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28 juin 2025
À L’ASP, SEYDINA OUMAR TOURÉ VEUT EXERCER UNE MISSION DE “SÉCURITÉ À VISAGE HUMAIN”
L’ancien officier de gendarmerie estime que la sécurité de proximité doit aller au-delà de la perception “exclusivement policière et répréhensive, qui a souvent dominé notre compréhension des problématiques sécuritaires”.
Le nouveau directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, souhaite faire exercer à cette entreprise publique une mission de “sécurité à visage humain” en privilégiant l'”écoute” des bénéficiaires de ses services.
“Les nouveaux défis que doit relever l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité impliquent, entre autres, une sécurité à visage humain”, a dit M. Touré en invitant les agents de l’ASP à développer “la capacité d’écoute, pour une bonne orientation et une assistance effective des populations”.
Les nouvelles autorités du pays vont entamer “très rapidement un processus d’humanisation du secteur de la sécurité publique, auquel seront associées les populations en vue d’une prise en charge efficace de leurs besoins sécuritaires”, a-t-il assuré en prenant fonction, jeudi, en remplacement de Mamadou Salif Sow.
“La sécurité de proximité jouera un rôle fondamental” dans cette nouvelle démarche, a dit M. Touré.
L’ancien officier de gendarmerie estime que la sécurité de proximité doit aller au-delà de la perception “exclusivement policière et répréhensive, qui a souvent dominé notre compréhension des problématiques sécuritaires”.
Pour y arriver, l’ASP “doit désormais prendre en compte les besoins et la demande de la communauté”, a-t-il ajouté.
L’ex-directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité, Mamadou Salif Sow, s’est réjoui des efforts fournis par l’État pour améliorer les conditions de vie et de travail des employés de cette structure publique.
“Il y a lieu de citer la revalorisation des pécules des ASP (les agents de sécurité de proximité), qui sont passés de 50.000 à 90.000 francs CFA par mois, la réorganisation de l’agence, avec un organigramme favorisant la création d’une nouvelle direction chargée de la recherche, du développement et de l’innovation, la création de pôles de coordination dans le nord, le sud, le centre et l’ouest du pays”, a signalé M. Sow.
Selon lui, l’agence a acquis, à Diamniadio (ouest), un terrain prévu pour la construction de son siège, lequel permettra d'”alléger ses charges locatives”.
Un centre médicosocial sera construit au sein du futur siège de l’ASP. “Ce sont des [acquis] à consolider et à renforcer”, a dit Mamadou Salif Sow.
AFRIQUE DU SUD, ELECTION DU PRESIDENT, AVANT UN GOUVERNEMENT DE COALITION
Le Parlement sud-africain, issu des législatives fin mai, s’est réuni vendredi pour élire le chef de l’Etat avant la formation d’un gouvernement de coalition inédit qui devrait graviter « autour du centre », selon l’ANC.
Le Parlement sud-africain, issu des législatives fin mai, s’est réuni vendredi pour élire le chef de l’Etat avant la formation d’un gouvernement de coalition inédit qui devrait graviter « autour du centre », selon l’ANC.
Cyril Ramaphosa, 71 ans, devrait être reconduit à la tête du pays bien que son parti, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis trente ans, ait perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Fort de 159 députés sur 400, l’ANC reste majoritaire.
Selon la DA, premier parti d’opposition, centriste et libéral, qui a remporté 87 sièges, des négociations se sont poursuivies tard dans la nuit de jeudi à vendredi avec l’ANC.
« À 02h00, nous pensions avoir conclu un accord définitif mais ce matin, quelques problèmes sont apparus et ils essaient de les résoudre », a commenté Helen Zille, haut responsable de la DA.
La coalition devrait inclure aussi le parti nationaliste zoulou Inkhata (IFP, 17 sièges) qui a annoncé son ralliement mercredi.
« Outre la DA et l’IFP, Ramaphosa cherchera à obtenir le soutien de petits partis, afin de se prémunir contre l’éventualité que certains membres de son propre parti, l’ANC, le boudent », note la politologue Susan Booysen.
