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28 juin 2025
Par Amath Ndiaye
EST-IL NORMAL DE S’ENDETTER POUR PAYER DES DETTES ?
Les Etats en général s’endettent pour soutenir l’activité économique et financer le déficit budgétaire. Pour éviter une récession économique, ils ont tendance à accumuler les dettes au lieu de se désendetter.
Les Etats en général s’endettent pour soutenir l’activité économique et financer le déficit budgétaire. Pour éviter une récession économique, ils ont tendance à accumuler les dettes au lieu de se désendetter. C’est le cas des Etats-Unis dont la dette a atteint 123% du PIB en 2023 (76% pour le Sénégal). Cet endettement a été un moteur de la croissance américaine. De 2007 à 2023, le taux de croissance par habitant du PIB a atteint 19,2% aux Etats-Unis, contre seulement 7,6% en zone euro. Dans ces conditions, l’écart de niveau de vie entre Américains et Européens se creuse, et on peut considérer non sans raison que la politique budgétaire américaine explique une partie de cet écart de croissance avec l’Europe.
Si un Etat émet une Obligation Assimilable du Trésor (OAT) à 5 ans, il remboursera les intérêts (par exemple 5 % du montant de l’obligation émise) chaque année pendant 5 ans, mais remboursera le capital en une seule fois, à l’échéance. Le montant du capital à amortir est tellement élevé que l’Etat sera obligé de se réendetter.
Mais si, à l’échéance de l’OAT, il faudra se réendetter pour le même montant et si les taux d’intérêt ont fortement augmenté, cela pourrait engendrer des difficultés, pour l’Etat et son budget, à faire face à la charge de la dette (coût des emprunts). C’est une situation à laquelle sont souvent confrontés les Etats africains.
En période d’intérêts très faibles, il est avantageux de s’endetter, puisque cela ne coûte rien et parfois même rapporte (intérêts négatifs). En Fin novembre 2020, le taux d’intérêt moyen à l’émission des emprunts émis par l’Allemagne était de -0,56%, ce qui se traduit par 7,07 milliards d’euros de recettes. A titre de comparaison, en France, le coût de financement à moyen et long terme de l’Etat pour 2020 s’affichait à -0,14% mi-novembre. S’endetter pour payer des dettes, dans ces circonstances, est donc sans coût.
Par ailleurs, il y a deux concepts qui permettent de comprendre pourquoi les Etats s’endettent pour payer des dettes : le refinancement de la dette et le reprofilage de la dette. Ces deux termes sont presque des synonymes. On entend par refinancement, l’octroi, par les créanciers, de nouveaux crédits qui seront utilisés en remboursement anticipé de prêts déjà existants. Les emprunteurs peuvent choisir de refinancer un prêt pour de nombreuses raisons, mais l’une des plus courantes consiste à tenter de réduire le taux d’intérêt du prêt.
Le reprofilage de la dette consiste en la modification du calendrier global des remboursements futurs, par le biais d’un refinancement de la dette. Exemple, le Sénégal a procédé en 2021 à une émission d’Eurobonds, portant sur 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA, avec un taux d’intérêt fixe de 5,375 % et pour une maturité de 16 ans. Cet emprunt avait servi à rembourser par anticipation 70% de l’Eurobond de 500 millions dollars (10 ans à 6,25%) qui devait arriver à maturité en 2024. Un tel réendettement fut doublement bénéfique en abaissant le taux d’intérêt de la dette, de 6,25% à 5,375%, et en rallongeant la période de remboursement de 13 ans.
Quel que soit le montant de la dette publique, l’essentiel est de mener une gestion optimale qui en assure la soutenabilité. La soutenabilité de la dette publique dépend de sa trajectoire à long terme. Celle-ci dépend à son tour des politiques budgétaires (c’est-à dire de l’accumulation des soldes primaires annuels), et de l’écart entre le taux d’intérêt (r) et le taux de croissance du PIB nominal (g).Toutes choses égales par ailleurs, tant que l’écart entre le taux de croissance de l’économie et le taux d’intérêt (commissions + intérêts) reste positif le risque d’insoutenabilté est écarté.
L’Eurobond de 750 millions de dollars que le Sénégal vient d’émettre le 3 juin 2024, au taux de 7,75% pour une maturité de 7 ans reste soutenable, au vu des taux de croissance proches de 10% attendus ces prochaines années. L’espoir est fondé sur l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz. Dans ce contexte s’endetter pour payer des dettes n’a rien de scandaleux, si c’est une nécessité pour assurer la croissance de l’économie sénégalaise.
