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28 juin 2025
MORY DIAW AU CŒUR DES CONVOITISES
Gardien titulaire de Clermont lors des deux dernières saisons en Ligue 1, Mory Diaw, est actuellement au centre de nombreuses attentions sur le marché des transferts.
Gardien titulaire de Clermont lors des deux dernières saisons en Ligue 1, Mory Diaw, est actuellement au centre de nombreuses attentions sur le marché des transferts. À 30 ans, le Sénégalais, avec 67 matchs disputés pour Clermont, cherche un nouveau défi après la descente du club auvergnat en Ligue 2.
Selon les informations de L’Équipe, deux clubs de Ligue 1 montrent un intérêt sérieux pour le portier des Lions du Sénégal. Le FC Nantes envisage de le recruter comme successeur d’Alban Lafont, tandis que le RC Lens se positionne également, surtout en cas de départ de Brice Samba, comme annoncé wiwsport. Nantes aurait déjà transmis une première proposition de contrat, bien que la partie du joueur de 30 ans la juge actuellement insuffisante.
Hors des frontières de l’Hexagone, l’avenir de Mory Diaw semble également prometteur. Burnley, club de Championship en Angleterre, s’intéresse à lui, tandis qu’un grand club de Serie A recherche une doublure pour son effectif. Des clubs saoudiens ont également exprimé leur intérêt, attestant de la reconnaissance du talent de l’international sénégalais au-delà des frontières françaises. Pour Clermont, relégué en deuxième division à l’issue de cette saison qui voudrai forcément se préparer en conséquence son retour en Ligue 1, la perte de son gardien titulaire est envisagée, avec une estimation de son prix autour de 2 millions d’euros (1,3 milliard Fcfa). Le club auvergnat comprend les aspirations de Mory Diaw et ne s’opposera pas à son départ vers un nouveau défi sportif, selon la même source.
Par Seydi GANGUE
REDEFINIR LA MISSION DE LA SAED DANS L’INTERET DES PAYSANS
Parler de la Société d’aménagement des terres du Delta (Saed) m’a toujours taraudé l’esprit en tant que fils du monde rural et en tant que reporter pour plusieurs organes de presse.
Parler de la Société d’aménagement des terres du Delta (Saed) m’a toujours taraudé l’esprit en tant que fils du monde rural et en tant que reporter pour plusieurs organes de presse. J’ai couvert plusieurs activités parlant d’agriculture dans la vallée et à chaque fois le premier constat est le fossé entre le paysan et ce qu’il devrait vivre comme bonheur ou bien être comme son alter ego acteur dans d’autres pays.
A mon avis, le paysan podorois ne vit pas, l’on suce le sang de nos braves agriculteurs qui sont les parents pauvres d’un système qui ne leur laisse aucune chance de vivre convenablement. Le paysan apparait comme un misérable en quête de pitance devant des banques, agences et autres qui, selon des informations concordantes, avancent des chiffres qui sont loin de refléter la réalité aux autorités.
Une tournée dans le département de Podor permet de constater l’infirmité des surfaces emblavées par rapport au potentiel de 140.000 ha sur les 240.000 que compte la vallée, de Saint-Louis à Bakel. Plus grave, dans le département de Podor, moins de 30℅ des terres disponibles sont aménagés. Dans ce cas, comment peut-on parler d’autosuffisance alimentaire ? L’État du Sénégal a fait d’énormes efforts en créant des pistes de production. Mais quels produits transporter si les organisations paysannes peinent à aller en campagne pour diverses raisons ? Le regard jeté en certains endroits donne des frissons car, malgré la faiblesse des aménagements, beaucoup de surfaces sont en souffrance et les paysans en pâtissent. Passer dans l’Île à Morphil (bande de terre de 220 km) qui offre un décor indigne de ce qui était annoncé comme la «Californie du Sénégal». De qui se moque-t-on ? Les agriculteurs croulent sous le poids de la dette, les taux usuriers des banques ne leur permettent pas de vivre de leur labeur et, au même moment, l’on annonce plusieurs milliards investis, diton, pour booster la production. Que nenni ! La richesse du département de Podor avec le soleil, des terres fertiles, l’eau avec le Fleuve Sénégal et ses 4 défluents, ne sert à rien.
