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27 juin 2025
À LA DÉCOUVERTE DE DJIBRIL SONKO, NOUVEAU MAIRE DE ZIGUINCHOR
Djibril Sonko, le nouveau maire de Ziguinchor, est un homme dont le parcours académique et professionnel a pesé dans la balance pour remplacer Ousmane Sonko, qui a démissionné après sa nomination au poste de Premier ministre.
Djibril Sonko, le nouveau maire de Ziguinchor, est un homme dont le parcours académique et professionnel a pesé dans la balance pour remplacer Ousmane Sonko, qui a démissionné après sa nomination au poste de Premier ministre. Originaire de Ziguinchor, il a étudié au CEM Tété Diédhiou, au lycée Djignabo et à l’université Cheikh Anta Diop, où il a obtenu un DEA en économie internationale à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG). Son expérience en tant qu’inspecteur du Trésor, avec 15 ans de service, lui confère une solide compréhension des enjeux financiers et administratifs.
Djibril Sonko est membre fondateur du parti Pastef, coordonnateur départemental de Pastef Ziguinchor et, jusque-là 2ème adjoint au maire. Il a également occupé des postes d’enseignant à l’UCAD et à l’université Assane Seck de Ziguinchor, où il a partagé ses connaissances sur les marchés publics et l’économie.
Sur le plan associatif, Djibril Sonko a été actif dans diverses organisations, notamment le club Éducation à la Vie Familiale (EVF) du lycée Djignabo, l’AIESEC (Association internationale des étudiants en sciences économiques) et l’amicale des étudiants de la FASEG/UCAD. Il a également été chargé de revendications au sein du syndicat unique des travailleurs du Trésor.
Incendie à la raffinerie de Dangote
Le pire a été évité hier à la cimenterie Dangote. Elle a échappé à un incendie qui allait faire beaucoup de dégâts s’il n’y avait pas une prompte réaction. Le chef du groupe Branding et Communications Dangote Industries Limited, Anthony Chiejina a informé qu’un incendie mineur s’est déclaré hier, à la raffinerie de Dangote, notamment à son usine de traitement des effluents. A l’en croire, le feu a été rapidement maîtrisé. Il n'y a pas de raison de s'alarmer, ditil, puisque la raffinerie est en service et qu'il n'y a pas de blessés.
Diomaye félicite les athlètes
Le chef de l’Etat a adressé ses félicitations à Louis François Mendy, Cheikh Tidiane Diouf et Saly Sarr pour leurs médailles d'or aux 23es Championnats d'Afrique d'athlétisme Seniors. Diomaye leur dira qu’ils font la fierté du Sénégal et que leur détermination et performances inspirent toute la nation.
Procès des 170 personnes interpellées à Médina Gounass
Les événements malheureux le jour de la tabaski à Médina Gounass n'ont pas encore connu leur épilogue. Puisque les 170 individus, dont 40 mineurs, arrêtés après les affrontements sanglants, attendent d’être fixés sur leur sort par le tribunal de Kolda. Tout ce beau monde qui a été déféré au parquet de la capitale du Fouladou lundi dernier, sous haute escorte de la gendarmerie, est envoyé en prison. Ils attendent leur procès en flagrant délit prévu le lundi et mardi prochain. Les mis en cause sont poursuivis pour trouble à l'ordre public, association de malfaiteurs, violence et voies de fait, détention d'armes sans autorisation administrative etc.. D’après nos sources, un nommé Kandé n’a pas tenu aux rigueurs de la garde à vue. C’est ainsi qu’après son placement sous mandat dépôt, il est envoyé à l’hôpital de Kolda pour une prise en charge médical. Mais il a rendu l’âme, nous dit-on.
Le procès des ressortissants chinois renvoyé au 3 juillet
Les ressortissants chinois, interpellés à Mboro pour actes de violences sur un travailleur de leur société exploitant une carrière à Darou Khoudoss, ne sont pas encore jugés. L’affaire a été appelée à la barre du tribunal de Tivaouane, mais le procès ne s’est pas tenu à cause de l’absence de la partie civile, Ibrahima Fall dont l’état de santé ne lui permet pas d’être présent. Finalement le tribunal a jugé nécessaire de renvoyer l’affaire au 3 juillet prochain. La défense, par le biais de Me Ousmane Sarr, a introduit une demande de liberté provisoire. Mais le parquet s’est opposé à sa requête en évoquant des raisons de sécurité. Il redoute des représailles des populations contre les mis en cause. Finalement le tribunal a rejeté la requête.
