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28 juin 2025
DIOMAYE DIT NON À LA PRÉSIDENCE DE LA CEDEAO
Le président sénégalais était courtisé pour prendre les rênes de l'organisation. Son profil prometteur faisait de lui un candidat idéal pour dénouer les crises secouant certains États. Mais il a finalement décliné l'offre d'après Africa Intelligence
(SenePlus) - C'est un scénario qui aura finalement fait long feu. Selon les informations du magazine Africa Intelligence, Bassirou Diomaye Faye, le président sénégalais, a décidé de décliner la proposition de plusieurs capitales ouest-africaines de se porter candidat à la présidence de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Pourtant, le nom de Bassirou Diomaye Faye avait été ardemment poussé par plusieurs pays de la région. "En raison de son profil jeune et dynamique, pouvant potentiellement faciliter le retour des États suspendus comme le Mali et le Burkina Faso", écrit Africa Intelligence. Une candidature francophone séduisante, alors que la présidence aurait dû théoriquement revenir à un pays francophone, conformément à l'alternance établie au sein de l'organisation.
Malgré ces pressions, le chef d'État sénégalais a finalement renoncé, sur les conseils de ses proches conseillers. La situation politique délicate qu'il doit gérer au niveau domestique aurait également pesé dans la balance, le poussant à décliner cette opportunité régionale.
Ce refus de Bassirou Diomaye Faye laisse désormais la voie grande ouverte à la reconduction de Bola Ahmed Tinubu, l'actuel président nigérian de la Cedeao. Une perspective qui, bien que critiquée pour son bilan mitigé selon Africa Intelligence, semble se concrétiser "en l'absence d'autres candidats crédibles".
La succession du président Tinubu, dont le mandat arrive à échéance en juillet prochain, n'aurait en effet "suscité qu'un intérêt limité parmi les États membres". Des dirigeants comme Patrice Talon, Alassane Ouattara ou Faure Gnassingbé, bien qu'éligibles, n'ont pas non plus manifesté d'intérêt pour le poste.
Dès lors, sauf rebondissement de dernière minute, un nouveau mandat de Bola Ahmed Tinubu à la tête de la Cedeao semble se profiler. Une perspective qui, conclut Africa Intelligence, "est accueillie sans grand enthousiasme par les membres de l'organisation régionale".
Cet éclairage exclusif, basé sur les informations du magazine Africa Intelligence, met en lumière les défis et les atermoiements ayant entouré le choix du prochain leader de cette instance cruciale pour la stabilité et l'intégration en Afrique de l'Ouest.
LES MINISTRES JEAN BAPTISTE TINE ET SERIGNE GUEYE DIOP SONT VENUS, ONT VU ET ONT COMPRIS
Les ministres de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean Baptiste Tine, et de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, étaient en visite de terrain, ce jeudi 20 juin 2024, dans le département de Tivaouane.
Les ministres de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean Baptiste Tine, et de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, étaient en visite de terrain, ce jeudi 20 juin 2024, dans le département de Tivaouane. Une visite qui fait suite aux conflits récents liés au blocage pendant 15 jours des activités minières et logistiques des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), parles populations mais aussi pour les besoins du lancement de la campagne agricole.
Les ministres de l’Intérieur et de l’Industrie ont été accueillis à la direction du site minier de Darou Khoudoss (Département de Tivaouane) et sur deux sites d’exploitation de mines, au village du secteur des mines à Ndomor et au site des sondages dans le village de Ngomène. Des discussions ont été tenues à huis clos entre les ministres et les directions des différents sites. A l’issue de ces entretiens, les ministres n’ont pas voulu faire de déclarations, prétextant n’être pas en mesure de se prononcer sur certaines affaires, les discussions étant toujours en cours. Ils promettent de donner les conclusions dans les touts prochains jours. Il faut juste dire que les deux ministres ont été accueillies, à toutes les étapes, par des populations en furie, arborant des brassards et teeshirts rouges, avec des pancartes et des rues décorées en rouge. La direction des ICS a expliqué que que « le déplacement des ministres intervient à la suite du blocage pendant 15 jours des activités minières et logistiques des ICS par les populations demandant des nouvelles impenses non conformes aux règlementations et aux pratiques de toutes les sociétés minières ».
Pourquoi une telle situation ?
Les ICS disent conduire simultanément des travaux d’exploration et d’exploitation dans le cadre des concessions minières pour l’exploitation des phosphates de chaux de Tobène Nord et de Tobène Sud, renouvelées en 2008 par décret et valables jusqu’en 2033. L’exploitation permet d’évaluer les caractéristiques du minerai en quantité et en qualité à travers des sondages. Cette première phase d’étude et d’analyse préalable est nécessaire à la planification de la mine, avant toute décision d’investissement. Vient ensuite la phase d’exploitation qui requiert le transfert des droits d’usage des terres afin que le minerai puisse être extrait, traité et transformé.
