Le Président Emmanuel Macron a élevé le Général Souleymane Kandé, ancien chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise, au rang d’officier de la légion d’honneur. Comme pour confirmer l’adage qui dit que « nul n’est prophète chez soi ». « Alors que vous quittez le commandement de l’armée de Terre d Sénégal, je tenais particulièrement à vous remercier pour votre investissement et votre. Dévouement tout au long de votre mandat à porter haut notre relation bilatérale ».
C’est le chef d’état-major de l’armée de Terre française, le Général d’armée Pierre Schill qui s’exprime ainsi à travers une lettre adresser au Général Kandé. « Votre leadership et votre action continue ont été des atouts précieux pour renforcer une relation privilégiée et historique entre nos deux armées de Terre », poursuit l’officier général français. Pour lui, sous le commandement du Général Kandé, l’armée de Terre sénégalaise a atteint un degré d’exigence et de professionnalisme exceptionnel observé à chaque activité.
Résultat des courses, le Président de la République française l’a élevé au grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Un acte qui, à en croire le Général Schill, est « un témoignage de reconnaissance de la République française qui salue ainsi, le rôle fondamental dans l’excellente coopération entre les deux armées de Terre, illustrant la confiance et les liens forts qui unissent les deux pays » que sont le Sénégal et la France.
COVID-19, DR ABDOULAYE BOUSSO ALERTE SUR LA STIGMATISATION DES PÈLERINS
Il a fait un post pour demander aux autorités « d’éviter de créer une crise qui n’existe pas ! ». « Attention à la stigmatisation des pèlerins ! Une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? », s’est-il interrogé.
Les services du ministère de la santé, à travers un communiqué transmis, informent que plusieurs pèlerins revenus de la Mecque ont été testés positifs à la Covid-19. C’est sur ces entrefaites que le Dr Abdoulaye Bousso a fait un post pour demander aux autorités « d’éviter de créer une crise qui n’existe pas ! ». « Attention à la stigmatisation des pèlerins ! Une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? », s’est-il interrogé.
Avant de poursuivre : « Chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement ou des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation) ».
Et de conclure : « le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde. C’est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydration, alimentation et suivi médical au besoin ».
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CRIMINALISATION DE L'HOMOSEXUALITÉ, LA PROPOSITION DE LOI SUR LA TABLE DE L'ASSEMBLÉE
Le député cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké qui a déposé cette proposition veut que les dispositions de l'alinéa 3 de l'article 319 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal soient modifiées.
iGFM - (Dakar) Le député cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké a déposé, ce lundi, une proposition de loi dont l’objet est de criminaliser l’homosexualité au Sénégal.
Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly veut que les dispositions de l'alinéa 3 de l'article 319 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal soient modifiées. Ce, pour que désormais, soit puni d'une peine de 10 à 15 ans d'emprisonnement ferme et d'une amende de 1.000.000F Cfa à 5.000.000F Cfa, sans possibilité d'accorder des circonstances atténuantes, quiconque aura été reconnu coupable d'actes contre-nature. C’est ce qu’il a inscrit dans sa proposition de loi déposée ce lundi à l’Assemblée nationale.
Le député veut donc, que le lesbianisme, l’homosexualité, la bisexualité, la transsexualité, la zoophilie, la nécrophilie et autres pratiques assimilées, soient toutes considérées comme actes contre nature. Et donc, toute commission de ces infractions, doit être punie de la même peine, indique-t-il. Quant à l'apologie desdites infractions, elle propose qu’elle soit punie d'une peine de 3 à 5 ans d'emprisonnement ferme et d'une amende de 500.000F Cfa à 5.000.000 F Cfa.
KÉDOUGOU, 58 INTERPELLATIONS ET SAISIES DE MATERIELS SUR DES SITES MINIERS
L’opération Sentinelle-Est lancée le 10 février 2024, les unités de la Zone militaire n°4 ont intensifié leur lutte contre l’exploitation illégale de l’or dans le sud-est du Sénégal.
Une importante opération de démantèlement a été menée sur un site clandestin d’orpaillage à Kédougou. Selon un communiqué de la Direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa), cette action a conduit à l’interpellation de 58 individus, dont 23 ont été placés en garde à vue pour exploitation illégale d’or.