La SAED doit changer de fusil d’épaule et servir les paysans qui, malgré les efforts énormes qu’ils font, ne vivent vraiment pas de leurs terres alors que c’est bien possible. Il faut redéfinir la lettre de mission de la SAED au lieu de la réduire à celle d’appui depuis la mise en œuvre des politiques d’ajustement structurel. Il est bien possible pour l’agriculteur podorois de vivre comme son homologue européen ou d’ailleurs, mais au même moment, réduire le train de vie de la société au bénéfice du paysan autochtone.
Seydi GANGUE
Instituteur
Formateur en management de Projets et de programmes
Consultant
MALICK NDIAYE PREVIENT CONTRE TOUTE HAUSSE
Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a mis en garde les opérateurs de transports en commun contre l’augmentation des tarifs des voyageurs pour les régions de l’intérieur durant cette période de tabaski
Dakar, 14 juin (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a mis en garde les opérateurs de transports en commun contre l’augmentation des tarifs des voyageurs pour les régions de l’intérieur durant cette période de tabaski, les exhortant au respect stricte de la réglementation.
‘’En cette période de grands départs pour les fêtes de la Tabaski, les services des ministères chargés des Transports terrestres et du Commerce ont constaté une hausse exagérée des tarifs pratiqués pour les déplacements interurbains de voyageurs’’, a-t-il déclaré.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le ministre rappelle que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont encadrés par une réglementation en vigueur.
Ainsi, Malick Ndiaye informe ‘’les usagers qu’aucune augmentation des tarifs n’a été discutée, encore moins arrêtée avec les opérateurs’’ et par conséquence, ‘’toute hausse unilatérale des tarifs serait de la seule responsabilité des opérateurs ou gestionnaires des gares routières’’.
Selon lui, les auteurs de cette hausse sur le prix des billets de transport encourent des sanctions conformément à la réglementation en vigueur.
‘’Toute augmentation des tarifs constituerait une violation de la réglementation sur les tarifs de transport routier et de la loi n°2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique’’, prévient M. Ndiaye.
Il exhorte les opérateurs de transports en commun à veiller à l’application stricte de la réglementation sur les tarifs.
Dans le cas contraire, ajoute t-il, la tutelle ”se réserve le droit de prononcer, à l’encontre de tout contrevenant, les sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur’’.
Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens demande aux autorités contractantes et au Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD) de ‘’surveiller de près les réelles pratiques tarifaires durant cette période de fête pour faciliter les déplacements des citoyens qui souhaitent rejoindre leurs proches’’.
Malick Ndiaye invite les Forces de sécurité, chargées du contrôle routier, à ”veiller strictement au respect des tarifs actuels”.
L’EGLISE CATHOLIQUE POSE LE DÉBAT SUR LA FAMILLE
L'archevêque de Dakar et les responsables diocésains entendent soutenir et valoriser ce pilier qu'est la cellule familiale dans notre société, à travers des actions concrètes
Après deux années d’évangélisation, d’accompagnement des fidèles catholiques pour bâtir une famille modèle, l’archidiocèse de Dakar va clôturer dimanche, à la paroisse Saint François d’Assise de Keur Massar, le forum sur la famille ouvert depuis le 31 mai 2023..
La rencontre sera rythmée par des débats autour de la famille, animés par des experts renommés tels que le professeur Lamine Ndiaye, socio anthropologue, le Dr Jeanne Diaw sexologue spécialiste en gestion des conflits conjugaux et le ministre de la Famille. Pour le président de la commission diocésaine de la famille-vie et éducation, Abbé Paul Macodou Sène, ce forum permettra de mieux comprendre les enjeux actuels et d’explorer des pistes de solutions. « Le forum offrira aux participants l’opportunité de partager leur joies, leurs défis et leurs préoccupations concernant la vie familiale » a t-il fait comprendre.
