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28 juin 2025
EURO 2024, VICTOIRE POUSSIVE POUR LES BLEUS CONTRE L'AUTRICHE
Malgré quelques difficultés offensives, l'équipe de France est bien entrée dans son Euro en s'imposant face à la rugueuse Autriche (1-0), ce lundi soir en Allemagne.
iGFM (Dakar) Malgré quelques difficultés offensives, l'équipe de France est bien entrée dans son Euro en s'imposant face à la rugueuse Autriche (1-0), ce lundi soir en Allemagne.
Les Bleus n'ont pas brillé mais ont assuré l'essentiel ce lundi en s'imposant contre la piégeuse Autriche (1-0). Solide dans le jeu face à un adversaire souvent trop agressif, elle a toutefois manqué de tranchant et de créativité offensivement pour plier la rencontre. Le seul but du match est d'ailleurs venu d'un contre son camp de Maximilian Wöber sur un débordement de Kylian Mbappé.
Les Bleus affronteront les Pays-Bas vendredi (19 heures GMT).
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DÉMONARCHISONS NOTRE RÉPUBLIQUE AVEC LE PACTE !
On ne signe pas le PNBGD avec réserve. Qui signe le Pacte se lie au Pacte puisque les porteurs de cet outil de gouvernance n’ont contraint aucun candidat à le signer. La preuve, sur les 19 candidats à la Présidentielle, ils étaient 13 à signer
On ne signe pas le PNBGD avec réserve. Qui signe le pacte se lie au Pacte puisque les porteurs de cet outil de gouvernance n’ont contraint aucun candidat à le signer. La preuve, sur les 19 candidats à la Présidentielle à qui le Pacte a été soumis pendant la campagne électorale, ce n’est que 13 qui y ont signé en toute liberté et en toute conscience, dont le président Diomaye Faye. Partant, sa mise en œuvre devrait être juste une formalité. Après tout, l’obéissance à la règle qu’on s’est soi-même prescrite n’est-elle pas liberté ?
Le Pacte national de Bonne gouvernance démocratique (PNBGD) est une synthèse des conclusions Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de la Réforme des Institutions destiné à approfondir la démocratie et à améliorer la gouvernance au Sénégal.
Le Pacte est le fruit de la réflexion d’une large coalition de la société civile sous l’égide de Sursaut citoyen, et proposé aux candidats à la dernière présidentielle et signé par plus de la moitié des aspirants. Le candidat Diomaye Faye une fois élu, les initiateurs sont dans l’attente de sa mise en œuvre du Pacte. La signature fait office de promesse.
Sans vouloir s’ériger en donneurs de leçons, Sursaut citoyen et ses partenaires souhaitent vivement que Pacte national de Bonne gouvernance démocratique ne soit pas rangé de côté par le président Diomaye Faye élu le 24 mars 2024.
Pour sûr, ces acteurs de la société civile, initiateurs du pacte national de Bonne gouvernance démocratique, ne s’attendent pas, outre mesure, à ce que le président Diomaye Faye rechigne à appliquer le PNBGD quand bien même l’horizon temporel de 200 jours retenu court encore.
Si certains commencent à s’en préoccuper, d’autres acteurs sont optimistes et espèrent que les choses vont se faire en toute élégance par le nouveau président. C’est le cas de Mamadou Wane Mao, membre fondateur et membre du secrétariat de Sursaut citoyen. Surtout, les porteurs du Pacte, veulent activement accompagner la mise en œuvre de cet outil.
Chat échaudé craint toujours l'eau froide. Même ceux qui sont optimistes veulent rester très vigilants. En effet, le Président Salle lu en 2012 avait signé les conclusions des Assises nationales et les rangées tout bonnement pour passer son chemin alors que la société lui avait donné carte blanche et n’avait manifestement pas jugé opportun d’être derrière à rappeler et à proposer d’accompagner le processus de mise en œuvre.
C’est fort de cette expérience regrettable que cette fois-ci, elle ne quittera pas l’actuel président d’un seul regard pour que tout ou partie du Pacte soit appliqué.
La réforme des institutions, la centralité du citoyen et la dégraission des pouvoirs débordants du Président sont au cœur du Pacte national de Bonne gouvernance (PNBGD) dont le substrat demeure les conclusions des Assises nationales de 2009 et les recommandations de la Commission nationale de la Réforme des Institutions (CNRI).
