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27 juin 2025
DEBY DÉCORE TSHISEKEDI
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé à N’Djamena en soirée du 24 juin. Au cours du dîner d’Etat donné en son honneur, le président congolais a été élevé à la Dignité de Grand-Croix dans l’Ordre National...
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, est arrivé à N’Djamena en début de soirée du 24 juin.
Celui qui est aussi facilitateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) dans le suivi de la transition au Tchad est censé séjourner durant 48 heures dans la capitale tchadienne
Au cours du dîner d’Etat donné en son honneur, le président congolais a été élevé à la Dignité de Grand-Croix dans l’Ordre National du Tchad par son homologue tchadien Mahamat Idriss Déby Itno.
Cette distinction, la plus haute du Tchad, est une marque de reconnaissance exprimée au président Tshisekedi pour ses efforts en tant que facilitateur de la Ceeac pour la transition au Tchad, explique la diplomatie tchadienne.
En guise d’acte supplémentaire de reconnaissance, une avenue de N’Djamena sera baptisée en son nom ce 25 juin 2024.
Dans son discours de remerciements, le président congolais a réaffirmé son engagement à continuer de travailler pour la paix, la sécurité, l’entente, la cohésion nationale et le développement au Tchad et en Afrique. « La réussite de la transition au Tchad est une grande leçon de maturité politique et de patriotisme administrée à toute l’Afrique », a-t-il déclaré.
La signature d’accords bilatéraux pour renforcer la coopération stratégique entre le Tchad et la RDC sanctionnera la fin de cette visite de travail et d’amitié.
LE PROBLÈME DE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ NE SE POSE PLUS AU SÉNÉGAL
Le directeur général du Millenium Challenge Account Sénégal II, Oumar Diop, a déclaré lundi que le Sénégal n’est plus confronté à un problème de production d’énergie électrique, grâce à l’implication des producteurs indépendants.
Dakar, 24 juin (APS) – Le directeur général du Millenium Challenge Account Sénégal II, Oumar Diop, a déclaré lundi que le Sénégal n’est plus confronté à un problème de production d’énergie électrique, grâce à l’implication des producteurs indépendants.
”Le problème de production d’électricité ne se pose plus au Sénégal depuis que les producteurs indépendants (APP) sont dans la production”, a-t-il déclaré.
Il s’exprimait au cours d’une visite des travaux de réalisation d’infrastructures de transport d’électricité sur différents sites de la région de Dakar.
Les sites visités accueillent des câbles souterrains et sous-marins, des postes électriques AIS (Air insulated switchgear), GIS (Gas insulated switchgear). Le déplacement a aussi permis de s’enquérir des activités connexes du Projet transport d’électricité du Sénégal Power Compact qui est à mi-chemin de sa mise en œuvre.
“Là où le Sénégal peut faire des efforts et est en train de faire des efforts avec la Société nationale d’électricité (Senelec), c’est la modernisation du système de transport de l’électricité”, a précisé Oumar Diop. C’est selon lui cela qui a poussé le MCC à injecter 220 milliards de francs Cfa dans le réseau de transport d’électricité au Sénégal, estimant que c’est aujourd’hui le challenge.
LE NIGER SOUS L'EAU
Les fortes précipitations qui s’abattent sur le Niger et les graves inondations qu’elles engendrent ont déjà fait 21 morts et près de 6000 sinistrés depuis fin mai, alors que la saison des pluies vient de commencer selon des officiels rendus publics jeudi
Depuis la fin du mois de mai, le Niger est en proie à de fortes précipitations.
Les fortes précipitations qui s’abattent sur le Niger et les graves inondations qu’elles engendrent ont déjà fait 21 morts et près de 6000 sinistrés depuis fin mai, alors que la saison des pluies vient de commencer, selon des officiels rendus publics jeudi soir.