Des compensations financières sont prévues à chaque phase, rappelle la direction des ICS. La « Phase d’exploration : compensation pour les trous de sondage de quelques centimètres pratiqués sur le sol et les éventuels dégâts causés aux cultures sur la saison impactée. Les propriétaires des champs gardent l’usage de leurs terres et il n’y a pas d’engagement quant à une acquisition future ». La « Phase d’exploitation : compensation faisant l’objet d’une négociation tripartite (ICS, impactés et administration) avec signature d’un accord qui permettra le transfert définitif des droits d’usage des terres aux ICS ».
L’objet du blocage actuel, selon la direction des ICS, découle de la nouvelle demande des personnes impactées quant à la compensation de la dernière campagne d’exploration. Et d’expliquer : « Cette campagne de sondage, comme celles menées depuis des décennies, a été effectuée en conformité avec les procédures légales établies quant à la réalisation des sondages et au règlement des impenses. Cependant, les personnes dont les champs ont été sondés demandent que les sillons laissés par les véhicules soient indemnisés au barème de l’acquisition des droits des terres pour l’exploitation, ce qui ne se fait dans aucune société minière au Sénégal, voire du monde entier »
Et de poursuivre : « À la suite du premier blocage, en mi-mai, les ICS ont accepté, à titre exceptionnel, d’indemniser pour les sillons à hauteur de deux saisons agricoles et un forfait par hectare afin d’aider les impactés à niveler les sillons, en plus des impenses habituelles telles que le trou de sondage et les dégâts aux cultures. Il est établi que les ICS ne sauraient prendre l’engagement d’acquérir des zones faisant l’objet de sondages d’exploration (avec des résultats incertains) et ne peuvent, par conséquent, compenser sur les mêmes montants pour les terres acquises à des fins d’exploitation minière ». La direction générale précise que « les ICS ont toujours été, en toutes circonstances, dans les dispositions d’octroyer des compensations justes, en accord avec les modalités de calcul et les règles définies. Il y a aussi lieu de noter que les ICS n’ont jamais varié dans leur disposition à honorer ces compensations ». Malgré les blocages récents de ses sites, les ICS, en tant qu’entreprise responsable, disent avoir pris les mesures nécessaires permettant d’assurer la continuité de la production d’engrais pour le programme de l’État (Lire encadré).
« LES ICS ONT RETROUVE LEUR RANG DE PREMIER PRODUCTEUR D’ENGRAIS PHOSPHATES D’AFRIQUE SUBSAHARIENNE »
Les Industries Chimiques du Sénégal, selon ses responsables, ont été créées, pour valoriser le phosphate sénégalais, jusqu’alors exporté à l’état brut. La mine de phosphate se trouve dans la zone de Mboro, à une centaine de kilomètres de Dakar. Deux usines d’acide phosphorique sont localisées à Darou, dans la région de Thiès, et une usine d’engrais à Mbao, en banlieue de la capitale. Les engrais sont destinés au marché national et à la sous-région. Depuis 2014, poursuit la direction, « grâce aux investissements et à la gestion rigoureuse de la direction ainsi qu’au travail conséquent des travailleurs, la société connait u ne phase de croissance durable, contrairement aux décennies précédentes jalonnées de crises régulières qui ne permettaient plus de produire, d’appuyer les communautés, ni d’assurer les emplois. Les ICS ont retrouvé leur rang de premier producteur d’engrais phosphatés d’Afrique subsaharienne ».
Les ICS disent être la seule société minière qui transforme le minerai au Sénégal et qui crée ainsi des emplois supplémentaires et de la valeur ajoutée à l’échelle nationale. Le minerai extrait est transformé en acide phosphorique, puis une partie de cet acide est utilisé pour la production d’engrais complexes NPK. Les engrais phosphatés sont nécessaires à une bonne croissance des végétaux et permettent de meilleurs rendements agricoles.
Par Moussa KAMARA
ENFANCE ET ADOLESCENCE, VIGILANCE OU DECHEANCE
Encadrer et surveiller ses enfants feront d’eux de bons musulmans, adultes et respectueux de leurs parents et très utiles à la société.
