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27 juin 2025
L’ETAT PERD LA MANCHE
La question des enfants mendiants est une d’une grande acuité. La problématique est devenu beaucoup plus sérieuse ces derniers temps avec la présence d’enfants accompagnés par leurs parents et qui s’adonnent à la pratique.
La question des enfants mendiants est une d’une grande acuité. La problématique est devenu beaucoup plus sérieuse ces derniers temps avec la présence d’enfants accompagnés par leurs parents et qui s’adonnent à la pratique. Plusieurs mesures ont été prises au fil des régimes, sans qu’on arrive à éradiquer la mendicité des enfants.
Le Sénégal a célébré avant-hier, lundi 24 mai, à Kaffrine, la Journée de l’enfant africain, une occasion aussi pour lancer la Semaine nationale de l’enfant. Le ministre de la Famille, Maïmouna Dièye, a rappelé à cette occasion l’importance du respect des droits des enfants et leur bien-être. Une question majeure plombe cependant la vie de nombre de ces mineurs : la mendicité des enfants. Le Sénégalais est habitué à ces bandes d’enfants qui trainent dans les rues, à la recherche de pitance.
En dehors de la présence des talibés, la mendicité des enfants est devenue un véritable trafic, une traite d’êtres humains. Les enfants, parfois de petites filles, sont en errance dans les rues de la capitale, en quête de pitance, sous le regard coupable de leurs parents. Beaucoup viennent des pays de la sousrégion, pour se livrer à la mendicité. Ils sont contraints à une vie dans la rue, dans des huttes insalubres, dépourvues de toute commodité.
Et pourtant, l’Etat du Sénégal a toujours fait montre d’une volonté de lutter contre la mendicité des enfants. Des engagements sont pris, au fil des régimes, sans que Dakar ou les autres grandes villes de l’intérieur ne soient débarrassées de leurs hordes de mendiants. En mars 2013, Abdoul Mbaye, alors Premier ministre du premier gouvernement de Macky Sall, avait indiqué la ferme volonté des autorités à mettre un terme à la présence des enfants dans la rue. «Le gouvernement s’oriente vers l’interdiction totale de la mendicité des enfants», avait-il dit, après qu’un incendie eût couté la vie à neuf (9) enfants à la Médina.
Ainsi, en annonçant des mesures drastiques, Abdoul Mbaye avait réédité la «chanson» entonnée par son prédécesseur, Souleymane Ndéné Ndiaye, (Dernier Premier ministre du régime de l’ancien président Me Abdoulaye Wade) sur un phénomène qui survit aux générations d’hommes politiques, dont la détermination à éradiquer ce fléau s’est toujours confrontée à la réalité du terrain. Souleymane Ndéné Ndiaye a lui aussi échoué à mettre en place un système capable d’éradiquer cette mendicité des enfants, à cause d’une farouche résistance de défenseurs d’un modèle de «daara» (école coranique) basé sur la mendicité.
Le président Macky Sall a rappelé plusieurs fois sa ferme volonté de mettre un terme à cette pratique. «Des mesures très fortes seront prises pour mettre un terme à l’exploitation des enfants, sous prétexte qu’ils sont des talibés», promettait-il au lendemain de l’incendie de la Médina. Le 1er juillet 2016, à travers un poste sur twitter (actuel X), il avait dit : «Pour la protection des groupes vulnérables, j’ai ordonné le retrait d’urgence des enfants des rues».
Plus tard, après la prière de la Korité du 6 juillet de la même année, il est revenu sur la question. «J’ai donné des instructions très fermes au gouvernement pour mettre un terme à cette image insoutenable d’enfants abandonnés dans la rue. Ce n’est pas parce qu’ils sont issus de milieux pauvres ou modestes qu’on doit les laisser à la merci de la rue», avait-il dit. Pendant la Covid-19 aussi, il a donné «des instructions fermes» pour que les enfants soient retirés de la rue. Quelques déportations vers des pays voisins d’où sont originaires nombre de ces mineurs ont été notées ; puis, la lutte s’est encore estompée. En 2022, plus de mille mendiants ont été rapatriés dans leurs pays.
La désolante image de la capitale sénégalaise, avec la présence de mendiants dans toutes les grandes artères, ne donne pas l’impression que des actions de retrait ou de lutte ont été initiées. Pourtant, le Sénégal a adopté, le 10 mai 2005, la loi 2005-06 relative à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection, signe d’une volonté politique manifeste de lutter contre la traite des personnes. Cette loi prend en charge les aspects relatifs à la traite des personnes et l’exploitation de la mendicité d’autrui.
