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27 juin 2025
LE PATROUILLEUR DE HAUTE MER NIANI A INTERCEPTÉ 150 MIGRANTS AU LARGE DE SAINT-LOUIS
L’opération de rapatriement s’est conclue ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six malades ont été identifiés et pris en charge par les services médicaux.
Dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, le Patrouilleur de haute mer NIANI a mené une opération de sauvetage décisive à environ 135 km au large de Saint-Louis.
Selon une publication de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X, une pirogue transportant 150 migrants irréguliers, dont 3 femmes et 3 enfants, a été interceptée par les forces navales.
Les 150 personnes à bord de la pirogue ont toutes été secourues avec succès et ramenées à Dakar.
L’opération de rapatriement s’est conclue ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six malades ont été identifiés et pris en charge par les services médicaux, précise la DIRPA.
DIOMAYE RÉITÈRE SON ENGAGEMENT POUR UNE GESTION TRANSPARENTE DES RESSOURCES NATURELLES
« J’ai effectué ce matin une visite sur la plateforme Sangomar, où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits », a déclaré le Chef de l’Etat sur son compte X.
Le Président de la République Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye a réitéré son engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple Sénégalais.
Bassirou Diomaye Faye était en visite, mardi, à la plateforme d’exploitation de pétrole de Sangomar.
« J’ai effectué ce matin une visite sur la plateforme Sangomar, où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits », a déclaré le Chef de l’Etat sur son compte X (anciennement Twitter).
« Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal », se réjouit le Président Faye.
« J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme », a-t-il ajouté.
Cette visite s’est déroulée en présence de Mme Meg O’Neill, CEO de Woodside Energy, du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, du Ministre des Forces Armées, le Général Birame Diop, et du Directeur général de PETROSEN, Thierno Seydou Ly.
Le champ Sangomar, situé à environ 100 km au sud de Dakar, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre Woodside Energy et la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN).
Avec des réserves estimées à 630 millions de barils de pétrole brut et une production initiale prévue de 100 000 barils par jour, ce projet est un pas décisif vers la souveraineté énergétique et un avenir prospère pour notre pays.
OUAGADOUGOU CRIE À LA MANIPULATION APRÈS UNE MANIFESTATION PRO-DROITS HUMAINS À DAKAR
Le Burkina Faso accuse Amnesty International et Coalition sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains de tentative de déstabilisation. Il dénonce "les actes de manipulation que ne cesse de poser certains acteurs de la scène internationale"
(SenePlus) - Dans un communiqué rendu public le 24 juin, le gouvernement burkinabè a exprimé son "regret et incompréhension" face au rassemblement co-organisé le 21 juin à Dakar par Amnesty International et la Coalition sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH). Un événement jugé comme une "manipulation des opinions" sur des questions relevant de la politique intérieure du pays.
Les termes employés sont durs à l'encontre d'Amnesty, qualifiée d'"organisation non gouvernementale financée par des officines aux desseins obscurs". Le communiqué dénonce "les actes de manipulation que ne cesse de poser certains acteurs de la scène internationale" et rappelle que "dans le contexte de la situation sécuritaire du pays, la rigueur et la discipline constituent les socles de survie de notre Nation".
Cette réaction musclée fait suite au rapport choc publié par Amnesty le 24 février dernier, accusant les forces de sécurité burkinabè d'"exécutions extrajudiciaires" et de possibles "crimes de guerre". Des allégations qualifiées de "mensongères" par Ouagadougou.
"Le gouvernement n'entend céder ni aux cris d'orfraie, ni aux injonctions d'Amnesty International, dont la réputation a été plusieurs fois ternie par de nombreux scandales", affirme le texte, dans une référence à peine voilée aux polémiques ayant entaché l'ONG ces dernières années.
Au-delà d'Amnesty, c'est aussi la COSEDDH qui est visée par les critiques d'Ouagadougou. Le ministère déplore "son alliance avec une organisation aussi controversée" et juge que la coalition sénégalaise "s'est déjà mise dans une posture équivoque et déshonorante contre un pays frère africain".
Le communiqué termine cependant sur une note d'apaisement en réitérant "les salutations du gouvernement burkinabè au gouvernement et au peuple frères du Sénégal".