Lutte contre la drogue
En ce qui concerne le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, Diomaye a saisi l’occasion de la célébration, ce 26 juin, de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues, pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois. Il a demandé au gouvernement, particulièrement au ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’État a exhorté le gouvernement à s’atteler, sans délai et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du code des drogues.
Baisse des prix
Diomaye a salué hier l’application de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a également relevé les efforts budgétaires importants consentis par le gouvernement pour assurer cette baisse significative. Diomaye a aussi demandé au gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.
Prévention contre les inondations
Prenant la parole, lors du conseil des ministres d’hier, Ousmane Sonko a évoqué l’impérieuse nécessité pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries. Le PM a appelé dans ce sens à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution. Sonko a aussi invité Jean Baptiste Tine à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.
Comité ad hoc pour le camp de Thiaroye
Sonko a informé les participants au Conseil des ministres hier que conformément à la décision de Diomaye d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Selon lui, le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.
L'Espagne prévoit d'investir 118 milliards au Sénégal
Le Général Jean-Baptiste Tine a reçu hier José Manuel Albares Bueno, ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération. Réagissant, ce dernier a salué le Sénégal pour les élections démocratiques de mars 2024, mettant en avant les relations solides et privilégiées entre les deux pays. Avec 100 000 Sénégalais en Espagne, les liens humains sont forts. L'Espagne prévoit d'investir 180 millions d'euros (118 milliards de francs CFA) pour renforcer la coopération économique, culturelle et sécuritaire. Jean Baptiste a, quant à lui, souligné l'importance de lutter contre l'émigration irrégulière et le terrorisme, tout en espérant une coopération renforcée. Le Général Tine prévoit ainsi une visite en Espagne pour mieux exprimer les besoins du Sénégal.
Verdict du procès des manifestants du village de Niéniekho
Les manifestants arrêtés au village Niéniekho, dans la commune de Sadatou, département de Bakel, ont été fixés hier sur leur sort. Les mis en cause ont été interpellés par la gendarmerie début juin. Ils avaient attaqué la délégation de l'adjoint au Préfet de Bakel qui intervenait dans un litige foncier. Les manifestants s’opposaient à l’attribution de terres à un homme d’affaires. C’est ainsi qu’ils sont envoyés en prison à Tambacounda. D’après nos confrères de xibaaru.sn, les prévenus, dont le chef de village, ont été reconnus coupables de troubles à l'ordre public, violences et voies de fait, coups et blessures volontaires, destruction de biens appartenant à l'État, participation à une manifestation non autorisée, entre autres délits. Ils ont écopé de trois ans de prison avec sursis. Toutefois, le verdict n’a pas trouvé Mamoudou Kanouté dans ce bas-monde, d’après xibaaru.sn, car il est décédé mardi, la veille du verdict, en prison. La famille du sexagénaire qui s’est adressée à la presse réclame l'ouverture d'une enquête pour déterminer les véritables causes du décès de Mamoudou Kanouté qui n’était pas malade au moment de son arrestation.
Des passagers manifestent devant le bureau d’Air Sénégal
La compagnie Air Sénégal s’est encore tristement illustrée hier. Elle continue de faire souffrir les passagers. Les retards et autres faux bonds constituent son Adn. Hier, dans la soirée, des passagers de la compagnie nationale ont manifesté leur colère à l’aéroport international Blaise Diagne, notamment ceux du vol à destination de Banjul, devant les bureaux d’Air Sénégal. Ceux de Bamako et Conakry, convoqués en début d'aprèsmidi, ont attendu jusqu'à une heure du matin pour s’entendre dire d'attendre 7h 40. Ceux de Nouakchott ont été convoqués à 17 h pour un vol qui devait partir à 19 h, mais arrivés à l’aéroport, on leur a dit que le vol était retardé jusqu'à 23 h. Finalement, Air Sénégal qui n'a pas d'avion prévoit de les mettre dans un avion d’Air Mauritanie pour un vol prévu à 0h 50. Mais là aussi, nos interlocuteurs ont attendu jusqu’à 1h du matin.