OUSMANE SONKO SUR LES PAS D’ABDOUL MBAYE
Comme en 2012, avec l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, l’actuel chef du gouvernement, Ousmane Sonko, est parti lui aussi pour faire sa déclaration de politique générale hors session ordinaire de l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale va procéder, ce samedi 29 juin, à la clôture de sa session ordinaire unique de l’année 2023- 2024 en marge de la plénière sur le Débat d’orientation budgétaire (Dob). Comme en 2012, avec l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, l’actuel chef du gouvernement, Ousmane Sonko, est parti lui aussi pour faire sa déclaration de politique générale hors session ordinaire de l’Assemblée nationale dans un contexte marqué par la possibilité du président Bassirou Diomaye Faye de dissoudre l’Assemblée nationale, en cas de motion de censure.
La quatorzième législature est partie pour clôturer, en principe, ses activités le samedi 29 juin prochain, renvoyant dans la foulée les députés en vacances. Dans un communiqué rendu public en effet avant-hier, lundi 24 juin, la Direction de la communication de l’Assemblée nationale informait que les députés sont convoqués en séance plénière, le samedi 29 juin 2024 à 09H30 à l’Assemblée nationale, tout en précisant que l’ordre du jour de cette plénière portait sur le Débat d’orientation budgétaire (DOB). Un débat parlementaire qui sera suivi par la clôture de la Session ordinaire unique de l’année 2023 - 2024 de l’Assemblée nationale, ajoutait encore la Direction de la communication de l’Assemblée nationale dans ce document rendu public. Il faut dire qu’avec cette programmation, l’actuel chef du gouvernement, Ousmane Sonko, est tout simplement sur les traces d’un de ses prédécesseurs, en l’occurence Abdoul Mbaye.
En effet, nommé le 3 avril 2012, par Macky Sall, à la tête de son premier gouvernement, Abdoul Mbaye avait présenté sa Déclaration de politique générale, le lundi 10 septembre 2012, lors de la deuxième session extraordinaire. 12 ans après, c’est au tour de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, également premier chef de gouvernement du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui va lui aussi faire sa déclaration de politique générale hors session ordinaire de l’Assemblée nationale du fait de cette clôture prévue le samedi 29 juin prochain de la session ordinaire unique de l’année 2023-2024 de l’Assemblée nationale, ouverte le samedi 14 octobre 2023.
Avec le décalage de ce rendez-vous, le gouvernement de la troisième alternance politique à la tête de l’Etat sénégalais va ainsi reprendre la situation en main, surtout dans un contexte marqué par des velléités de motion de censure brandie par certains responsables de l’ancienne coalition au pouvoir qui reste toujours majoritaire à l’Assemblée nationale avec plus de 82 députés sur le papier. En effet, la programmation de ce rendez-vous au mois de septembre prochain pourrait permettre au président Bassirou Diomaye Faye de disposer de la plénitude de sa carte secrète de dissolution de l’Assemblée nationale au cas où ces députés de l’ancien régime tente raient de mettre en œuvre cette procédure de motion de censure en vue de renverser le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 26 JUIN 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Quotidien, Révélation Quotidien, L'Observateur, Libération, L'As, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, EnQuête, Stades, Le Soleil
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Quotidien, Révélation Quotidien, L'Observateur, Libération, L'As, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, EnQuête, Stades, Le Soleil
Baadoolo - Dpg comme Début de panique générale
Douma dem, damay dem. Ça rappelle l’inimitable Baye peul. Sonko ne semble pas pressé de retourner à l’Assemblée nationale pour sa Déclaration de politique générale. Tiens, il n’y a pas mis les pieds depuis la levée de son immunité parlementaire. Sweet à la plainte de Adji Sarr. C’est qu’il y a beaucoup de risques de faire face à cette nouvelle opposition majoritaire à l’Assemblée. Il y a comme un ballon qui sonde les Sénégalais sur un refus de dernière minute de faire sa Dpg tant que cette Assemblée ne sera pas dissoute. Il y a aussi comme un Début de panique générale (Dpg).