Pour Abbé Paul Macodou, cette rencontre majeure dans la vie de l’Eglise est placée sous le thème : « voici ta mère » et vise à célébrer la beauté de la vie familiale tout en abordant les défis auxquels les familles sont confrontées dans le monde d’aujourd’hui. Des défis qui ont pour noms : les rapports entre conjoints et la vie conjugale épanouie, la responsabilité parentale et l’éducation des enfants, le rôle des jeunes, les valeurs humaines et discernement vocationnel mais aussi la prise en charge des personnes fragiles, malades et âgées, les questions sensibles du divorce et des belles familles et enfin le regard social sur les célibataires. « Les objectifs du forum sont d’arriver à permettre aux familles de comprendre leur importance capitale pour la société, l’Eglise et le monde.
A souligner que la sacralité du mariage, fondement de la famille chrétienne, tend à proposer des actions pastorales concrètes pur soutenir toutes les composantes des familles mais aussi à prendre en compte les besoins et les attentes des familles dans les plans d’actions pastoraux », fait savoir le prélat.
Et de rappeler : « L’archidiocèse de Dakar par l’intermédiaire de la commission diocésaine de la famille-vie et éducation, à la suite de notre Saint Père le Pape François qui avait décrété l’année 2022 comme une année de la famille a proposé un forum sur la famille ; qui a été ouvert par son excellence Mgr Benjamin Ndiaye depuis le 31 mai 2023».
Pour une bonne réussite de cette rencontre tant spirituelle qu’éducative, les responsables des commissions diocésaines famille vie et éducation qui organisent ce forum, sous l’autorité de son excellence Mgr Benjamin Ndiaye, évêque de Dakar, lancent un appel solennel à l’ensemble de la communauté pour soutenir et valoriser les familles ; cellules vitales de notre société. Les familles, les jeunes, les agents pastoraux et toutes les bonnes volontés sont invités à participer à cet événement.
DAGANA BIEN APPROVISIONNE EN DENREES POUR LA TABASKI
Les marchés de Dagana sont bien approvisionnés en denrées de première nécessité, à trois jours de la fête de Tabaski, a assuré vendredi, Ousseynou Gaye, le chef du service départemental du commerce.
Les marchés de Dagana sont bien approvisionnés en denrées de première nécessité, à trois jours de la fête de Tabaski, a assuré vendredi, Ousseynou Gaye, le chef du service départemental du commerce.
”Nous sommes là aujourd’hui pour faire la situation des marchés en cette veille de tabaski. Le service départemental, dans sa mission première, figure la surveillance du marché pour un approvisionnement correct en denrées de première nécessité”, a indiqué le chef du service à l’APS.
Il ajoute qu’à l’approche de chaque événement majeur comme par exemple la Tabaski, le suivi est renforcé en ce qui concerne la pomme de terre et l’oignon.
M. Gaye a assuré que cette année, il y’a eu une grande production d’oignon local et de pomme de terre dans le marché facilitée par les grandes entreprises présentes dans le département.
Le sac d’oignon est vendu autour de 6500 francs alors que la pomme de terre est à 12000 francs dans le marché et 9750 francs à l’usine, selon lui.
Outres ces denrées, une quantité suffisante d’huile et de sucre est enregistrée, ce qui fait qu’il n’y aura pas perturbation sur la consommation en ce qui concerne les denrées de première nécessité, a-t-il souligné.
LES PREPARATIFS DE LA TABASKI A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE WEEK-END
La livraison de ce samedi traitent principalement de sujets relatifs à l’Aïd-el-adha ou Tabaski, la grande fête musulmane qui sera célébrée lundi 17 juin au Sénégal par l’écrasante majorité des fidèles musulmans.
Dakar, 15 juin (APS) – La livraison de samedi de la presse quotidien traite principalement de sujets relatifs à l’Aïd-el-adha ou Tabaski, la grande fête musulmane qui sera célébrée lundi 17 juin au Sénégal par l’écrasante majorité des fidèles musulmans.
”Deux jours (dimanche et lundi) pour sacrifier au rituel d’Abraham”, écrit Sud Quotidien, au sujet de la Tabaski, la grande fête musulmane au cours de laquelle il est recommandé d’immoler un mouton, rituel qui se veut un acte de foi et de soumission à Dieu.
