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28 juin 2025
301 820 CANDIDATS ATTENDUS AU CFEE
Les examens du Certificat d’études de fin élémentaires et de l’entrée en sixième se déroulent les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024. Au total, 301 820 candidats sont attendus.
Les examens du Certificat d’études de fin élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième se déroulent les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024. Au total, 301 820 candidats sont attendus.
I ls sont 301 830 candidats dont 170 266 filles inscrits aux examens de CFEE et de l’entrée en sixième prévus les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024 sur toute l’étendue du territoire, en Gambie et en Guinée Bissau, contre 300 268 l’année dernière. Soit une hausse de 1552. L’annonce est du Directeur des Examens et Concours Papa Baba Diassé qui a animé un point de presse hier, vendredi 21 juin.
Selon lui, toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement des épreuves. Les candidats sont repartis entre 1978 centres. Pour la session 2024, des élèves porteurs de handicap dont cent treize candidats déficients visuels (61 non-voyants et 52 malvoyants) sont inscrits. Cette année, la spécificité des concours d'entrée en sixième et du CFEE pour est que 69 730 candidats se présenteront sans état civil, soit plus de 39 404 que l'année précédente.
Pour cette présente session également, l’innovation majeure est la digitalisation intégrale de tout le processus d’organisation des examens du CFEE et de l’entrée en 6e. « La dématérialisation de tout le processus de l’organisation des examens est l’innovation majeure à laquelle nous avons procédé, en rapport avec notre ministère de tutelle et avec l’équipe technique de la direction des Examens et Concours », a fait savoir Papa Baba Diassé.
Mieux, a-t-il ajouté, « depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE ». Aussi, dira-t-il « c’est sur une recommandation faite par le Premier ministre, lors du premier Conseil interministériel consacré à l’organisation des examens et concours, que nous avons mis au point la digitalisation de tout le processus d’organisation des examens du CFEE et de l’entrée en 6e ».
A en croire Papa Baba Diassé, « la digitalisation favorise la rapidité dans le traitement des données, la transparence des examens et de la proclamation des résultats, la réduction des distances, un gain de temps, l’archivage électronique des extraits de naissance, des registres, des relevés de notes et des diplômes ». Cette année, les autorités envisagent de publier les résultats du CFEE en même temps que ceux de l’entrée en 6e.
LES NOUVEAUX PRIX ENTRENT EN VIGUEUR A PARTIR DU LUNDI 24 JUIN
Le ministre du Commerce et de l’industrie, Dr Serigne Gueye Diop a présidé hier, vendredi 21 juin, le Conseil National de la Consommation (CNC) en présence de tous les opérateurs économiques et autres industriels.
Le ministre du Commerce et de l’industrie, Dr Serigne Gueye Diop a présidé hier, vendredi 21 juin, le Conseil National de la Consommation (CNC) en présence de tous les opérateurs économiques et autres industriels. Au cours de cette rencontre, il a annoncé les nouveaux prix retenus définitivement par le gouvernement. Il a aussi fait savoir que ces nouveaux prix seront appliqués à partir de ce lundi 24 juin.
La semaine dernière, l’Etat avait pris la décision de baisser les prix de certaines denrées de grande consommation apour soutenir le pouvoir d’achat des ménages. Les nouveaux prix retenus vont entrer en vigueur le lundi 24 juin prochain. L’annonce a été faite hier, vendredi 21 juin, par le Ministre de l’Industrie et du commerce Serigne Guèye Diop, lors du Conseil national de la consommation.
« Les nouveaux prix vont entrer en vigueur dès lundi prochain. Tous les prix seront immédiatement applicables sur l’ensemble du territoire national. Je vais demander aux conseils régionaux de consommation de se réunir dans les meilleurs délais. Pour les mesures d’accompagnement pour l’application des prix, le ministère de l’Industrie et du commerce prendra toutes les dispositions en relation avec les acteurs, notamment les importateurs, les commerçants, les industriels et les consommateurs pour assurer le strict respect des prix sur l’ensemble du territoire », a-t-il indiqué.