« Il aura besoin de ce pare-choc », estime-t-elle, malgré la décontraction apparente affichée par M. Ramaphosa vendredi matin à l’ouverture de la séance.
L’Assemblée, qui siège au Cap, devrait d’abord élire son président et son adjoint(e). Le speaker devrait être issu de l’ANC mais l’identité de l’adjoint, en fonction de son affiliation politique, pourrait donner une indication sur la future composition du gouvernement.
Vers 14h00 (12H00 GMT), les députés devront proposer des candidats à la présidence du pays.
Si le populaire Cyril Ramaphosa est le seul candidat, il sera élu. Sinon, un vote à bulletin secret sera organisé.
« Pourparlers »
Depuis plusieurs jours, une troïka ANC-DA-IFP semblait se dessiner, en dépit de tiraillements sur la gauche de l’ANC, qui voit d’un mauvais œil une alliance avec la DA, apprécié par le monde des affaires mais qui reste largement perçu comme le parti des Blancs et opposé au poids des aides sociales sur le budget notamment.
Mercredi, le dirigeant de l’Inkhata a confirmé la rumeur : « L’IFP va rejoindre un gouvernement d’unité nationale avec l’ANC et la DA », a annoncé Velenkosini Hlabisa, plaidant pour « la stabilité » du pays afin que les Sud-Africains voient « leurs défis pris en compte ».
Jeudi soir, le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, a confirmé que la coalition devrait « graviter autour du centre », après un rejet de tout accord par l’opposition de gauche.
La semaine dernière, le président Ramaphosa avait appelé de ses vœux un « gouvernement d’union nationale », référence réconfortante à la formule trouvée à la sortie de l’apartheid avec la formation d’un gouvernement unissant le premier président noir Nelson Mandela et le dernier président blanc du pays Frederik de Klerk.
Il avait invité tous les partis allant de l’extrême droite à l’extrême gauche à « travailler ensemble ».
« L’ANC s’engage dans cette voie sous le couvert d’un gouvernement d’union nationale, mais en réalité ce n’est pas le cas… il s’agit plutôt de pourparlers de coalition », souligne la politologue Hlengiwe Ndlovu, évoquant des coulisses agitées depuis plusieurs jours entre partis politiques et au sein de l’ANC.
Le MK, nouveau parti de l’ancien président accusé de corruption Jacob Zuma, devenu la troisième force politique avec 58 sièges, a refusé toute discussion avec l’ANC tant que M. Ramaphosa resterait à la tête du pays.
Son parti continue de contester les résultats des législatives et a aussi prévu de boycotter cette première session parlementaire.
Le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale, 39 sièges), qui prônent la confiscation de terres aux Blancs ou la privatisation de secteurs clé de l’économie, refuse de rejoindre un gouvernement comprenant la DA libérale.
« La DA est notre ennemi », a rappelé jeudi soir son leader Julius Malema.
CARAVANE NATIONALE MOBICINÉ, LE MOUTON DE SADA VA FAIRE LE TOUR DU SENEGAL
Du 20 juin au 30 décembre 2024 une caravane pour la diffusion du film ‘’Le mouton de Sada’’ de Bounama Lopy sera lancée à travers les 14 régions du Sénégal.
Du 20 juin au 30 décembre 2024 une caravane pour la diffusion du film ‘’Le mouton de Sada’’ de Bounama Lopy sera lancée à travers les 14 régions du Sénégal.
Le la sera donné ce jour dans la capitale sénégalaise. Le centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar va recevoir la première projection du MobiCINE-Tour consacré à la révélation cinématographique de 2023, ‘’Le mouton de Sada’’. La place du Souvenir africain prendra le relais demain. Une pause sera observée jusqu’après la fête de Tabaski. MobiCINE posera ensuite ses unités mobiles à Kaolack.
Ainsi, après la ‘’fête du mouton’’, les férus de cinéma auront droit à leur “ndeweneul” cinématographique. Le cadeau en question met en avant un mouton, symbole de cette fête musulmane. Il y raconte la fabuleuse histoire d’amitié qui lie le bélier à un petit garçon, Sada.