Le Président Diomaye sur la plateforme de Sangomar «Je salue le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence du pétrole au fond de nos océans»
«J’ai effectué ce matin une visite sur la plateforme Sangomar, où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits. Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal. J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme. Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple Sénégalais».
Seydi Gassama aux Burkinabè devant l’ambassade du Sénégal à Ouaga «Ils n’ont pas à mêler Diomaye et Sonko à cette affaire»
Des burkinabè ont manifesté hier devant l’ambassade du Sénégal à Ouagadougou. Ils demandent au président Bassirou Diomaye Faye et à Ousmane Sonko de rejoindre l’Alliance des Etats du Sahel (Aes). Ils ont aussi condamné vigoureusement la marche organisée vendredi dernier par la coalition des organisations de défense des droits de l’homme et Amnesty International pour réclamer la libération de l’avocat Guy Hervé Kam, un des cofondateurs du Balai citoyen et dénoncer la répression de la liberté de la presse et d’expression. Interpellé sur le sujet, Seydi Gassama, directeur exécutif de Amnesty International/Sénégal répond aux Burkinabè : «C’est vraiment ridicule. Mon message principal est que l’Etat du Sénégal n’a rien à voir avec cette manifestation qui a eu lieu en dehors des locaux diplomatiques Burkinabè. Il ne saurait être tenu responsable des actions des ONG ni les interdire lorsqu’elles sont conformes aux lois du pays. Ils n’ont pas à mêler Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko à cette affaire.»
Coopération en matière de développement et de migration - Le ministre espagnol des Affaires étrangères et de l’Ue à Dakar ce mercredi
Le ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne et de la coopération de l’Espagne, José Manuel Albares, se rend ce mercredi en Gambie et au Sénégal dans le but de renforcer la coopération en matière de développement et de migration avec ces deux pays. Après Banjul, la deuxième étape du voyage se poursuivra à Dakar où il a déjà visité en décembre 2023 et où il arrivera mercredi après-midi. D’après l’Agence de presse espagnole, Albares rencontrera jeudi les autorités à qui il transmettra l’engagement de l’Espagne à continuer d’approfondir l’agenda bilatéral. Il abordera la coopération économique lors des réunions de travail, notamment l’économie bleue, la sécurité alimentaire et les investissements. La discussion va porter également sur des projets de migration circulaire.
Migration irrégulière La Marine intercepte une pirogue de 150 personnes
150 voyageurs clandestins ont été interpellés en mer, à bord d’une pirogue, dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, à 135 km au large de Saint-Louis, rapporte Seneweb qui cite la Direction de l’information et des relations publiques (Dirpa). Tous ont été secourus et ramenés à Dakar. Parmi eux, il y a trois femmes et trois enfants. L’opération a été menée par la marine nationale à bord du patrouilleur de haute mer Niani.
Droits des femmes, santé de la reproduction Les femmes élèvent la voix
L’Organisation féminine Djiguène Sénégal a organisé un Forum national sur les droits des femmes et la justice reproductive au Sénégal. Maïmouna Yade, directrice de l’Organisation féministe, a mis le curseur sur l’importance de la thématique «Conséquences des avortements clandestins au Sénégal : prévention, prise en charge holistique et défis politico-juridiques». Ce 25 et 26 juin, Dakar sera la capitale des féministes qui plaident pour l’avortement médicalisé des femmes victimes de viol et d’agression sexuelle. Pour Mme Yade, il est temps que l’État du Sénégal respecte le Protocole de Maputo. Les féministes rappellent aux nouvelles autorités que le Sénégal a ratifié sans réserve ledit Protocole depuis 2004.