«À la date du 20 juin, nous avons sur toute l’étendue du territoire (...) 5.926 personnes sinistrées, 21 décès dont 8 par noyage et 13 par effondrements» d’habitations, a annoncé à la télévision publique le directeur général de la Protection civile du Niger, le colonel Boubacar Bako. Vingt-six blessés ont été enregistrés et près de 4000 têtes de bétail ont été décimées par les flots, a-t-il ajouté.
La capitale Niamey épargnée pour le moment
La région de Maradi (centre-sud) est la plus touchée avec 14 décès et 2404 sinistrés, a affirmé le colonel Bako. La capitale Niamey et ses deux millions d’habitants, habituellement frappée par des inondations meurtrières, est pour le moment épargnée. Depuis quelques jours, les autorités envoient des SMS «exhortant les populations» à «rester à l’abri», «sécuriser le bétail» et à appeler en cas d’urgence les secours sur un numéro vert.
La saison des pluies s’étend de juin à septembre et fait régulièrement des morts au Niger, y compris dans les zones désertiques de ce pays au climat habituellement sec. Elle avait été particulièrement meurtrière en 2022 avec 195 morts et 400’000 sinistrés.
En 2023, les inondations avaient fait 52 morts, 80 blessés et 176’000 sinistrés, selon le ministère nigérien de l’Intérieur. D’après les services de la météorologie nigérienne, ces fortes pluies sont dues au changement climatique qui frappe depuis des années ce pays aux trois quart désertique.
LE CONTINGENT DE FORCES DE SÉCURITÉ KENYANS EN MISSION DE SECURISATION EN HAITI
Au Kenya, le président William Ruto a tenu lundi 24 juin une courte cérémonie pour le départ d’un premier bataillon en Haïti, qui a quitté Nairobi pour Port-au-Prince peu après.
Au Kenya, le président William Ruto a tenu lundi 24 juin une courte cérémonie pour le départ d’un premier bataillon en Haïti, qui a quitté Nairobi pour Port-au-Prince peu après. Depuis octobre, le Kenya dispose du feu vert des Nations unies pour mener une mission multinationale dans l'île caribéenne, afin de lutter contre les gangs armés qui paralysent le pays. Sur 1 000 membres de forces de sécurité que le pays est-africain enverra, le premier contingent concerne 400 recrues.
Ils sont enfin dans l’avion : le premier contingent de policiers kényans de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti a quitté Nairobi, ce 24 juin 2024 dans la nuit, souligne notre correspondante, Gaëlle Laleix. Une MMAS, prévue pour une durée initiale d'un an (jusqu'en octobre 2024), à laquelle doivent également contribuer le Bénin, le Tchad, mais aussi le Bangladesh, les Bahamas ou la Barbade.
Depuis octobre 2023, le Kenya dispose du feu vert des Nations unies pour mener une opération là-bas, afin de lutter contre les gangs armés, qui contrôlent 80% de la zone métropolitaine de la capitale haïtienne.
Au total, Nairobi doit y envoyer 1 000 policiers. Après de nombreux faux départs, c’est enfin chose faite : 400 policiers ont donc embarqué lundi soir, direction Port-au-Prince.
Un peu plus tôt, une cérémonie de remise du drapeau national s’est tenue à l’Académie de police d’Embakasi, à Nairobi.
Le président kényan, William Ruto, a alors rappelé à ses hommes « leur responsabilité » et l’importance de « respecter les droits humains » dans cette lourde tâche de lutter contre les gangs armés en Haïti.
Lundi, lors de la cérémonie, un des commandants de ce déploiement a assuré que ses hommes étaient prêts. Ils s’entrainent pour cette mission depuis octobre.
Selon une source proche de la police, 400 autres officiers devraient rejoindre le premier contingent dans deux semaines. Le matériel quant à lui a déjà été acheminé à Port-au-Prince.