La responsabilité des médias dans le génocide des tutsis en 1994 est énorme. Au vu de cette responsabilité, il y a urgence à tirer les conséquences et à prendre une mesure forte même des décennies après.
Mamadou Aje, colonel de l’armée de l'air a eu l’occasion d’être en mission dans les coins les plus chauds de la planète : Liban, Soudan, Rwanda, Rwanda, etc.
Fin connaisseur des médias, le colonel Adje en connait les codes de par sa formation et aussi parce qu’il y a travaillé dans la DIRPA lors de ses missions. Le colonel a été également témoin du mauvais rôle joue par la presse au Rwanda en tant que coordinateur de la communication de son institution.
Au plus fort du massacre des tutsis en 1994, il était très justement au Rwanda. Un témoin qui peut bien parler de cette tragédie qu’est le génocide des tutsis.
C’est en connaissance de cause qu’il plaide pour une déclaration de Kigali sur le modele de la déclaration de Munich qui fixe les droits et devoir des journalistes.
A son avis une charte de Kigali régissant la pratique du métier de journaliste est d’autant plus pertinente que même si la Charte de Munich est universellement adoptee son avènement résulte des crimes nazis commis par l'Allemagne sous Hitler.
En Afrique et au Rwanda, une charte de Kigali aura le mérite de voir le jour en tenant compte des réalités africaines, estime Mamadou Adje.
ADIEU LES BASES FRANÇAISES EN AFRIQUE DE L'OUEST
Paris prévoit un repli massif de ses troupes prépositionnées, dont près de 250 au Sénégal. Un virage stratégique dicté par un vent de défiance et de remise en cause de l'ancien ordre "franco-africain"
(SenePlus) - Paris prévoit de réduire à quelques centaines d'hommes sa présence militaire en Afrique de l'Ouest et centrale, selon des informations obtenues par l'AFP de trois sources concordantes. Cette décision s'inscrit dans le cadre de partenariats "rénovés" et plus discrets annoncés par Emmanuel Macron après les revers subis au Sahel.
Selon le plan envisagé par l'exécutif français, actuellement en discussion avec les partenaires africains, le nombre de forces françaises "prépositionnées" sur des emprises militaires en Afrique de l'Ouest sera drastiquement réduit. Seule une centaine de militaires seraient maintenus au Gabon, au Sénégal et en Côte d'Ivoire, et environ 300 au Tchad.
"Sous réserve d'un changement de cap, le dispositif devrait ainsi compter à l'avenir aux alentours de 600 militaires, mais sera appelé à croître ponctuellement au gré des besoins exprimés par les partenaires", expliquent les sources de l'AFP proches du dossier.
Un repli historique pour la France
Il y a seulement deux ans, l'ancienne puissance coloniale comptait plus de 5.000 soldats déployés dans le cadre de l'opération antijihadiste Barkhane au Sahel. Mais elle a progressivement été poussée dehors par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey, au profit notamment de la Russie.
"Le Tchad est le dernier pays du Sahel à héberger des soldats français. Mais il est désormais encerclé par des pays accueillant des forces paramilitaires russes", souligne l'AFP.
Un accès logistique maintenu
Emmanuel Macron a chargé l'ancien ministre Jean-Marie Bockel de discuter avec les pays africains des nouvelles modalités de la présence militaire française. Selon M. Bockel, cité par l'AFP, "la France souhaite aujourd'hui une présence visible moindre, mais maintenir un accès logistique, humain, matériel à ces pays".
L'armée française prévoit la création cet été à Paris d'un commandement dédié à l'Afrique. En Côte d'Ivoire et au Sénégal, pays allié clé, la réduction des effectifs a déjà commencé.
Le nouveau Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, critique envers Paris, a réaffirmé "la volonté du Sénégal de disposer de lui-même, incompatible avec la présence durable de bases militaires étrangères", tout en précisant ne pas remettre en cause les accords de défense bilatéraux.
Rôle futur limité de la France
Selon le chef d'état-major français, cité par l'AFP, les bases françaises en Afrique "et leur visibilité sont devenues difficiles à gérer". L'armée pourrait "mutualiser" ses bases avec d'autres partenaires ou les rétrocéder.
Le futur dispositif resserré devra permettre d'"entretenir des relations" avec les armées locales, "garantir des accès stratégiques", "recueillir du renseignement" et "poursuivre les actions de partenariats opérationnels", mais plus de missions de combat.