En outre, pour faire découvrir cette œuvre aux élèves, en particulier, et aux autres cinéphiles d'une manière générale, il est prévu des diffusions scolaires et grand public dans les 14 régions du Sénégal. "MobiCINE intervient dans la diffusion itinérante depuis novembre 2011. Nous sommes engagés sur le projet de diffusion du film ‘Le mouton de Sada’. Ce sera une première dans la distribution qui sera faite de bout en bout ici. L'idée est de faire en sorte que le film soit vu partout au Sénégal. Nous avons déjà commencé l'exploitation en 2023 dans les salles de cinéma ici à Dakar, en décembre où le film a fait bonne figure”, commente le directeur général d’EGS, Ousseynou Thiam. “Nous avons six mois de tournée qui nous attendent. Nous comptons faire 10 jours dans chaque région visitée. Durant cette période, nous allons mobiliser cinq unités de diffusion de films qui feront 50 localités en une décade. Nous comptons ainsi organiser 2 800 projections. Pour l'accessibilité et la billetterie, nous prévoyons de vendre les tickets à 100 F, 200 F et 1 000 F. Cette approche nous permettra de toucher 320 000 spectateurs”, a ajouté Ousseynou Thiam qui pilote le MobiCINE.
Après Kaolack, le MobiCINE-Tour sera à Fatick le 5 juillet, à Kaffrine le 19 juillet, à Diourbel le 2 août, à Matam le 16 août, à Saint-Louis le 30 août, à Louga le 13 septembre, à Thiès le 27 septembre, à Mbour le 11 octobre, à Ziguinchor le 25 octobre, à Sédhiou le 8 novembre, à Kolda le 22 novembre, à Tambacounda le 6 décembre et enfin à Kédougou le 20 décembre.
Le lancement officiel de MobiCINE-Tour s’est tenu à la place du Souvenir africain, vendredi dernier. C’est à cette occasion d’ailleurs qu’a été annoncé le dernier prix remporté par le film en vedette dans cette tournée.
En effet, l'acteur principal a remporté le prix Bastaoui du meilleur rôle masculin à la dernière édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga au Maroc.
Ce long métrage de Pape Bouname Lopy mérite bien cet honneur. “’Le mouton de Sada’ transporte le spectateur dans les traditions sénégalaises abordant des thèmes tels que la célébration de la Tabaski et l'affection particulière qu'un enfant, Sada, porte à son mouton. L'histoire prend une tournure inattendue lorsque Sada fugue avec son cher compagnon ovin, plongeant ses parents dans l'inquiétude”.
Toujours par rapport au résumé, la fugue de leur fils unique a créé le désarroi, poussant “le père à prendre l'initiative de se rendre à la radio, tandis que la mère se tourne vers un marabout, illustrant ainsi la profonde connexion spirituelle et traditionnelle au sein de la société sénégalaise”. Le document nous apprend que le lien entre Sada et son ami prendra le dessus. Les parents du jeune garçon, plus que jamais empathique, finiront par céder aux caprices de leur fils, mais pas sans grandes conséquences. “En tant que fils unique, Sada a le pouvoir de faire plier ses parents à ses caprices. La situation se complique lorsque le père, dans une tentative de préserver l'amitié de Sada avec le mouton, décide d'acheter un autre animal. Cependant, la hausse des prix rend difficile le projet, les empêchant finalement de célébrer la Tabaski”.
En résumé, cette narration captivante du mouton de Sada offre un regard perspicace sur la vie sénégalaise, entremêlant tradition, famille et les défis économiques contemporains. Chaque région aura sa part, comme le décline le planning
INTRODUCTION DE LA TVA SUR LES ACTIVITÉS NUMERIQUES À PARTIR DU 1ER JUILLET
Le Sénégal s’apprête à appliquer une taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les activités numériques dès le 1er juillet prochain, une initiative du ministère des Finances et du Budget visant à élargir l’assiette fiscale ...