KEEMTAAN Gi - COUP DE BALAIFINAL
Cela fera bientôt cent jours que de nouveaux hommes forts sont aux commandes du pays. Jusque-là, ils déroulent à leur manière, selon leur rythme et avec lucidité, évitant les peaux de banane et se fichant éperdument des états d’âme et accès de colère de flibustiers de la plume et du micro. Leur dernier coup de patte s’est abattu sur la tête de meuniers qui voulaient les faire chanter. La réaction énergique de Serigne Bass Ndiaganiao et Oscar Sierra a fait capituler sans conditions ces meuniers qui voulaient les rouler dans la farine. Une réaction ferme, énergique, virile qui ne laissait aucune place à la négociation. Les coups de gueule, chantages et autres pressions, ça ne marche pas avec ces deux-là. Allez donc demander aux transporteurs spéculateurs qui voulaient prendre en otages les citoyens désirant aller passer la Tabaski dans leurs patelins ! Seule ombre au tableau jusque-là : le couple au sommet de l’Etat tarde à couper des têtes. Ou, plus exactement, à envoyer en prison tous les voleurs de l’ancien régime qui ont rendu les finances publiques exsangues. De la même manière, Kaccoor Bi ne comprend toujours pas pourquoi est-ce que les institutions inutiles et budgétivores comme le CESE, le HCCT, la Commission pour le Dialogue des territoires et autres machins ne sont toujours pas dissous. Autant dire que, sur certains aspects, ce vilain Kaccoor Bi est toujours sur sa faim. Tout de même, il applaudit le blocage des travaux sur le Littoral mais aussi de toutes les opérations foncières douteuses comme à Mbour 4. Un bon point pour Serigne Bass Ndiaganiao et Oscar Sierra, également, l’obligation faite aux entreprises délinquantes de payer leurs impôts. Des entreprises qui se croyaient exonérées de ce devoir. On constate aussi que la sobriété est de mise à tous les niveaux. Bref, la rupture qu’ils nous promettaient est à l’œuvre. Cela dit, encore une fois, près de 100 jours après l’arrivée au pouvoir des « Patriotes », on peine à comprendre que des gens qui sont responsables de la situation calamiteuse du pays soient toujours aux commandes et continuent de s’engraisser en nous narguant par leur proximité avec Seugn Bass et Oscar Sierra. Le rythme des nominations lors des Conseils des ministres hebdomadaires nous parait bien lent, trop lent même. Un véritable coup de balai doit s’opérer rapidement parce que, franchement, on a encore l’impression par certains aspects et en voyant encore certaines figures dans toutes les cérémonies, que le régime honni du Chef chassé le 24 mars dernier est toujours au pouvoir. L’autre sujet qui tient à cœur une majorité de jeunes, c’est la reddition des comptes. Que tous les voleurs épinglés par les corps de contrôle répondent de leurs crimes financiers. Là aussi, on attend que la main du duo ne tremble point ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PETROLE LE PRESIDENT DIOMAYE SUR LE CHAMP DE SANGOMAR
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a effectué hier une visite de la plateforme « Sangomar », où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits. « Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal. J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme. Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais » a souligné le président de la République à travers les réseaux sociaux.
ORPAILLAGE CLANDESTIN L’ARMEE DEMANTELE UN IMPORTANT SITE A KEDOUGOU
L’Armée continue de lutter contre l’orpaillage clandestin dans la zone de Kédougou. Selon la DIRPA, les unités de la Zone militaire numéro 4 ont démantelé ce 23 juin, à travers l’Opération Sentinelle, un important site clandestin d’exploitation irrégulière d’or. Les unités de la Zone militaire numéro 4 ont arrêté 58 individus dont 23 sont en garde à vue.
PORT DE DAKAR LE DG WALY DIOUF BODIANG LANCE UNE MISSION D’AUDIT DU PERSONNEL ET SERVICES RATTACHES
Le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodiang, a décidé de lancer l’audit des ressources humaines et services rattachés de la société nationale portuaire. Ce 25 juin, Waly Diouf Bodiang a informé que « dans le cadre d’une évaluation globale de la gestion des ressources humaines du Port autonome de Dakar et des Services rattachés, une mission d’audit a été lancée et confiée à un cabinet externe sélectionné sur appel d’offres. En attendant les conclusions de la mission d’audit, le renouvellement des contrats à durée déterminée arrivés à terme est suspendu ». Le nouveau patron du Port de Dakar, installé le 13 mai dernier en remplacement de Mountaga Sy, pose ses premiers actes de gestion. Lors de la passation de services, il avait indiqué que tout ce qui devrait changer au Port de Dakar va changer. Depuis lors, Waly Diouf Bodiang s’est rendu dans tous les services du port de Dakar pour échanger avec les chefs et surtout les travailleurs. Il a pu ainsi tâter de l’intérieur les réalités et les conditions de travail des employés du Port de Dakar. L’homme a placé sa mission sous le sceau du Projet articulé autour des concepts de « Jubb, Jubbel et Jubbanti » déclinés à travers la transparence et l’efficacité opérationnelle du port. En tous cas, les premiers actes de gestion de Waly Diouf Bodiang sont bien appréciés au sein de la grande famille portuaire. Le Dg a d’ailleurs appelé tous les directeurs sectoriels et coordonnateurs de cellules à coopérer pleinement avec l’équipe d’audit et à prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter son travail.
