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27 juin 2025
À LA PEINE, LES OLYMPIENS SÉNÉGALAIS CRIENT LEUR MANQUE DE MOYENS
Qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris, ils espéraient enfin voir leur dévouement récompensé. Mais les athlètes du pays font face à l'indifférence des autorités. Conditions d'entraînement déplorables, précarité financière...
(SenePlus) - Au Sénégal, être un athlète qualifié pour les Jeux Olympiques ne garantit malheureusement pas un soutien adéquat. C'est le constat amer dressé par de nombreux sportifs sénégalais dans un récent reportage du journal Le Monde.
Bocar Diop, taekwondiste de 25 ans, fait partie des 11 athlètes sénégalais qualifiés pour les JO de Paris 2024. Pourtant, comme le rapporte Le Monde, "il pensait qu'être sportif de haut niveau avec une qualification aux JO changerait un peu sa vie, c'est presque pire". Malgré une promesse de bourse de 4500 euros du Comité national olympique sénégalais (CNOSS), celle-ci ne lui est toujours pas parvenue. Sans budget, il ne peut pas s'offrir de stages d'entraînement à l'étranger, cruciaux pour se mesurer à ses futurs adversaires.
Pour se consacrer à l'entraînement, Bocar Diop a dû lâcher son emploi de soudeur. Aujourd'hui sans revenus, il est hébergé par sa fédération dans des conditions spartiates. "Ma famille m'en veut, confie-t-il. Ils ne comprennent pas que je donne tant à mon pays, sans rien en retour."
Ndèye Binta Diongue, escrimeuse qualifiée pour Paris 2024, connaît également d'importantes difficultés financières malgré une bourse du CNOSS de 18 300 euros pour 18 mois. "En France, une fois que j'ai payé mon loyer, c'est terminé", déplore-t-elle auprès du quotidien. Pour partir en stage, elle a dû recourir à une cagnotte en ligne.
Cette précarité contraste avec l'ambition du Sénégal d'être "une nation de sportifs", comme le souligne le champion d'Afrique du 110m haies Louis-François Mendy, cité par Le Monde : "Pour faire du haut niveau, il faut des moyens et des infrastructures de qualité. Malheureusement, nous ne faisons pas partie des préoccupations politiques."
Face à ces critiques, le CNOSS assure plancher sur un projet de loi visant à mieux rémunérer les athlètes d'élite. "Nous travaillons avec le gouvernement sur le Code du sport sénégalais. Dedans, il y aura un statut pour les sportifs de haut niveau avec une rémunération prévue", promet son secrétaire général Omar Sedima Diagne, cité par Le Monde.
En attendant, le manque de moyens continue d'entraver les rêves olympiques de nombreux sportifs sénégalais, contraints de choisir entre précarité et exil à l'étranger. Une réalité à laquelle ce pays réputé pour ses champions fait tristement face.
ASSIMI GOÏTA À OUAGADOUGOU POUR UNE VISITE DE TRAVAIL ET D’AMITIÉ
Cette visite survient dans un contexte marqué par un regain d’attaques d’insurgés contre les populations civiles et l’armée Burkinabé. La dernière en date a récemment fait perdre la vie à une centaine de soldats dans la localité de Mansila.
Dakar, 25 juin (APS) – Le président du Mali, le colonel Assimi Goïta, est arrivé ce mardi en fin de matinée à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail, a annoncé la présidence du Burkina Faso.
Le chef de l’Etat malien a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué la Présidence du Faso sur sa page Facebook.
L’information est illustrée d’images immortalisant la venue du président malien sur le sol burkinabé. L’une d’elles montrent notamment les deux dirigeants en uniforme échangeant vraisemblablement des civilités.
A la suite de l’exécution des hymnes des deux pays sur le tarmac de l’aéroport de Ouagadougou, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré ont été acclamés à leur sortie par une foule nombreuse massée devant l’aéroport sur le chemin de la Présidence du Faso, a constaté l’Agence d’information du Burkina Faso.
L’AIB a en même temps fait savoir que les deux hommes s’étaient entretenus une première fois au salon d’honneur de l’aéroport.
La présidence malienne qualifie le déplacement de Goïta d’étape importante dans le partenariat entre les deux pays en précisant que les deux chefs d’Etat allaient échanger sur les efforts contribuant à la pacification de l’AES (Alliance des pays Sahel, regroupant les deux pays et le Niger).