Amadou Ba à l’Assemblée nationale
Le mandataire du Président Diomaye va faire son entrée à l’Assemblée nationale, samedi prochain avant le démarrage du débat d’orientation budgétaire. Amadou Ba qui remplace Birame Soulèye Diop devenu ministre, sera installé samedi en même temps que Samba Diouf qui remplace le ministre Alioune Sall
DES FEMMES DU PDS ATTAQUENT WADE EN JUSTICE
Des femmes du Parti démocratique sénégalais contestent une décision de Abdoulaye Wade. Et cette fois-ci, c’est devant les tribunaux.
Des femmes du Parti démocratique sénégalais contestent la décision de Abdoulaye Wade. Et cette fois-ci, c’est devant les tribunaux. Le secrétaire général du Pds a récemment nommé Fatou Sow et Ndèye Astou Camara, respectivement présidente et secrétaire générale de la Fédération nationale des femmes du Pds. Des décisions qui ont provoqué la colère de Woré Sarr, qui a démissionné, et d’autres qui menacent de la suivre. Certaines d’entre elles ont annoncé avoir saisi le juge des référés faire annuler ces nominations.
Dans une vidéo de quelques minutes, Yandé Fall, une des rebelles, explique : «Je viens vous rappeler que ces derniers temps, il y a eu une décision administrative qui a été prise nommant madame Fatou Sow présidente nationale des femmes du PDS et madame Ndèye Astou Camara secrétaire générale des femmes. Ces décisions sont en porte-à-faux avec les textes qui régissent notre formation politique, précisément notre règlement intérieur. «C’est pourquoi Hawa Abdoul Ba, Ndèye Selbé Sèye de Gossas et moi-même Yande Fall, avons saisi le juge des référés pour annuler les décisions qui nommant la présidente et la secrétaire générale des femmes du Parti. Parce que ces postes ne sont pas nominatifs mais électifs», argumente Mme Fall.
«L’audience prévue au mois de juillet»
Elle annonce que l’audience est prévue au mois de juillet. «L’huissier de justice est allé à la permanence pour déposer l’assignation qui montre qu’il y a des femmes qui ont saisi le juge mais les personnes trouvées sur place ont refusé de prendre le courrier prétextant qu’on leur a interdit de le faire. Finalement, le courrier a été déposé à la ville de Dakar conformément aux textes en vigueur. Maintenant, si le juge nous convoque, le parti ne peut pas se débiner parce qu’il a été déjà informé», conclut-elle.
MACKY-MACRON, UNE LIAISON DANGEREUSE SELON MIMI
Dans une interview sur France 24, Aminata Touré qualifie ouvertement de "collusion" la nomination de Macky Sall comme émissaire d'Emmanuel Macron, soulevant notamment des questions de sécurité nationale
Dans une interview accordée à France 24 ce jeudi 27 juin 2024, Aminata Touré, ancienne Première ministre devenue opposante à Macky Sall, a lancé une charge virulente contre son ancien mentor, l'accusant de « collusion » avec la France.
En cause, la récente nomination de Macky Sall comme envoyée spécial du pacte de Paris pour les peuples et la planète par le président français Emmanuel Macron. Mme Touré n'a pas mâché ses mots : "Je ne l'insinue pas, je le dis ouvertement. C'est quand même assez particulier."
L'ancienne Première ministre soulève des questions cruciales de sécurité nationale et d'éthique : "Nos présidents doivent avoir un droit de réserve parce qu'ils ont été commandant en chef de nos armées. Donc ils sont détenteurs de nos secrets militaires, ils connaissent la cartographie de nos ressources naturelles." Elle ajoute : "Je ne pense pas que dans beaucoup de pays occidental ou dans aucun pays occidental cela n'aurait été acceptable."