Propos recueillis par Saxewar Diagne de SenePlus
FACE AUX EXTRÊMES, UN PROJET D'OUVERTURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Un repli nationaliste ferait exploser les tensions au sein de la société et ruinerait l'image internationale de la France. Le combat de ma vie se résume en un mot : la méritocratie républicaine - ENTRETIEN AVEC SAMIRA DJOUADI
Face à la montée des extrêmes, Samira Djouadi porte l'étendard du rassemblement et de l'ouverture dans le cadre des législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 en France. Cette candidate d'Ensemble pour la République de la 9e circonscription comptant 16 pays du Maghreb et de l’Afrique Ouest dont le Sénégal, entend bien représenter au Parlement toute la diversité des Français établis à l'international. Elle lève, dans cette interview accordée à SenePlus, un coin de voile sur son programme qui promeut entre autres, une société de la réussite par le mérite et l'emploi.
SenePlus : Quels sont, selon vous, les principaux risques pour la France si l'extrême droite parvient à accéder au pouvoir lors des prochaines élections législatives ?
Samira Djouadi :La France, pays présent sur cinq continents, membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, mère de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, berceau de la francophonie perdrait son âme en perdant ses valeurs universelles. Un repli nationaliste ferait exploser les tensions au sein de sa société et ruinerait son image internationale. En outre, le programme économique du Rassemblement National (RN) est délirant et conduirait à une grave détérioration du pays tant pour le niveau de vie de ses habitants, que pour ses exportations et sa capacité d’innovation la condamnant à un déclin irréversible. Enfin, la menace sur la binationalité constituerait une rupture d’égalité majeure entre citoyens et un déchirement au sein même de nombreuses familles, particulièrement dans notre circonscription.
Vous mentionnez dans votre plateforme une "mobilisation électorale" contre les forces extrémistes. Quelles actions concrètes proposez-vous pour encourager cette mobilisation parmi les Français de l'étranger ?
Dans un premier temps, il faut déjà convaincre les Français qui refusent les extrêmes de voter. Rien n’est joué. Aux dernières législatives, seul 10% de l’électorat s’est exprimé. Beaucoup d’entre eux ne se sentaient pas concernés. Aujourd’hui c’est différent. Contre une extrême droite qui menace de remettre en cause la binationalité et une extrême gauche qui voit les Français de l’Etranger comme des exilés fiscaux à imposer deux fois, la composition de l’Assemblee nationale au soir du 7 juillet sera cruciale. Le risque de bascule vers l’une de ces deux extrêmes est réel. Au-delà des divergences entre les autres sensibilités républicaines, il est temps de se rassembler pour légiférer différemment : davantage de concertation et de consensus. Je sais que le président l’a compris, la majorité sortante aussi et c’est pour cela qu’elle a appelé une personnalité comme la mienne, nouvelle en politique, mais forte d’une expérience de travail en ouverture d’esprit axée sur les résultats. Mais la tâche ne fera que commencer avec l’élection. C’est le lendemain qu’il faudra engager, et pour cinq ans, la rédaction de propositions de loi qui amélioreront la vie des Français au delà des clivages politiques. Plutôt qu’une liste d’actions, c’est ma méthode qui fera ma singularité en s’appuyant sur la consultation constante de mes électeurs pour enrichir le débat parlementaire de la vie quotidienne des Français de la circonscription.
Comment envisagez-vous de renforcer les liens entre les Français de l'étranger et leur patrie tout en contrant les discours de division prônés par l'extrême droite ?
Tout d’abord en m’attaquant aux problèmes spécifiques des Français de l’Etranger : en un mot, il s’agit de rétablir l’égalité républicaine pour assurer qu’ils retrouvent les mêmes droits que leurs compatriotes de l’hexagone : école, santé, sécurité, démarches administratives, attache hexagonale, installation et retour sont des priorités. Ensuite, le combat de ma vie se résume en un mot : la méritocratie républicaine. Si la réussite de chacun est possible grâce à son mérite quelle que soit son origine dans une société de retour au plein emploi, l’extrême droite se réduira à son niveau résiduel historique sous les 5%. La meilleure façon de contrer les discours, ce sont les actions qui donnent des résultats.
En tant que femme franco-marocaine, vous représentez l'unité dans la diversité. Comment prévoyez-vous de promouvoir cette diversité et de lutter contre la xénophobie et le racisme dans l'Assemblée nationale ?
La xénophobie et le racisme sont présents d’abord dans la société tout entière, pas seulement à l’Assemblée nationale. Votre question pourrait laisser penser que je suis 50% Française et 50% Marocaine. En fait, je suis 100% Française et 100% Marocaine. Comme je suis 100% Européenne et 100% Africaine. Et notre circonscription est remplie d’hommes et de femmes comme moi. C’est non seulement en les représentant mais aussi en promouvant leurs initiatives que nous monterons à la France que nous incarnons des solutions et non des problèmes.
Votre programme insiste sur l'importance de représenter équitablement les voix marginalisées. Quelles sont vos principales initiatives pour assurer une représentation juste et équitable de ces groupes au niveau national ?