La visite d’Assimi Goïta à Ougadougou est interprétée par bon nombre d’observateurs comme un soutien au régime de son homologue burkinabé.
Elle survient dans un contexte marqué par un regain d’attaques d’insurgés contre les populations civiles et l’armée Burkinabé. La dernière en date a récemment fait perdre la vie à une centaine de soldats dans la localité de Mansila, ont confirmé plusieurs sources.
LE GOUVERNEMENT ANNONCE LA PUBLICATION PROCHAINE DE LA LISTE DES MÉDIAS OFFICIELLEMENT RECONNUS
Cette initiative vise à clarifier et à réguler le paysage médiatique du pays, selon le ministre de Communication et du Numérique.
Ce matin, lors de la cérémonie d’ouverture de la journée de réflexion avec les acteurs des médias sur la liberté de presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes, le ministre de la Communication et du numérique, Alioune Sall, a fait une annonce majeure concernant la transparence dans le secteur des médias au Sénégal.
Le ministre a rappelé l’engagement du nouveau gouvernement et de ses partenaires, y compris les associations de médias présentes et les partenaires techniques des Nations Unies et de la société civile, à garantir une plus grande transparence dans la gouvernance du secteur des médias. « Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement et les partenaires des médias, notamment les associations présentes ici ainsi que nos partenaires techniques des Nations Unies et de la société civile, mettront tout en œuvre pour garantir une plus grande transparence de la gouvernance du secteur des médias », a déclaré Alioune Sall.
Pour atteindre cet objectif, le ministère de la communication et du numérique prévoit de publier la liste des médias officiellement reconnus au Sénégal. Cette initiative vise à clarifier et à réguler le paysage médiatique du pays. « Ce qui revient à publier la liste des médias officiellement reconnus par nos services, mais plus encore de connaître les vrais propriétaires de ces entreprises de presse afin que nul n’en ignore et que les médias ne soient pas considérés comme des outils d’influence ou de lobbying », a souligné le ministre.
ALIOUNE SALL PROMET LE SOUTIEN DE L’ÉTAT AUX ENTREPRISES DE PRESSE SÉRIEUSES
Le ministre de la Communication et du Numérique a rappelé que ces entreprises doivent se conformer aux lois en vigueur, y compris en matière de paiement des impôts, surtout si ces contributions sont prélevées sur les revenus de leurs employés.
Le ministre de la Communication et du Numérique, Alioune Sall, a affirmé mardi que l’État soutiendra les entreprises de presse sérieuses qui adoptent une gouvernance financière saine.
Il a rappelé que ces entreprises doivent se conformer aux lois en vigueur, y compris en matière de paiement des impôts, surtout si ces contributions sont prélevées sur les revenus de leurs employés.
« Le premier responsable pour garantir des conditions de travail optimales aux professionnels des médias est leur employeur.
L’État du Sénégal, quant à lui, s’engage à accompagner les entreprises de presse sérieuses qui font preuve d’une gestion financière saine dans leur développement », a déclaré l’ingénieur des Télécommunications.
Il a également abordé la question du Fond d’appui et de développement de la presse, soulignant qu’il est conscient des préoccupations de gouvernance exprimées par les acteurs des médias.
« Nous voulons que ce fond ne se limite pas à fournir un soutien financier, mais qu’il devienne un levier pour stimuler la croissance économique du secteur des médias et contribuer plus largement au développement de notre nation », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre est revenu sur l’organisation de la journée de réflexion, soulignant que les acteurs des médias ont tenu des assises pour réfléchir à l’avenir et à l’encadrement de la profession.
« Parler d’encadrement, c’est évoquer le cadre juridique et réglementaire. Le Sénégal est attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire dans le respect des normes en vigueur », a-t-il ajouté.
Il a également souligné qu’il est crucial, 18 ans après la création du Cnra, de se doter d’un nouvel organe de régulation qui prendra en compte les spécificités des médias et des réseaux sociaux, ainsi que de réviser certaines dispositions du Code de la presse jugées caduques.
« La dépénalisation ne signifie pas l’absence de sanctions en cas de faute. Les professionnels des médias devront toujours répondre de leurs actes devant la justice. Il reviendra aux acteurs engagés dans le processus de réforme de définir les sanctions à mettre en vigueur, qui peuvent être pécuniaires, administratives ou judiciaires », a-t-il conclu.