Un certain nombre de mesures seront prises pour accompagner cette décision de l’Etat notamment la publicité et l’affichage des prix qui seront obligatoires et reprécisés par un arrêté signé par le Ministère. « Le ministère prendra toutes les dispositions pour rendre disponibles dans toutes les boutiques les affiches sur les prix. Le contrôle sur le terrain sera effectif et renforcé. Nous allons impliquer d’abord les 1000 volontaires de la consommation et les forces de défense et de sécurité seront aussi mises à contribution. Nous comptons sur l’implication de tous les acteurs, le contrôle citoyen à travers les relais communautaires, les Badianou Gokh et les chefs de quartiers. Un dispositif spécial sera discuté et mis en place en relation avec le Port autonome de Dakar pour accélérer les déchargements et les dédouanements », a fait savoir le Ministre.
Pour les mesures structurelles, il informe que le gouvernement va encore continuer la politique de souveraineté économique et alimentaire et réorganiser la modernisation de la distribution et la mise en place de magasins de référence comme les Sonadis.
En attendant, il promet que l’Etat va mettre en place une meilleure politique d’approvisionnement sur l’ensemble du territoire ainsi que des procédures d’appels d’offre. « Les politiques industrielles seront aussi favorisées. La réflexion sera aussi engagée dans le cadre d’une concertation à mettre en place avec le haut conseil de la consommation, le conseil national de la consommation et tous les acteurs », soutient-il.
Conseil national de la consommation : Les nouveaux prix officiels retenus publiés
Le ministre du Commerce et de l’industrie Dr Serigne Gueye Diop a annoncé hier, vendredi 21 juin 2024, lors du Conseil National de la Consommation (CNC) et en présence de tous les opérateurs économiques et autres industriels, les prix retenus définitivement par le gouvernement.
Pour l’huile raffiné, le prix du bidon de 20 litres est de 18.500 frs (ex usine ou à l’importation), le prix de gros est de 17750 frs le bidon de 20 litres. Le demi-gros est à 19.000 F Cfa et pour le détail, la bouteille est à 1000 francs dans toutes les boutiques du Sénégal.
Le Kg de riz à 410 frs et celui du sucre est à 600 frs Cfa. Le riz brisé à l’import va coûter 375.000 francs CFA la tonne en gros c’est 379 000 frs et le demi-gros sera à 385 000 frs et le prix du détail est à 410 frs CFA le KG. Pour le sucre cristallisé produit généralement à Richard Toll, la tonne sera à 558.000 frs, pour le sucre importé, le prix de gros sera à 566.000 frs, *le gros à 571.000 francs, le demi-gros à 557.000 francs la tonne et le détail à 600 frs au lieu de 650 frs.
Le pain passe à 150 F Cfa ». Concernant le prix de farine de blé et du prix du pain, on aura pour *la farine du boulanger de blé de type 55, sera désormais à 15.200 frs le sac de 50 kg et la farine boulanger améliorée sera de 15.700 frs le sac de 50 kg. Par conséquent, pour *le prix de la baguette, il passe de 175 frs à 150 frs soit une baisse de 25 frs. Le sac de ciment est à 3550f frs. Le prix exclusif du ciment est de 66.000 frs par tonne, le prix au distributeur est de 71.000 frs la tonne. Le sac va désormais passer à 3550 francs Cfa.
Amadou Gaye, président de la FNBS : «Nous ne sommes pas d’accord sur la baisse de 4000F… »
« Lorsque le ministre du Commerce nous a reçus avec le regroupement des boulangers du Sénégal (RBS) nous lui avons dit que si vous voulez une baisse de 25 Francs, il faut au minimum que vous baissez le prix de la farine à 6500 f. Donc notre principale revendication c’est ça. Mais aujourd’hui vous avez vu que la baisse s’est portée uniquement sur 4000f. C’est vous dire qu’il n’y a pas de consensus. Mais nous avons mesuré les efforts que l’Etat est en train de faire avec une subvention minimale de 160 millions F cfa par jour pour que la farine baisse de 4000f. C’est pourquoi, nous avons dit que si cette baisse s’arrête a seulement 4000f, beaucoup de boulangeries auront des problèmes. Il faudrait donc un accompagnement. Nous avons dit au ministre que même si nous acceptons les mesures, nous ne sommes pas d’accord sur la baisse de 4000f, mais plutôt une baisse de 6500f le sac. Nous allons accepter la baisse de 25 f parce que nous n’allons pas contraindre une volonté de l’Etat. Nous demandons la protection des industriels que nous sommes. Au cas contraire, on va assister à des fermetures de boulangeries. Il y a eu des discussions qui ont été enclenchées d’abord à la primaturé ensuite au ministère du Commerce, mais il n’y a pas eu de consensus. L’état a décidé »
Baadoolo - Défaite de la musique
La fête de la musique est célébrée à voix basse. Chez les acteurs, c’est un concert de critiques contre la Sodav et la politique culturelle. Et puis, avec plusieurs syndicats et mouvements, les musiciens ont décidé de ne pas accorder leurs violons. Les micro-associations gagnent rarement les macro-batailles sans harmonie. Il faudra aussi retirer le micro aux beaux parleurs, haut-parleurs dans les médias. Ndeysaan, alors que ses confrères rappent ce 21 juin, Dof Ndéye dé-rap et rejoint le violon. A ce rythme, ce sera la défaite de la musique.