Le Sénégal s’apprête à appliquer une taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les activités numériques dès le 1er juillet prochain, une initiative du ministère des Finances et du Budget visant à élargir l’assiette fiscale et à renforcer la mobilisation des ressources internes pour financer les politiques publiques.
Les prestations de services numériques, comprenant la fourniture de biens et services immatériels via des réseaux informatiques et/ou électroniques, seront désormais soumises à la TVA. Cette mesure s’applique aussi bien aux entreprises nationales qu’aux fournisseurs étrangers qui utilisent des technologies propres pour offrir des services numériques.
Principaux domaines concernés : intermédiation numérique, les plateformes et places de marché en ligne facilitant les transactions entre fournisseurs et clients. Téléchargement et diffusion : musique, films, et jeux en ligne. Stockage et traitement des données : services de cloud et gestion de bases de données. Apprentissage et enseignement en ligne : Cours et formations à distance. Hébergement de contenus en ligne : sites web, images, et textes.
Les fournisseurs étrangers seront tenus de collecter et de reverser la TVA applicable à leurs opérations de vente en ligne effectuées sur le territoire sénégalais. Les intermédiaires, tels que les plateformes numériques, percevant des commissions sur ces transactions, seront également soumis à cette obligation fiscale.
La base imposable sera déterminée selon le chiffre d’affaires réel des fournisseurs non-résidents ou des opérateurs de plateformes numériques étrangères, évaluée en fonction de la contrepartie reçue ou à recevoir. Le taux de TVA au Sénégal est fixé à 18 %, avec une réduction spécifique de 10 % pour le secteur de l’hôtellerie et de la restauration depuis la pandémie de Covid-19.
Cette nouvelle réglementation vise non seulement à accroître les recettes fiscales de l’État, mais aussi à créer un environnement commercial plus équitable entre les entreprises locales et les géants du numérique étrangers. En structurant ainsi l’imposition des activités numériques, le Sénégal aspire à moderniser son système fiscal et à s’assurer que toutes les parties prenantes contribuent équitablement au développement économique du pays.
Les autorités sénégalaises espèrent que cette mesure encouragera également une plus grande transparence et une meilleure gouvernance des transactions numériques, tout en offrant aux consommateurs locaux des services numériques de qualité.
UN NOUVEL APPEL DE L’OCI A UN CESSEZ-LE-FEU A GAZA
L’Organisation de la coopération islamique (OCI), par la voix de son secrétaire général, Hissein Brahim Taha, a de nouveau appelé à une multiplication des efforts visant à instaurer un cessez-le-feu ”immédiat et permanent” à Gaza, en Palestine.
Dakar, 13 juin (APS) – L’Organisation de la coopération islamique (OCI), par la voix de son secrétaire général, Hissein Brahim Taha, a de nouveau appelé à une multiplication des efforts visant à instaurer un cessez-le-feu ”immédiat et permanent” à Gaza, en Palestine.
”Il faut multiplier les efforts en vue de parvenir à un cessez-le-feu immédiat, permanent et complet dans la bande de Gaza et mettre fin à toutes les violations israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris à Al-Qods Al-Charif (Jérusalem-Est)’’, a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le document parvenu jeudi à l’APS rend notamment compte de la participation du secrétaire général de l’OCI à une conférence organisée conjointement mardi à Amman par la Jordanie, l’Egypte et l’Organisation des Nations unies.
Alors que le nombre de décès et de blessés ne cesse de croître dans l’enclave palestinienne de Gaza, huit mois après le déclenchement d’une intervention militaire de l’armée israélienne, Hissein Brahim Taha en appelle à la solidarité de tous pour une cessation définitive de l’offensive militaire.
Près de 40 000 décès, en majorité des femmes et des enfants, ont été à ce jour dénombrés à Gaza par les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne.
Il est impératif que l’armée israélienne quitte complétement le territoire palestinien en vue de faciliter les actions humanitaires, a indiqué le secrétaire général de l’OCI.