OUAGADOUGOU DES BURKINABE MANIFESTENT DEVANT L’AMBASSADE DU SENEGAL
La position du président Diomaye Faye le 31 mai dernier lors de sa visite à Ouagadougou pour le retour des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) au sein de la Cedeao est vue au pays des hommes intègres comme un acte « de trahison », une négation du Panafricanisme. Le Sénégalais bien apprécié au Burkina y perd un peu de sa côte d’estime. Ce mardi 25 juin 2024, des dizaines de Burkinabé ont ‘’assiégé’’ l’ambassade du Sénégal à Ouagadougou. Ils protestent contre une certaine ingérence des nouvelles autorités sénégalaises dans les affaires internes du Burkina Faso. Ces membres de la nouvelle Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, ne semblent pas digérer la position du Sénégal de rester au sein de la Cedeao tout en œuvrant pour la refonte de l’organisation sous-régionale. «Nous sommes devant les locaux de l’ambassade du Sénégal au Burkina pour dire deux mots à Diomaye Faye et à son acolyte. S’ils ont utilisé le mot Panafricanisme pour arriver au pouvoir, ils ne peuvent pas diriger nos peuples en les manipulant. Prendre la peau de l’agneau alors qu’à l’intérieur, on est la panthère qui va dévorer. Nous en tout cas, peuple burkinabé, nous sommes conscients, la manipulation ne passera plus. Soit Diomaye Faye et Sonko s’inscrivent dans la dynamique panafricaniste ou ils se taisent et laissent notre pays être dirigés par nos actuels dirigeants. S’ils s’amusent à s’ingérer dans nos affaires, nous allons fermer leur ambassade comme on a fait pour la France. Un pays africain qui veut jouer à la traitrise sera traité comme un traitre. Diomaye Faye et Sonko doivent prendre la dynamique de l’AES » a déclaré un manifestant devant l’ambassade du Sénégal au Burkina. « Nous voulons dire deux mots à Diomaye et Sonko. Prenez le chemin de la vérité. Si vous restez dans le faux, nous allons demander à la jeunesse sénégalaise de vous chasser du pouvoir » ajoute un autre manifestant. Les manifestants souhaitent que l’ambassadeur du Sénégal à Ouagadougou transmette l’information aux autorités sénégalaises à Dakar.
MINISTERE DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR REGRETTE LE RASSEMBLEMENT DE AMNESTY INTERNATIONAL ET LA COSEDDH AU SENEGAL
Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’Extérieur regrette le rassemblement co-organisé, le 21 juin 2024 à Dakar, par Amnesty international et la Coalition sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH). Selon le ministère, les préoccupations abordées relèvent de la politique intérieure du Burkina Faso. «Cette manifestation de toute évidence s’inscrit dans la poursuite de la logique de manipulation des opinions, adoptée par Amnesty international depuis la publication de son pamphlet du 24 février 2024 fondé sur des allégations mensongères de violations de Droits humains au Burkina. Elle est tout aussi indissociable de la campagne d’intoxication entamée par plusieurs médias occidentaux sur l’actualité au Burkina Faso et au Sahel, à un moment où des résultats probants sont réalisés sur le terrain», indique le ministère dans un communiqué parvenu à Seneweb. Le ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso rappelle à l’attention de la communauté internationale que, dansle contexte de la situation sécuritaire du pays, la rigueur et la discipline constituent les socles de survie de ce pays.