L’opposition kényane ne désarme pas
Si l'initiative de Nairobi est soutenue par le président américain Joe Biden qui parle d'un « effort historique en faveur de la police nationale haïtienne », Human Rights Watch (HRW) et plusieurs autres ONG de défense des droits humains ont rappelé qu'à plusieurs reprises la police kényane a été accusée d'avoir fait un usage excessif de la force et d'avoir perpétré des exécutions extrajudiciaires.
Un ancien hors-la-loi multirécidiviste est devenu une référence en matière d’hydrocarbures. Il est devenu un personnage adoubé, invité, enfilant même le costume de chroniqueur régulier pour des chaînes peu regardantes sur l’éthique
C’est avec un grand déchirement que j’ai lu cette semaine la lettre adressée par la famille du juge Babacar Sèye aux organes de presse de notre pays. Dans celle-ci, sa veuve et ses proches demandent aux journalistes de ne plus inviter le meurtrier de leur père, après avoir exprimé le drame que chaque apparition de cet homme provoque dans la famille. J’ai personnellement à plusieurs reprises, interpellé des amis journalistes sur cette propension à ouvrir leurs plateaux et ondes à ce sinistre individu.
Après avoir assassiné froidement un juge, il a été condamné par la Justice. Il a fallu l’arrivée au pouvoir de Abdoulaye Wade, son ancien leader en politique, pour qu’il bénéficie, avec ses complices, d’une loi d’amnistie dont les péripéties -de l’adoption au vote avaient divisé le pays et provoqué une forte levée de boucliers aussi bien auprès des organisations politiques que dans l’opinion. Finalement la loi Ezzan est passée, les anciens condamnés sont sortis de prison.
Le Sénégal a changé depuis. La vulgarité et l’impudeur se sont installées dans l’espace public et se sont même fortifiées avec le temps, du fait notamment du peu d’exigence dont l’opinion fait montre. Un ancien hors-la-loi multirécidiviste est devenu une référence en matière non pas de gangstérisme, mais…d’hydrocarbures. Il écume les plateaux de télé et les studios de radio pour dérouler sa science infuse sur le sujet et sur tous les autres liés à la gouvernance publique. Un jour, invité de deux jeunes journalistes, ces derniers le présentent comme un héros qui a été victime d’une cabale judiciaire d’un système -le mot est à la mode - inique et injuste. Il est devenu un personnage adoubé, invité, enfilant même le costume de chroniqueur régulier pour des chaînes peu regardantes sur l’éthique. Aucun rappel à l’ordre des instances compétentes dans une société si permissive avec le désordre, l’individu devient un influenceur très suivi. Une pègre dont la population ne cesse de s’agrandir a envahi les médias pour recouvrir de son vacarme inepte et mensonger les faits. L’objectif est clair et la méthode éculée : armer des mercenaires téméraires mais sans talent pour faire disparaître la vérité au milieu d’un torrent de mensonges et de manipulation
Tout ceci est possible car il faut l’avouer avec tristesse après la sidération : la calomnie, le conspirationnisme et le mensonge ne dérangent guère nos compatriotes qui s’en accommodent volontiers. Le sieur dont je parle comme d’autres «chroniqueurs», s’engouffrent dans la brèche d’une société moralement effondrée pour commettre leurs forfaits. Le mal est fait. L’affreux s’enkyste dans le corps social. Le Sénégal est certainement l’une des seules démocraties au monde où un individu condamné pour un crime aussi odieux, qui est resté comme une tache dans la conscience collective nationale, se balade dans les médias pour donner son avis sur tout. L’individu, avec quelques autres sinistres congénères, en vulgarité et en indécence, a lancé une coalition politique : Le Peuple. Ils ont rejoint Yewwi askan wi ; ces gens que visiblement rien ne répugne, leur avaient ouvert leurs portes. Le même a gagné, après le 24 mars, une respectabilité et une honorabilité qui en font un invité des Assises de la Justice. Un homme qui a le sang d’un juge constitutionnel sur les mains est invité à la même table que des magistrats pour discuter des affaires concernant cette belle vertu qu’est la Justice. On ose tout dans notre pays…Et je renvoie à nouveau à Sureau : «Aucune âme sensible ne contemple l’histoire de son pays sans douleur.»