Sur le site de Sayansoutou dans le département de Saraya, 35 autres personnes ont été interpellées dont des femmes et des enfants ont été libérées. La direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa) révèle que plusieurs matériels ont aussi été saisis et consignés à la Gendarmerie. Il s’agit de 13 motopompes, 2 groupes électrogènes, 28 motos, 38 concasseurs d’or, 64 pelles et 05 panneaux solaires.
L’opération Sentinelle-Est lancée le 10 février 2024, les unités de la Zone militaire n°4 ont intensifié leur lutte contre l’exploitation illégale de l’or dans la région de Kédougou. Cette initiative vise à éradiquer les pratiques d’orpaillage clandestin et à restaurer l’ordre dans cette zone fortement impactée par l’exploitation irrégulière.
DPG À LA TRAÎNE
Alors que la date limite de sa Déclaration de politique générale approche avec la fin de la session parlementaire, Sonko ne semble pas pressé de s'y soumettre, piégé par le calendrier. Certains députés menacent déjà de saisir le Conseil constitutionnel
Depuis la formation du gouvernement, le 5 avril, le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui semble ne pas être pressé de faire sa Déclaration de politique générale, est pris dans le piège du calendrier avec la clôture de la session parlementaire le 30 juin.
Quand le Premier ministre va faire sa Déclaration de politique générale ? Alors que le délai de 90 jours s’épuise, Ousmane Sonko ne se presse pas pour se soumettre à cet exercice parlementaire constitutionnalisé.
Après la formation du gouvernement, le 5 avril, le Premier ministre, Ousmane Sonko est sur le point d’épuiser les délais requis. Mais, il y a surtout une réalité qui s’impose à lui : la clôture de la session parlementaire prévue… ce 30 juin.
Aujourd’hui, le calendrier affiche le 24 juin. Mais, l’Assemblée nationale n’a reçu aucune notification de son passage à l’Hémicycle pour faire sa Dpg. Selon le Règlement intérieur, elle doit être saisie 8 jours avant le jour du passage du Pm. Evidemment, il devient quasi impossible de respecter les délais impartis pour lui permettre de faire sa Déclaration de politique générale avant la fin de la session parlementaire dans 6 jours. Et la prochaine est prévue en octobre.
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Avec ce cas de figure, on s’achemine vers une hypothèse : obtenir une session extraordinaire convoquée par le Bureau de l’Assemblée ou le président de la République avec un ordre du jour bien déterminé. Même si certains experts soulignent que les trois mois impartis ont été enlevés du Règlement intérieur lors de la suppression du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrés après le rétablissement de la Primature en décembre 2021. Pour des députés, il y a surtout les usages, les règles tacites, le respect de l’institution parlementaire, qui auraient dû le pousser à s’y soumettre à temps.
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Il y a des questions auxquelles le Premier ministre devra répondre pour donner les raisons qui l’ont poussé à trainer les pieds pour se retrouver dans cette situation. Elle n’est pas embarrassante pour lui, car il a voulu se retrouver dans cette posture. Mais, le Premier ministre sera contraint de trouver des arguments valables pour l’expliquer. Sur le plan juridique, il n’y en a pas. Sur le médical ? La justification pourrait être axée sur ce point pour tenter de sauver la face, selon même des juristes qu’il a sollicités pour essayer de trouver des arguments pour sortir de cette impasse, devenue un piège pour lui. Dans un passé récent, des Pm, qui avaient aussi des soucis de santé, ont passé leur Dpg : Idy en 2003 avec une extinction de voix et Boun Abdallah Dionne. Il avait même bénéficié de «pauses santé» lors de l’exercice.
Saisine du Conseil constitutionnel
A l’Assemblée nationale, certains députés piaffent d’impatience de retrouver leur ancien collègue. Pour eux, la non-tenue de la Dpg à temps serait une violation constitutionnelle. Ils se projettent à saisir le Conseil constitutionnel qui devra tirer les conséquences de cet acte posé par le Premier ministre, qui n’est pas trop enthousiaste à se rendre à l’Assemblée nationale. C’est un secret de Polichinelle, mais il ne peut pas échapper à cet exercice.