Hissein Brahim Taha n’a pas manqué d’insister sur le fait que le retrait des forces d’occupation allait faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs foyers et accélérer le lancement du processus de reconstruction.
L’offensive aérienne et terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, avec son lot de morts, de blessés et de destructions, a été lancée après que le mouvement palestinien de résistance Hamas a perpétré le 7 octobre 2023, une attaque meurtrière en territoire israélien.
Cette attaque du mouvement palestinien a ouvert un nouvel épisode dans un conflit de 75 ans sur fond de colonisation israélienne et de lutte des Palestiniens pour disposer d’un Etat.
CHEIKH GUEYE DEMISSIONNE DE SON POSTE D’ENTRAINEUR DE TEUNGUETH FC
L’entraîneur de Teungueth FC, Cheikh Guèye, a démissionné de son poste pour ”convenances personnelles”, a-t-on appris du club rufisquois, qui vient d’être sacré champion du Sénégal.
Dakar, 14 juin (APS) – L’entraîneur de Teungueth FC, Cheikh Guèye, a démissionné de son poste pour ”convenances personnelles”, a-t-on appris du club rufisquois, qui vient d’être sacré champion du Sénégal.
“Le club de Teungueth FC annonce le départ de Cheikh Guèye, coach principal de l’équipe première depuis 14 mois. Il a décidé de mettre un terme à son contrat pour convenances personnelles. Il était lié au club jusqu’en 2025”, indique un communiqué transmis à l’APS.
Avec Cheikh Guèye, Teungueth FC vient de remporter le championnat.
Selon le communiqué, le comité directeur du club va se réunir très prochainement afin d’étudier “le profil idéal” pour succéder à Guèye et poursuivre le travail qu’il a entamé.
TABASKI 2024, MBOUR FAIT SON RECORD EN MOUTONS
Le département de Mbour (ouest) a enregistré un surplus de 25 mille moutons, par rapport à l’année dernière à la même période, à moins de quatre jours de la Tabaski, a indiqué à l’APS, Amadou Dia, chef du service départemental de l’élevage de Mbour.
Le département de Mbour (ouest) a enregistré un surplus de 25 mille moutons, par rapport à l’année dernière à la même période, à moins de quatre jours de la Tabaski, a indiqué à l’APS, Amadou Dia, chef du service départemental de l’élevage de Mbour.
“Pour le département de Mbour, à moins de quatre jours de la Tabaski, nous avons enregistré 56. 040 moutons par rapport à l’année dernière, à pareille heure (où) on avait 30.916 moutons”, a dit Amadou Dia.
“Donc, nous avons noté un surplus de plus de 25.000 moutons”, a commenté le chef du service départemental de l’élevage de Mbour, évoquant un “approvisionnement correct du marché en moutons”.
Selon M. Dia, les foirails de Sandiara et de la ville de Mbour représentent 60 % du marché du mouton de ce département.
Il signale que plusieurs points de vente de moutons existent dans le département de Mbour, en plus des marchés hebdomadaires.
“Si on les classait en tête, on peut dire que le marché de Sandiara vient largement en tête, suivi de Mbafaye, de Nguéniène et de Guélor, en plus des points de vente de Mbour”, a-t-il détaillé.
Le chef de service départemental de l’élevage de Mbour juge par ailleurs que les prix appliqués sont “abordables”.
“Les prix minima enregistrés au niveau du marché de Nguéniène sont de 60 mille francs et les prix maxima [n’excèdent pas] 500 mille francs”, a-t-il indiqué, soulignant que ”les prix les plus fréquents se situent à 120 mille francs” CFA.
Toutefois, M. Dia note qu”’il n’y a pas encore de rush”, “la plupart des gens” attendant “le dernier moment pour se ruer [vers] les marchés”.
LIGUE 1 FRANÇAISE : LAMINE CAMARA ELU PEPITE DE LA SAISON
Pour sa première saison en France, Lamine Camara a surpris tout le monde par son adaptation fulgurante. Malgré les résultats décevants du FC Metz son club relégué en Ligue 2, le footballeur sénégalais de 20 ans a été élu révélation de la saison en Ligue1
Malgré ses statistiques individuelles impressionnantes pour sa première année dans le championnat français, Lamine Camara risque de quitter le club lorrain lors du mercato d’été.