”Entre des moutons aux prix onéreux pour leurs bourses de +gorgorlu+ et des difficultés de transport accentuées par la hausse indue des tickets, les Sénégalais s’apprêtent à célébrer encore dans la division la fête de la tabaski 2024”, écrit le même journal, après avoir titré ”Une tabaski, deux fêtes”.
Le journal Le Quotidien fait état d’un ”renchérissement des coûts” sur les marchés d’approvisionnement en moutons notamment, mais malgré tout, les populations sont décidées à se donner les moyens de fêter la Tabaski comme il se doit “à tout prix”.
”C’est le même refrain tous les ans : ça coûte cher, un mouton. Mais, tous les ans, même si elles leur trouent les poches, les Sénégalais s’arrangent pour trouver des cornes pour la Tabaski”, rapporte Le Quotidien.
Il y a aussi ”l’éternelle anarchie dans le transport”, les jours précédant la Tabaski, note le quotidien Le Soleil, journal qui fait état d’une “hausse des tarifs à la veille de la fête”.
Cette situation a fait réagir le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens. Malick Ndiaye a rappelé à l’ordre les transporteurs. Il leur a rappelé qu’”aucune augmentation des tarifs n’a été discutée” avec les acteurs du secteur, selon le quotidien Libération.
Le quotidien L’info rapporte même que la tutelle ”hausse le ton” face à cette ”hausse injustifiée” des prix des transports. Il a prévenu que ”toute augmentation des tarifs constituerait une violation de la réglementation sur les tarifs de transport routier […]”
Pour le reste, plusieurs journaux reviennent sur la baisse opérée sur les prix des principales denrées de consommation. Le quotidien L’Observateur parle à ce sujet d'”éternel saupoudrage”. ”Le coût de la vie a toujours été un casse-tête pour les différents régimes politiques”, relève le journal, selon lequel la baisse des prix est ”une solution à problèmes”.
Des économistes interrogés par le journal militent pour une solution “durable”, ”structurelle”, qui passe notamment par le consommer local et l’autosuffisance alimentaire.
Le Forum civil, antenne sénégalaise de l’ONG Transparency International, s’est aussi prononcé sur les mesures annoncées jeudi par le gouvernement, rapportent plusieurs quotidiens.
Birahim Seck, responsable du Forum civil, salue certes ”les efforts du gouvernement”, mais c’est pour mieux inviter les autorités à ”travailler dans le sens de garantir la sécurité et la souveraineté alimentaire”, rapporte le quotidien L’As.
“Le Sénégal est encore un pays importateur net. À cela, s’ajoutent les coûts de transport et d’assurance qui réduisent fortement les marges bénéficiaires des opérateurs économiques”, explique M. Seck dans des propos rapportés par le quotidien L’info.
”Bien mais peut mieux faire. C’est ainsi que certains politiques apprécient la baisse des prix des denrées alimentaires. La solution durable réside dans la promotion de l’agriculture locale, d’une part, et la baisse du train de vie de l’Etat, d’autre part”, lit-on dans les colonnes de Walfquotidien.
Selon Enquête, sur cette question, le nouveau régime, arrivé au pouvoir début avril dernier, ”marche sur une corde raide”. Le journal, citant des spécialistes, soutient que ”la situation budgétaire ne permet pas […] d’avoir une plus large marge de manœuvres concernant cette baisse des prix des denrées de première nécessité”.
LE FORUM CIVIL INVITE LE GOUVERNEMENT A PROMOUVOIR LA PRODUCTION LOCALE
Le Bureau exécutif du Forum civil a rendu publique hier, vendredi 14 juin, une déclaration dans laquelle il manifeste son soutien au Gouvernement dans sa volonté de baisser les prix de certaines denrées de première nécessité
Le Bureau exécutif du Forum civil a rendu publique hier, vendredi 14 juin, une déclaration dans laquelle il manifeste son soutien au Gouvernement dans sa volonté de baisser les prix de certaines denrées de première nécessité et de respecter une promesse de campagne pour soulager les populations. Toutefois, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil (Section sénégalaise de Transparency international) et compagnie invitent les nouvelles autorités dans le cadre de leur engagement à réduire le coût de la vie et la satisfaction des besoins des populations à promouvoir la production locale.