MGR JEAN BAPTISTE VALTER MANGA NOMME EVEQUE DE ZIGUINCHOR
Le vicaire de la paroisse du Bon pasteur d’Enampore, Mgr Jean Baptiste Valter Manga, a été nommé évêque du diocèse de Ziguinchor (sud) par le Pape François, a appris l’APS de source officielle.
Dakar, 20 juin (APS) – Le vicaire de la paroisse du Bon pasteur d’Enampore, Mgr Jean Baptiste Valter Manga, a été nommé évêque du diocèse de Ziguinchor (sud) par le Pape François, a appris l’APS de source officielle.
La nomination du vice-recteur du Grand séminaire Notre-Dame de Brin a été rendu publique jeudi par le Vatican par le biais d’un communiqué.
Agé de 52 ans, Mgr Jean Baptiste Valter Manga, natif d’Oussouye (sud) a suivi des études de théologie au Grand Séminaire de Sébikotane (1995-2000), après un cursus de philosophie au Séminaire philosophique de Brin (1993-1995), indique le diocèse de Ziguinchor dans un communiqué parvenu à l’APS.
Il fait savoir que le religieux a aussi obtenu “une licence en théologie biblique au Collège des Bernardins (Paris), en 2009, et un doctorat en ethnologie et anthropologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, EHESS (Paris), en 2015”.
Ordonné prêtre le 20 décembre 2000, il a occupé les fonctions de professeur de mathématiques et de sciences naturelles au petit séminaire de Ziguinchor et responsable de la commission des vocations (2000-2006).
Le nouvel évêque de Ziguinchor a également été le curé de la paroisse Saint Benoît à Nema (2015-2021), Professeur au Grand Séminaire de Brin et à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (2015 à ce jour).
S.E. Mgr Jean Baptiste Valter Manga a aussi occupé les postes respectifs de Vicaire de la Paroisse de Nyassia (2021-2023) et de Secrétaire général de la Pastorale d’ensemble du diocèse et Responsable de la Formation continue des prêtres (2021 à ce jour).
Il était depuis 2023, vice-recteur du Grand Séminaire Notre Dame de Brin et Vicaire de la Paroisse du Bon Pasteur d’Enampore.
Le diocèse de Ziguinchor était administré par Mgr Fulgence Coly depuis le transfèrement de Mgr Paul Abel Mamba à Tambacounda en novembre 2021.
Il était chargé de “superviser” l’administration du diocèse jusqu’à ce que le Saint-Père nomme le successeur de Mgr Paul Mamba.
70 CANDIDATS PLANCHENT SUR LES EPREUVES DU BACCALAUREAT TECHNIQUE
Au total, 70 candidats, dont 45 filles, ont démarré ce jeudi, les épreuves du baccalauréat technique à Tambacounda (est), a appris l’APS du président du jury 1239, Moussa Sène.
Tambacounda, 20 juin (APS) – Au total, 70 candidats, dont 45 filles, ont démarré ce jeudi, les épreuves du baccalauréat technique à Tambacounda (est), a appris l’APS du président du jury 1239, Moussa Sène.
”Nous comptons, 70 candidats dont 67 officiels et trois candidats libres répartis dans trois salles”, a renseigné le président du jury, soulignant que les épreuves ont démarré à temps et aucun problème n’a été enregistré pour le moment.
Moussa Sène a ajouté que parmi les candidats officiels ‘’45 sont des filles dont une candidate libre”. Chez les garçons, il y a deux candidats libres et 23 candidats officiels.
‘’Ils vont composer sur six jours entre aujourd’hui (jeudi) et le mercredi, hormis le dimanche’’, a précisé M. Sène, soulignant que le jury compte neuf surveillants, soit trois par salle.
Le directeur des études du lycée technique et la formation professionnelle de Tambacounda, Seydou Demba Konté, a assuré de son côté que ‘’dans l’ensemble les élèves ont été bien encadrés, d’autant plus qu’il n’y a pas eu de perturbations”.
Il a par ailleurs rappelé que l’année dernière, le taux de réussite était à plus 70%, tout en espérant pour cette année un taux bien supérieur.