Pour sa première saison en France, Lamine Camara a surpris tout le monde par son adaptation fulgurante. Malgré les résultats décevants du FC Metz, son club relégué en Ligue 2, le footballeur sénégalais de 20 ans a été élu révélation de la saison en Ligue 1. Il a devancé Guillaume Restes (Toulouse), Dilane Bakwa (Strasbourg), Eli Junior Kroupi (Lorient) et Yassine Kechta (Le Havre).
Formé à l’académie Génération Foot du Sénégal, le jeune milieu de terrain ne devrait pas disputer la Ligue 2 avec le FC Metz tant les convoitises à son endroit sont foison. Camara a réalisé une saison complète de 32 matchs disputés, avec un but à la clé et cinq passes décisives.
Son match qui reste le plus dans les esprits, au cours de la dernière saison, était contre Monaco, en octobre. Il avait marqué un joli but d’un tir d’une distance de 55 mètres qui a surpris Philipp Köhn, le gardien monégasque.
En 2023, l’international sénégalais a participé également à sa première Coupe d’Afrique des Nations. Il avait versé de chaudes larmes, comme son aîné Sadio Mané en 2017, après l’élimination du Sénégal en huitièmes de finale par la Côte d’Ivoire, futur vainqueur de la compétition que les Lions avaient pourtant bien démarrée en phases de groupes en remportant leurs trois matchs.
NIGER, LA JUSTICE ORDONNE LA LEVEE DE L’IMMUNITE DU PRESIDENT DECHU BAZOUM
La Cour d’État du Niger a levé vendredi l’immunité du président déchu Mohamed Bazoum, ouvrant la voie à un possible procès pour celui qui a été renversé par un coup d’État militaire en juillet 2023.
Le président renversé est accusé de « complot d’attentat à la sécurité et à l’autorité de l’État », « crime de trahison », « faits présumés d’apologie du terrorisme » et de « financement du terrorisme ».
La Cour d’État du Niger a levé vendredi l’immunité du président déchu Mohamed Bazoum, ouvrant la voie à un possible procès pour celui qui a été renversé par un coup d’État militaire en juillet 2023.
« La Cour ordonne la levée de l’immunité de M. Mohamed Bazoum », a déclaré Abdou Dan Galadima, président de la plus haute juridiction du Niger, créée en novembre 2023 par le régime militaire.
Les autorités de Niamey accusent le président renversé de « complot d’attentat à la sécurité et à l’autorité de l’État », « crime de trahison », « faits présumés d’apologie du terrorisme » et de « financement du terrorisme ».
Mohamed Bazoum est détenu dans des conditions spartiates depuis le coup d’État du 26 juillet 2023 dans la résidence présidentielle, avec son épouse Hadiza.
À l’issue de l’audience de vendredi, Me Ould Salem Mohamed, l’un des avocats de M. Bazoum, a déclaré « prendre acte de la décision » et indiqué que le collectif des avocats de l’ex-président allait communiquer « incessamment ».
Il est reproché à M. Bazoum d’avoir parlé au téléphone avec le président français Emmanuel Macron et le secrétaire d’État américain Antony Blinken pour qu’ils l’appuient « par une intervention armée », lors du coup d’État du 26 juillet 2023.
Il lui est également reproché d’avoir affirmé « avoir libéré des terroristes et de les avoir reçus à la présidence ».
L’audience de vendredi avait été reportée à deux reprises, les avocats de M. Bazoum ayant dénoncé plusieurs entraves au droit de la défense.
En décembre, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait ordonné la libération de M. Bazoum.
La demande est restée lettre morte et le Niger a quitté en janvier la Cédéao, l’organisation ouest-africaine qui avait sanctionné le Niger après le coup d’État, avant de lever ses sanctions le 24 février dernier.