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Il faut savoir que la polémique avait enflé après la sortie du ministre de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Moustapha Ndieck Sarré, soutenant que si la majorité parlementaire, incarnée par le Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), devenue la nouvelle opposition à l’issue de la Présidentielle du 24 mars dernier, n’approuvait pas, par le biais d’une motion de censure, la politique du nouveau gouvernement, elle ramerait à contre-courant de la vision de la majorité des Sénégalais. Cette sortie du ministre Moustapha Sarré avait passablement agacé le président du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale. Il l’avait invité au respect du principe de la séparation des pouvoirs.
Malgré les appréhensions et le déficit de confiance entre les deux parties, personne n’avait pensé qu’on allait se retrouver dans cette situation. Dans une circulaire adressée aux membres du gouvernement, le Premier ministre Ousmane Sonko avait demandé aux ministres de lui faire parvenir, avant le 24 mai, leurs contributions pour la Déclaration de politique générale (Dpg). Ces différents documents devraient suivre un canevas dont les contours s’inspirent du Projet, le nouveau référentiel des politiques publiques depuis l’élection à la présidence de la République de Bassirou Diomaye Faye.
BURKINA-MALI-NIGER, LA RÉPRESSION POUR MASQUER L’ÉCHEC
Répression tous azimuts, enlèvements et détentions arbitraires, restriction des libertés… Le temps est au durcissement chez les régimes militaires de l’AES en proie à des crises profondes de légitimité.
Répression tous azimuts, enlèvements et détentions arbitraires, restriction des libertés… Le temps est au durcissement chez les régimes militaires de l’AES en proie à des crises profondes de légitimité. Une véritable galère pour les défenseurs des droits humains et les médias.
Périra par l’épée qui règne par l’épée. Interpellé sur la situation qui prévaut depuis quelques jours, le président d’Afrikajom Center, Alioune Tine, n’est pas loin de dire la même chose. ‘’Le constat, aujourd’hui, est que ce régime d’Ibrahim Traoré est dans de véritables difficultés. Au Burkina Faso, comme au Mali d’ailleurs et au Niger, les militaires sont dans une véritable impasse. L’une des raisons principales qu’ils avaient brandies pour justifier le changement de régime, c’était la dégradation de la situation sécuritaire. Depuis quelque temps, cette situation sécuritaire est extrêmement préoccupante, bien plus préoccupante parfois qu’avant leur arrivée au pouvoir. Et comme on dit, quand on prend le pouvoir par la force, on a toujours cette hantise de la perdre par la force’’.
Jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, M. Tine rappelle également la promesse ferme d’IB, au début de son règne de rendre le pouvoir dans les meilleurs délais aux civils. Aujourd’hui, il n’est non seulement pas dans la logique d’organiser des sélections pour laisser aux Burkinabé le soin de choisir leur dirigeant, mais aussi verse de plus en plus dans le tout répressif pour se maintenir aux affaires. ‘’Quand il venait d'arriver, le capitaine avait dit : ‘Le délai imparti par la CEDEAO est trop long ; nous allons très rapidement faire une élection et rendre le pouvoir aux civils.’ Toutes ces promesses sont restées lettre morte. Et aujourd’hui la situation va de mal en pis sur le plan des droits humains. Nous assistons pratiquement à un massacre perpétré contre certaines communautés, en particulier les Peuls. C’est une situation extrêmement inquiétante’’, renchérit le défenseur des Droits de l’homme.
‘’Les régimes militaires sont dans l’impasse’’
Contrairement à une certaine information véhiculée par la propagande, la situation va de mal en pis dans le pays, avec des attaques qui deviennent de plus en plus fréquentes, alourdissant davantage le bilan déjà assez lourd. L’une des dernières attaques en date, c’est celle de Mansila qui aurait fait, le 11 juin, une centaine de morts selon plusieurs sources. ‘’Ce qui aurait entamé le moral des troupes, selon des rumeurs distillées sur les réseaux sociaux’’, poste la BBC sur son site, avant d’ajouter : ‘’Sans un convoi militaire, il n’est pas possible d’arriver dans la ville où les réseaux sont coupés. D’ailleurs, il est pratiquement impossible de communiquer avec les acteurs locaux, nous apprend-on.’’