Ce n’est pas parce que c’est plus difficile que c’est impossible. Une voix marginalisée a besoin de plus de volonté qu’une autre pour qui le chemin est tout tracé. Tout part de la volonté et il est essentiel, par l’écoute réelle de ceux qui se sentent vus comme des marginaux, de leur prouver qu’ils ont leur chance. Pour cela, il faut d’abord sanctionner sans faiblesse par la loi toutes les discriminations. Le « testing » devra entrer dans la loi et cela est inscrit dans notre programme. Ensuite, la culture, l’éducation et la formation continue devront traverser les territoires. J’ai cette expérience au travers de mes actions associatives. Faire de la politique autrement c’est faire travailler ensemble le secteur public, le secteur privé et le secteur associatif. Autant dans l’hexagone qu’à l’étranger. Cela peut paraître utopique mais ça ne l’est pas. Pour une raison simple : parce que ce n’est pas une question budgétaire (et c’est l’argent qui nous manque) mais une question d’habitudes. La démagogie consisterait à vous dire qu’on va augmenter les dotations de l’État sans augmenter la fiscalité. Je laisse ce type de promesses à la démagogie des extrêmes. Il est temps, vraiment temps, de faire de la politique autrement. J’ai la faiblesse de penser que je peux y arriver parce que je serai ancrée dans le pôle central majoritaire. La dissolution de l’Assemblée a été une surprise, je veux être la surprise de la nouvelle Assemblée.
par le chroniqueur de seneplus, Jean Pierre Corréa
ENTRE PRINCIPE DE RÉALITÉ ET URGENCE D’ÉDUQUER
EXCLUSIF SENEPLUS - Même à 10 francs, le chômeur ne pourrait acheté le pain. On dissout les urgences dans la rhétorique populiste. La clé du Projet n’est pas le coût de la vie, mais le goût du travail
« Les jeunes et les citoyens de demain dont nous avons tous besoin devront être autonomes, donc capables de faire des choix et de gérer leur vie sur le plan personnel et sur le plan social, solidaires, parce que capables de se soucier d’autrui, d’agir avec les autres et pour eux, de partager leurs préoccupations, mais aussi responsables parce que capables d’assumer leurs propres actes, de tenir leurs engagements et d’achever ce qu’ils entreprennent, et surtout engagés, parce que capables de s’affirmer par rapport à des valeurs, une cause ou un idéal et d’agir en conséquence ». Quasimodo
Mon ami et brillant passeur d’intelligence, Amadou Tidiane Wone, a dans une de ses récentes chroniques, recommandé aux nouvelles autorités de notre pays de « Rester Focus » sur les demandes des citoyens sénégalais, qui leur ont valu d’être portés aux commandes du pouvoir, forts de cette confiance populaire.
Au demeurant, en un mot comme en mille, le chèque signé par le peuple aux nouvelles autorités investies de sa confiance, pour un premier mandat de 5 ans, n’est pas un chèque à blanc. Il est rempli d’exigences, dont certaines sont livrables immédiatement, et d’autres prendront le temps de réformes profondes qu’il va falloir entamer très rapidement. Autant les changements de personnels aux commandes de plusieurs leviers d’actions sont impératifs, autant le souci de la tenue, stricte, de tous les engagements pris, doit faire l’objet d’une communication gouvernementale millimétrée et d’un souci pédagogique en temps réels. Mieux, les actions liées aux changements de comportements doivent être prises en charge par les 54 % d’électeurs qui ont endossé la responsabilité de la rupture et du changement. Il s’agit, pour chacun et chacune d’entre nous, d’incarner la rupture et de lui donner corps en toutes circonstances. Pour séduire et convaincre les indécis, afin de réduire l’hostilité et la capacité de nuisance des partisans du statu quo ante. En somme, changer, c’est distribuer 17 millions de miroirs aux Sénégalais.
Cela doit être la nouvelle feuille de route du FOCUS 2024. Il faut l’endosser et la conduire.
Au lieu de cela, l’impression se diffuse que le chèque est toujours en blanc, que les tenants du pouvoir seraient encore dans leurs habits d’opposants, et amuseraient la galerie avec des polémiques et menaces inutiles et superflues à éructer lorsqu’on tient les rênes de la décision…. Un tigre ne hurle pas sa tigritude.