Par Assane Guèye
AU PAYS DE L’OR NOIR
Le Sénégal dispose pour de vrai du pétrole. Magnifique opportunité que la providence a mise dans les entrailles de notre bonne terre.
Le Sénégal dispose pour de vrai du pétrole. Magnifique opportunité que la providence a mise dans les entrailles de notre bonne terre. Dans cette grande Afrique résiliente après avoir été atrocement saccagée par esclavagistes et colons, ce petit pays qui est le nôtre a dû rencontrer dans son cheminement une bonne étoile qui a tissé son destin. Le peuple qui l’habite a eu cette intelligence que beaucoup d’autres sur le continent n’ont pas toujours eue de préserver la stabilité et la cohésion domestiques comme la prunelle de ses yeux. On n’en croit pas encore nos yeux mais la plus grosse nouvelle qui nous soit arrivée depuis longtemps découle de ces gouttes de pétrole qui ont jailli de l’embouchure de Sangomar. Dans «Terre des Hommes», Saint-Exupéry a fait une évocation de l’eau comme s’il parlait à un être vivant. «Avec toi, disait-il, rentrent en nous tous les pouvoirs auxquels nous avions renoncé. Tu es une ombrageuse divinité». De cet autre liquide précieux sans être vital mais autrement plus stratégique, il est loisible d’en dire autant. Toute civilisation qui en découvre sur son sol ou dans ses fonds marins possède un avantage comparatif décisif sur les autres. On n’est plus seulement sur la carte du monde. On figure en son centre. Mais toute nouvelle donne doit donner à beaucoup réfléchir sur les dessous de cartes. Elle pose des défis redoutables. Pour tous ceux qui ont entre leurs mains périssables et leurs frêles épaules cette énergie de référence rare, une vigilance de tous les instants s’impose. Elle doit être intraitable.
Tout donner à la jeunesse
La première mesure d’accompagnement face à la nouveauté est l’accroissement de la sécurité et de la sûreté sur chaque portion du territoire national. Il faut de la tolérance zéro dans un pays qui n’est plus tout à fait le même. En la matière, le Sénégal a de qui tenir. L’Arabie Saoudite par exemple est une destination privilégiée pour faire du benchmark. 3ème plus grosse productrice mondiale, la pétromonarchie est aussi redoutable en négociation qu’en prévention. Elle ne laisse rien passer qui nuise à ses intérêts supérieurs à tel point qu’on peut y entendre les mouches voler. Sans verticalité ni autorité en effet, aucune quiétude n’est possible quand on a ce type de ressources que tout le monde convoite. Le nom du lion est le gardien de son jardin, dit l’adage. Pour nous autres, il y a donc un avant et un après. Comme chez les Saoudiens, les revenus du pétrole doivent être déversés en priorité dans l’éducation, la formation, la culture. Tout donner à la jeunesse qu’il faut armer de sciences jusqu’aux dents et surtout désintoxiquer du folklore qui la retarde énormément quand le reste du monde est branché aux algorithmes et à l’intelligence artificielle.
Tous les secteurs de la vie sont malades
Les pétrodollars du Golfe persique sont destinés avant toute chose au capital humain qui ne vit plus dans ces contrées d’expédients mais d’expériences fantastiques. Figurez-vous qu’avant de devenir l’oasis qu’elle est aujourd’hui, l’Arabie n’était qu’un désert hostile. Les pèlerins effectuant le grand voyage à la Mecque dormaient à l’époque à la belle étoile et s’empiffraient d’eau de frugales bouillies de riz. Que c’est bien loin ces temps austères. Les revenus du pétrole ont servi là-bas à quelque chose. Les retombées se voient même les yeux fermés. Il doit en être de même pour le Sénégal. Ce pays si proche du paradis mais qui poursuit étonnamment sa descente aux enfers. Tous les secteurs de la vie y sont malades d’une succession et d’un enchaînement de mauvais choix et d’incompétence. C’est simple comme tout. Le but premier du pétrole, c’est de jouer un rôle dans la vie des gens, pour qui tout est urgent et déprimant.