Cette semaine, j’ai eu à échanger dans les réseaux sociaux avec une personne d’une civilité exquise. Quand on tombe sur ce genre de personne, il est souvent très difficile de contenir sa joie tant ce produit est rare, bien qu’existant sur le Net. D’ailleurs c’est quelqu’un que je connais très bien dans la vie active et réelle et sa présence sur le Net, loin de me surprendre, me rassure et me conforte. Parce que, lui, son activité sur les réseaux sociaux est plus instructive et éducative par-delà sa fonction d’imam, très instruit et très moderne. Nous avons parlé de la situation en France où notre Président s’est rendu ce mercredi et dont le Président Macron l’a reçu à déjeuner hier jeudi. Tout le monde est au courant que l’Occident use avec intelligence et compétence de différents moyens de communication pour entrainer le reste du monde dans sa perversité décadente. Alors quoi de plus naturel que les imams, et pas seulement eux, le traquent et le dénoncent autant que faire se peut.
Les Occidentaux abrutissent nos jeunes et autres avec l’introduction de drogues dures par la grâce et la magie de l’argent facile. Ils passent par le cinéma, la télé, les Bd et presque tous les sports et d’autres supports pour distiller les messages LGBT. Avec l’interdiction d’interdire, ils ont atteint le comble.
Toutes nos valeurs nous distinguent profondément des leurs alors je ne vois pas comment ils peuvent nous imposer les droits LGBT. Pour les musulmans que nous sommes, notre foi ne saurait souffrir de malfaisances nauséabondes. La foi nous vivifie et consolide notre attachement à l’Islam. En ces moments où certains pères de familles négligent ou même oublient les intérêts de leur progéniture et de leurs familles en général, les fléaux qui peuvent capter cette progéniture et ces familles sont divers et nombreux. Tout le monde doit prendre le temps d’élever et d’éduquer sa famille dans la pure tradition islamique. C’est plus utile de grandir avec des valeurs islamiques que d’apprendre sur le tard ces valeurs. La différence entre un adulte récent toubène (converti) et les autres qui ont blanchi sous le harnais de la religion islamique est souvent patente malgré le prosélytisme du premier. Envoyer son môme au jardin d’enfants où il apprend plus à chanter, danser et fêter mardi gras et autres n’est pas mauvais en soi mais leur faire apprendre le Coran à la maison par un vrai maitre me semble tout autant indispensable. Encadrer et surveiller ses enfants feront d’eux de bons musulmans, adultes et respectueux de leurs parents et très utiles à la société.
LA REFORME DU CADRE LEGISLATIF DU SPORT EN GESTATION
Khady Diène Gaye a présidé hier, jeudi 20 juin, l’atelier de partage de l’avant-projet de loi relative aux activités physiques et sportives.
Pour une meilleure structuration et un développement plus harmonieux du sport sénégalais, un avant-projet de loi relative est en gestation. Au cours d’un atelier de partage de l’avant-projet de loi relatif aux activités physiques et sportives, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a relevé cette exigence de réforme du cadre législatif et règlementaire. Elle porte principalement sur la loi 84 touchant la charte du sport. Une loi qui a, selon elle comme pour les acteurs du mouvement sportif, atteint ses limites.
Khady Diène Gaye a présidé hier, jeudi 20 juin, l’atelier de partage de l’avant-projet de loi relative aux activités physiques et sportives. Une occasion pour la ministre des Sports de rappeler les enjeux de cette réflexion dont la finalité et de faire évoluer le cadre juridique qui régit le code du sport sénégalais. « Il faut noter que depuis une quinzaine d’année, le diagnostic de la situation des activités physiques et sportives met en exergue le cadre non conforme du cadre juridique. Dans le cadre de l’analyse de la situation, l’Etat et le mouvement sportif se sont toujours accordés sur l’inadéquation des textes législatifs, réglementaires qui régissent le sport au Sénégal, tant à l’évolution de la pratique que de son environnement ».
La patronne du sport sénégalais estime que la loi n°84-59 du 23 mai 1984 a aujourd’hui atteint ses limites. « Cette initiative rentre dans le cadre de nos plans d’action sectoriels que nous avons érigés au rang des actions prioritaires, mais urgentes. Parce que le projet de société que les Sénégalais ont validé au soir du 24 mars 2024 réserve une place très importante au sport. Aujourd’hui, pour mettre en œuvre les mesures phares que nous avons annoncés, il faudra d’abord que nous fassions des réformes sur notre manière de faire, issue de la loi n°84-59 du 23 mai 1984, régissant la charte du sport. Cette loi n’est plus en phase avec ce qui se passe aujourd’hui dans le monde du sport en général, notamment dans les aspects du professionnalisme, du financement, le dopage et l’intelligence artificielle…
C’est pour cela que nous avons convié aujourd’hui les acteurs du secteur pour mettre en place une loi consensuelle », a déclaré la ministre des Sports. La ministre des Sports a rappelé que la réforme est arrivée à sa phase terminale et aboutira par un projet de loi qui sera déposé à l’Assemblée nationale. « En vérité, ce travail a été entamé en 2013 et dès notre arrivée, le Président de la République a instruit une dynamique de changement qui va permettre de mettre en œuvre les projets annoncés. Nous avons ainsi mis en place un comité restreint qui a travaillé sur ce qui était déjà là, mais aussi les contributions des différentes ressources partenaires. Nous pouvons dire que nous sommes dans la phase finale. Mais comme c’est une loi, il y a des étapes à suivre jusqu’à l’Assemblée Nationale. Cet atelier permettra de synthétiser toutes les données », a conclu Madame Khady Diène Gaye.