Les choses se mettent en place, certes, à la présidence, petit à petit incarnée par le titulaire de cette haute charge, Bassirou Diomaye Faye, qui gagne en sérénité quand son premier ministre Ousmane Sonko, continue à se battre contre, comme Don Quichotte, des moulins à vent. Pourtant le Projet semblait ficelé depuis des années, imaginé et mis en musique par des milliers de Sénégalais Patriotes à travers le monde. Ce Projet, aux allures d’Os de Mor Lam, attend d’être servi…
Au lieu de mettre les Sénégalais au travail, nous nous complaisons encore et toujours dans ce qui les rassure démagogiquement, satisfaire leurs goûts à la quasi gratuité, à savoir baisser le coût de la vie, vieux serpent de mer, qui symbolise nos incapacités chroniques à persuader nos concitoyens que la clé du Projet, n’est pas le coût de la vie, mais le goût du travail. Le pain à 10 francs ne sera pas pour autant acheté par un chômeur. Donc, l’urgence, c’est éduquer, former, outiller et insérer, devise d’un ministère central de cette révolution attendue, celui de la formation professionnelle, pierre angulaire de la construction de ce nouveau pari : Eduquer et former, urgemment.
La seule urgence qui vaille : Eduquer notre jeunesse.
Par quel mécanisme de la pensée, l’idée-même de faire une impasse sur l’avenir de nos jeunes gens, peut-elle s’imposer à des esprits responsables ?
Je pense à ceux qui gouvernent cette jeunesse ni éduquée, ni instruite, ni informée, qui est affalée toute la journée contre le mur qui soutient leur colonne vertébrale, à deviser sur Mbappé, Sadio Mané, Wally Seck ou Bathio Ndiaye, ou mieux à agonir d’injures les nouvelles autorités, seules responsables selon eux de leur inactivité et de leur désœuvrement endogène, et me dis que ces hommes qui auront donc à gérer ces zombies sont vraiment dans le brouillard. Aucune formation professionnelle, aucun rêve de vivre dans leur pays, pour la plupart déjà pères de 3 ou 4 mômes dont ils ignorent jusqu’au prénom, ces jeunes qui revendiquent deux cerveaux dans les biceps et un muscle dans le cerveau sont la poudre de la bombe qui va nous péter à la gueule dans une dizaine d’années. La mèche est allumée déjà. On le sait. Mais on ne veut pas voir. On repousse les urgences, on les dissout dans de la rhétorique populiste. Face à cette mèche qui approche du détonateur, un « Homme d’Etat » se doit de gouverner pour les générations futures, alors qu’ils ne savent endosser que le costume étriqué de l’homme politique qui n’est préoccupé que par sa réélection. Se faire rattraper par les principes de réalité, est en fait une bonne chose.
Cela leur permettra de mettre l’accent sur l’agriculture qui va conditionner notre indépendance alimentaire, ou sur l’éducation et la formation, qui vont garantir l’emploi ? A-t-on décidé que ces plans tirés sur la Comète devaient être réalisés par une jeunesse mieux formée, citoyenne, éduquée et patriote, et qu’il fallait mettre le paquet sur une jeunesse instruite et en bonne santé ? Comment va-t-on remettre les Sénégalais au travail, et surtout dans les champs ? Comment va-t-on persuader ce jeune homme ou cette jeune fille qu’ils peuvent retourner dans leurs villages, où les attendent des vrais projets de développement, ce qui leur éviterait de passer leur vie à être pourchassés par ceux qui rêvent naturellement et très justement d’avoir des trottoirs et des rues dignes d’une capitale ? Comment va-t-on faire croire au jeune homme amoureux d’une jeune fille, que pour espérer l’épouser, il ne se sentira pas condamné à prendre les « pirogues de notre plus dramatique échec » ?
Mais il y a longtemps qu’ils ne transpirent plus nos dirigeants. Quand vous voyez, Obama, Macron, qui six mois après leur élection, être couverts de cheveux blancs, du fait de leurs responsabilités les engageant à chaque signature, on est tenté de les comparer aux nôtres, qui tout au contraire, grossissent, claircissent et dégagent de la tranquillité, celle de l’irresponsabilité assumée… Depuis Abdou Diouf, qui avait eu à gérer les ajustements structurels, et dont la chevelure avait subitement blanchi, Wade étant hors concours du fait de calvitie permanente, aucun des hommes en responsabilité dans notre pays ne porte les stigmates du stress de la gouvernance…
Soyons encore plus proches et convaincus de nos talents et travaillons juste à remettre les choses à l’endroit pour que ce pays soit un des plus beaux du monde. Parce qu’il y fait bon vivre. Mais il faut de la Culture pour le savoir.
par l'éditorialiste de seneplus, Arona Oumar Kane
COMPRENDRE LE BUDGET DE LA NATION
EXCLUSIF SENEPLUS - Héritage difficile pour le nouveau gouvernement qui exécute un budget déséquilibré, sans le rectifier. Décryptage des rouages complexes de la gestion des finances publiques
Arona Oumar Kane de SenePlus |
Publication 25/06/2024
Synthèse de la Loi 2023-18 portant Loi de finances 2024
La Déclaration de Politique Générale du nouveau chef du gouvernement sénégalais est attendue dans les jours ou semaines à venir. La question du budget sera sans doute un des sujets importants qui seront abordés par le Premier ministre M. Ousmane Sonko lors de son adresse à la représentation nationale.