Les soldats français apporteront essentiellement de la formation et des capacités aux pays demandeurs. Paris compte aussi adopter une posture plus souple en matière de ventes d'armes.
La base française de Djibouti, point d'appui stratégique face au détroit de Bab el-Mandeb, n'est pas concernée par cette réduction.
LA PUDEUR, VALEUR CARDINALE RAPPELÉE À MASSALIKOUL DJINANE
Cheikh Moustapha Mbacké a souligné devant les fidèles que la pudeur est constitutive de la foi et permet de suivre les recommandations du livre saint dans les rapports humains comme dans la dévotion
L’iman de la mosquée Massalikoul djinane, Cheikh Moustapha Mbacké, a mis en exergue, lundi, l’importance de la pudeur dans la pratique de la religion musulmane et dans les relations humaines.
“La pudeur fait partie de la foi en Dieu. Elles sont indissociables’’, a prêché l’iman Cheikh Moustapha Mbacké devant de milliers de musulmans dans son prêche de la prière de l’Aïd el Kébir.
La pudeur permet au musulman de suivre les recommandations du Coran et le rapproche de Dieu, a ajouté l’iman Mbacké.
Il a aussi relevé l’importance de la pudeur dans les relations humaines. “La pudeur défend au musulman de prendre le bien d’autrui et de faire du mal aux autres’’, a-t-il dit.
La pudeur protège contre le mal, mène vers le droit chemin et conduit vers le bonheur, a-t-il enseigné.
Selon l’iman de la Mosquée Massalikoul djinane, une personne sans pudeur ne ressent pas d’émotion et ne mesure pas non plus la gravité des actes qu’elle pose.
“Si tu es dépourvu de pudeur, c’est comme si tu manques de d’humanisme’’, a-t-il dit.
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ISREAL-PALESTINE : CETTE CROYANCE QUI COMPLIQUE LA CRISE
Gaza est sous la pluie des bombes de l’armée israélienne depuis 8 mois. Unis par la foi au-delà d’innombrables particularités, malgré sa démographie, sa géographie et ses immense richesses, la Oumma peine à donner de la voix sur la scène internationale et surtout à aider la Palestine, un de ses membres.
Dans la deuxième partie de cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv, l’imam Ahmadou Makhtar Kanté, écrivain et conférencier, analyse les contours de ce conflit qui mêle croyances, histoire et géopolitique.
Ahmadou Makhtar Kanté vient très précisément de faire paraitre son onzième ouvrage qui éclaire davantage sur l7asppect religieux de son conflit qui dure depuis plusieurs décennies.
Regardez l’entrevue sur AfricaGlobe Tv.
LE REPLI SUR LES VALEURS DE L'ISLAM PRÔNÉ À MÉDINA BAYE
Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass a insisté sur la dimension spirituelle de la Tabaski après la prière. Il appelé les fidèles au repentir et au respect scrupuleux des enseignements du prophète
La célébration de la fête de l’Aïd-el-kébir, communément appelée Tabaski, doit être une occasion pour les musulmans de renforcer leur foi en Dieu et de respecter ‘’scrupuleusement’’ les préceptes de l’Islam et des recommandations du prophète Mohamed (PSL), a fait valoir le Khalife général de la Faydatou Tidjania, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.
”Cette fête de Tabaski, qui est célébrée partout dans le monde, doit être une opportunité pour les fidèles musulmans de se repentir, de renforcer leur foi en Dieu et de respecter les préceptes de l’Islam et des recommandations (Sunna) du prophète Mohamed (PSL)’’, a-t-il notamment enseigné.
Il a fait cette déclaration, lundi, après la prière de l’Aïd-el-kébir, communément appelée Tabaski, dirigée pat l’Imam Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé de la grande mosquée de Médina Baye (Kaolack, centre), en présence de plusieurs personnalités religieuses, coutumières, politiques et administratives dont le préfet du département, Latyr Ndiaye.
Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass a prié pour le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko afin qu’ils réussissent leurs missions à la tête du pays.
Le khalife de Médina Baye a également prié pour le peuple palestinien.