IBRAHIMA WADE PRESIDENT DU CNOSS. « IL Y A URGENCE… »
Membre du comité de réflexion, Ibrahima Wade, vice-président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), s’est réjoui de la réflexion qui en son sens obéit à une urgence. « Vous savez comme on l’a dit, le code date de plus de dix ans après une réflexion qui a été engagée en 2013 et qui malheureusement n’a pas pu aboutir. Ajouté à cela, le cadre juridique qui régit le code du sport sénégalais présentement date de 1984. Cela montre aujourd’hui qu’il y a urgence car le sport entre-temps est devenu un enjeu de société, un enjeu économique, politique », se félicite le vice-président du Cnoss. « Beaucoup de choses ont évolué depuis, donc il était normal que cette réflexion soit lancée. En tout cas, le comité olympique et les fédérations ne peuvent que se réjouir et profiter de l’occasion pour féliciter Madame le ministre des Sports qui a pris à bras le corps ce chantier. C’est un hommage que nous devons à ceux qui ont eu à engager cette réforme il y a quelques années », ajoute-t-il.
VATICAN CHOISIT ABBE JEAN-BAPTISTE VALTER MANGA
Ziguinchor connait déjà son évêque. Il répond au nom de Jean-Baptiste Valter Manga. L’annonce de la nomination s’est faite hier, jeudi 20 juin, par le nonce épiscopal.
Ziguinchor connait déjà son évêque. Il répond au nom de Jean-Baptiste Valter Manga. L’annonce de la nomination s’est faite hier, jeudi 20 juin, par le nonce épiscopal.
Après moins de trois années sans évêque, le diocèse de Ziguinchor vient d’accueillir la nomination de son Pasteur, Mgr Jean-baptiste Valter Manga par le Saint Père, le Pape François. Membre du clergé de Ziguinchor, le nouvel évêque ne sera pas en terrain inconnu puisqu’il y a vécu une grande partie de sa vie pour ne pas dire toute a vie. Jusqu'à présent vice-recteur du Grand Séminaire Notre-Dame de Brin et vicaire de la paroisse du Bon Pasteur d'Enampore, l’évêque du diocèse de Ziguinchor reste un homme discret, courtois et toujours prêt à rendre service. Son amour pour le Christ dépasse les frontières de la vie sacerdotale de son diocèse. Le religieux a répondu favorablement à l’appel du journal Sud quotidien pendant la période de carême 2024 à l’image de ses confrères, les abbés Roger Gomis, Christophe Sène de l’archidiocèse de Dakar, Etienne Mbengue du diocèse de Thiès et Augustin Sambou du diocèse de Ziguinchor dans notre rubrique La marche vers Pâques. Une première édition devenue une réussite puisque des lecteurs nous avaient sollicité pour augmenter le temps de parution qui se faisait deux fois par semaine. La joie de Sud quotidien reste immense de voir un de ses collaborateurs à la tête d’un diocèse. Que le Saint Esprit l’habite et guide ses pas pour mener à bien le peuple de Dieu.
Mgr Jean-Ba comme l’appellent affectueusement ses pairs, ses fidèles et amis, est né le 18 juin 1972 à Oussouye dans le Sud du Sénégal. Il a fait ses études de philosophie au Séminaire philosophique de Brin de 1993-1995 avant d’étudier la théologie au Grand Séminaire de Sébikhotane 1995-2000.
Selon Abbé Roger Gomis qui a donné l’information, l’homme de Dieu a obtenu une licence en théologie biblique au Collège des Bernardins (Paris) en 2009, et un doctorat en ethnologie et anthropologie à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, EHESS (Paris), en 2015.