Il s’agit, en effet, d’un sujet crucial qui concerne tous les citoyens, car relatif à la façon dont notre argent, à nous tous, est géré par les autorités administratives. Seulement voilà, les textes de lois de finances qui définissent le budget de la Nation sont d’une telle complexité que seuls les spécialistes des finances publiques ou ceux qui se donnent la peine de les étudier sérieusement, c’est notre cas, sont en mesure d’en saisir tous les aspects. Ceci est d’autant plus regrettable que cette méconnaissance des mécanismes du budget et leurs implications dans la vie nationale est un terreau favorable à la mal gouvernance, qui conduit nos gouvernements à faire un peu n’importe quoi avec nos ressources financières sans être challengés par leurs administrés que nous sommes.
Pour aider le citoyen lambda à avoir une meilleure compréhension du budget et briser cette logique de méconnaissance généralisée de la gestion du budget, nous avons conçu un modèle de synthèse du texte de loi de finances. Cette synthèse devant permettre, grâce à des graphiques et des schémas simples sur une seule page et d’un glossaire, d’en saisir les points saillants et de comprendre la signification des principaux agrégats de la loi de finances, leurs interconnexions et leurs implications.
L’objectif poursuivi dans cet article, et ceux que nous que publions régulièrement, est de permettre une meilleure veille citoyenne sur la gouvernance de nos ressources et d’éclairer le débat public sur des aspects méconnus de la gestion budgétaire. Cela permettra, en l’occurrence, d’éviter la manipulation, en particulier de ceux qui comparent déjà la gestion budgétaire des nouvelles autorités avec la leur quand ils étaient au pouvoir. Le nouveau gouvernement ne fait en réalité, jusqu’ici, qu’exécuter le Budget dont ils ont hérité, ce qui est d’ailleurs regrettable. Une loi de finances rectificative aurait dû être présentée avant toute chose, au vu du déséquilibre scandaleux qui continue d’y avoir entre les dépenses de fonctionnement et celles consacrées à l’investissement.
Nous espérons qu’avec cette synthèse graphique, ces enjeux seront mieux cernés par nos concitoyens.
Notes explicatives
Loi de Finances La loi de finances est une loi adoptée par le parlement qui détermine, pour une année civile, la nature, le montant et l'affectation des ressources et des charges de l'État (les recettes et les dépenses). Elle est le principal instrument de la politique budgétaire et fiscale de l'État.
Loi de Finances Rectificative Une loi de finances rectificative modifie, en cours d'année, les dispositions de la loi de finances initiale. Elle permet d'ajuster les prévisions de recettes et de dépenses en fonction des évolutions économiques et financières imprévues.
Budget Général Le budget général du Sénégal représente l'ensemble des ressources et des charges de l'État pour une année budgétaire donnée. Il inclut toutes les recettes collectées et les dépenses effectuées par le gouvernement dans le cadre de ses fonctions économiques et sociales.
Comptes Spéciaux du Trésor Les comptes spéciaux du Trésor sont des comptes spécifiques gérés par l'État en dehors du budget général. Ils sont utilisés pour des opérations financières particulières qui nécessitent une comptabilité distincte. Ils s'équilibrent en recettes et en dépenses.
Budget Initial Le budget initial correspond au montant arrêté dans la loi de finances initiale. Ce montant est égal aux dépenses prévues, augmentées de l’amortissement . En principe, l'amortissement n'est pas censé être pris en compte dans le Budget, mais cette synthèse reflète les chiffres validés par la Loi de Finances initiale 2024. L’autre particularité de ce budget 2024, c’est qu’il succède à un autre budget initial sans loi de finances rectificative entre les deux, malgré les gros écarts entre les réalisations à fin 2023 et les prévisions de la loi de finances initiale. Une responsabilité conjointe du gouvernement sortant, de l’Assemblée nationale et de la Cour des Comptes, et un manquement qui en dit long sur le sérieux et la rigueur mis dans la tenue de nos comptes publics.
Recettes Les recettes représentent l'ensemble des ressources financières perçues par l'État. Elles se divisent en deux grandes catégories : les recettes internes et les recettes externes.