Aminata Touré plaide pour une réévaluation complète des liens entre le Sénégal et son ancienne puissance coloniale. Elle évoque notamment la présence militaire française au Sénégal et la question du franc CFA, affirmant : « Ce sont des questions effectivement qu'il faut vider et envisager une coopération dynamique gagnant-gagnante où chacun y trouverait un intérêt. »
Malgré ces critiques acerbes, Mme Touré a tenu à souligner la force de la démocratie sénégalaise, mise à rude épreuve lors des récentes élections. "La démocratie sénégalaise est beaucoup plus solide que les vœux de l'ancien président Macky Sall", a-t-elle déclaré, faisant référence aux tentatives de l'ex-président de se maintenir au pouvoir. Elle rappelle les événements tragiques qui ont précédé l'élection : « Il y a eu quand même 60 morts en estimation de suite aux manifestations soit contre le troisième mandat qui était bien entendu illégal ou contre le report de l'élection présidentielle. »
L'interview a également abordé la question épineuse de la justice pour les victimes des violences pré-électorales. Mme Touré, se positionnant comme "militante des droits de l'homme", insiste : "Il ne peut pas y avoir de paix durable sans justice". Elle critique la loi d'amnistie votée avant le départ de Macky Sall, tout en reconnaissant son rôle dans l'apaisement du climat politique.
Bien qu'ayant participé activement à la campagne du nouveau président Sall, Aminata Touré reste vigilante quant aux actions du nouveau gouvernement. Elle salue certaines mesures, comme la baisse des prix du carburant et les réformes concernant les scandales fonciers, tout en appelant à la responsabilité, notamment en matière de liberté de la presse.
CE QUI EXPLIQUE LE DRAME DU HADJ
Le changement climatique pourrait aggraver davantage le risque de coup de chaleur et d’épuisement auquel s’exposent les pèlerins aux Lieux saints de l’Islam, en Arabie saoudite, lesquels pourraient souffrir d’une dégradation de leur état de santé
Dakar, 26 juin (APS) – Le changement climatique pourrait aggraver davantage le risque de coup de chaleur et d’épuisement auquel s’exposent les pèlerins aux Lieux saints de l’Islam, en Arabie saoudite, lesquels pourraient souffrir d’une dégradation de leur état de santé et même mourir, alerte le directeur de l’exploitation météorologique à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), Ousmane Ndiaye.
‘’Le changement climatique pourrait rendre encore plus grand le risque de coup de chaleur et d’épuisement des futurs pèlerins à La Mecque’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS.
Il a indiqué qu’‘’une étude réalisée en 2019 par des experts du Massachusetts institute of technology (USA) a révélé que même si le monde réussissait à atténuer les pires effets du changement climatique, le Hajj se déroulerait [sous] des températures dépassant un seuil de danger extrême durant les périodes allant de 2047 à 2052 et de 2079 à 2086’’.
‘’En plus de cela, plusieurs projections montrent que certaines parties de la péninsule arabique pourraient devenir inhabitables d’ici la fin de ce siècle’’, a-t-il ajouté. Il cite à cet égard une étude de Tobias Zumbrägel, un chercheur au département de géographie humaine de l’Université de Heidelberg, en Allemagne.
Le Hajj 2024 a enregistré ‘’au moins plus de 1000 morts’’, selon plusieurs sources médiatiques. ‘’Et plus de 8.400 personnes ont été traitées pour un coup de chaleur ou un épuisement’’, selon des données compilées par la Saudi Gazette tandis que le gouvernement saoudien parle de ‘’2 700 personnes’’ tuées.
Selon le météorologue sénégalais, ‘’ce nombre de morts élevés peut s’expliquer par le choc thermique’’. ‘’Une étude récemment publiée dans le Journal of travel medicine montre que les participants au Hajj originaires de pays moins chauds, ont 4,5 fois plus de risques de mourir que les autochtones, plus habitués à des températures aussi élevées’’, a-t-il indiqué.
‘’La température maximale moyenne de La Mecque en juin est d’environ 40 degrés Celsius. Mais cette année, les pèlerins ont connu une chaleur extrême, avec des températures atteignant 52 degrés Celsius, notamment, le lundi 14 juin 2024’’, a-t-il ajouté, s’appuyant sur les données météorologiques du Centre national de météorologie d’Arabie saoudite.
‘’Cette année, a-t-il relevé, le Hajj s’est déroulé durant l’un des mois les plus chauds de l’année. En Arabie saoudite et au Moyen-Orient, les températures se réchauffent deux fois plus vite, que dans le reste du monde’’.
Dr Ousmane Ndiaye a rappelé que l’Arabie saoudite se caractérise en temps normal par un climat désertique, à l’exception de sa partie sud-ouest, qui présente un climat semi-aride. ‘’Dans ce pays de la péninsule arabique, les étés dans la région centrale sont extrêmement chauds et secs, allant de 27 °C à 43 °C, et de 27 °C à 38 °C, dans les zones côtières’’, a-t-il ajouté.