L’ENGAGEMENT DE BASSIROU DIOMAYE FAYE EN FAVEUR DE LA CAMPAGNE DE GAVI POUR LA SOUVERAINETE VACCINALE
Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye s’est engagé, jeudi à Paris, à œuvrer pour la réussite de la campagne initiée par GAVI, l’Alliance du vaccin, pour promouvoir la souveraineté vaccinale du continent africain.
Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye s’est engagé, jeudi à Paris, à œuvrer pour la réussite de la campagne initiée par GAVI, l’Alliance du vaccin, pour promouvoir la souveraineté vaccinale du continent africain.
‘’Soutenir le financement de Gavi, c’est aussi investir stratégiquement et à un rythme plus soutenu dans la protection de nos enfants, des générations actuelles et futures. Je serai engagé dans cette campagne pour GAVI et vous y invite tous’’, a-t-il notamment déclaré.
Dans son discours dont l’APS a reçu une copie, Bassirou Diomaye Faye a expliqué que sa présence au Forum de Paris sur la souveraineté et l’innovation vaccinales, illustre son attachement personnel à la santé et la place qu’elle occupe dans l’action de son gouvernement.
“L’histoire récente de la pandémie Covid-19 nous a montré combien nous étions vulnérables, mal préparés face aux pandémies et que par conséquent la santé doit être une priorité permanente”, a-t-il fait valoir
Il a insisté sur le fait que la pandémie avait surtout mis en évidence les disparités structurelles qui existaient déjà, entre pays développés et pays en développement, en matière de vaccination”
“Bien que l’Afrique représente environ 20% de la population mondiale, son industrie des vaccins fournit à peine 0,25% de l’offre mondiale. Le Continent est encore largement tributaire d’autres régions pour couvrir ses besoins. C’est dire l’immensité de la tâche qui reste à accomplir pour la souveraineté vaccinale de l’Afrique”, a justifié Bassirou Diomaye Faye
Il n’a pas ainsi manqué de signaler que l’un des défis majeurs pour l’Afrique aujourd’hui, était de produire des vaccins, des médicaments et diagnostics, mais également accéder aux plateformes de commercialisation pour participer pleinement à la lutte contre les menaces sanitaires futures”
Le chef de l’Etat sénégalais a en même temps rappelé l’initiative lancée par l’Institut Pasteur de Dakar avec le soutien de l’Etat du Sénégal à travers un programme de développement industriel estimé à 252 millions de dollars dans la perspective de consolidation des acquis et de la réalisation de l’objectif de l’Union Africaine de produire sur le continent 60% des vaccins utilisés sur place d’ici 2040.
‘’La réalisation des infrastructures et l’acquisition des équipements sont en cours de finalisation et le site du vaccinopole de Diamniadio qui constitue une des entités du programme aura une capacité de production de 300 millions de doses de vaccins de routine, épidémiques ou pandémiques en utilisant trois (03) plateformes technologiques dont l’ARN messager’’, a-t-il fait savoir.
Bassirou Diomaye Faye a ainsi souligné la mise en place par le gouvernement sénégalais d’une Agence nationale de règlementation pharmaceutique (ARP) afin d’encadrer toutes ces initiatives.
Selon le président de la République, l’ARP s’est déjà beaucoup employée pour atteindre les phases de maturation et d’homologation requises.
SIDATE SARR ELU ENTRAINEUR DE TEUNGUETH FC
Après la démission de l’entraîneur Cheikh Guèye pour des raisons personnelles, Teungueth fC a aussitôt trouvé son remplaçant. C’est Sidate Sarr qui va le suppléer sur le banc de l’équipe rufisquoise.
Après la démission de l’entraîneur Cheikh Guèye pour des raisons personnelles, Teungueth fC a aussitôt trouvé son remplaçant. C’est Sidate Sarr qui va le suppléer sur le banc de l’équipe rufisquoise. Le désormais ex-entraîneur de la Sonacos de Diourbel va diriger les champions du Sénégal pour les trois prochaines années. L’annonce a été faite hier par le club de Rufisque.
Teungueth FC a trouvé le successeur de Cheikh Guèye, démissionnaire de son poste d’entraîneur pour des convenances personnelles. L’équipe championne du Sénégal a en effet porté son choix sur Sidate Sarr. Ce dernier, ancien entraîneur de la Sonacos de Diourbel, va diriger ainsi ce club pour les trois prochaines années. L’annonce a été faite hier par les responsables du club. «TFC a le plaisir de vous annoncer l’arrivée comme coach principal de Cheikh Sidath Sarr pour les 3 prochaines années. Il a une expérience africaine, il est compétent sur la formation des jeunes et connaît le championnat du Sénégal», a déclaré le club dans un communiqué.