PLUS DE 4000 PERSONNES ADDICTIVES À LA DROGUE PRISES EN CHARGE DANS LES STRUCTURES SANITAIRES
Le Docteur Jean Augustin Tine demande à l’Etat du Sénégal de faire une enquête nationale sur la consommation de drogue, pour aller vers l’élaboration d’un cadre politique et législatif devant encadrer cette consommation.
Depuis plus d’un mois, des saisies importantes de drogue sont faites au Sénégal. Cela a des effets destructeurs sur les consommateurs qui ont une santé mentale et physique fragile.
Sur le territoire national, 4000 personnes qui sont addictives aux drogues sont prises en charge dans les structures sanitaires spécialisées en la matière.
C’est une information donnée par le chef de la division de la santé mentale au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Selon le Docteur Jean Augustin Tine, «en 2022, on avait enregistré 3683 cas qui sont accompagnés dans nos structures. En 2023, on a eu 4253 cas, soit une augmentation de plus de 800 cas dont 7% de femmes».
Par ailleurs, le chef de division demande à l’Etat du Sénégal «de faire une enquête nationale sur la consommation de drogue, pour aller vers l’élaboration d’un cadre politique et législatif devant encadrer cette consommation de drogue» car le nombre de drogues peut être supérieur. Beaucoup pour éviter la stigmatisation, préfère ne pas fréquenter les structures sanitaires dédiées.
LE BTP PRÉCONISE LA PRÉFÉRENCE NATIONALE DANS COMMANDE PUBLIQUE
“Nous ne voulons plus être des sous-traitants, et il faut que les choses changent. C’est aberrant à ce stade qu’on nous parle de techniciens étrangers alors que nous avons tout ce qu’il faut pour bâtir notre pays”, a dit le président de la CNES.
Les professionnels du secteur du BTP, réunis au sein du Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics (SNBTP), ont demandé mardi à l’Etat d’appliquer la préférence nationale dans l’exploitation des ressources nationales et l’exécution de la commande publique.
Le SNBTP tenait une assemblée générale pour exposer ses orientations et son plan d’action axés sur le partenariat entre l’Etat et le secteur privé, sur le thème “La préférence nationale en action”.
“La souveraineté politique repose sur le socle de la souveraineté économique, qui ne saurait être sans un secteur privé national fort, et le développement du secteur du BTP reste fortement arrimé à la croissance globale de notre économie”, a déclaré Abdel Kader Ndiaye, président du SNBTP.
Le secteur du BTP occupe “une part importante” de l’économie nationale dont il fait partie des “locomotives” depuis plusieurs années, a indiqué M. Ndiaye.
L’Etat, avec l’aide de ses partenaires au développement, constitue le “plus gros client” des entreprises du BTP, à travers les agences et acheteurs publics qui absorbent “plus de 50%” de la commande publique.
“Mais il faut avouer que cette embellie ne profite pas aux entreprises sénégalaises et surtout pas aux petites et moyennes entreprises du secteur des BTP”, a soutenu le président du Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics.
Les “conditions d’éligibilité” et le “système d’allotissement” de la commande publique, surtout en matière de grands travaux, constituent à ses yeux des freins au développement des entreprises sénégalaises du secteur.
“Ce sont les raisons qui expliquent l’affaissement de nos entreprises et les difficultés de développement du secteur privé, malgré l’affichage des taux de croissance moyen de 6,6% publiés sur la période 2014-2018 et des taux de croissance respectifs du PIB réel estimés à 5,1% en 2020 et 6,1 % en 2021”, a estimé Abdel Kader Ndiaye.
Il a cependant souligné que le secteur du BTP se caractérise par de “nombreuses faiblesses”, se traduisant par un cadre institutionnel “désorganisé”, la prolifération d’organisations professionnelles, un déficit de financement de l’activité remarquable du fait des difficultés d’accès au crédit et sa cherté.
Il a aussi évoqué les créances non recouvrées et les longs délais de paiement soulevés par les acteurs, dont Adama Lam, président de la Confédération nationale des entreprises du Sénégal (CNES).
“On ne peut pas s’engager à faire de grands travaux avec des taux aussi élevés et accuser des retards de paiement qui engagent la totalité des marges bénéficiaires que les entreprises font dans le BTP”, a relevé M. Lam, jugeant les délais de paiement “trop longs”.
“Nous ne voulons plus être des sous-traitants, et il faut que les choses changent profondément. C’est aberrant à ce stade qu’on nous parle de techniciens étrangers alors que nous avons tout ce qu’il faut pour bâtir notre pays”, a martelé le président de la CNES.