Ordonné prêtre le 20 décembre 2000, Mgr Jean Baptiste Valter Manga a occupé les fonctions de professeur de mathématiques et de sciences naturelles, au petit séminaire de Ziguinchor et responsable de la commission des vocations (2000-2006) ; curé de la paroisse St. Benoît à Nema (2015-2021) ; Professeur au Grand Séminaire de Brin et à l'Université Assane Seck de Ziguinchor (2015 à ce jour) ; Vicaire de la Paroisse de Nyassia (2021-2023) ; Secrétaire général de la Pastorale d'ensemble du diocèse et Responsable de la Formation continue des prêtres (2021 à ce jour). Depuis 2023, il est Vicerecteur du Grand Séminaire Notre Dame de Brin et Vicaire de la Paroisse du Bon Pasteur d'Enampore. Mgr Jean Baptiste Valter Manga occupe ainsi le poste laissé vacant depuis le départ de Mgr Paul Abel Mamba Diatta, nommé évêque du diocèse de Tambacounda, au Sénégal Oriental, par le Saint-Père, le jeudi 4 novembre 2021. Mgr Paul Abel Mamba, l’ancien évêque de Ziguinchor a succédé à Mgr Jean-Noël Diouf dont la démission du diocèse de Tambacounda, pour raison de santé, a été acceptée par le Pape François en 2017. Nommé administrateur du diocèse de Ziguinchor, le 27 juillet 2010, il Mgr Mamba Diatta sera nommé, moins de deux ans après, évêque le 21 avril 2012.
CES GOULOTS D’ETRANGLEMENT DE L’ECOLE
Alors que des nuages noirs s’amoncelaient au-dessus du système éducatif avec le contexte politique et électoral agité, l’école sénégalaise est toujours confrontée au déficit d’enseignants et à l’existence des abris provisoires dans certaines académies
Malgré une année scolaire 2023-2024 qui est en phase d’être bouclée sans grandes perturbations, alors que des nuages noirs s’amoncelaient au-dessus du système éducatif avec le contexte politique et électoral agité, l’école sénégalaise est toujours confrontée au déficit d’enseignants et à l’existence des abris provisoires dans certaines académies de l’intérieur du pays. Ce problème majeur n’est pas sans conséquences dans le bon déroulement des enseignements-apprentissages. D’ailleurs, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a demandé d’accorder une importance particulière à ces questions en Conseil des ministres. La décision du ministre de l’Education de procéder à un recensement du personnel enseignant devrait également permettre de faire l’état des lieux du personnel enseignant en vue d’un recrutement ou d’un redéploiement d’enseignants.
En Conseil des ministres le 5 juin dernier, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a relevé la place de l’école dans le PROJET de transformation systémique du Sénégal. Dans ce cadre, il a évoqué plusieurs points dont le manque d’infrastructures scolaires et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants. Il a ainsi demandé au Premier ministre d’accorder une attention particulière à « la planification, sur les cinq prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés » mais aussi à « l’éradication des abris provisoires et à la mise en œuvre avec les Ministres concernés (Education nationale, Formation professionnelle, Urbanisme et Collectivités territoriales, Finances et Budget) d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les Académies du pays ». C’est pour dire que la question du déficit d’enseignants et l’existence des abris provisoires est toujours d’actualité au Sénégal.
L’école sénégalaise reste confrontée à ces difficultés qui compromettent le bon déroulement des enseignements apprentissages. Concernant le personnel enseignant, le ministre de l’Education nationale Moustapha Mamba Guirassy a pris les devants dès sa prise de fonction. Il a lancé un « recensement exhaustif du personnel enseignant en service dans les écoles, établissements et structures relevant de son département ».
L’objectif de cette initiative est de « dresser une photographie exhaustive et précise de la répartition de nos ressources humaines », rapportait la note ministérielle. Une initiative saluée par les syndicats d’enseignants. « Un recensement de personnel est toujours une bonne chose, en ce sens qu’il permet non seulement de faire l’état des lieux du personnel du secteur, mais aussi de connaître les éventuels besoins et de faire une bonne planification. Je ne sais pas quels sont les objectifs finaux ; mais à notre sens, ce recensement permettra de s’apercevoir du déficit que connaît le secteur et de se mettre à l’évidence qu’il faut, dans les meilleurs délais, avoir une politique bien réfléchie de recrutement conséquent d’enseignants. Ce recrutement, que nous souhaitons de tous nos vœux, doit se faire en toute transparence et de manière démocratique », avait dit le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels), Amidou Diédhiou.
Pour sa part, le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (Sels/A), Pape Mbaye Mary Sylla déclarait : «Le recensement du personnel enseignant, annoncé par le ministre de l’Education nationale, est une décision normale que nous saluons. Nous pensons aussi que tous les autres secteurs doivent faire la même chose parce qu’en réalité, il s’agit d’un audit pour voir si tous ceux qui émargent au niveau de son département, sont effectifs. Il ne faut pas perdre de vue que le système a un déficit de plus de 7000 enseignants. Donc, le recensement va lui permettre de faire deux choses. D’abord, ça entre dans le cadre de la bonne gouvernance des ressources parce que c’est sûr et certain que ceux qui ne seront plus là, vont voir leurs salaires coupés. Ensuite, ça doit préparer logiquement un redéploiement de personnel là où il y a un surnombre ». Il faut dire que depuis quelques années, le déficit d’enseignants dans le milieu scolaire persiste, entravant ainsi le bon déroulement des enseignements.