C’est dans ce contexte, face au lourd silence du chef de la junte, qu’un obus a atterri dans la cour de la chaine publique le 12 juin, faisant quelques blessés, selon les informations. Depuis, c’est la confusion à Ouagadougou, certains n’hésitant pas à parler de mutinerie dans les casernes, voire de tentative de coup d’État. Hier, IB est sorti de son mutisme pour calmer un peu le jeu et rassurer les populations. En marge de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres qui, en principe, devait se tenir la veille, il s’est rendu à la télévision publique RTB qui avait reçu l’obus. Parlant d’un incident à propos de l’obus tombé à la RTB, il a invité les Burkinabé à ne pas écouter les médias ennemis qui tentent de véhiculer des fake news. À l’en croire, il n’y a ni mutinerie ni fronde, encore moins de coups d’État. ‘’C’est imaginaire’’, peste-t-il. À ceux qui prétendaient qu’il a laissé le poste vacant, il rétorque : ‘’Si le poste est vacant, ils n’ont qu’à venir prendre. Ils n’ont rien compris en fait. Ces gens ont été payés pour mentir.’’
Une centaine de militaires tués au Burkina, beaucoup de suspicions dans les rangs
Dans tous les cas, la situation qui prévaut dans le pays ne laisse pas indifférentes Amnesty International et la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains. Les deux organisations envisagent d’organiser un rassemblement pacifique pour protester contre ‘’la répression de la liberté de la presse et de la liberté d’opinion et d’expression’’ dans le pays. Elles exigent ‘’la libération des défenseurs des droits humains incarcérés ou enrôlés de force dans les Volontaires de la défense de la patrie, parmi lesquels l’avocat Guy Hervé Ham détenu depuis le 24 janvier’’.
Ce qui se passe au Burkina Faso est un peu symptomatique de la situation globale dans les pays sous domination militaire. Accueillis en sauveurs au début de leur magistère, ces derniers ne sont guère parvenus à faire mieux que les dirigeants élus qu’ils ont renversés. À quelques exceptions près.
Au Mali, même si plusieurs sources constatent des efforts réels dans le contrôle de la partie nord du pays, le mal persiste. Et sur le plan socioéconomique, la situation va de mal en pis. Alioune Tine : ‘’Il y a un échec. Comme pour le Burkina, nous sommes dans une sorte d’impasse dans tous ces pays. Les gens souffrent non seulement d’un défaut de légitimité, mais ils ne parviennent pas non plus à régler les souffrances des populations. Pour le Mali, des opposants en exil ont même mis en place un gouvernement. Il y a un véritable problème de légitimité qui se pose.’’
Alioune Tine : ‘’La CEDEAO est divisée entre pro-russes et pro-occidentaux.’’
Face à cette remise en cause de plus en plus forte, les militaires usent et abusent de la stratégie de la terreur. Entre détentions arbitraires, enlèvements de défenseurs des Droits de l’homme, fermeture de médias nationaux et étrangers, les juntes multiplient les abus pour se maintenir aux affaires. Pour Alioune Tine, c’est des dictatures totales qui se mettent en place. ‘’On ose même aller enlever des personnalités de la société civile. C'est une véritable dictature. On l'a enlevé et on l'a emmené au front. Des gens de 70 ans qu'on enlève et qu'on emmène au front.’’ Et par pur opportunisme politique, ces régimes sont allés se réfugier sous l’aile protectrice de pays peu soucieux du respect des droits humains comme la Russie. Alioune Tine regrette à ce propos : ‘’Malheureusement, on a réussi à casser les dynamiques d’intégration au sein de la CEDEAO, en acceptant de jouer le jeu des grandes puissances. La CEDEAO est complètement divisée entre ceux que l'on considère comme les pro-occidentaux ou pro-Français et les pro-russes. Cela nuit à la coopération interafricaine. C'est une catastrophe pour la sous-région. Je pense que la CEDEAO devra aussi se remettre en cause, pour une meilleure prise en charge des préoccupations des peuples, en particulier des jeunes.’’