Adama Lam a insisté sur le fait que beaucoup d’entreprises étrangères sont accompagnées par leur Etat, “alors que nous [au Sénégal] avons du mal à trouver le soutien bancaire et financier nécessaire dans notre pays”.
“L’augmentation des parts des entreprises nationales dans les marchés publics est un enjeu actuel pour lequel il convient de rechercher les modalités les plus appropriés de mise en œuvre”, a de son côté indiqué la présidente du Haut Conseil du dialogue social.
Selon Innocence Ntap Ndiaye, cela requiert “une amélioration des textes”, à l’issue de “concertations fructueuses” entres les différentes parties prenantes.
Mme Ndiaye a par ailleurs fait observer que le partenariat public-privé constitue “une opportunité” pour promouvoir la préférence nationale et ainsi “impulser” la relance du secteur du bâtiment et des travaux publics.
MÉDINA GOUNASS, PRÈS DE 200 INDIVIDUS DÉFÉRÉS
Selon Enquête, qui donne l’information, ils sont poursuivis pour trouble à l’ordre public, association de malfaiteurs, violence et voie de fait, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires réciproques.
iGFM - (Dakar) A Kolda, 180 individus dont 40 mineurs, arrêtés lors des événements de Médina Gounass, ont finalement déférés sous haute escorte de la gendarmerie, ce lundi.
Selon Enquête, qui donne l’information, ils sont poursuivis pour trouble à l’ordre public, association de malfaiteurs, violence et voie de fait, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires réciproques, entre autres délits.
Les événements ont causé un mort, le 17 juin dernier, jour de la Tabaski. Un suspect a été identifié et interpellé.
Les mis en cause attendent leur face à face avec le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kolda.
AUDIENCE AUX RESPONSABLES DE LA DIASPORA, ALY BATHILY RAPPELLE LES URGENCES À DIOMAYE
Le Coordonnateur de la République des valeurs/Réewum Ngor en France a dressé la liste des dossiers sur lesquels sa formation politique sera vigilante et exigeante.
En marge du Forum Mondial pour la Souveraineté et l’Innovation Vaccinale, en France, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a reçu les représentants des partis politiques sénégalais les plus significatifs dans la diaspora.
Dans ce cadre, Aly Bathily, le Coordonnateur de la République des valeurs/Réewum Ngor en France a tenu d’abord à remercier le Président de la République pour cette marque d’ouverture adressée aux partis politiques. Il a ensuite réitéré ses félicitations, suite à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, qui a abouti à l’élection du Président Faye par plus de 54 % des électeurs.
Dans le cœur des discussions, Aly Bathily, à dressé la liste des dossiers sur lesquels sa formation politique sera vigilante et exigeante; Il a notamment évoqué trois sujets.
Le premier consiste la Jeunesse et son employabilité. Il n’a pas manqué de rappeler au Président de la République que la RV/Réewum Ngor, conformément au programme qu’il avait proposé au sénégalais, qu’il doit tout mettre en œuvre pour que notre jeunesse puisse s’épanouir dans notre pays, sans pour autant ressentir le besoin de faire la traversée mortifère de la Méditerranée, à la recherche d’un eldorado qui n’existe pas.
Selon Aly Bathily, chaque jeune de notre pays doit, soit avoir un emploi, soit être à l’école ou en formation professionnelle.
Il a fini sur ce sujet en rappelant au Président de la République les chiffres de l’ANSD: plus de 70 % de notre population est âgé de 0 à 35 ans ; et plus de la moitié de notre population est âgée de moins de 18 ans.
Face à ses chiffres, il convient de faire de la jeunesse un priorité absolue, et donc une une richesse.
Dans le cas contraire, elle se transformera en une bombe à retardement qui se retournera inéluctablement contre nos autorités.
Ensuite, le deuxième sujet évoqué par Aly Bathily concernait la reddition des comptes. Il est revenu sur l’exigence de sa formation politique quant à l’absolue nécessité de traduire chaque sénégalais qui aura détourné un franc de nos derniers publics devant nos juridictions, pour répondre de ses actes, qui qu’il soit.
Et cette reddition des comptes doit impérativement concerner la période 2000-2024, parce que bien évidemment c’est depuis le début des années 2000 que les Sénégalais ont constaté que les détournements de deniers publics devenaient exponentiels.