L’ancien ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne avait attribué le problème aux retraites, aux décès, aux démissions, aux mises en disponibilité ou en position de stage. Tout de même, le déficit d’enseignants a été aggravé par le fait que les concours de recrutement des élèves-maîtres et des professeurs ont connu des retards. Lors du conseil interministériel consacré à la rentrée scolaire tenu le 22 septembre 2023, Cheikh Oumar Anne, avait dénombré 8.883 enseignants manquants du préscolaire au lycée, en plus d’un manque de 110 inspecteurs de l’enseignement à travers le pays.
Concernant les abris provisoires, ils sont toujours en abondance dans les Académies de l’intérieur du pays comme à Sédhiou, à Kolda. Syndicats, société civile comme députés n’arrêtent pas de soulever la question qui plombent la qualité de l’éducation au Sénégal. En 2023, en marge de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle, à Kaffrine, l’ancien ministre de l’Education nationale avait dénoncé les défaillances des entreprises sénégalaises sélectionnées dans le cadre du Programme de remplacement des abris provisoires et d’ouvrages annexes (PROPAP).
A l’en croire, l’Etat du Sénégal a mis 50 milliards de FCFA, depuis 2016, alors que le nombre de salles réceptionnés ne fait même pas 800. Ce, sur 6000 abris provisoires à remplacer. Les défis à relever dans le secteur de l’éducation restent donc nombreux et risquent de menacer à terme l’immense espoir placé dans la formation à la base de ressources humaines qualifiées et compétentes pour porter le projet de développement du pays.
LE SENEGAL EST EN TRAIN DE FINALISER LE TRAITEMENT DE 491 DEMANDES DE NATURALISATION
L’État du Sénégal est en train de finaliser les procédures de naturalisation de 491 réfugiés établis dans la vallée du fleuve Sénégal (nord), signe des avancées notées dans ce domaine, a déclaré hier, jeudi, à Dakar, le vice-amiral Oumar Wade
L’État du Sénégal est en train de finaliser les procédures de naturalisation de 491 réfugiés établis dans la vallée du fleuve Sénégal (nord), signe des avancées notées dans ce domaine, a déclaré hier, jeudi, à Dakar, le vice-amiral Oumar Wade, président du Comité national de gestion des réfugiés, personnes déplacées et apatrides (CNRPD). Quatre cent quatre-vingt-onze demandes “sont en cours de traitement auprès des services compétents, et nous espérons les finaliser durant cette année 2024”, a-t-il dit à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés. “La procédure de naturalisation menée par l’État du Sénégal a permis à 313 réfugiés vivant dans la vallée du fleuve Sénégal de bénéficier d’un décret de naturalisation en 2023”, sachant que 61 réfugiés avaient été précédemment naturalisés. Cinq parmi eux “recevront ici, à titre symbolique, ce document essentiel sur le plan juridique, ce qui va leur donner des possibilités d’intégration socioéconomique”, a dit le vice-amiral, chef d’état-major particulier du président de la République. “Ces données sont en deçà des objectifs visés” par le Sénégal, a-t-il signalé lors d’une cérémonie consacrée à la Journée mondiale des réfugiés.
La question de la naturalisation, a signalé Oumar Wade, “est une illustration parfaite du thème de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés, la solidarité avec les réfugiés”. Il assure que l’État du Sénégal, signataire des protocoles et conventions des Nations unies, “a pris l’option résolue d’intégrer les réfugiés dans la communauté nationale”. Le président du CNRPD rappelle que le Sénégal a adopté en 2022 la loi portant statut des réfugiés et apatrides. L’État sénégalais renforce ainsi leur protection juridique et sociale. Oumar Wade souhaite que les Sénégalais fassent preuve de solidarité avec les réfugiés, les personnes déplacées et les apatrides. “Ces personnes qui ont fui les violences et les persécutions” ont besoin de “bonnes conditions de vie” au Sénégal, a-t-il affirmé. “Il faut qu’on leur assure la santé et un environnement sécurisé”, a ajouté le président du CNRPD. Le représentant au Sénégal de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés, Ali Mahamat, a exprimé sa gratitude envers les autorités sénégalaises pour le geste de “solidarité majeure” consistant à délivrer des décrets de naturalisation à “400 réfugiés mauritaniens qui vivent au Sénégal”.