L’autre explication à ces décès est liée ‘’à la forte sensation de chaleur accentuée par la présence d’une forte humidité à La Mecque’’, a-t-il poursuivi.
‘’L’air humide de la mer Rouge pénètre souvent à l’intérieur, jusqu’à La Mecque lorsque les vents soufflent de l’Ouest, augmentant ainsi le stress thermique à des niveaux dangereux pour les pèlerins qui prennent part, durant cinq jours, au Hajj’’, a-t-il expliqué.
La Mecque est située à environ 70 km à l’intérieur de la ville saoudienne de Djeddah, sur la côte de la mer Rouge. La température du thermomètre humide de la ville sainte a augmenté cette année à cause de la chaleur et de l’humidité.
‘’Et étant donné que la température de la peau humaine est en moyenne proche de 35°C, les températures du bulbe humide supérieures à cette valeur empêchent de dissiper la chaleur interne dans le corps, entraînant des conséquences fatales dans les six heures, même pour les personnes en bonne santé, vivant dans des conditions bien aérées’’, a-t-il expliqué.
A l’avenir, pour éviter les pertes énormes en vies humaines lors du Hajj, le directeur de l’exploitation météorologique de l’ANACIM suggère d’”anticiper les mesures préventives contre les vagues de chaleur, en utilisant les prévisions météorologiques”.
Il a salué à cet effet l’alerte précoce faite par le Centre national de météorologie d’Arabie saoudite, le National center for meteorology-NCM.
‘’Déjà, le 2 juin 2024, le PDG du NCM, Dr Ayman bin Salem Ghulam, dans son briefing avant le Hajj avait averti d’un temps chaud à très chaud, avec des vents de surface durant la journée, avec des températures maximales entre 45 et 48°C, surtout durant l’après-midi avec de faibles chances d’occurrence de pluie’’, a-t-il rapporté.
‘’Le PDG du NCM déclarait que le climat de ce Hajj, connaîtrait une augmentation des températures moyennes de 1,5 à 2°C au-dessus de la normale à La Mecque et à Médine et avait même recommandé aux pèlerins d’éviter des sorties (lapidation) durant les périodes chaudes de la journée et d’avoir un parapluie’’, a-t-il ajouté.
Plus de 1,8 million de personnes ont participé cette année au Hajj, un des plus grands rassemblements religieux au monde, selon l’Autorité générale saoudienne des statistiques.
LA TRANSPARENCE, REGLE D'OR DE BASSIROU DIOMAYE FAYE
Le chef de l’Etat a rappelé au gouvernement, mercredi en Conseil des ministres, son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats.
Dakar, 26 juin (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé au gouvernement, mercredi en Conseil des ministres, son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats.
Dans le communiqué du Conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye a fait part de son ambition d’asseoir ‘’une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques’’.
La même source ajoute qu’il a demandé, à ce titre, au Premier ministre Ousmane Sonko ‘’d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques’’.
Bassirou Diomaye Faye a indiqué que les ressources publiques ‘’doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires’’.
Le communiqué souligne en outre l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.
Le chef de l’Etat a aussi appelé à la mise en œuvre ‘’d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin’’.
Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public, souligne le communiqué.
VERS LA COMMÉMORATION DU 80ÈME ANNIVERSAIRE DE THIAROYE 44
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, mercredi en Conseil des ministres, qu’un Comité ad hoc sera mis en place pour préparer la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944, au camp de Thiaroye.
Dakar, 26 juin (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, mercredi en Conseil des ministres, qu’un Comité ad hoc sera mis en place pour préparer la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944, au camp de Thiaroye.
”Abordant le second point de sa communication, le Premier ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024”, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Le 1er décembre 1944, plusieurs anciens combattants africains, de retour d’Europe après avoir participé à la Deuxième guerre mondiale, avaient été massacrés par des militaires français au camp de Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, pour avoir réclamé leurs arriérés de solde et prime de démobilisation.
Ils réclamaient leurs arriérés de solde et prime de démobilisation, après avoir participé à la libération de la France sous l’occupation nazie.