Emigration irrégulière- Une pirogue interceptée avec 85 Sénégalais dont 5 morts
Une pirogue a dérivé depuis plus de 21 jours derrière sur l’Île El HIerro de Las Palmas en Espagne, selon la Marine espagnole. L’embarcation avait à son bord plus de 85 migrants Sénégalais dont 5 morts. Elle a été interceptée par une croisière en provenance de la Gambie. Parmi eux, 37 sont en situation d’hypothermie dont le pronostic vital est engagé.
Burkina Le Sénégalais Harouna Dia honoré par la commune de Ouagadougou
L’adage «nul n’est prophète chez soi» vient encore de se vérifier avec le cas Harouna Dia. Dire que ses actions sociales dépassent les frontières nationales relève d’un secret de polichinelle. En atteste l’hommage que le Président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, lui a rendu «pour son soutien exemplaire et son engagement dans le bitumage des voiries de notre commune». Sur l’attestation remise au Pdg de la Poissonnerie du Burkina, on peut lire : «Grâce à votre contribution précieuse, nous avons pu améliorer considérablement les infrastructures routières, facilitant ainsi la mobilité des habitants et contribuant au développement socio-économique de notre ville.»
Agression avec arme blanche - Le rappeur Dof Ndéye plante des coups de couteau à un individu
La scène est dramatique ! Le rappeur Dof Ndéye, ancien pensionnaire de Rebeuss a une fois de plus franchi le Rubicon. En effet, avant la Présidentielle de 2024, il avait partagé une vidéo dans laquelle il menaçait publiquement avec sa hache. Cette fois-ci, il a passé à l’acte en agressant un individu. Seneweb informe que Dof Ndéye a planté des coups de couteau à un individu qui a perdu beaucoup de sang. Selon le site, le rappeur «accuse le jeune homme d’avoir vandalisé son véhicule au moment où il effectuait sa prestation lors d’un concert». Dof Ndéye a d’abord maîtrisé sa cible avant de lui porter des coups. La victime malgré tout, s’est échappée des griffes de son agresseur. Le site précise que «la vidéo est actuellement entre les mains des autorités judiciaires compétentes».
Tragique accident sur la route du Blouf Les circonstances de la mort du conducteur de moto Moussa Barry
Dans la nuit du 20 au 21 juin 2024, un accident corporel a secoué la commune de Mlomp, précisément à la sortie nord du village d’Ediamath. Conducteur de moto, Moussa Barry, 30 ans, circulait en direction de Thionck Essyl sur la Boucle du Blouf. Soudain, une vache a traversé la chaussée de droite à gauche, suivant son sens de marche. L’impact a été violent, et la corne de l’animal l’a piqué au niveau de la cage thoracique. Malgré une évacuation rapide vers le district sanitaire de Thionck Essyl, il n’a pas survécu à ses blessures. Il laisse derrière lui une épouse et deux enfants.
Pauvreté alimentaire sévère de l’enfant par pays Le Sénégal classé 37ème dans le rapport de l’Unicef
Le Sénégal figure parmi les pays présentant un niveau élevé de malnutrition infantile. Il est classé 37ème dans le nouveau Rapport sur la nutrition des enfants, du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), intitulé «Pauvreté alimentaire de l’enfant : Les conséquences des privations nutritionnelles durant la petite enfance». L’organisation définit la pauvreté alimentaire de l’enfant comme l’incapacité des enfants à accéder à des aliments nutritifs et diversifiés durant la petite enfance (soit les cinq premières années de leur vie) et à en consommer. D’après l’analyse, trois facteurs majeurs sont à l’origine de la pauvreté alimentaire sévère de l’enfant : un environnement alimentaire inadéquat, de mauvaises pratiques alimentaires durant la petite enfance et la pauvreté monétaire des ménages, laquelle affecte les enfants et leurs familles.