L’ATTEINTE DE L’AUTOSUFFISANCE, LA SEULE SOLUTION DURABLE
Au Sénégal, les tensions sur le prix et la disponibilité du riz sont récurrentes. La seule solution pour faire face à cette situation serait, selon les experts, l’atteinte de l’autosuffisance en riz en bonne fois pour toutes
Au Sénégal, les tensions sur le prix et la disponibilité du riz sont récurrentes. Quelques jours avant l’annonce de la baisse opérée par le nouveau régime sur certaines denrées de première nécessité, les consommateurs dénonçaient une hausse supposée sur le prix du riz brisé non parfumé. Des allégations que certains importateurs et le Service du commerce régional de Dakar ont démenties. Hausse ou pas, de toutes les façons, ce qui est clair, c’est qu’on note souvent des pressions sur le prix et la disponibilité du riz sur le marché national. La seule solution pour faire face à cette situation serait, selon les experts, l’atteinte de l’autosuffisance en riz en bonne fois pour toutes. D’autant plus que cette option est une anticipation sur les grandes mutations du commerce international.
Ces derniers jours, avant la mesure de baisse des prix de certaines denrées de consommation courante (une mesure qui attend la réunion du Conseil national de la consommation pour être effective), des rumeurs couraient sur une augmentation du prix du riz brisé non parfumé. Du coup, certains détaillants accusaient les grossistes d'avoir augmenté le prix du sac de riz brisé non parfumé. Des allégations qui ont été démenties par les importateurs de riz et commerçants qui précisent qu’une baisse de 20 000 FCFA par tonne a même été constatée. De son côté, le chef du Service régional de Commerce de Dakar Amadou Touba Niane qui a été interpellé sur cette question avait précisé, en ce moment-là, que la tonne coûtait entre 360 000 et 370 000 FCFA contre 380 000 FCFA, un mois auparavant. Donc, selon lui, il n’y pas de hausse de prix. En tout cas, même s’il n’y a pas eu une flambée sur prix du riz, la réalité est que la disponibilité du produit fait souvent défaut. En effet, ces dernières années, plusieurs cas de hausse du prix sur le marché ont été constatés. Ces disfonctionnements notés dans la distribution du produit sont souvent dus à des facteurs exogènes, notamment la conjoncture économique.
Pour contourner toutes ces difficultés auxquelles fait face le Sénégal pour approvisionner correctement le marché en riz, le gouvernement de Macky Sall avait misé sur la production locale. En effet, dès son accession à la magistrature suprême, celui-ci avait proclamé sa volonté de réaliser l’autosuffisance en riz en 2017. Macky Sall avait ainsi estimé urgent de produire suffisamment pour satisfaire les besoins du Sénégal en riz. En 2014, l’Etat du Sénégal avait injecté 74 milliards de FCFA pour l’atteinte de cet objectif. Parallèlement, les autorités ont porté leur slogan « Autosuffisances en riz en 2017» dans toutes les régions du pays. Quelques années après, on apprenait que les productions de riz paddy pour la campagne 2017/2018 étaient d’1 million 15 mille 334 tonnes, soit une augmentation de 7% par rapport à la campagne 2016/2017. Alors que l’objectif des autorités était d’atteindre une production d’1 million 80 mille tonnes de riz blanc, soit 1 million 600 mille tonnes de riz paddy à l’horizon 2017. L’échéance a été donc reportée jusqu’en 2019. Toutefois, cette autosuffisance en riz n’est toujours pas une réalité au Sénégal. Aujourd’hui encore les nouvelles autorités sont contraintes de redoubler d’effort pour l’atteinte de cette autosuffisance en riz au Sénégal. Car, malgré tout, cette option pour l’autosuffisance est une anticipation sur les grandes mutations du commerce international.
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J'AVAIS UNE PROFESSION, MAIS J'AI ENFIN CHOISI MA PASSION
Il est des passions dont on ne réussit pas à s’en débarrasser facilement. Même quand elles sont mises en veilleuse ou négligées, ils finissent toujours par prendre le dessus et s’imposent.
C’est selon toute vraisemblance ce qui a dû se produire avec Huguette Coly Dilata, une styliste modéliste qui a enfin trouvé son chemin, sa passion dans la mode.
Analyste programmeuse de formation, après plusieurs années d’exercice, elle a opéré un virage à 180 pour se lancer dans la mode.
Son parchemin en poche, elle ne s’eut même pas besoin d’aller faire un stage avant de commencer sa carrière. Elle n’eut non plus besoin d’aller se faire employer par un tiers. Elle décide de s’établir à son propre compte. Mieux, l’idée de lancer une école va vite germer sur la base de la suggestion d’un collaborateur. Elle tente de résister avant de céder, et ce, au plus fort de la pandémie de Covid- 19 ou tout dans le mode était plus qu’incertain.
Tenace, elle finit par réussir son projet d’école avec des matières plus que complètes pour ce secteur. Ouvrant de facto beaucoup de perspectives pour ses apprenants.