SET-SETAL RUFISQUE RESPIRE GRACE A SON PREFET ABDOU KHADRE DIOP
Le nouveau préfet de Rufisque, Abdou Khadre Diop, est en passe de figurer dans les annales de cette ville qui faisait partie des quatre communes du temps de la colonisation française. En effet, depuis jeudi dernier, Abdou Khadre Diop a réussi à redonner un nouveau cadre de vie aux Rufisquois. Coins, recoins, tables, tableaux d’affichage irréguliers, débordements des cantines, installations irrégulières sur la voie publique… tout a été balayé par les pelleteuses qui accompagnent le préfet de Rufisque dans sa croisade contre l’anarchie et l’insalubrité. Les cantines qui installaient une nuisance sonore en plein centre-ville aux alentours de l’école primaire Ibra Seck et d’autres établissements scolaires de la ville ont été détruites. De même partout sur les principaux axes, rues et ruelles de la ville, Abdou Khadre Diop ne laisse rien sur son passage. Le nouveau préfet a réussi à assainir l’entrée de la ville de Rufisque en contenant dans ses justes limites le foirail qui débordait de toutes parts. Son action a permis d’éviter les monstrueux embouteillages notés en période de tabaski. Un mur de clôture a été édifié permettant d’assurer une fluidité de la circulation. Les cantines situées au rond-point Jouttiba ont été dégagées donnant un décor épanoui à l’entrée de la vieille ville. A Rufisque, les témoignages de satisfaction à l’endroit du préfet ne cessent de se multiplier surtout que l’anarchie avait fini par triompher de tous. Le préfet de Rufisque, Abdou Khadre Diop, est intransigeant et compte mener à termes ses objectifs. “Nous avons aussi noté une situation d’encombrement avec des véhicules et d’autres objets. Ce que nous pouvons dire, c’est que cette situation ne permet pas à ces apprenants, à ces élèves d’être dans de bonnes conditions » a-t-il confié. Pour le moment les populations approuvent et jubilent, les commerçants n’ont que leurs yeux pour constater les dégâts.
FADEL NDAW PUBLIE «UN PARCOURS AU FIL DE L’EAU»
La cérémonie de dédicaces du livre « Un parcours au fil de l’eau » aura lieu le samedi 29 juin 2024 à partir de 10 heures à l’hôtel King Fahd Palace sous la présidence du Dr Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Le livre tire les enseignements des 40 ans d’expérience de l’auteur dans le secteur de l’eau.
Le programme de la cérémonie va s’établir comme suit :
10h-11h : Arrivée des invités et vente du livre.
11h05-11h10 : Mot de l’éditeur (L’Harmattan)
11h10-11h20 : Présentation de l’auteur par Madio Fall
11h20-11h40 : Présentation de l’ouvrage par Amadou Diallo et Awa Niang Fall
11h40-11h45 : Mot de l’auteur Fadel Ndaw
11h45-12h45 : Discussions avec le public
12h45-13h : Mot de clôture du ministre
13h-15h : Cocktail et dédicaces.
Notre confrère Cheikh Tidiane Fall sera le maître de cérémonie.
LE PATROUILLEUR DE HAUTE MER NIANI A INTERCEPTÉ 150 MIGRANTS AU LARGE DE SAINT-LOUIS
L’opération de rapatriement s’est conclue ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six malades ont été identifiés et pris en charge par les services médicaux.
Dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, le Patrouilleur de haute mer NIANI a mené une opération de sauvetage décisive à environ 135 km au large de Saint-Louis.
Selon une publication de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X, une pirogue transportant 150 migrants irréguliers, dont 3 femmes et 3 enfants, a été interceptée par les forces navales.
Les 150 personnes à bord de la pirogue ont toutes été secourues avec succès et ramenées à Dakar.
L’opération de rapatriement s’est conclue ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six malades ont été identifiés et pris en charge par les services médicaux, précise la DIRPA.
DIOMAYE RÉITÈRE SON ENGAGEMENT POUR UNE GESTION TRANSPARENTE DES RESSOURCES NATURELLES
« J’ai effectué ce matin une visite sur la plateforme Sangomar, où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits », a déclaré le Chef de l’Etat sur son compte X.
Le Président de la République Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye a réitéré son engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple Sénégalais.
Bassirou Diomaye Faye était en visite, mardi, à la plateforme d’exploitation de pétrole de Sangomar.
« J’ai effectué ce matin une visite sur la plateforme Sangomar, où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits », a déclaré le Chef de l’Etat sur son compte X (anciennement Twitter).
« Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal », se réjouit le Président Faye.
« J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme », a-t-il ajouté.
Cette visite s’est déroulée en présence de Mme Meg O’Neill, CEO de Woodside Energy, du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, du Ministre des Forces Armées, le Général Birame Diop, et du Directeur général de PETROSEN, Thierno Seydou Ly.
Le champ Sangomar, situé à environ 100 km au sud de Dakar, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre Woodside Energy et la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN).
Avec des réserves estimées à 630 millions de barils de pétrole brut et une production initiale prévue de 100 000 barils par jour, ce projet est un pas décisif vers la souveraineté énergétique et un avenir prospère pour notre pays.