Gisement d’uranium - Le Niger retire au Français Orano son permis d’exploitation
Le Niger a retiré le permis d’exploitation de l’importante mine d’uranium à l’entreprise française Orano, selon Rfi. Ce, malgré le lancement récent de travaux sur le site, a confirmé la société dans un communiqué ce 20 juin 2024. Orano dit prendre acte de la décision des autorités du Niamey de «retirer à sa filiale Imouraren SA son permis d’exploiter le gisement». Pour rappel, dans une note datée du 11 juin, le ministère des Mines du régime militaire au pouvoir au Niger rappelait que le permis d’exploitation d’Imouraren serait retiré à Orano et remis «au domaine public», si des «travaux d’exploitation» n’avaient pas commencé dans un «délai de trois mois», après le 19 mars. La junte militaire au pouvoir depuis juillet 2023 a plusieurs fois répété qu’il souhaitait revoir en profondeur le système d’exploitation des matières premières sur son sol par des compagnies étrangères.
L’ARMÉNIE RECONNAÎT OFFICIELLEMENT L’ÉTAT DE PALESTINE
La diplomatie arménienne a affirmé que le pays avait précédemment soutenu les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
L’Arménie a annoncé ce vendredi avoir reconnu officiellement l’État de Palestine.
“Réaffirmant son attachement au droit international et aux principes d’égalité, de souveraineté et de coexistence pacifique des peuples, la République d’Arménie reconnaît l’État de Palestine”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères par voie de communiqué.
La diplomatie arménienne a affirmé que le pays avait précédemment soutenu les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, région dans laquelle Israël a tué plus de 37 000 Palestiniens depuis octobre 2023.
Le ministère arménien a également condamné les attaques israéliennes contre les infrastructures civiles et les violences menées contre la population civile.
LA CAF CONFIRME LE REPORT DE LA CAN 2025
La décision a été prise, ce vendredi lors de la réunion de son Comex. "Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (« CAF ») (« EXCO ») a annoncé aujourd'hui les dates de la compétition de football la plus populaire d'Afrique".
iGFM (Dakar) La Confédération Africaine de Football (CAF) a confirmé le report de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) qui devait se dérouler au Maroc entre juin et juillet 2025.
La décision a été prise, ce vendredi lors de la réunion de son Comex. "Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (« CAF ») (« EXCO ») a annoncé aujourd'hui les dates de la compétition de football la plus populaire et la plus compétitive d'Afrique, la Coupe d'Afrique des Nations (« AFCON ») de la CAF TotalEnergies, qui se déroulera au Maroc", indique le communiqué de l'instance. Et de dévoiler ci-dessous les nouvelles dates.
Les dates de la CAN masculine Maroc 2025 sont :
Match d’ouverture : dimanche 21 décembre 2025
Match final : dimanche 18 janvier 2026
Le COEX de la CAF a également annoncé les dates de la Coupe d'Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies (« WAFCON »), qui connaît une croissance exponentielle et se déroulera également au Maroc.
Les dates de la CAN féminine Maroc 2024 sont :
Match d’ouverture : samedi 5 juillet 2025
Match final : samedi 26 juillet 2025
par Amadou Ba
NOUVELLE RESPONSABILITÉ
Notre Nouvelle responsabilité est d'incarner une opposition adossée à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalais. Nous construirons dans les toutes prochaines semaines, un nouveau cadre porteur d'une nouvelle orientation
Terre d'ouverture, de tolérance et de liberté, le Sénégal a marqué tous ses rendez-vous avec l'histoire d'une empreinte indélébile de progrès. Toutes les crises que nous avons traversées ont révélé la grande capacité de notre pays à vaincre les défis, à transformer les obstacles en opportunités pour le maintenir dans sa trajectoire de paix et de solidarité. Chaque étape de notre histoire politique et sociale a raffermi en chacun de nous la volonté commune de maintenir le Sénégal comme une authentique république et un modèle de démocratie.
La dernière élection présidentielle est une preuve multipliée de cette capacité politique de notre peuple à veiller sur les équilibres et à tracer des lignes rouges, dont les institutions de la république demeurent les garants de leur inviolabilité.