Aussi curieux que cela paraisse son école capte aussi des personnes qui comme elle avaient une carrière professionnelle bien remplie, mais qui décide d’investir le secteur de la mode et du stylisme. C’est le cas de cet expert financier qui a travaillé 20 ans dans la finance et décide de vire sa passion de la mode ou encore de cette ingénieure en génie civil, cette autre diplômée en hôtellerie entre autres profils.
LE PRESIDENT DIOMAYE FAYE PORTE LE PLAIDOYER DE L’AFRIQUE
Le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales initié par l’Alliance du vaccin (Gavi) et ses partenaires s’est ouvert ce jeudi 20 juin. Le président de la République qui y prend part a prononcé un discours qui porte le plaidoyer de l'Afrique
Pour le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, le Forum de Paris sur la vaccination s’inscrit dans la voie pour corriger les points faibles du continent en matière de riposte de pandémie telles que le manque d’équipement, de médicaments mais surtout de vaccins.
Le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales initié par l’Alliance du vaccin (Gavi) et ses partenaires s’est ouvert hier, jeudi 20 juin, à Paris. Le président de la République qui y prend part a prononcé un discours qui porte le plaidoyer de l’Afrique. Selon le Président Faye, Gavi s’inscrit dans la voie pour corriger les points faibles du continent Africain en matière de riposte face aux pandémies, à l’instar du manque d’équipements, de médicaments mais surtout de vaccins. Pour lui : « bien que l’Afrique représente environ 20% de la population mondiale, son industrie des vaccins fournit à peine 0,25% de l’offre mondiale. Le continent est encore largement tributaire d’autres régions pour couvrir ses besoins ». Et d’ajouter : « un des défis majeurs pour l’Afrique aujourd’hui, c’est de produire des vaccins, des médicaments et des diagnostics, mais également d’accéder aux plateformes de commercialisation pour participer pleinement à la lutte contre les menaces sanitaires futures. »
Revenant sur la situation actuelle au Sénégal dans la marche vers l’autonomisation pharmaceutique, le Chef de l’Etat a fait part de la réalisation des infrastructures et de l’acquisition des équipements qui sont en cours de finalisation, non sans oublier le site du vaccinople de Diamniadio qui constitue une des entités du programme qui aura une capacité de production de 300 millions de doses de vaccins de routine, épidémiques ou pandémiques en utilisant trois (03) plateformes technologiques dont l’ARN messager. « Pour encadrer toutes ces initiatives, le Sénégal a déjà mis en place l’Agence nationale de Réglementation Pharmaceutique (ARP) qui s’est beaucoup employée pour atteindre les phases de maturation et d’homologation requises. »
Le chef de l’Etat a aussi remercié à ce sujet les pays, Institutions et organismes partenaires pour le soutien qu’ils apportent au Sénégal, en particulier dans les efforts de promotion du vaccin et de la vaccination, au premier rang desquels figure GAVI. « Dans la perspective de consolidation des acquis et de la réalisation de l’objectif de l’Union Africaine de produire sur le continent 60% des vaccins utilisés sur place d’ici 2040, l’Institut Pasteur de Dakar a initié, avec le soutien du Gouvernement sénégalais, un programme de développement industriel estimé à 252 millions de dollars», a fait savoir son excellence Bassirou Diomaye Faye. Aujourd’hui, le successeur du Président Macky Sall reconnait qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’objectif de produire des vaccins de qualité, en quantité suffisante pour le continent noir. Face à ce défi, il a soutenu :« c’est dire l’immensité de la tâche qui reste à accomplir pour la souveraineté vaccinale de l’Afrique. Par ma présence à ce Forum, j’ai voulu exprimer mon attachement personnel à la santé et la place qu’elle occupe dans l’action de mon gouvernement ». Et de renchérir : « l’histoire récente de la pandémie COVID19 nous a montré combien nous étions vulnérables, mal préparés face aux pandémies et que par conséquent la santé doit être une priorité permanente. Cette pandémie avait surtout mis en évidence les disparités structurelles qui existaient déjà entre pays développés et pays en développement, en matière de vaccination. »
L’engagement du Sénégal à soutenir le financement de Gavi a été une fois encore renouvelé par le Président Faye. « Soutenir le financement de Gavi, c’est aussi investir stratégiquement et à un rythme plus soutenu dans la protection de nos enfants, des générations actuelles et futures. Je serai engagé dans cette campagne pour GAVI et vous y invite tous. Ensemble, mobilisons-nous. »
Rappelons que le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales a été organisé dans le cadre de la semaine mondiale de la vaccination. Co-organisé avec l’Union africaine (UA) et l’Alliance du vaccin (GAVI) et la République Française, il a réuni des chefs d'État et des ministres venus de tous les continents, ainsi que de représentants de la société civile et des laboratoires pharmaceutiques et instituts de recherche.