OUAGADOUGOU CRIE À LA MANIPULATION APRÈS UNE MANIFESTATION PRO-DROITS HUMAINS À DAKAR
Le Burkina Faso accuse Amnesty International et Coalition sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains de tentative de déstabilisation. Il dénonce "les actes de manipulation que ne cesse de poser certains acteurs de la scène internationale"
(SenePlus) - Dans un communiqué rendu public le 24 juin, le gouvernement burkinabè a exprimé son "regret et incompréhension" face au rassemblement co-organisé le 21 juin à Dakar par Amnesty International et la Coalition sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH). Un événement jugé comme une "manipulation des opinions" sur des questions relevant de la politique intérieure du pays.
Les termes employés sont durs à l'encontre d'Amnesty, qualifiée d'"organisation non gouvernementale financée par des officines aux desseins obscurs". Le communiqué dénonce "les actes de manipulation que ne cesse de poser certains acteurs de la scène internationale" et rappelle que "dans le contexte de la situation sécuritaire du pays, la rigueur et la discipline constituent les socles de survie de notre Nation".
Cette réaction musclée fait suite au rapport choc publié par Amnesty le 24 février dernier, accusant les forces de sécurité burkinabè d'"exécutions extrajudiciaires" et de possibles "crimes de guerre". Des allégations qualifiées de "mensongères" par Ouagadougou.
"Le gouvernement n'entend céder ni aux cris d'orfraie, ni aux injonctions d'Amnesty International, dont la réputation a été plusieurs fois ternie par de nombreux scandales", affirme le texte, dans une référence à peine voilée aux polémiques ayant entaché l'ONG ces dernières années.
Au-delà d'Amnesty, c'est aussi la COSEDDH qui est visée par les critiques d'Ouagadougou. Le ministère déplore "son alliance avec une organisation aussi controversée" et juge que la coalition sénégalaise "s'est déjà mise dans une posture équivoque et déshonorante contre un pays frère africain".
Le communiqué termine cependant sur une note d'apaisement en réitérant "les salutations du gouvernement burkinabè au gouvernement et au peuple frères du Sénégal".
Propos recueillis par Saxewar Diagne de SenePlus
FACE AUX EXTRÊMES, UN PROJET D'OUVERTURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Un repli nationaliste ferait exploser les tensions au sein de la société et ruinerait l'image internationale de la France. Le combat de ma vie se résume en un mot : la méritocratie républicaine - ENTRETIEN AVEC SAMIRA DJOUADI
Face à la montée des extrêmes, Samira Djouadi porte l'étendard du rassemblement et de l'ouverture dans le cadre des législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 en France. Cette candidate d'Ensemble pour la République de la 9e circonscription comptant 16 pays du Maghreb et de l’Afrique Ouest dont le Sénégal, entend bien représenter au Parlement toute la diversité des Français établis à l'international. Elle lève, dans cette interview accordée à SenePlus, un coin de voile sur son programme qui promeut entre autres, une société de la réussite par le mérite et l'emploi.
SenePlus : Quels sont, selon vous, les principaux risques pour la France si l'extrême droite parvient à accéder au pouvoir lors des prochaines élections législatives ?
Samira Djouadi :La France, pays présent sur cinq continents, membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, mère de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, berceau de la francophonie perdrait son âme en perdant ses valeurs universelles. Un repli nationaliste ferait exploser les tensions au sein de sa société et ruinerait son image internationale. En outre, le programme économique du Rassemblement National (RN) est délirant et conduirait à une grave détérioration du pays tant pour le niveau de vie de ses habitants, que pour ses exportations et sa capacité d’innovation la condamnant à un déclin irréversible. Enfin, la menace sur la binationalité constituerait une rupture d’égalité majeure entre citoyens et un déchirement au sein même de nombreuses familles, particulièrement dans notre circonscription.
Vous mentionnez dans votre plateforme une "mobilisation électorale" contre les forces extrémistes. Quelles actions concrètes proposez-vous pour encourager cette mobilisation parmi les Français de l'étranger ?