Il n’est pas aisé de parler de ces gens, de leur offrir ne serait-ce qu’une once d’importance en les citant, tellement ils incarnent le dégout. Mais la lettre des proches de Me Sèye dont j’imagine la souffrance à chaque fois que cet homme apparaît sur leurs écrans, nous engage toutes et tous qui souhaitons un débat public sain, apaisé, dans lequel les incarnations de la défaite de l’humanité n’ont pas leur place. Devoir supporter le passage à la télévision au quotidien, du meurtrier de son père est insupportable. Je ne souhaite à personne de vivre ce châtiment qui est comparable à la cohabitation avec l’horreur.
J’admire la pudeur des propos de la famille Sèye. Je salue leur courage, leur résilience, leur dignité, leur décence et leur sens de l’honneur. Ils sont tout ce que le meurtrier de leur père n’est pas. Ils sont les exemples de ce Sénégal d’hier où les valeurs de décence et de pudeur avaient encore un sens.
L'UNIVERSITE SENEGALAISE A BESOIN DE 120 MILLIARDS POUR REGLER DANS LE COURT TERME SES PROBLEMES
En visite d'imprégnation des infrastructures des campus de Mbadakhoune et de Khelcom Birane de l'Université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Dr Abdourahmane Diouf a fait une évaluation globale des universités
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a effectué, ce week-end, une visite d'imprégnation des nouvelles infrastructures des campus de Mbadakhoune et de Khelcom Birane de l'Université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Dr Abdourahmane Diouf a fait une évaluation, dans le court terme, des problèmes des universités du Sénégal qui nécessitent 120 milliards.
L'université sénégalaise a besoin d'une enveloppe financière de 120 milliards de francs CFA pour régler les problèmes d'ici la rentrée universitaire d'octobre prochain. Il s’agit d’une déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Dr Abdourahmane Diouf qui soutient que cette évaluation a été faite au sortir du séminaire sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel organisé récemment à Saly par son département, avec la participation de toutes les parties prenantes du secteur.
«L’université sénégalaise a besoin à court terme de 120 milliards francs CFA pour prendre en charge ses problèmes d’ici la rentrée universitaire d’octobre prochain. Nous avons besoin du chiffre fétiche de 120 milliards de francs CFA. Le problème avec les infrastructures des campus de l'Ussein sera bientôt résolu, si nous parvenons à mobiliser les moyens pour achever les chantiers en cours. Ainsi, ces nouvelles infrastructures pourraient être fonctionnelles dès le mois d’octobre prochain. Je ne vais pas vous raconter des histoires sur les chantiers en cours ; si nous mobilisons les moyens et nous comptons les mobiliser, en principe nous devrions vous permettre de rentrer dans vos nouveaux locaux au plus tard à la rentrée universitaire du mois d’octobre», a annoncé le ministre Abdourahmane Diouf.
À l’en croire, avec les projections faites sur le futur, l'université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass sera le point d’impulsion de la souveraineté alimentaire et de toutes les questions innovantes qui vont de plus en plus devenir la priorité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le gouvernement du Sénégal soutient sans doute le projet Ussein. D'ailleurs, l’Ussein est la première université thématique du Sénégal et pas n’importe quelle thématique, mais celle de la souveraineté alimentaire, a-t-il dit. «Je retiens que dans cette université, on est dans la projection, la prospection et dans l’Afrique de demain, alors qu’on nous a habitués à nous confiner dans des tâches quotidiennes pour régler des problèmes quotidiens, au moment où le reste du monde se projette sur les années futures, développe des innovations. J'invite les enseignants-chercheurs et les étudiants de l’USSEIN à être sûrs d’avoir l’accompagnement de l’Etat pour assouvir cette ambition que vous portez avec beaucoup de dignité et de compétence. L’USSEIN a les filières les plus innovantes et les plus originales du pays», a soutenu le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation qui a par ailleurs rencontré, au cours de son déplacement dans le Sine-Saloum, les organisations syndicales et les partenaires.