Communément appelés “tirailleurs sénégalais”, ces soldats venaient des colonies françaises d’Afrique, du Sénégal, du Bénin, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, de la Centrafrique, du Niger, du Gabon et du Togo.
Les événements ayant conduit au massacre d’anciens tirailleurs sénégalais à Thiaroye (banlieue dakaroise), en décembre 1944, ont été “tout simplement épouvantables, insupportables”, avait estimé le président français François Hollande en 2014 à Dakar.
DIOMAYE FÉLÉICITE LES MÉDAILLÉS SÉNÉGALAIS DU CHAMPIONNAT D’AFRIQUE D’ATHLÉTISME
Le président de la République a adressé, mercredi, les médaillés d’or sénégalais des Championnats d’Afrique d’athlétisme, qui ont pris fin mercredi à Douala, au Cameroun.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé, mercredi, les médaillés d’or sénégalais des Championnats d’Afrique d’athlétisme, qui ont pris fin mercredi à Douala, au Cameroun.
“Félicitations à nos champions Louis François Mendy, Cheikh Tidiane Diouf et Saly Sarr pour leurs médailles d’or aux 23èmes Championnats d’Afrique d’athlétisme Seniors ! Vous faites la fierté du Sénégal”, a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
“Votre détermination et vos performances inspirent toute la nation. Bravo !”, a ajouté le chef de l’Etat à l’endroit des champions sénégalais, dont Louis François Mendy, qui a remporté à 25 ans la première médaille d’or sénégalaise sur 110 mètres haies au niveau africain, avec un chrono de 13”48.
Cheikh Tidiane Diouf, 28 ans, a remporté la finale du 400 mètres, en 45s 23, pour sa deuxième participation à ces joutes continentales.
Saly Sarr, 21 ans, a pour sa part gagné la finale du triple saut, avec un bond de 14,06 mètres
LE DÉBAT SUR LA DPG NON ENCORE EFFECTUÉE PAR LE PM SONKO AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens parus ce jeudi font l’écho du débat autour de la déclaration de politique générale pas encore effectuée par le Premier ministre Ousmane Sonko, quelque trois mois après sa nomination à la tête du gouvernement sénégalais.
Dakar, 27 juin (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS se font l’écho du débat autour de la déclaration de politique générale pas encore effectuée par le Premier ministre Ousmane Sonko, quelque trois mois après sa nomination à la tête du gouvernement sénégalais.
Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, qui appartiennent au camp du nouveau pouvoir incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son chef de gouvernement, “ont souligné, hier [mercredi, lors d’une conférence de presse], une +incohérence+ dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale”, rapporte Le Soleil.
Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale “ne tient plus compte du poste de Premier ministre depuis sa dernière modification en 2019”. Et comme “conséquence directe” de ce manquement, les députés de Yewwi Askan Wi évoquent “l’impossibilité d’une déclaration de politique générale”, écrit Le Soleil.
Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi se veut “formel : le débat autour de la déclaration de politique générale agité par l’ancien parti au pouvoir et ses partisans, n’oblige pas l’actuel chef du gouvernement, Ousmane Sonko”, note Sud Quotidien.
“Pour Ayib Daffé et les députés de Yewwi, ajoute le journal, l’audition du Premier ministre devant la quatorzième législature est +actuellement impossible+. Pour la simple raison que” cette question, de même que celles relatives à “la motion de censure et à la question de confiance sont abrogés dans la nouvelle version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale”.
Le quotidien Yoor-Yoor, citant le député Ayib Daffé, reprend le même argumentaire, en affirmant qu’il n’y a actuellement “aucune disposition pour l’organisation d’une déclaration de politique générale, d’une motion de censure et d’une question de confiance”.
“Yewwi décharge Sonko”, affiche à ce sujet Walfquotidien. “Si l’on se fie aux explications des députés du groupe parlementaire de Yewwi, le Premier ministre Ousmane Sonko ne fera pas de déclaration de politique générale […]”, écrit le journal. L’audition du chef du gouvernement ne figurant “pas dans le règlement intérieur, selon eux, elle est donc impossible pour le moment”, ajoute Walfquotidien.
”Grosse faille” dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale
Yewwi Askan Wi “censure” la déclaration de politique générale, car si le discours de politique générale est bel et bien prévu dans la Constitution, elle “ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, souligne le journal Le Quotidien citant le même député.