Avec cette nomination, le club de la vieille ville mise donc sur l’expérience du père de l’international sénégalais Papa Matar Sarr pour jouer à nouveau les premiers rôles de l’élite sénégalaise. Il aura également comme mission de faire briller Teungueth FC en Ligue des Champions africaine de la Confédération africaine de football. Passé notamment par Thiès FC, l'US Gorée, l'Olympique de Ngor, le Ndiambour de Louga et la Sonacos de Diourbel, l’ancien gardien de but international sénégalais fera son baptême du feu sur le banc rufisquois avec la prestigieuse Ligue des champions à laquelle Teungueth FC va prendre part pour la deuxième fois, après une première expérience où il avait atteint la phase de poules, sortant en préliminaires le prestigieux Raja de Casablanca. Pour rappel, après 14 mois à la tête de Teungueth FC, Cheikh Guèye avait réussi à remporter trois trophées, notamment la dernière Coupe de la Ligue et la Super coupe. Mais l’élimination en quarts de finale par Mbour PC (2-0) en Coupe du Sénégal avait laissé des traces sur son avenir au sein de ce club.
JE DONNERAI TOUJOURS TOUT CE QUE J'AI POUR CE CLUB
Freiné par des blessures lors de la défunte saison, Idrissa Gana Guèye a illuminé la fin de saison d’Everton. Considéré comme l’un des atouts majeurs de Sean Dyche, le milieu a été l’un des grands artisans du maintien des Toffees dans l’élite anglaise.
Idrissa Gana Guèye utilise son savoir-faire pour guider ses partenaires vers la victoire. Âgé de 34 ans, le milieu de terrain sénégalais endosse la responsabilité de guider ses jeunes coéquipiers à Everton. Conscient de son apport, le joueur formé à l’Institut Diambars se dit prêt à tout donner pour son club de cœur.
Freiné par des blessures lors de la défunte saison, Idrissa Gana Guèye a illuminé la fin de saison d’Everton. Considéré comme l’un des atouts majeurs de Sean Dyche, le milieu a été l’un des grands artisans du maintien des Toffees dans l’élite anglaise. L’ancien du PSG, dont le contrat avec Everton a été prolongé d'un an le mois dernier, a apporté des améliorations significatives après des évasions consécutives de justesse de la relégation. Avec son âge, le milieu de terrain cherche désormais à mettre ses expériences au profit de ses coéquipiers des Blues. « Je pense qu'il est important d'utiliser son expérience aux bons moments. Je ne voudrais jamais qu’un autre joueur pense : «Oh, il pense que parce qu’il est ici et qu’il a vu ça, il peut parler comme ça maintenant ! Alors j’essaie de trouver un bon équilibre et les bons moments pour aider. Je donnerai toujours tout ce que j'ai pour Everton», a déclaré l’ancien de Lille sur le site officiel des Toffees.
Pour réussir sa mission, il promet de se donner à fond. «En fin de compte, en tant que club, nous devons apprendre de ce qui s’est passé auparavant et aller de l’avant. Le club trouvera des solutions, j’en suis sûr. Nous restons positifs et avançons.
Le joueur formé à l’Institut Diambars a en effet une riche expérience à faire valoir. C’est notamment le Sénégalais le plus capé de tous les temps (113 sélections). Mais aussi, le joueur passé par Aston Villa compte plus de 200 matchs de Premier League. C’est donc une voix qui compte dans le vestiaire d’Everton. « Dieu m'a donné les expériences que j'ai vécues et je suis toujours prêt à aider les gens si et quand je le peux. Ma priorité est d'aider le club donc, si je peux, je le ferai. Il y a beaucoup d’expérimentés dans le vestiaire des joueurs, comme Seamus Coleman, Ashley Young et les jeunes peuvent également apprendre des choses de ces gars pour le bénéfice du club et d’eux-mêmes», a-t-il ajouté.