A la lumière des événements douloureux de mars 2021 et de juin 2023, mais instruits également par les leçons de la dernière élection présidentielle, notre nouvelle responsabilité est de déclarer la péremption de la violence dans le règlement des différends politiques. Aussi, pourra-t-on s'accorder pour considérer que, désormais, la concertation et le dialogue doivent être considérés comme les premiers principes et les règles d'une gestion prévisionnelle des conflits.
Notre conviction intime est qu'à présent, nous devons regarder résolument vers l'avenir dans la perspective de nous assigner une Nouvelle Responsabilité. Nous y sommes même condamnés, si nous ne voulons laisser aucune chance aux démons de la division et de la violence de nous mettre face à de nouveaux périls, alors que nous avons de réelles opportunités de réaliser notre émergence politique et économique.
Ainsi, notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l'espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d'idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l'unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d'offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté.
Notre Nouvelle responsabilité est d'incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais.
La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd'hui perçu comme un idéal de bien commun passe d'un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen.
Pour y arriver le Sénégal doit offrir l'exemple d'un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l'éducation, l'eau et l'électricité, l'emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l'environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen.
Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l'engagement de ses femmes, par l'intelligence et l'expertise de ses fils à l'intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale.
L'égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d'expression, la liberté d'organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l'intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d'une paix sociale durable dans un Etat de droit.
Notre Responsabilité nouvelle nous impose de consentir davantage de sacrifices, pour que notre histoire nationale, ponctuée de moments mémorables de gloire, ne soit pas un simple étendard, un luxe ornemental, mais le souffle permanent de notre nation debout.
Cela, nous devons le faire en tant qu'héritiers des audaces créatrices des héros de notre histoire nationale qui se sont dressés contre les barbaries esclavagistes et coloniales, en tant que descendants d'authentiques autorités spirituelles, porteuses des résistances culturelles qui nous valent aujourd'hui une reconnaissance universelle, en tant que dépositaires du génie. Sans oublier, tant s'en faut, les notoriétés intellectuelles qui ont marqué l'excellence de nos universités.
Notre conviction que nous devons et que nous pouvons porter le lourd poids de cette nouvelle responsabilité sur nos épaules, réside dans le fait que nous la ressentons avec bonheur et enthousiasme. Si nous avons la confiance d'y réussir c'est parce que nous sommes, dans le labeur quotidien qui mobilise nos énergies et savons pouvoir compter sur le génie de notre peuple, sur sa participation efficace dans sa réalisation. Car c'est du peuple que la politique tire sa raison d'être, sa force et sa puissance.
C'est pourquoi, le peuple sénégalais est l'horizon absolu de notre conviction, la raison d'être de cette nouvelle responsabilité, que nous portons lourdement mais fièrement, et le socle indestructible de nos espérances.
Nous savons que le peuple est la principale richesse de la Nation. Il en est la chair et le sang. Il en est le souffle vital et l'énergie créatrice. Nous rendons grâce à ce peuple sénégalais souverain, source unique de toute légitimité.
C'est sur le fond de cet idéal républicain et démocratique, porté par une nouvelle responsabilité, que nous défendons la République, ses principes et ses valeurs. Sa vocation à assurer l'égalité des citoyens emporte notre totale adhésion de la même manière que nous tenons fermement à sa dimension de régulation qui offre à chaque citoyen les opportunités de sortir du cercle vicieux du besoin.
Nous défendons la démocratie, ses principes et ses valeurs. Dans le respect des institutions. La démocratie est le régime des saines compétitions, mettant en scène des idées et des projets dont le seul arbitre est le peuple souverain.
Nous défendons la paix, la stabilité et la sécurité des citoyens et du pays. Ce sont les bases même du développement et du bien-être des populations qui ne relèvent pas de la seule prérogative de l'Etat mais engage chacun de nous.
Nous défendons la panafricanité, comprise comme legs de nos devanciers et projet affirmatif d'une Afrique qui se construit pas à pas et s'impose comme puissance au cœur des décisions qui façonnent le monde.
Notre nouvelle responsabilité, à laquelle j'appelle toutes les bonnes volontés, est de conjuguer le futur au présent en multipliant les espaces de concertation, de discussions, de débats d'idées, de projets et d'action, où se tissent une nouvelle trajectoire, une nouvelle dynamique, une nouvelle manière de faire la politique.