Dans un premier temps, il faut déjà convaincre les Français qui refusent les extrêmes de voter. Rien n’est joué. Aux dernières législatives, seul 10% de l’électorat s’est exprimé. Beaucoup d’entre eux ne se sentaient pas concernés. Aujourd’hui c’est différent. Contre une extrême droite qui menace de remettre en cause la binationalité et une extrême gauche qui voit les Français de l’Etranger comme des exilés fiscaux à imposer deux fois, la composition de l’Assemblee nationale au soir du 7 juillet sera cruciale. Le risque de bascule vers l’une de ces deux extrêmes est réel. Au-delà des divergences entre les autres sensibilités républicaines, il est temps de se rassembler pour légiférer différemment : davantage de concertation et de consensus. Je sais que le président l’a compris, la majorité sortante aussi et c’est pour cela qu’elle a appelé une personnalité comme la mienne, nouvelle en politique, mais forte d’une expérience de travail en ouverture d’esprit axée sur les résultats. Mais la tâche ne fera que commencer avec l’élection. C’est le lendemain qu’il faudra engager, et pour cinq ans, la rédaction de propositions de loi qui amélioreront la vie des Français au delà des clivages politiques. Plutôt qu’une liste d’actions, c’est ma méthode qui fera ma singularité en s’appuyant sur la consultation constante de mes électeurs pour enrichir le débat parlementaire de la vie quotidienne des Français de la circonscription.
Comment envisagez-vous de renforcer les liens entre les Français de l'étranger et leur patrie tout en contrant les discours de division prônés par l'extrême droite ?
Tout d’abord en m’attaquant aux problèmes spécifiques des Français de l’Etranger : en un mot, il s’agit de rétablir l’égalité républicaine pour assurer qu’ils retrouvent les mêmes droits que leurs compatriotes de l’hexagone : école, santé, sécurité, démarches administratives, attache hexagonale, installation et retour sont des priorités. Ensuite, le combat de ma vie se résume en un mot : la méritocratie républicaine. Si la réussite de chacun est possible grâce à son mérite quelle que soit son origine dans une société de retour au plein emploi, l’extrême droite se réduira à son niveau résiduel historique sous les 5%. La meilleure façon de contrer les discours, ce sont les actions qui donnent des résultats.
En tant que femme franco-marocaine, vous représentez l'unité dans la diversité. Comment prévoyez-vous de promouvoir cette diversité et de lutter contre la xénophobie et le racisme dans l'Assemblée nationale ?
La xénophobie et le racisme sont présents d’abord dans la société tout entière, pas seulement à l’Assemblée nationale. Votre question pourrait laisser penser que je suis 50% Française et 50% Marocaine. En fait, je suis 100% Française et 100% Marocaine. Comme je suis 100% Européenne et 100% Africaine. Et notre circonscription est remplie d’hommes et de femmes comme moi. C’est non seulement en les représentant mais aussi en promouvant leurs initiatives que nous monterons à la France que nous incarnons des solutions et non des problèmes.
Votre programme insiste sur l'importance de représenter équitablement les voix marginalisées. Quelles sont vos principales initiatives pour assurer une représentation juste et équitable de ces groupes au niveau national ?
Ce n’est pas parce que c’est plus difficile que c’est impossible. Une voix marginalisée a besoin de plus de volonté qu’une autre pour qui le chemin est tout tracé. Tout part de la volonté et il est essentiel, par l’écoute réelle de ceux qui se sentent vus comme des marginaux, de leur prouver qu’ils ont leur chance. Pour cela, il faut d’abord sanctionner sans faiblesse par la loi toutes les discriminations. Le « testing » devra entrer dans la loi et cela est inscrit dans notre programme. Ensuite, la culture, l’éducation et la formation continue devront traverser les territoires. J’ai cette expérience au travers de mes actions associatives. Faire de la politique autrement c’est faire travailler ensemble le secteur public, le secteur privé et le secteur associatif. Autant dans l’hexagone qu’à l’étranger. Cela peut paraître utopique mais ça ne l’est pas. Pour une raison simple : parce que ce n’est pas une question budgétaire (et c’est l’argent qui nous manque) mais une question d’habitudes. La démagogie consisterait à vous dire qu’on va augmenter les dotations de l’État sans augmenter la fiscalité. Je laisse ce type de promesses à la démagogie des extrêmes. Il est temps, vraiment temps, de faire de la politique autrement. J’ai la faiblesse de penser que je peux y arriver parce que je serai ancrée dans le pôle central majoritaire. La dissolution de l’Assemblée a été une surprise, je veux être la surprise de la nouvelle Assemblée.