Revenant sur les prestations de James Garner et Amadou Onana, le joueur pense que ses deux coéquipiers feront le nécessaire pour guider Everton. «Ce sont deux gars qui ont un potentiel élevé. Ils ont tous les deux leur carrière devant eux etils doivent continuer à faire ce qu'ils font. Ils se battent tous les deux, s'entraînent dur et ont envie d'apprendre. Je pense que la clé est de ne pas se reposer, de ne pas penser que parce que vous jouez au plus haut niveau, ce n'est pas grave. Il faut continuer à améliorer et faire tout ce que vous pouvez pour aider votre équipe à s'améliorer. Ces gars-là ont ça», dit-il. Avant de se lancer dans la troisième saison de son deuxième passage à Goodison Park, après avoir scellé un retour du Club Paris Saint-Germain en août 2022, il estime que l'environnement cultivé par le manager Sean Dyche est sain. «Nous avons une bonne relation entre les joueurs et le coach. Parfois, il vient vers moi et me demande mon avis sur certaines choses, pour avoir mes idées sur certaines choses, et je sais que si jamais j'ai quelque chose à lui dire, sa porte est toujours ouverte pour moi et pour tous les joueurs. C’est une bonne relation honnête. Si quelque chose doit être dit, cela peut être dit», a conclu le Sénégalais.
LE FORUM DE PARIS VEUT ACCELERER LA FABRICATION DE VACCINS EN AFRIQUE
Renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique pour assurer une réponse rapide et autonome aux besoins sanitaires est l’un des objectifs du Forum mondial de Paris sur la souveraineté et l’innovation vaccinale
Dakar, 20 juin (APS) – Renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique pour assurer une réponse rapide et autonome aux besoins sanitaires est l’un des objectifs du Forum mondial de Paris sur la souveraineté et l’innovation vaccinale auquel prend part ce jeudi le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a-t-on appris des organisateurs.
Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Al Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine, son homologue français Emmanuel Macron et le président du conseil d’administration de l’Alliance du vaccin (Gavi), José Manuel Barroso vont participer au Forum.
Il s’agira ainsi de ‘’renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique pour assurer une réponse rapide et autonome aux besoins sanitaires régionaux’’, indique Gavi, initiatrice de cet évènement, dans un document parvenu à l’APS.
Le Forum mondial de Paris pour la souveraineté et l’innovation vaccinale, qui se tient ce jeudi à Paris, vise plusieurs objectifs parmi lesquels la promotion de l’initiative AVMA ou Accélérateur de la fabrication de vaccins africains, indiquent les organisateurs.
Ils assurent que l’AVMA permettra de renforcer la souveraineté vaccinale africaine par le soutien à la phase de démarrage de la production pour leur assurer une viabilité financière et une compétitivité vis-à-vis des producteurs hors du continent..
La manifestation sera l’occasion de lancer l’argumentaire d’investissement ‘’Protéger notre avenir’’ de Gavi, qui vise à vacciner un milliard d’enfants en dix ans, réduisant ainsi de moitié le temps nécessaire pour atteindre cet objectif par rapport à la période précédente à travers un financement durable et prévisible et la mobilisation des ressources nécessaires pour la période 2026-2030’’, fait savoir Gavi.
L’Alliance du vaccin assure en même temps vouloir renforcer les partenariats régionaux pour une meilleure durabilité des programmes de santé.
En soutenant la reprise post-pandémie des programmes de vaccination, Gavi, entend, via l’AVMA, ‘’aider les pays comme le Sénégal à rétablir et à renforcer leur couverture vaccinale après les perturbations causées par la COVID-19’’.
Par Amadoux Lamine SALL
LA FRANCE CRAMEE ACCUEILLE LE PRESIDENT DIOMAYE !
Monsieur le président, il faut tout refonder, tout, mais dans la paix et l’amitié. C’est bien l’Afrique qui, désormais, a la main ! Ce n’est que justice ! Il faut aider la France, président Diomaye
Le Président Diomaye Faye est en France chez Macron en ce mercredi 19 juin 2024, pour sa 1ère visite en terre de Gaule. Il n’arrive pas en chercheur d’or. Il a de l’or et il y a même ajouté du gaz et du pétrole ! C’est plutôt la France qui est en manque. Il ne faudra pas cependant lui tourner le dos. Il faut l’aider. Elle aura son orgueil à défendre, mais il faudra l’aider. Elle a été forcée de plier bagage presque partout en Afrique, même en tentant de résister. Elle a été humiliée. Il faut l’aider, la secourir. Elle sait que l’histoire s’achève et que la table est desservie. Qu’elle a tout perdu.