Les réactions sur les mesures de baisse des prix de certaines denrées de premières nécessités annoncées jeudi 13 juin dernier par le Gouvernement se poursuivent. Dans une déclaration rendue publique hier, vendredi 14 juin, le Bureau exécutif du Forum civil dit manifester son soutien au Gouvernement dans sa volonté de baisser les prix de certaines denrées de première nécessité et de respecter une promesse de campagne de soulager les populations. Poursuivant, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil (Section sénégalaise de Transparency international) et compagnie ont toutefois, tenu à rappeler au Gouvernement que ses marges de manœuvre sont très limitées du fait des cours et des prix à l’international. Sous ce rapport, ils soulignent que le « Sénégal est encore un pays importateur net. À cela, s’ajoutent les coûts de transport et d´assurance qui réduisent fortement les marges bénéficiaires des opérateurs économiques. Une baisse significative des prix affecterait les bénéfices des opérateurs économiques ».
Le Forum civil invite les nouvelles autorités à « travailler à promouvoir l’offre interne en mettant en œuvre des politiques alternatives visant à promouvoir la production locale ». « Ces politiques alternatives ont été bien détaillées par le Premier ministre et le ministre chargé de l’Agriculture. Il faut travailler à garantir la sécurité et la souveraineté alimentaires
La dépendance du Sénégal aux produits importés annihile tous ses efforts. En somme les politiques de réduction des prix ou de subventions sont souvent intenables à long terme », a fait savoir le Bureau exécutif du Forum civil. Par ailleurs, s’exprimant sur le rapport de sa Cellule de monitoring des actions du Gouvernement (Cmag) relativement aux orientations et engagements du Gouvernement pris en Conseil des ministres, le Bureau exécutif du Forum civil demande également au Gouvernement de se concentrer exclusivement sur la satisfaction des besoins des populations en traduisant en actes les orientations et engagements identifiés dans les discours publics et les réunions du Conseil des ministres du Chef de l’État et son Gouvernement.
CYRIL RAMAPHOSA REELU PRESIDENT DE L’AFRIQUE DU SUD
Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, 71 ans, a été réélu vendredi à la tête du pays à l’issue d’un vote de la nouvelle Assemblée nationale issue des dernières élections législatives.
Dakar, 15 juin (APS) – Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, 71 ans, a été réélu vendredi à la tête du pays à l’issue d’un vote de la nouvelle Assemblée nationale issue des dernières élections législatives.
Le syndicaliste et homme d’affaires, arrivé au pouvoir en 2018 à la suite de la démission du président d’alors, Jacob Zuma, va ainsi présider aux destinées de la Nation Arc en ciel les cinq prochaines années.
La réélection de Cyril Ramaphosa survient au lendemain de l’annonce par son parti, le Congrès national africain (ANC), d’un accord avec d’autres formations politiques pour la formation d’un gouvernement de coalition.
Le parti de Nelson Mandela, arrivé en tête des élections législatives en Afrique du Sud avec 40, 19 % des suffrages, mais n’a pas réussi à conserver la majorité absolue au Parlement, une première en trente ans.
Le parti au pouvoir a été crédité de 159 sièges sur les 400 que compte l’Assemblée nationale sud-africaine. Ce qui l’a placé dans l’obligation de trouver un accord avec d’autres formations politiques pour continuer à gouverner l’Afrique du Sud.
LA TABASKI À NOUVEAU DANS LA DÉSUNION
Alors que la commémoration de l'Aïd al-Adha doit rassembler tous les musulmans, des dissensions demeurent au Sénégal entre partisans de la CONACOC et adeptes d'une lecture "internationaliste". Comment sortir de cet imbroglio ?
L’Islam prévoit une seule fête communautaire. Au Sénégal, en Malaisie ou en Arabie Saoudite, nous sommes dans une fête communautaire qui doit regrouper tous les musulmans du Sénégal. D’ailleurs, l’exemple de la prière où un seul Imam doit diriger la prière est assez illustrative. Notre pays est actuellement le seul pays qui s’adonne à ce type de célébration dans la division. Ce qui n’est pas, malheureusement une première au Sénégal.