Recettes Internes Les recettes internes proviennent des ressources générées au sein du pays, incluant les impôts, les taxes, les droits de douane, les redevances et les cotisations sociales. Elles sont cruciales pour le financement des dépenses publiques sans dépendre de l'extérieur.
Recettes Externes Les recettes externes sont les ressources financières obtenues de l'extérieur du pays. Elles incluent les aides financières, les dons obtenus auprès des institutions internationales ou des pays étrangers. A ne pas confondre avec l'emprunt qui alimente la dette.
Dépenses Les dépenses regroupent l'ensemble des décaissements de l'État pour financer ses activités et programmes. Elles se subdivisent en plusieurs catégories, incluant les dépenses de fonctionnement et les dépenses d'investissement, les intérêts et commissions de la dette
Déficit Le déficit budgétaire survient lorsque les dépenses de l'État excèdent ses recettes. Il indique un besoin de financement supplémentaire que le gouvernement doit combler, souvent par l'emprunt. Lorsque les dépenses sont inférieures aux recettes, on parle d'excédent.
Emprunt L'emprunt est une source de financement pour l'État lorsqu'il y a un déficit budgétaire. Le gouvernement emprunte des fonds sur les marchés financiers nationaux et internationaux pour couvrir ses besoins de financement. C’est ainsi qu’une émission d’Eurobonds a été réalisée pour couvrir une partie de l’emprunt prévu dans la loi de finances 2024, arrêté à 2138,4 milliards de FCFA. Notre synthèse montre clairement que cet emprunt, complété entre autres par les Droits de Tirages Spéciaux du FMI avec les conditions que l’on sait, sert beaucoup plus à rembourser d’autres dettes qu’à financer le déficit et donc les investissements qui auraient dû être le réceptacle exclusif de la dette.
Amortissement L'amortissement représente un montant versé aux créanciers de l'Etat pour réduire l'encours de la dette. En principe, l'amortissement devrait se faire avec la croissance générée, grâce aux recettes internes. Mais quand la dette contractée n’est pas utilisée à bon escient pour alimenter de l’investissement productif mais exposée à la gabegie et aux détournements d’objectif, combinés à l’absence d’évaluation de son impact réel sur la croissance, elle ne servira qu’à jouer aux pompes funèbres pour hyènes - suul bukki sulli bukki, les Sénégalais comprennent.
Intérêts de la Dette Les intérêts de la dette sont les paiements périodiques effectués par l'État pour rémunérer les prêteurs. Ils constituent une charge financière liée aux emprunts. Ils sont inclus dans les dépenses ordinaires du budget général ou dépenses de fonctionnement.
Commissions de la Dette Les commissions de la dette sont des frais additionnels associés à la gestion et à la souscription des emprunts. Elles incluent les frais de conseil, de garantie, et d'autres coûts financiers. Ces commissions, souvent noyées par abus de langage dans les appellations “charges financières de la dette” avec les intérêts de la dette, sont de plus en plus élevées car les intérêts et commissions combinés dépassent même le principal remboursé sur certains mois, avec des montants que ne saurait seul expliquer les taux d’intérêt annoncés. Il serait utile que le gouvernement ou une commission d’enquête parlementaire se penche sur ces commissions pour en connaître la structure exacte et les bénéficiaires. On ne peut continuer à verser des centaines de milliards de FCFA de commissions sans savoir exactement à qui, à quel titre et si le service rendu est à la hauteur de ce coût exorbitant.
Service de la Dette Le service de la dette englobe l'ensemble des paiements effectués pour honorer les emprunts, incluant l'amortissement, les intérêts et les commissions. C'est une part importante des dépenses de l'État.
Dépenses de Personnel Les dépenses de personnel concernent les salaires et les rémunérations versés aux fonctionnaires et employés de l'État. Elles constituent une part significative des dépenses de fonctionnement.
Achats de Biens et Services Ces achats couvrent les dépenses liées à l'acquisition de biens et de services nécessaires au fonctionnement des administrations publiques, tels que les voitures, les biens immobiliers, les voyages, l'organisation d'évènements.
Transferts Courants Les transferts courants incluent les subventions, les dotations aux institutions constitutionnelles, aux entreprises publiques et aux collectivités territoriales, les aides sociales et les autres paiements de transfert effectués par l'État sans contrepartie directe.
Dépenses de Fonctionnement Les dépenses de fonctionnement, ou dépenses ordinaires, regroupent l'ensemble des coûts nécessaires au fonctionnement courant des services publics. Elles incluent les salaires, les achats de biens et services, les transferts courants et la charge financière de la dette.
Dépenses d'Investissement Les dépenses d'investissement, ou dépenses en capital, concernent les fonds utilisés pour financer des projets à long terme, tels que les infrastructures, les équipements publics, et les programmes de développement. Elles visent à améliorer la capacité productive du pays.