C'est à ce combat pour asseoir et conduire cette nouvelle responsabilité que nous invitons tous nos compatriotes d'ici et de la diaspora, tous nos amis et tous les cadres de notre pays.
Je m'y engage, sans aucune concession possible, vous y engage également, en sachant pouvoir compter sur vous tous pour mener le combat.
Ensemble, nous construirons dans les toutes prochaines semaines, un nouveau cadre résolument porteur d'une nouvelle orientation et d'une nouvelle dynamique politiques.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
CONSTRUIRE LA BIBLIOTHÈQUE POSTCOLONIALE
Pour écrire l’Histoire du Sénégal indépendant, le chercheur doit dès lors se rendre à l’étranger, le plus souvent en France. Ils sont ainsi tributaires du récit élaboré par l’ex-colonisateur dans la production de notre "roman" national
La volonté du chef de l’État de mettre en œuvre une véritable politique patrimoniale enthousiasme ceux qui s’inquiètent à juste titre de la détérioration progressive, de la dispersion et de l’insuffisante valorisation du patrimoine archivistique et documentaire sénégalais. A quelques jours du rapatriement de la bibliothèque de Senghor acquise par l’État en mai dernier se pose aussi la question de la création et du renforcement des institutions de conservation du patrimoine sénégalais ainsi que de leurs missions. L’enjeu n’est pas des moindres, il s’agit de renouveler, repenser et d’enrichir les collections patrimoniales pour constituer une bibliothèque qui reflète la diversité des voix, des langues et des savoirs d’ici. Et de les mettre à disposition des chercheurs mais aussi du public.
Le Sénégal dispose d’anciens et riches fonds d’archives historiques, culturelles, administratives, de manuscrits anciens, journaux, ouvrages imprimés conservés principalement aux Archives nationales, à l’Ifan-Ucad, au Crds (Ex Ifan) de Saint-Louis, dans certaines préfectures, mairies et dans les familles, etc. Ils constituent en outre ensemble un support de l’histoire et de la mémoire historique sénégalaise et ouest-africaine ainsi qu’un moyen de transmission et de pérennisation de celles-ci. Mais au-delà de ce qui est d’ores et déjà conservé dans les institutions plus haut citées, les chercheurs le savent bien, les archives du Sénégal indépendant, dont le rôle dans la construction d’un État moderne est fondamental, restent encore à constituer. Faute peut être d’espaces et de ressources humaines et matérielles suffisantes, la Direction des archives nationales du Sénégal n'a pas depuis longtemps assurer sa mission première, celle de collecte et de classement d’archives publiques. Encore moins d’archives privées. Pour écrire l’Histoire du Sénégal indépendant, le chercheur doit dès lors se rendre à l’étranger, le plus souvent en France, où sont conservées les archives diplomatiques et consulaires et à la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris pour les archives de l’Institut National d’Audiovisuel notamment. Cette situation rend les chercheurs, en partie, tributaires du récit élaboré par l’ex-colonisateur dans la production de notre "roman" national.
Le débat posé récemment par la vente des objets d’arts, décorations militaires, cadeaux diplomatiques et de la bibliothèque du président Léopold Sédar Senghor traduit avec éloquence cette préoccupation. Les archives du président Senghor ainsi que l’une de ses plus importantes bibliothèques sont pour la plupart d’entre elles restées en France, dans sa maison de Verson en Normandie et, concernant ses archives littéraires, elles ont été léguées par l’académicien lui-même à la BNF en 1979. Ces fonds d’archives mêlent documents officiels liés à ses différentes fonctions politiques et personnels (manuscrits, correspondances, discours, notes, rapports….) qui concernent au premier chef le Sénégal. L’inventaire et la relocalisation de ces fonds doivent dès lors être sérieusement et rapidement envisagés. Plusieurs initiatives politiques ou scientifiques, portées par des projets et des instituts de recherche à l’étranger et au Sénégal, ont d’ores et déjà procédé à des rapatriements d’archives, au moins de leur copie numérisée et à leur relocalisation au Sénégal. C’est le cas des archives de Thiaroye remises le 1er décembre 2014, par le président français François Hollande au président Sénégalais Macky Sall, qui ne sont pourtant pas, dix ans après, accessibles aux chercheurs. Plus récemment l'université Cheikh Anta Diop de Dakar a réceptionné un "important trésor de l'histoire" (Dircom de l’UCAD), une "collection d’archives sonores des tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale" issue des Archives du Centre pour la Technologie Culturelle de l’Université de Berlin confiée à l'IFAN. La Bibliothèque Universitaire vient quant à elle, grâce à l’entremise du groupe international de recherche Senghor (ENS/UCAD), de recevoir les enregistrements des entretiens du président poète Léopold Sédar Senghor" avec l’historienne américaine Janet G. Vaillant, réalisés dans le cadre de ses travaux de recherches sur la Négritude menés dans les années 1970. 17 enregistrements avec des amis (Léon Gontran Damas), des membres de la famille (Hélène) ou encore des responsables politiques (Mamadou Dia) sont déjà consultables.