CONCOURS MISS MATHS / MISS SCIENCES 2024, KHADY SÈNE ET RAMATOULAYE KANE LAUREATES
Khady Sène de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont remporté respectivement le trophée Miss Mathématiques nationale et le trophée Miss Sciences Nationale de l’édition 2024.
Khady Sène de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont remporté respectivement le trophée Miss Mathématiques nationale et le trophée Miss Sciences Nationale de l’édition 2024.
Le ministère de l’Education nationale a célébré ses brillantes élèves lors de la 13ème édition du concours Miss Maths / Miss Sciences, qui s’est tenue ce lundi matin à Dakar.
Il s’agit d’un Concours organisé Aub sénégal pour promouvoir l’accès, le maintien et la réussite des filles dans les filières scientifiques.
Cet événement met en avant les talents académiques des jeunes filles des 16 Académies du pays, en récompensant les meilleures d’entre elles en Mathématiques et en Sciences.
Khady Sène, élève en classe de 4ème au lycée Keur Badiane Maï de Touba, a été couronnée Miss Mathématiques. De son côté, Ramatoulaye Kane, en classe de seconde au lycée scientifique d’excellence de Diourbel, a remporté le titre de Miss Sciences.
Ces distinctions honorent leurs performances exceptionnelles et leur engagement dans des disciplines souvent perçues comme difficiles.
La cérémonie a été présidée par le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy , en présence de la marraine Fatou Fall, Médecin Général, Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar.
Dans son discours, le ministre a souligné l’importance de la promotion des filles dans les filières scientifiques, soulignant que ces parcours sont essentiels pour le développement d’un Sénégal souverain et résilient face aux défis mondiaux, tels que les changements climatiques.
Le thème de cette année, « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », met en lumière les enjeux cruciaux de l’éducation scientifique pour les filles.
Il s’inscrit dans une vision globale de renforcement des capacités locales et de préparation des jeunes générations à affronter les défis environnementaux et technologiques de demain.
Y EN A MARRE, LE «PROJET» ET LA FIN DE L'HISTOIRE ?
Après plus d'une décennie de combat pour la démocratie et contre les dérives des pouvoirs en place, les membres de ce mouvement citoyen pionnier semblent désormais en phase avec le nouveau régime
Le Mouvement citoyen Y en a marre mène depuis plus d'une décennie des combats pour le respect de la démocratie au Sénégal. Mais avec l'avènement du projet incarné par le tandem Diomaye-Sonko qui se veut souverainiste, Aliou Sané, Malal Talla, Kilifeu et Cie n'ont-ils pas obtenu gain de cause avec l'arrivée du Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir ?
«Le 18 janvier 2012. Mais en réalité, c’est un mouvement qui a été créé de manière très spontanée. C’était le 16 janvier, on était dans notre salon, dans ce qui est devenu notre quartier général, parce que le groupe Keur Gui, un groupe de rap qui vient de Kaolack, et moi, avec d’autres amis journalistes, avions l’habitude de nous y retrouver et de discuter, parce que nous sommes des amis d’enfance. On est tous de Kaolack. Alors le 16, on était là, et il y avait 20 heures de coupure d’électricité. Et on était là et on s’est dit: «les gars, on ne peut pas continuer à avoir les bras croisés et regarder toutes ces dérives, cette injustice, sans rien faire». Et la même nuit, on a rédigé une déclaration appelant toutes les forces vives, les jeunes, les marchands ambulants, les ouvriers, les cadres, etc. de tous bords à venir nous rejoindre pour qu’ensemble nous créions ce sursaut salutaire qui va bouleverser la classe politique», avait déclaré Fadel Barro lors d'une interview, pour expliquer la genèse du Mouvement Y en a marre. Après plus d'une décennie d'existence où les camarades du journaliste ont combattu avec véhémence les dérives des régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, le mouvement Y en a marre est-il à la croisée des chemins avec ce nouveau régime du président Bassirou Diomaye Faye ?