Arona Oumar Kane est Ingénieur Logiciel
Bangath Systems - Dakar
Sources:
Loi 2022-22 du 09 Décembre 2022 portant loi de finances pour l’année 2023
Loi 2023-18 du 15 Décembre 2023 portant loi de finances pour l’année 2024
Tableaux de Bord de l'Économie Sénégalaise par la DPEE
Calculs et Analyses avec SIADE, Système Intégré d’Analyse de Données Économiques par Bangath Systems
Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle 2025-2027
À LA PEINE, LES OLYMPIENS SÉNÉGALAIS CRIENT LEUR MANQUE DE MOYENS
Qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris, ils espéraient enfin voir leur dévouement récompensé. Mais les athlètes du pays font face à l'indifférence des autorités. Conditions d'entraînement déplorables, précarité financière...
(SenePlus) - Au Sénégal, être un athlète qualifié pour les Jeux Olympiques ne garantit malheureusement pas un soutien adéquat. C'est le constat amer dressé par de nombreux sportifs sénégalais dans un récent reportage du journal Le Monde.
Bocar Diop, taekwondiste de 25 ans, fait partie des 11 athlètes sénégalais qualifiés pour les JO de Paris 2024. Pourtant, comme le rapporte Le Monde, "il pensait qu'être sportif de haut niveau avec une qualification aux JO changerait un peu sa vie, c'est presque pire". Malgré une promesse de bourse de 4500 euros du Comité national olympique sénégalais (CNOSS), celle-ci ne lui est toujours pas parvenue. Sans budget, il ne peut pas s'offrir de stages d'entraînement à l'étranger, cruciaux pour se mesurer à ses futurs adversaires.
Pour se consacrer à l'entraînement, Bocar Diop a dû lâcher son emploi de soudeur. Aujourd'hui sans revenus, il est hébergé par sa fédération dans des conditions spartiates. "Ma famille m'en veut, confie-t-il. Ils ne comprennent pas que je donne tant à mon pays, sans rien en retour."
Ndèye Binta Diongue, escrimeuse qualifiée pour Paris 2024, connaît également d'importantes difficultés financières malgré une bourse du CNOSS de 18 300 euros pour 18 mois. "En France, une fois que j'ai payé mon loyer, c'est terminé", déplore-t-elle auprès du quotidien. Pour partir en stage, elle a dû recourir à une cagnotte en ligne.
Cette précarité contraste avec l'ambition du Sénégal d'être "une nation de sportifs", comme le souligne le champion d'Afrique du 110m haies Louis-François Mendy, cité par Le Monde : "Pour faire du haut niveau, il faut des moyens et des infrastructures de qualité. Malheureusement, nous ne faisons pas partie des préoccupations politiques."
Face à ces critiques, le CNOSS assure plancher sur un projet de loi visant à mieux rémunérer les athlètes d'élite. "Nous travaillons avec le gouvernement sur le Code du sport sénégalais. Dedans, il y aura un statut pour les sportifs de haut niveau avec une rémunération prévue", promet son secrétaire général Omar Sedima Diagne, cité par Le Monde.
En attendant, le manque de moyens continue d'entraver les rêves olympiques de nombreux sportifs sénégalais, contraints de choisir entre précarité et exil à l'étranger. Une réalité à laquelle ce pays réputé pour ses champions fait tristement face.
ASSIMI GOÏTA À OUAGADOUGOU POUR UNE VISITE DE TRAVAIL ET D’AMITIÉ
Cette visite survient dans un contexte marqué par un regain d’attaques d’insurgés contre les populations civiles et l’armée Burkinabé. La dernière en date a récemment fait perdre la vie à une centaine de soldats dans la localité de Mansila.
Dakar, 25 juin (APS) – Le président du Mali, le colonel Assimi Goïta, est arrivé ce mardi en fin de matinée à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail, a annoncé la présidence du Burkina Faso.
Le chef de l’Etat malien a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué la Présidence du Faso sur sa page Facebook.
L’information est illustrée d’images immortalisant la venue du président malien sur le sol burkinabé. L’une d’elles montrent notamment les deux dirigeants en uniforme échangeant vraisemblablement des civilités.
A la suite de l’exécution des hymnes des deux pays sur le tarmac de l’aéroport de Ouagadougou, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré ont été acclamés à leur sortie par une foule nombreuse massée devant l’aéroport sur le chemin de la Présidence du Faso, a constaté l’Agence d’information du Burkina Faso.
L’AIB a en même temps fait savoir que les deux hommes s’étaient entretenus une première fois au salon d’honneur de l’aéroport.