Parmi ces préoccupations, il y a la question du franc CFA et celle relative aux bases militaires. ‘’La seule chose que je regrette avec les bases militaires, c'est qu'il manque d'alternative au départ des bases françaises’’.
HIVERNAGE, DES PLUIES EXTREMES ANNONCEES POUR FIN JUILLET-DEBUT AOUT
Des pluies extrêmes et excédentaires pouvant causer des inondations sont attendues au cours de cet hivernage, entre fin juillet et début août
Des pluies extrêmes et excédentaires pouvant causer des inondations sont attendues au cours de cet hivernage, entre fin juillet et début août, a annoncé le directeur de l’exploitation météorologique à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), Dr Ousmane Ndiaye.
« C’est dans cette période de fin juillet à août de l’hivernage qu’on attend les pluies les plus […] excédentaires », a dit M. Ndiaye à l’APS. « Nous maintenons nos prévisions de cette année. On s’attend à des pluies excédentaires pouvant entrainer des inondations », a-t-il déclaré.
Dr Ousmane Ndiaye a aussi invité les autorités, les populations et les services concernés à intégrer les prévisions météorologiques dans leurs activités quotidiennes.
« Nous devons faire l’effort d’intégrer les prévisions de la météo dans nos planifications. On doit, dans nos activités quotidiennes, s’adapter au changement climatique », a-t-il lancé.
M. Ndiaye a indiqué que l’ANACIM développe en ce moment « un système d’alerte précoce climat » destiné à fournir des informations météorologiques à tous les usagers.
Au-delà de ce système d’alerte précoce, l’agence météorologique est en train de réadapter son plan stratégique pour mieux satisfaire les populations, en fonction des informations sur le climat dont elles ont besoin.
« On a fait une première validation de ce plan stratégique avec l’appui de l’USAID (l’Agence des Etats-Unis pour le développement international), et je pense que ce plan sera disponible avant fin août 2024 »’, a dit M. Ndiaye.
THOMAS BONI YAYI ET NICEPHORE SOGLO A NIAMEY CE LUNDI
Le bras de fer entre le Bénin et le Niger se poursuit, avec peut-être un moyen d'apaisement grâce aux bons offices de deux anciens chefs d’État béninois.
Le bras de fer entre le Bénin et le Niger se poursuit, avec peut-être un moyen d'apaisement grâce aux bons offices de deux anciens chefs d’État béninois. En effet, les services de communication de Nicéphore Soglo et de Boni Yayi annoncent que les deux anciens présidents se rendent à Niamey ce lundi 24 juin pour tenter d’apaiser les choses entre les deux pays.
Ce sont les services de communication des deux anciens présidents qui annoncent ce déplacement à Niamey ce lundi 24 juin. Il s’agit d’une médiation. Selon le communiqué, Thomas Boni Yayi et Nicéphore Soglo s’y rendent pour « contribuer à rétablir les relations cordiales et fraternelles » entre les deux pays.
Aucun détail sur la durée de leur séjour et sur les détails du programme à Niamey n'a cependant fuité. Le communiqué mentionne des échanges avec les responsables nigériens au plus au niveau, certainement avec les autorités de la junte nigérienne.
Qu'en pensent les autorités béninoises ?
C’est le président Nicéphore Soglo qui avait évoqué le premier l’idée d’une médiation, quelques mois après la crise. Il voulait la mener avec le forum des anciens chefs d’État auquel il appartient avec le nigérian Olusegun Obasanjo. Cela ne s’est pas fait. Ce sera maintenant avec Thomas Boni Yayi, ancien chef d’État et président du parti d’opposition Les Démocrates
Le communiqué ne précise pas si les autorités béninoises sont informées officiellement de cette initiative. On attend aussi de connaître les prochaines étapes après Niamey.
ZIGUINCHOR FIN PRET POUR LE DEMARRAGE DU CFEE
L’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, a assuré que toutes les dispositions, pour une bonne organisation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième, sont déjà prises.
Ziguinchor, 23 juin (APS) – L’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, a assuré que toutes les dispositions, pour une bonne organisation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième, sont déjà prises.
”Toutes les dispositions sont déjà prises pour bonne organisation des examens du CFEE et de l’entrée en sixième dans l’académie de Ziguinchor”, a-t-il dit à l’APS.