L'avenir du mouvement citoyen qui a inspiré tant de pays en Afrique n'est-il pas d'exercer le pouvoir avec l'actuel gouvernement ? Les questions méritent manifestement d'être posées. En effet, avec les régimes de Wade et de Sall, le mouvement Y en a marre a toujours combattu des principes sans entrer dans des considérations partisanes, refusant de porter les combats d'un homme politique à l'époque. La ligne de démarcation était bien lisible.
Mais force est de dire que dans l'affaire Adji-Sarr-Sonko, les bouillants activistes n'ont pas hésité à prendre fait et cause pour l'ex inspecteur des Impôts tout en dénonçant par la même occasion les dérives autoritaires du Président Macky Sall. Et si le «Projet» du Pastef est arrivé à bon port politique, c'est grâce sûrement à l'abnégation des militants de cette formation politique mais aussi au soutien de membres de la société civile comme le mouvement Y en a marre dont les membres ont eu maille à maintes reprises à partir avec la justice à cause de leur indéfectible soutien à Ousmane Sonko. Ensuite, il faut souligner les similitudes idéologiques entre ces deux dynamiques sociales. Antisystèmes, panafricanistes… Y en a marre et le Pastef au pouvoir «voient» le monde de la même façon.
À cela s'ajoute aussi la propension des membres du Mouvement Y en a marre à franchir le Rubicon et s'engager en politique. L'emblématique coordinateur Fadel Barro a déjà fait sa mue. Il était candidat aux dernières élections locales et législatives. Le tonitruant rappeur et non moins chroniqueur à la TFM Mala Talla ne cracherait pas les années à venir sur une candidature à la mairie de Guédiawaye eu égard à son aura dans cette partie de la banlieue dakaroise où il aide beaucoup de jeunes, à travers la musique, à sortir de la délinquance. Dans tous les cas, l'avenir nous édifiera sur le positionnement politique de ce mouvement citoyen historique, mais visiblement, c'est un actionnaire avéré du «Projet».
DÉMARRAGE DU CFEE SANS COUAC
Le ministre de l’Education nationale donne une bonne note à l’organisation de l’examen du CFEE et du concours de l’entrée en 6ème qui ont démarré ce matin à 8h sur toute l’étendue du territoire national, en Gambie et en Guinée Bissau.
Le ministre de l’Education nationale donne une bonne note à l’organisation de l’examen du CFEE et du concours de l’entrée en 6ème qui ont démarré ce matin à 8h sur toute l’étendue du territoire national, en Gambie et en Guinée Bissau. Pas de couac noté, la sécurité est de mise.
Moustapha Mamba GUIRASSY était ce matin à l’école liberté 1 et au collège sacré cœur (à Dakar) pour constater le déroulement des épreuves.
« A l’intérieur du pays, les nouvelles sont rassurantes », souligne le ministre.
Le ministre Guirassy se dit satisfait et se félicite des innovations apportées cette année.
LES DÉPUTÉS EN PLÉNIÈRE SAMEDI POUR UN DÉBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE
Les députés se retrouvent en séance plénière samedi à partir de 9 h 30 pour un débat d’orientation budgétaire, a-t-on appris de source officielle, lundi.
Dakar, 24 juin (APS) – Les députés se retrouvent en séance plénière samedi à partir de 9 h 30 pour un débat d’orientation budgétaire, a-t-on appris de source officielle, lundi.
Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget, sera ainsi face aux députés lors de cette séance qui va en même temps marquer la clôture de la session unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale, indique l’institution parlementaire dans un communiqué émanant de son service de communication.