Du fait de la dispersion, du non-classement et de la non-accessibilité de nombreux fonds d’archives postcoloniales, il en coûte parfois des heures, voire des jours de recherche pour repérer un document et le succès n’est pas toujours garanti. Cet état de fait rend souvent impossible de tirer pleinement parti de la documentation existante et, n’est pas sans incidence sur la recherche en histoire. Il n’en reste pas moins important de sortir d’une vision positiviste de l’histoire qui impose l’archive écrite comme source unique d’écriture de l’histoire, particulièrement dans des espaces où l’oralité prime le plus souvent. Il existe bien sûr un patrimoine immatériel très riche fait de traditions orales, de pratiques culturelles, de chants, de contes, de sons, de jeux…joolas, serer, soninke, wolof, mourides, chrétiens, sénégalais qui n’étant pas systématiquement collectés risquent de se perdre, en partie. La création par le président Senghor en 1968 des archives culturelles avait permis en son temps la collecte d’une partie de ce riche patrimoine immatériel qui a vocation à renaître. Le « Dyâli», qui parle en "Nous" aux historiens disait qu'il "faut que nous refassions, nous repensions l'histoire africaine en négro-africaine, (...) dans une confrontation constante avec les historiens européens" (Fonds vaillant, enregistrement n°14, BU-UCAD). Senghor avait pensé à mettre à la disposition des chercheurs de la matière, tout comme il le faisait avec ses poèmes. Dans cette perspective, les chercheurs en histoire africaine, disons en sciences humaines et sociales, ont toute une réflexion méthodologique et épistémologique à approfondir.
Les pouvoirs publics à travers notamment la Direction des archives nationales, l’IFAN, et avec le concours des chercheurs, doivent engager une vaste opération de collectes des archives publiques et privées, de traditions orales villageoises, pour constituer un corpus national de documentation écrite, orale, iconographique, etc. La construction ou l’affectation d’un bâtiment pour les archives nationales (transférées depuis 2014 dans un centre commercial), incluant des archives culturelles, auxquelles seraient adossées une bibliothèque nationale, ainsi que le renforcement d’institutions patrimoniales sont ainsi d’une grande nécessité tant pour la recherche que pour l’enseignement. C’est en réalité sa bibliothèque postcoloniale que le Sénégal doit construire pour pouvoir explorer en profondeur son histoire et demain écrire l’histoire d’aujourd’hui, à partir du continent.
Céline Labrune Badiane est historienne, ITEM/CNRS (France).
Pape Chérif Bertrand Bassène, Akandijack est historien/Ucad.
Mouhamadou Moustapha Sow, "Foyre" est historien/Ucad.
LA CAN FÉMININE REPORTÉE
La Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024 démarrera finalement le 5 juillet 2025 pour prendre fin le 26 du même mois. Une décision du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), prise ce vendredi 21 juin.
iGFM (Dakar) Prévue, cet été au Maroc, la Coupe d'Afrique des Nations féminine a été reportée à l'année, rapportent plusieurs médias marocains dont Le360 Sport.
La Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024 démarrera finalement le 5 juillet 2025 pour prendre fin le 26 du même mois. Une décision du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), prise ce vendredi 21 juin, à l’occasion d’une réunion du comité exécutif.
Les villes qui accueilleront cette CAN féminine n’ont toujours pas été dévoilées, à l’heure actuelle.
Le Maroc, hôte de la dernière édition, avait obtenu l’organisation de celle de 2024, le 9 août 2022, après une réunion de ce même ComEx en Tanzanie.