”D’ailleurs, les centres d’examen inondables comme Jean Kande ont été délocalisés, à Sacré-Cœur”, a-t-il indiqué.
”Et pour le reste, c’est des questions administratives qui doivent être gérées à notre niveau et pour cela nous sommes rompus à la tache”, a déclaré l’IA de Ziguinchor.
M. Faye a indiqué que des CRD, CDD et CLD, ont été organisés en amont, pour une meilleure organisation des épreuves de ces examens solaires.
L’inspection d’académie de Ziguinchor compte cette année, 16 210 candidats qui seront répartis dans 149 centres d’examen.
Le nombre de candidats est passé de 15. 901 candidats en 2023 à 16. 210 en 2024, soit une hausse de 309 candidats, selon le bureau des examens et concours de l’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor.
Parmi ces 16. 210 candidats recensés cette année, on compte 8. 061 filles, soit 49,7% des inscrits.
Dans le département de Bignona, l’IEF I compte 3. 951 candidats dont 1. 915 filles et 2 035 garçons réparties dans 36 centres d’examen, tandis que, l’IEF II, a de son côté 3. 691 candidats dont 1. 226 filles et 1965 garçons répartis entre 37 centres d’examen.
L’IEF d’Oussouye qui polarise 17 centres d’examen, enregistre cette année, 1. 436 candidats dont 730 filles et 706 garçons contre 7. 132 candidats dont 3. 690 filles et 3 442 garçons répartis entre 59 centres d’examen pour l’IEF de Ziguinchor.
Deux candidats non-voyants vont composer au niveau de l’IEF de Ziguinchor, a-t-on appris de l’IA.
Les examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième se dérouleront, les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024
COVID-19, IBRAHIMA SY APPELLE LES POPULATIONS AU RESPECT STRICT DES REGLES BARRIERES
Le ministre de la Santé et de l’Action a invité dimanche les populations et les familles à respecter les mesures sanitaires et préventives contre la Covid-19, pour éviter toute propagation de cette maladie, liée au retour de pèlerins positifs à la Covid
Diass, (Mbour) 23 juin (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action a invité dimanche les populations et les familles à respecter les mesures sanitaires et préventives contre la Covid-19, pour éviter toute propagation de cette maladie, liée au retour de pèlerins positifs au coronavirus.
‘’Nous appelons les populations à éviter d’organiser, pour le moment, des cérémonies de rassemblement pour accueillir leurs parents ou proches qui viennent d’effectuer le pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, surtout ceux qui sont positifs au coronavirus ’’, a-t-il lancé.
Il a invité la population à ne pas s’alarmer, mais à s’investir dans la prévention et le respect des mesures préventives contre cette maladie.
Le ministre a souligné que lors de ce pèlerinage, ses services ont été alertés, par des cas ce décès de pèlerins à la Mecque.
‘’Au départ, on pensait que ces décès étaient causés par les phénomènes extrêmes de vagues de chaleur enregistrés cette année à la Mecque. Mais on s’est rendu compte que les personnes décédées présentaient des symptômes respiratoires aigus’’, a-t-il rapporté.
‘’Constatant cela, a-t-il poursuivi, on s’est dit qu’il y a probablement une épidémie de type respiratoire et on a mis en place à l’AIBD, un dispositif sanitaire de dépistage au Covid-19, pour surveiller les pèlerins dès leur retour au Sénégal’’.
‘’En plus de cela, a-t-il relevé, le nombre élevé des décès enregistrés cette année au pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, nous a incités à mettre (en place) ce dispositif de dépistage, pour amener nos pèlerins, à se dépister volontairement contre le covid-19, dès leur arrivée à l’AIBD’’.
Il a indiqué que ce dispositif de dépistage a permis de confirmer des cas positifs au coronavirus chez des pèlerins, que ses services sont en train de sensibiliser et d’encadrer, pour éviter une propagation de cette infection dans les foyers.
Ibrahima Sy a indiqué, en outre, que le nombre de pèlerins positifs au coronavirus sera communiqué quand toutes les données sanitaires seront disponibles.
La covid-19, est une maladie en recul dans le monde et au Sénégal, mais il y a toujours des cas qui surviennent, a rappelé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.