : l’Etat ! Ne vous agenouillez nulle part ! Ne cédez rien ! N’ayez soif que d’ordre, de discipline, de patriotisme et de civisme, de paix, d’équité, d’écoute, de justice et de pain pour votre Peuple ! Et rappelez-vous toujours que chaque matin, votre Peuple tend l’oreille et ouvre grand ses yeux rougis : «Il vaut mieux voir une fois que d’entendre mille fois.» Il attend !
Des vagues crémeuses et tolérantes sont prêtes pour que le navire trop ne tangue ! Puisse le poids de notre espérance ne pas être déçu ! Juste laisser s’achever la saison de fin de grossesse ! De grandes et poissonneuses pêches nous attendent ! Voilà ce que nous souhaitons aux nouveaux bergers de la République ! Mais il n’y a pas de berger sans loup et sans hyène ! Ce sont ces derniers qui font les bons bergers !
Pour le navire qui descend les dunes vers la mer pour appareiller, prions pour les officiers de bord. Soyons tous des matelots émérites. Cap et vigilance de tous les regards ! Attention aux récifs ! Pas d’escale ! Une boussole pour un seul Est, car c’est de là que le soleil se lève, et il doit se lever sans jamais se coucher pour nous. Ni Ouest, ni Nord, ni Sud. Droit vers le seul horizon de pourpre et d’or où nos fronts supplient La Source de toute Lumière pour être vainqueurs !
Si un seul jour, un seul, on pouvait se réveiller dans ce pays si beau mais si bavard et si fatigué, et n’entendre nulle part, ni dans le vent, ni dans la criée des charretiers, ni dans les maisons, ni dans les rues, ni dans les bureaux, ni dans les chantiers, ni dans les champs, ni dans les transports, ni dans les radios et télévisions, ni dans les mosquées et églises, ni dans les marchés et étals, ni dans aucun smartphone, les mots : politique et politicien, ce pays serait métamorphosé et toutes les maladies guéries, toutes les angoisses éteintes, tous les espoirs permis !
Allez donc apprendre et lire le parcours de vie du juge Kéba Mbaye qui, jeune garçon, à Kaolack, faute d’électricité, apprenait ses leçons sous les lampadaires, dans la rue. Son papa, qui aimait les chevaux, voulait en faire un palefrenier. Sa maman restera une longue journée assise, attendant le directeur d’école pour faire inscrire son fils au CM2. C’est cet enfant qui deviendra le confident le plus aimé de Senghor. Il fut homme d’Etat, président de la Cour suprême du Sénégal, président du Conseil constitutionnel du Sénégal, vice-président de la Cour internationale de Justice de la Haye, vice-président du Cio, fondateur du Tribunal arbitral du sport. Il demeure la légende la plus haute et la plus admirable de l’histoire de la Justice de notre République ! Méditons cette vie pour bâtir notre propre vie !
Laissons le président de la République gouverner ! Que chaque Sénégalaise, Sénégalais soit son propre isoloir. Son propre art. Son propre chemin. Le chemin de sa propre vie, avant celle que les politiciens et les pouvoirs publics lui promettent, lui inventent. «Si tous nous étions assis sur les rails, les trains seraient-ils partis ?» Alors, levons-nous, et à chacun sa propre truelle vers son propre chantier ! Que vive ce pays plus beau que nous !
Anecdote : un ami : «Pourquoi donc vous écrivez autant dans un pays desséché où personne ne lit, où la presse est chauve, où les politiques occupent toute la place avec leur verbiage qui n’en finit jamais ?» Je réponds : « J’écris pour ne pas mourir. Je lis pour ne pas mourir. C’est le chant de la mort à mes oreilles, chaque petit matin au réveil. Alors, c’est toujours l’encre et la page des livres qui précèdent le café ! Et je veux encore vivre et chanter mes amours et mon pays chéri. C’est une grâce du Seigneur que je mesure et que je loue. Le grand poète palestinien Mohamed Darwich écrivait bien ceci : «Le seul endroit où je peux me reposer, c’est le langage.» Moi aussi.
Ne nous lassons pas de nous parler avec respect, d’interpeller nos gouvernants vers la voie de la paix. Elle est l’unique médiatrice vers le développement.