“Ayib Daffé parle de falsification de document en y rajoutant des dispositions qui n’ont pas fait l’objet de révision”, poursuit la même publication. Vox Populi évoque une “grosse faille dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale”, avant de titrer : “L’improbable déclaration de politique générale du Premier ministre”.
Un “imbroglio”, relève le quotidien Enquête en reprenant les mêmes arguments servis par le député Ayib Daffé, comme le quotidien 24 Heures, L’Evidence ou Rewmi quotidien. “Sonko jouera en différé”, affiche ce dernier quotidien, pour dire que l’adresse du Premier ministre à l’Assemblée va être renvoyée à plus tard.
“Yewwi au secours de Sonko”, lit-on à la une du quotidien Bès Bi Le Jour, qui cite un autre député, à savoir Abbas Fall, lequel déclare ce qui suit : “Nous allons saisir le PM, mais c’est à lui de décider”. “Ça sent le dilatoire”, selon Source A.
Au-delà des arguments servis par les députés de Yewwi Askan Wi, Tribune s’interroge : “De quoi Sonko a-t-il vraiment peur ?”. Le quotidien L’As fait sienne la même interrogation, estimant que le fait d’être minoritaire à l’Assemblée nationale ne peut pas justifier que le PM soit exempté de la déclaration de politique générale.
“Même si le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne le dit pas, il devrait quand même obtenir l’onction politique des populations pour conduire la politique de la nation. Il doit donc se présenter devant elle pour leur dire ce qu’il entend faire”, commente L’As.
L’ancienne ministre Zahra Iyane Thiam, membre de l’Alliance pour la République (APS), formation politique de l’ancien président Macky Sall, défend un peu la même position. “Il n’existe aucune obligation légale stipulant un délai de 3 mois pour cette présentation, mais la déclaration de politique générale, présentée dans un délai raisonnable […]”, peut renforcer la position politique du Premier ministre, dit-elle.
Les motions de censure ”n’ont jamais prospéré”
L’ancien député Babacar Gaye fait observer que la déclaration de politique générale “est une obligation institutionnelle”, avant d’assener à la une du quotidien Les Echos : “On ne peut pas se cacher derrière des manquements de l’Assemblée nationale pour exempter le PM”.
Le Quotidien estime que Yewwi Askan Wi “accepte pour Sonko ce qu’elle a refusé pour Amadou Ba”, le dernier Premier ministre en poste sous présidence de Macky Sall, qui a cédé le pouvoir à son successeur début avril dernier. “En proposant une motion de censure contre Amadou Ba, les députés ne savaient-ils pas que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale était +falsifié+ ?”, se demande Le Quotidien.
“La déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko est sur toutes les lèvres, alors que le chef du gouvernement a encore du temps, si l’on se réfère au délai de 90 jours [qui lui est imparti]. Mieux, l’histoire a montré que de 2000 à nos jours, les chefs de gouvernement n’ont pas toujours respecté ce délai”, avance L’info.
“S’agissant de la motion de censure qui pourrait être déposée contre son gouvernement, relève écrit le journal, le patron de la primature ne devrait pas non plus avoir de soucis à se faire, même si la configuration de l’Assemblée nationale a fortement changé”.
Le journal ajoute que l’histoire a montré que les motions de censure “peuvent être gênantes, mais […] n’ont jamais prospéré, sauf contre le gouvernement de” Mamadou Dia, au début des années 1960, “dans un contexte de désaccord entre lui et le président Senghor et dans des conditions rocambolesques”.
Le Soleil s’affranchit un moment de ce sujet quelque peu polémique pour un plus consensuel qui fait sa une. Le président Bassirou Diomaye Faye “dessine les contours” des nouvelles politiques industrielles et budgétaires, peut-on lire à la une du journal.
Il rapporte que lors du Conseil des ministres tenu mercredi, le chef de l’Etat “a exposé au gouvernement sa vision en matière de conduite budgétaire et le nouveau programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel”.