La présidence malienne qualifie le déplacement de Goïta d’étape importante dans le partenariat entre les deux pays en précisant que les deux chefs d’Etat allaient échanger sur les efforts contribuant à la pacification de l’AES (Alliance des pays Sahel, regroupant les deux pays et le Niger).
La visite d’Assimi Goïta à Ougadougou est interprétée par bon nombre d’observateurs comme un soutien au régime de son homologue burkinabé.
Elle survient dans un contexte marqué par un regain d’attaques d’insurgés contre les populations civiles et l’armée Burkinabé. La dernière en date a récemment fait perdre la vie à une centaine de soldats dans la localité de Mansila, ont confirmé plusieurs sources.
LE GOUVERNEMENT ANNONCE LA PUBLICATION PROCHAINE DE LA LISTE DES MÉDIAS OFFICIELLEMENT RECONNUS
Cette initiative vise à clarifier et à réguler le paysage médiatique du pays, selon le ministre de Communication et du Numérique.
Ce matin, lors de la cérémonie d’ouverture de la journée de réflexion avec les acteurs des médias sur la liberté de presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes, le ministre de la Communication et du numérique, Alioune Sall, a fait une annonce majeure concernant la transparence dans le secteur des médias au Sénégal.
Le ministre a rappelé l’engagement du nouveau gouvernement et de ses partenaires, y compris les associations de médias présentes et les partenaires techniques des Nations Unies et de la société civile, à garantir une plus grande transparence dans la gouvernance du secteur des médias. « Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement et les partenaires des médias, notamment les associations présentes ici ainsi que nos partenaires techniques des Nations Unies et de la société civile, mettront tout en œuvre pour garantir une plus grande transparence de la gouvernance du secteur des médias », a déclaré Alioune Sall.
Pour atteindre cet objectif, le ministère de la communication et du numérique prévoit de publier la liste des médias officiellement reconnus au Sénégal. Cette initiative vise à clarifier et à réguler le paysage médiatique du pays. « Ce qui revient à publier la liste des médias officiellement reconnus par nos services, mais plus encore de connaître les vrais propriétaires de ces entreprises de presse afin que nul n’en ignore et que les médias ne soient pas considérés comme des outils d’influence ou de lobbying », a souligné le ministre.
ALIOUNE SALL PROMET LE SOUTIEN DE L’ÉTAT AUX ENTREPRISES DE PRESSE SÉRIEUSES
Le ministre de la Communication et du Numérique a rappelé que ces entreprises doivent se conformer aux lois en vigueur, y compris en matière de paiement des impôts, surtout si ces contributions sont prélevées sur les revenus de leurs employés.
Le ministre de la Communication et du Numérique, Alioune Sall, a affirmé mardi que l’État soutiendra les entreprises de presse sérieuses qui adoptent une gouvernance financière saine.
Il a rappelé que ces entreprises doivent se conformer aux lois en vigueur, y compris en matière de paiement des impôts, surtout si ces contributions sont prélevées sur les revenus de leurs employés.
« Le premier responsable pour garantir des conditions de travail optimales aux professionnels des médias est leur employeur.
L’État du Sénégal, quant à lui, s’engage à accompagner les entreprises de presse sérieuses qui font preuve d’une gestion financière saine dans leur développement », a déclaré l’ingénieur des Télécommunications.
Il a également abordé la question du Fond d’appui et de développement de la presse, soulignant qu’il est conscient des préoccupations de gouvernance exprimées par les acteurs des médias.
« Nous voulons que ce fond ne se limite pas à fournir un soutien financier, mais qu’il devienne un levier pour stimuler la croissance économique du secteur des médias et contribuer plus largement au développement de notre nation », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre est revenu sur l’organisation de la journée de réflexion, soulignant que les acteurs des médias ont tenu des assises pour réfléchir à l’avenir et à l’encadrement de la profession.
« Parler d’encadrement, c’est évoquer le cadre juridique et réglementaire. Le Sénégal est attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire dans le respect des normes en vigueur », a-t-il ajouté.
Il a également souligné qu’il est crucial, 18 ans après la création du Cnra, de se doter d’un nouvel organe de régulation qui prendra en compte les spécificités des médias et des réseaux sociaux, ainsi que de réviser certaines dispositions du Code de la presse jugées caduques.
« La dépénalisation ne signifie pas l’absence de sanctions en cas de faute. Les professionnels des médias devront toujours répondre de leurs actes devant la justice. Il reviendra aux acteurs engagés dans le processus de réforme de définir les sanctions à mettre en vigueur, qui peuvent être pécuniaires, administratives ou judiciaires », a-t-il conclu.