Monsieur le président, il faut tout refonder, tout, mais dans la paix et l’amitié. C’est bien l’Afrique qui, désormais, a la main ! Ce n’est que justice ! Il faut aider la France, Président Diomaye ! Elle a besoin de vous pour relever la tête et son cœur endolori. Elle ne lui reste plus rien, en vérité. Elle compte sur le Sénégal mais le Sénégal ne compte plus sur elle.
Toutefois, le Sénégal est élégant et policé. Depuis Senghor. Mais elle sait dire non et plus encore aujourd’hui. La France sait qu’elle paie son arrogance et sa vanité durant ces longs siècles où elle nous a tout pris, sauf notre âme ! Avec sa langue, nous avons fait ensemble des enfants. Nous sommes une famille. Pensez à elle, mais sans faiblesse.
D’ailleurs, comment vous serait-il possible d’avoir ce sentiment, vous qui appartenez à un autre temps du monde et assistez en direct au déclin d’un pays jadis si conquérant ?
Monsieur le Président Diomaye, plébiscité, tranquille, apaisé mais décidé et informé, vous arrivez dans une France cramée qui joue son heure de vérité face aux législatives dont le Rassemblement National de Jordan Bardella -c’est désormais l’ordre alphabétique et Marine Le Pen, semble occuper toute la place. Mais la France sait être rebelle ! Puisse-elle échapper au « goulag » RN !
Bon voyage et bon retour, Monsieur le président !
LES PERFORMANCES DE L’ECONOMIE ET LES AFFRONTEMENTS AU CAMP PENAL DE LIBERTE 6
Les performances de l’économie sénégalaise mises en exergue par le Fonds monétaire international (FMI) et les affrontements entre détenus et gardes au Camp pénal de Liberté 6
Dakar, 20 juin (APS) – Les performances de l’économie sénégalaise mises en exergue par le Fonds monétaire international (FMI) et les affrontements entre détenus et gardes au Camp pénal de Liberté 6 sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Après un séjour de deux semaines dans notre pays, la délégation du Fonds monétaire international (FMI), sous la conduite d’Edouard Gemayel, a fait face à la presse hier pour discuter des échanges avec les autorités sur la deuxième revue du programme économique et financier qui lie le Sénégal au FMI. Profitant de cette tribune, Edouard Gemayel s’est félicité des performances de notre pays qui demeure le meilleur élève dans la sous-région, avant d’annoncer de bonnes perspectives pour l’année 2025’’, rapporte le quotidien L’As, qui fait état d’une baisse de l’inflation à 2% et d’une croissance à deux chiffres.
‘’Les perspectives économiques du Sénégal sont bonnes’’, écrit Le Quotidien. ‘’D’après les projections du Fonds monétaire international (Fmi), le taux de croissance du Sénégal pour 2024 est maintenu à 7.1, tandis que pour 2025, le pays va atteindre un taux à 2 chiffres (10.1%). La mission du Fonds monétaire international (Fmi), qui a séjourné au Sénégal du 6 au 19 juin 2024 pour la deuxième revue du programme économique et financier, l’a fait savoir hier lors d’une conférence de presse’’, note le journal.
Selon Le Soleil, ”l’économie sénégalaise poursuit son renouveau après les nombreux chocs qui l’ont secouée”. ”La deuxième revue du programme de réformes économiques du gouvernement du Sénégal soutenue par le Fmi a été l’occasion de déceler les belles performances et les niches d’amélioration. Pour 2025, le Sénégal table sur une croissance de 10,1 %, soit la plus forte de l’Afrique subsaharienne”, note le journal.
Les Echos signale que le FMI, ‘’voué aux gémonies, il y a quelques semaines encore, vient à la rescousse des nouvelles autorités’’ à travers un décaissement de 230 milliards de francs Cfa prévu vers mi-juillet.
Le journal revient sur ‘’les graves affrontements entre détenus et leurs gardes’’ au Camp pénal de Liberté 6.
‘’Pris dans des affrontements entre détenus et surveillants, l’établissement carcéral de Camp pénal a été secoué hier mercredi. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est rendu sur les lieux afin d’évaluer la situation désormais +sous contrôle+. Toutefois, des blessés graves ont été enregistrés, selon les vidéos sur les réseaux sociaux. Les détenus ont refusé la fouille de la chambre 8 provoquant un déferlement de violence dans les geôles du Camp pénal. Une enquête a été ouverte’’, écrit Les Echos.