Amadou Lamine SALL
Poète Lauréat des Grands Prix de l’Académie française
ÉCRAN NOIR POUR LE JT DE 20H DE LA RTS MARDI
Le retard inédit du journal de 20h coïncide avec les tensions entre la direction et les syndicats autour de l'accord d'entreprise
A cause d’une panne technique, le Jt de 20h de la Rts n’a pas pu se tenir à l’heure habituelle. Cet accroc tombe à un moment de tensions entre une partie du personnel et le nouveau Dg qui a décidé de bloquer l’accord d’entreprise qui permet une amélioration des conditions de travail des agents de l’audiovisuel public.
Le Jt de 20h de la Rts ne s’est pas tenu hier… à 20h. La chaîne publique a meublé cet instant par des diffusions publicitaires et la rediffusion de magazines. Pour la Direction générale, il s’agit de problèmes techniques qui ont retardé le journal télévisé. Il s’agirait d’une panne de la console de son confirmée par la Rts. «Chers téléspectateurs, nous vous présentons nos plus sincères excuses pour ne pas avoir pu diffuser le journal télévisé de 20h comme prévu. Un problème technique majeur a affecté notre console de son et notre serveur, rendant la diffusion impossible à l’heure prévue», explique un communiqué de la boîte. Tout au long de l’après-midi et dans la soirée, les techniciens s’affairaient pour essayer de remettre la console en marche.
S’agit-un d’une simple coïncidence ? En tout cas, cette panne géante arrive dans un contexte de bras de fer entre le Directeur générale et le Syndicat des travailleurs de l’audiovisuel public. Il avait appelé à un rassemblement des travailleurs au Triangle Sud pour dénoncer la suspension de l’accord d’entreprise par le nouveau Directeur général de la Rts, Pape Alé Nviang.
Dans un communiqué, ce dernier a répliqué pour expliquer la motivation de sa décision : «Suite aux mouvements d’humeur à la Rts, annoncés par presse interposée et à travers les réseaux sociaux, je tiens à apporter les éclairages suivants à l’attention de l’opinion. Aussitôt après ma prise de fonction, j’ai engagé les services compétents de la Rts dans une démarche visant à optimiser les ressources et à rationaliser les dépenses. C’est ainsi que j’ai immédiatement pris des mesures, notamment sur l’utilisation des véhicules, du carburant et du téléphone. C’est dans cette optique que 253 lignes sont suspendues. Pour ce qui est de l’information et des programmes, se fondant sur les principes liberté et responsabilité, des actions concrètes sont en train d’être mises en œuvre en vue de réconcilier la Rts avec les citoyens par la promotion des contenus, tenant compte du pluralisme sur tous les plans.»
PAN poursuit ses explications : «Pour ce qui est des rémunérations versées aux personnels, il m’a été donné de constater que les salaires des mois d’avril et mai 2024 ont été payés sur la base d’un Accord d’entreprise signé le 29 mars 2024 par mon prédécesseur. Cet accord, appliqué dans toutes ses clauses, aura une incidence financière annuelle d’1 milliard 800 millions F Cfa et un impact d’1 milliard 350 millions F Cfa sur l’année en cours. Cet accord était adossé au décret d’application du Code de la presse accordant des avantages financiers à l’Editeur public national de la communication audiovisuelle (Rts). Ce décret, portant le numéro 2024-837, a été signé en date du 27 mars 2024 par le Président sortant et n’est pas encore appliqué puisque l’arrêté interministériel, fixant les modalités de versement, n’est pas pris par les autorités compétentes.»
Pour le nouveau Directeur général, son application n’est pas possible. «C’est pourquoi aucune couverture budgétaire n’ayant été garantie pour supporter cet impact, j’ai pris la décision de suspendre l’application de l’Accord d’entreprise du 29 mars 2024, en attendant l’effectivité du décret. Il est prévisible que, outre les mesures de rationalisation déjà prises, cette toute dernière décision touchant les salaires pourrait être à l’origine de mouvements d’humeur. Seulement, quoi qu’il advienne, je prendrai toutes mes responsabilités et attendrai jusqu’à ce que la soutenabilité de cet accord soit garantie pour poursuivre son application.»