Imam Makhtar Kanté estime que ce qui est à l’origine de cette division est cette crise de confiance au niveau de la commission nationale d’observation du croissant lunaire (CONACOC) qui a sa façon d’arbitrer l’observation de la lune. En effet, il y a des gens qui n'étaient pas d'accord avec cette stratégie. Certains ont décidé de mettre en place une autre commission qui a une posture internationaliste… Ceux qui vont prier dimanche c’est parce qu’ils ont considéré que le premier jour de l’Arabie Saoudite était aussi le premier pour eux parce qu’ils sont des internationalistes.
Par contre, ceux qui prient le lundi, c’est la CONACOC qui dit avoir observé le vendredi et vu la lune le samedi. Donc, ils sont partis le premier jour, ce qui est tout à fait logique » précise notre interlocuteur qui reste cependant, en phase avec la CONACOC sur ce point. « Je suis bien d’accord avec elle sur cette question parce qu' astronomiquement parlant, on ne pouvait pas voir la lune ni en Arabie Saoudite, ni en Égypte et nulle part en Afrique. Donc, voir la lune le vendredi était logique. Et le décompte donne lundi pour la prière car, le dimanche serait le neuvième jour ». Par contre, ceux qui disent, qu’ils sont avec la CONACOC et qu’ils vont prier lundi parce qu’étant dans le même pays et dans la même communauté tout en ayant comme repère, Arafat, ils vont jeuner Arafat le samedi et devront normalement prier le dimanche. Mais ils préfèrent le faire le 11e jour. D’où une équation à résoudre.
Pour faire face à cette division, il faut selon Imam Kanté un suivi lunaire des 12 mois pour savoir quel est le 1er et le 9e jour de chaque mois. Pour cela l’Etat doit prendre ses responsabilités pour mettre en place une structure où des personnes habilitées seront coptées de manière inclusive pour ce travail afin de sauvegarder la communauté.
ON N’A PLUS ENVIE DE CONTINUER DANS CET ENVIRONNEMENT
On en sait un peu plus sur les causes de la démission de Cheikh Guèye à la tête de TFC
On en sait un peu plus sur les causes de la démission de Cheikh Guèye à la tête de TFC. Si le communiqué officiel fait cas de « convenances personnelles », l’élimination en Coupe du Sénégal ajoutée aux attaques de supporters auraient concouru à précipiter son départ de la tête du club dont il était lié jusqu’en 2025
On en sait un peu plus sur les raisons du choix de Cheikh Guéye. Si le communiqué de Teungueth officialisant son départ à la tête de l’équipe a évoqué des raisons de convenance personnelle, l’élimination du club rufisquois en Coupe du Sénégal aurait pesé sur sa décision de quitter le club dont il est lié jusqu’en 2025. « On ne peut pas être champion et on vient pour perdre un match de coupe, des gros gaillards t’insultent. Cela ne donne pas envie de continuer. Cela donne envie d’aller chercher ailleurs. Ce n’est pas la première ni la deuxième fois qu’on vous insulte parce que vous avez perdu. On n’a plus envie de continuer dans cet environnement », a-t-il laissé entendre au micro de la RFM suite à la demi-finale perdue face à Mbour Petite côte.
S’il le technicien n’avait pas encore réagi, Teungueth FC a informe avoir regretté le choix de son entraineur après un an de collaboration. « Il était pourtant lié au club jusqu'en 2025. Teungueth FC regrette ce choix soudain et lui souhaite une bonne suite de carrière. Durant toute leur collaboration, la Direction a pourtant mis tout en œuvre pour la réussite de la mission du coach et de l'ensemble de son staff technique. Et cela a porté ses fruits avec trois trophées majeurs : la Coupe de la Ligue, le Trophée des champions et le titre de champion », soulignait le club Rufisquois avant d’ajouter : « Le Comité Directeur de Teungueth FC se réunira très prochainement afin d'étudier le profil idéal pour succéder à Cheikh Guèye et poursuivre le projet ambitieux du club. Malgré ce départ soudain, le club tient à informer les supporters et sympathisants qu'il continuera à mettre tous les moyens à sa disposition pour hisser haut les couleurs de la Ligue 1 la saison prochaine ».