Le quotidien Bës Bi rapporte que ‘’ce fut une chaude journée à la prison du Camp pénal. Un mercredi de colère et de fumée, à l’origine une mutinerie des détenus qui n’auraient pas apprécié la fouille pourtant routinière des matons. Mais des sources confient que tout est parti d’une découverte de chanvre indien dans les chambres’’.
Dans un communiqué, l’administration pénitentiaire parle d’un ‘’incident’’ survenu, mercredi, à 9 heures après que les pensionnaires de la chambre 8 du camp pénal de Liberté 6 ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif, qui reste une mesure de sécurité obligatoire.
‘’Ces images et vidéos (…) résultent d’un incident survenu après que les pensionnaires ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif (…) Ils ont par la suite délibérément mis le feu sur leurs effets de couchage’’, a expliqué le service de communication.
Sud Quotidien s’intéresse aux véhicules de fonction, logements et passeports diplomatiques et s’exclament ‘’ces privilèges qui perturbent !’’.
‘’Au Sénégal, la bonne gouvernance est fortement impactée par la gestion des véhicules et logements de fonctions ainsi que des passeports diplomatiques. En effet, de plus en plus, de non-ayants droit sont réticents à rendre ces privilèges auparavant mis à leur disposition dans le cadre de leurs missions. D’où le récent bras de fer engagé par le nouveau pouvoir contre tous ces récalcitrants qui rechignent à restituer les atours de la République attribués suite à leurs anciennes fonctions’’, écrit le journal.
LA RADDHO EXIGE L’OUVERTURE D’UNE ENQUETE
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) veut la lumière sur les violences survenues à Médina Gounass le jour de la Tabaski.
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) veut la lumière sur les violences survenues à Médina Gounass le jour de la Tabaski. Condamnant fermement les attaques perpétrées contre le cortège du Khalife général, le coordonnateur de la Raddho, Sadikh Niass, demande l'ouverture d'une enquête afin de situer les responsabilités sur de tels actes et de traduire les auteurs devant la justice.
Les attaques perpétrées contre le cortège du Khalifa général de Médina Gounass ne doivent pas rester impunies. C'est la conviction du coordonnateur de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (Raddho), Sadikh Niass qui demande l'ouverture d'une enquête. «La Raddho a appris avec émotion l'incident survenu à Médina Gounass dans la région de Kolda et reste préoccupée par cette situation. En effet, le lundi 17 juin 2024, des altercations d'une rare violence ont eu lieu à Médina Gounass. Le cortège du Khalife a fait l'objet d'une attaque ayant entraîné la mort d'une personne et occasionné de nombreux blessés et des dégâts matériels. Cette attaque est intervenue lorsque le cortège a quitté le lieu de prière de la Tabaski pour retourner à la demeure du Khalife», regrette le coordonnateur de la Raddho. Il rappelle que cet incident se déroule dans un contexte de conflit communautaire entre habitants de la zone avec des épisodes parfois violents comme cela a été le cas en 2007 et dans les années 90, périodes où le conflit communautaire avait occasionné des dizaines de pertes en vies humaines. «La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) condamne fermement le recours à la violence pour régler le différend entre communautés religieuses et l'attaque perpétrée contre le cortège du khalife de Médina Gounass, et demande l'ouverture d'une enquête afin de situer les responsabilités sur de tels actes et de traduire les auteurs devant la justice», souligne le défenseur des droits humains.
APPEL A LA FAMILLE OMARIENNE, TIVAOUANE, TOUBA ET MEDINA BAYE POUR UNE MEDIATION
Il en appelle au sens des responsabilités des guides religieux des deux communautés en conflit pour ramener le calme et la sérénité au sein de leurs familles respectives, en s'inspirant des préceptes de l'Islam et des enseignements de son Prophète. «On lance un appel à toutes les communautés religieuses du pays, notamment la famille Omarienne, Tivaouane, Touba et les Niassène pour une médiation urgente qui tient compte des intérêts de toutes les communautés pour un retour rapide à la paix, à la cohésion sociale, dans le cadre d'une coexistence pacifique entre communautés condamnées à vivre ensemble», préconise Sadikh Niass qui invite, en outre, les autorités étatiques à user de toutes leurs forces pour prévenir de tels actes.