La CAF devrait également confirmer le report de la CAN masculine.
L’ASCOSEN RÉCLAME UN ÉLARGISSEMENT DE LA BAISSE DES PRIX
“Nous voulons qu’une nouvelle réunion du Conseil national de la consommation se tienne pour élargir le champ des produits dont il faut revoir les prix à la baisse, les conserves de thon, la pomme de terre, l’oignon, la viande", a déclaré Momar Ndao.
Le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, a réclamé, vendredi, à Dakar, l’élargissement de la baisse des prix des produits de consommation courante à plusieurs denrées alimentaires, dont les conserves de thon, la pomme de terre, l’oignon, la viande et le poisson.
“Nous voulons qu’une nouvelle réunion du Conseil national de la consommation se tienne pour élargir le champ des produits dont il faut revoir les prix à la baisse, les conserves de thon, la pomme de terre, l’oignon, la viande, le poisson, les pâtes alimentaires, le café…”, a déclaré M. Ndao.
Il a réclamé une baisse des prix de ces denrées alimentaires, après que le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé l’entrée en vigueur, à partir de lundi prochain, de la réduction des tarifs de l’huile, du sucre, du pain, du riz et d’autres produits de consommation courante.
C’est important d’annoncer une baisse des tarifs, mais il est préférable d’assurer un bon contrôle des tarifs indiqués, a souligné le président de l’ASCOSEN à l’occasion de la réunion du Conseil national de la consommation (CNC), en présence de M. Diop.
“L’État prend souvent des mesures de réduction des prix, mais le contrôle des prix pose toujours un problème”, a-t-il souligné.
Un comité de suivi des prix avait été créé par les pouvoirs publics, a rappelé Momar Ndao en proposant qu’il soit “remis en selle”.
Le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), Amadou Gaye, déclare adhérer à la mesure de réduction des prix.
En ce qui concerne le pain, il signale que la baisse du prix du sac de 50 kilos de farine est insuffisante. “Nous avions suggéré aux autorités de baisser le prix du sac de 50 kilos de farine de 6.500 francs CFA pour pouvoir vendre le pain à 150 francs, le nouveau prix”, a affirmé M. Gaye.
Selon le président de la FNBS, le gouvernement a finalement réduit de 4.000 francs CFA le prix du sac de 50 kilos de farine.
“C’est cela notre principale revendication. Beaucoup de boulangeries auront des problèmes. Il faut impérativement un accompagnement” des boulangers par les pouvoirs publics, a soutenu Amadou Gaye.
À partir de lundi, selon Serigne Guèye Diop, qui a présidé la réunion du CNC, le prix du kilo de sucre cristallisé sera de 600 francs CFA, contre 650, le tarif en vigueur jusque-là.
Le gouvernement a réduit de 40 francs le prix du kilo du riz brisé non parfumé, une denrée fortement consommée par les ménages.
Une baisse de 100 francs CFA du prix du litre d’huile raffinée est également annoncée. Cette huile, “la plus consommée par les ménages”, est souvent vendue dans des bidons de 20 litres.
“En ce qui concerne le pain, il a été retenu d’opérer une baisse de 15 francs CFA en attendant de poursuivre les échanges avec les meuniers”, avait dit Ahmadou Al Aminou Lo, le ministre, secrétaire général du gouvernement, en annonçant la réduction des prix de ces denrées alimentaires, la semaine dernière.
Selon M. Lo, le prix de la baguette de pain de 190 grammes, la plus commercialisée, passe de 175 à 160 francs CFA.
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À PARIS, BASSIROU DIOMAYE S’EST ENTRETENU AVEC L’ANCIEN PRÉSIDENT ABDOU DIOUF
« Je remercie le président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé », se réjouit le chef de l’Etat
Le président de la République Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye s’est entretenu, vendredi, à Paris avec Abdou Diouf, ancien président du Sénégal.
« En marge de mon séjour à Paris, j’ai rendu visite au président Abdou Diouf avec qui j’ai eu un riche entretien », a déclaré Bassirou Diomaye Faye sur son compte X.
« Je remercie le président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé », se réjouit le chef de l’Etat.
« Je prie Allah de lui prêter longue vie et bonne santé afin qu’il continue de nous éclairer de sa sagesse et de ses conseils avisés », a-t-il ajouté.