Enfin, sur le dernier point qui n’est pas des moindres, l’attention du Président de la République a été attirée par Aly Bathily sur les pertes en vies humaines causées par toutes les manifestations politiques lors des trois dernières années dans le pays.
Il a exhorté le Président de la République, afin qu’il ne ménage aucun effort pour faire toute la lumière sur les responsabilités de chaque sénégalais qui aura été mêlé à ces pertes en vies humaines, aux pertes économiques et aux destructions des biens publics.
Aly Bathily a insisté auprès du Président en lui rappelant une maxime bien connue dans le monde politique :
« le Président préside et l’opposition s’oppose ».
Dans sa réponse, le Président de la République a assuré à l’assistance et particulièrement à Aly Bathily qu’il mettra toute son énergie pour faire la lumière et situer les responsabilités des uns et des autres dans ces actes qui ont souillés notre démocratie mais surtout la mémoire des disparus qui luttaient pour sa sauvegarde.
CHAMP PÉTROLIER DE SANGOMAR, LA PREMIÈRE CARGAISON COMMERCIALE ATTENDUE EN DÉBUT JUILLET
Le champ de Sangomar est prévu pour générer un total de 630 millions de barils de pétrole et 2,4 trillions de pieds cubes (Tcf) de gaz naturel.
Selon le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP), la première cargaison commerciale de pétrole est attendue début juillet 2024. Le champ de Sangomar est prévu pour générer un total de 630 millions de barils de pétrole et 2,4 trillions de pieds cubes (Tcf) de gaz naturel. Pour l’année 2024, il est estimé que 11,7 millions de barils seront extraits, dont 4,34 millions seront destinés au marché local. Ces chiffres mettent en évidence l’importance stratégique de ce champ pour l’économie sénégalaise.
Le DPBEP prévoit que les réserves d’hydrocarbures du Sénégal pourraient générer 576,3 milliards de F CFA d’ici à 2027. Ces recettes sont destinées à être investies dans le Programme d’investissements publics (PIP) ainsi que dans les dépenses courantes. Les secteurs prioritaires pour ces investissements comprennent : Santé, éducation, eau et assainissement. Ces investissements visent à améliorer les infrastructures et les services publics, contribuant ainsi au développement durable et au bien-être de la population sénégalaise.
L’exploitation du champ pétrolier de Sangomar a officiellement commencé le 11 juin 2024. Ce projet phare marque une étape significative pour le Sénégal, qui entre ainsi dans une nouvelle ère de production d’hydrocarbures. Cette exploitation représente une opportunité majeure pour le Sénégal de diversifier son économie et de renforcer ses capacités financières. Elle pose également des défis en matière de gestion durable des ressources naturelles et de protection de l’environnement. Le gouvernement sénégalais s’engage à adopter des pratiques responsables pour maximiser les bénéfices économiques tout en minimisant les impacts environnementaux.
LES MEUNIERS RECULENT SUITE À L'AVERTISSEMENT DU GOUVERNEMENT
L’avertissement lancé par l’Etat du Sénégal lundi, semble avoir fait reculer les meuniers. En effet, ces derniers, qui avaient décidé de suspendre leurs activités de production de farines, ont décidé de rallumer leurs machines ce mardi.
iGFM - (Dakar) L’avertissement lancé par l’Etat du Sénégal lundi, semble avoir fait reculer les meuniers. En effet, ces derniers, qui avaient décidé de suspendre leurs activités de production de farines, ont décidé de rallumer leurs machines ce mardi.
La suspension des activités des meuniers n’aura finalement pas duré longtemps. En effet, selon Pape Abdoulaye Djigal des Grands moulins de Dakar et responsable de la communication du Syndicat des industriels du Sénégal, ils ont décidé de reprendre la production. Ce, suite à la sortie du ministre de l'Industrie et du Commerce hier.
«L’Amis a pris connaissance de l’arrêté ministériel qui a été rendu officiel hier. Et naturellement, elle a bien pris note de la déclaration du ministre de l’industrie et du Commerce. Et à la suite de ces informations, le syndicat professionnel des industries du Sénégal, sur l’impulsion du Cnp, a réuni l’association des meuniers industriels du Sénégal, qui ont décidé de reprendre l’activité aujourd’hui. Donc on est dans une situation où les meuniers, de manière responsable, ont repris l’activité, ou plutôt sont en train de reprendre leur activité», a-t-il indiqué sur les ondes de la Rfm.