UNE NÉCESSAIRE AUTORITÉ POUR RÉGULER LES TRANSPORTS
Face à l'anarchie dans les transports, l'Etat doit faire preuve de fermeté comme il l'a fait pour le pain. Les gouvernants ont souvent cédé aux syndicats, au détriment des usagers victimes de hausses de prix et d'un manque de sécurité
La fermeté dont a fait montre l’Etat face aux meuniers et à la hausse des prix, sera nécessaire en vue de mettre de l’ordre dans le secteur des transports en commun de voyageurs notamment. Alors que les accidents, l’anarchie et les mauvais comportements sur les routes continuent d’être la marque du système, les autorités ont tendance à céder à la pression des syndicats de transports, au grand dam des usagers souvent laissé à la merci des transporteurs.
L’Etat a eu gain de cause dans sa volonté de réduire le prix de la baguette de pain. Les meuniers ont cédé face à la volonté de l’Etat de faire appliquer la diminution du prix de la baguette. Dernièrement, le gouvernement s’est aussi illustré à travers le déploiement des bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) pour le convoyage des Sénégalais en partance pour les régions de l’intérieur du pays, afin d’y célébrer la Tabaski. L’usage des moyens de l’Etat, en plus d’impliquer les Forces de l’ordre (Armée et Gendarmerie nationale), a permis à beaucoup de Sénégalais de passer la fête chez eux, sans vivre la hausse vertigineuse des prix du transports qui sont passé du simple au triple. En visite à la gare des Baux Maraîchers, le 16 juin 2024, le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, a promis de mettre de l’ordre dans le secteur en luttant, d’une part, contre les gares sauvages ou parallèles. Il a aussi annoncé la tenue, en juillet prochain, des Assises des transports.
Arriver à une organisation du secteur du transport exige une fermeté de la part de l’Etat. Il a été sans pouvoir lors de la hausse unilatérale des prix du transport imposée par l’Association de Financement des Transports Urbains (AFTU) dans les minibus TATA, en mars 2023. Les mises en garde du Directeur général du Conseil Exécutif des Transports Urbains Durables (CETUD), Thierno Birahim Aw, n’ont pas servi à grand-chose. Les transporteurs n’ont pas changé de position ; malgré «le risque de retrait de l’agrément de transport suivi de l’exclusion du réseau conventionné de l’AFTU», les prix sont en hausse, au grand dam des usagers.
Les coûts dans les transports publics à Dakar et dans les régions se résument au bon vouloir des transporteurs. En dehors des minibus, beaucoup d’acteurs avaient revu à la hausse les coûts de leurs prestations, à cause des restrictions liées à la Covid-19. Après la levée des mesures barrières, aucune baisse n’a été constatée. Les usagers se sont pliés à la volonté des conducteurs. L’discipline sur les routes continue à coûter des vies. L’engagement d’introduire le système des permis à point se heurte à la forte résistance des syndicats de transports qui parviennent à différer l’échéance. Le transport en commun de voyageurs se caractérise par une anarchie.
Pourtant, à l’ouverture de la gare des Baux Maraîchers, le souhait de l’Etat était de concentrer tous les départs vers les régions (transport interurbain) et l’international (pays voisins) dans ce lieu. L’application de la règle n’aura été que de courte durée. Les transporteurs ont retrouvé la rue, en organisant des départs dans les quartiers, sans aucun contrôle. Autre réalité, la circulation des motocyclistes est un enjeu majeur de sécurité publique. En plus des accidents, la population se plaint souvent de vol à l’arrachée ou d’autres actes répréhensibles causés par ses acteurs. La régularisation de ces moyens de transports, par l’immatriculation, avait été entamée. Les efforts restent minimes par rapport à l’ampleur du phénomène. La collision d’une moto avec un Bus rapid transit (BRT) qui circule sur une voie exclusive, atteste de l’imprudence de certains de conducteurs de ces deux roues.
Dakar est une capitale où le respect des voies de circulation n’est pas dans les habitudes. Des charretiers, pourtant interdites d’accès à certaines artères, y font la course avec des autonomistes. Dans le système de transport, on peut aussi déplorer les nuisances causées par les gros porteurs dont la circulation est pourtant règlementée, arrêté dans la capitale, aux heures de pointe. Ils sont impliqués dans des accidents et leur circulation à certaines heures de la journée, plombe la mobilité des usagers. La surcharge de ces moyens de transport contribue aussi à la dégradation des routes. Malgré l’instauration du contrôle de la charge à l’essieu, des pratiques qui ne concourent pas à la préservation des routes continuent d’être constatées. Accentuant ou précipitant la dégradation des routes.