KAFFRINE CÉLÈBRE LA TABASKI SOUS LE SIGNE DE L'AGRICULTURE
Cheikh Ahmed Tidiane Ndao encourage l'exploitation maximale des terres arables du pays et prône l'autosuffisance alimentaire par l'agriculture. Il prie pour un bon hivernage aux récoltes record cette année
L’Imam de la Grande mosquée de Kaffrine (centre), Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, a prié, lundi, pour un bon hivernage, encourageant les Sénégalais à davantage exploiter la terre.
Dans son sermon de la prière de Tabaski, en présence du gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, l’imam a prié ”pour un bon hivernage cette année avec des productions record”, soulignant que seule l’Agriculture peut développer le Sénégal.
”Il faut encourager le consommer local, assurer notre souveraineté alimentaire, qui passe nécessairement par l’Agriculture. Au Sénégal, nous avons des terres arables, donc il est temps qu’on puisse atteindre notre autosuffisance. C’est juste une question de volonté”, a dit le religieux qui a prié pour une paix durable au Sénégal.
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POUVOIR ET RELIGIONS : DES LIAISONS DANGEREUSES?
En Iran, au Vatican, en Mauritanie ou encore en Afganistan qui sont des théocraties, ça ne créerait aucune espèce de débat puisque c'est dans l'ordre des choses, mais dans une république multifonfesionnelle se dit laique, pose des interrogations
Après sa prise de fonction, le président Diomaye Faye a fait le tour des foyers religieux pour rencontrer les responsables. Visites de remerciements, mais aussi dans une certaine mesure de prise de contact puisque pendant son magistère, il aura parfois besoin du concours de ces acteurs pour garantir la paix sociale. Toutefois, une trop grande proximité entre ces acteurs pose question et invite à la réflexion. Le Pr Penda Mbow souhaite que le chef de l’État sache gérer la relation avec tact même si elle admet qu’au Sénégal la frontière entre temporel et spirituel est ténue.
Le Sénégal est un pays profondément de croyants où les différentes confessions religieuses se côtoient dans le respect mutuel et en toute harmonie. Cette cohabitation pacifique et harmonieuse est tout à l'honneur du pays et antérieure à la fondation de la République du Sénégal.
En revanche, vu le caractère laïc de l’État, ainsi que préconisé par la Constitution sénégalaise, les affaires politiques et les affaires religieuses ne devraient pas trop s’imbriquer, même s’il est quelques fois précieux, voire impérieux que le chef de l'État et les chefs religieux discutent pour résoudre les problèmes politiques et sociaux du pays.
Tout de même, le pouvoir politique se doit de garder une certaine équidistance vis-à-vis des différentes confessions religieuses du pays puisque le Sénégal est un État laïc et multiconfessionnel. Dans des théocraties comme l’Afghanistan, l’Arabie Saoudite, l’Iran ou encore la Cité du Vatican - où le chef de l’État en personne est avant tout un religieux -, ce ne serait que normal.
Mais dans un État comme le Sénégal cette équidistance garantira au mieux l’harmonie. C’est en cela que la récente déclaration d’un membre du parti au pouvoir demandant de manière expresse l’érection d’une grande mosquée au cœur du Palais de la république n’a pas manqué de susciter la stupéfaction de certains citoyens.
L’historienne Penda Mbow, ancienne conseillère du Patrimoine nationale, spécialiste du Moyen-âge musulman et occidental et ancienne ministre de la Culture sous le magistère du président Abdoulaye Wade, ne veut pas que l’on fasse ce mélange de genres. Ce serait ouvrir une boite de Pandore que de donner une suite favorable de telle déclaration.
Non seulement il n’y a pas d’espace pour construire de lieu de culte au Palais, mais si on décide d’y ériger une mosquée, au nom de l’égalité des citoyens, accepterait-on d’accueillir une chapelle, une synagogue, des autels de nos croyances endogènes qui sont d’ailleurs les plus accommodants en termes d’occupation d’espace, et même de discrétion ? La suite, serait-elle gérable ?
Pour le Pr Penda Mbow, la requête de ce membre du Pastef relève de la méconnaissance du fonctionnement de la République. La présidence de la République est un patrimoine national. On ne peut en faire ce qu’on veut du Palais ou au palais parce qu’on est président de la République. Non. En d’autres termes, pour grand que soit le chef, il est ce que nous sommes : un citoyen, tenu au respect du patrimoine national qui n’est pas une propriété privée de certains citoyens. Penda Mbow évoque le cas des meubles du Palais par exemple qu’on ne peut changer selon ses goûts parce qu’ils portent le poids de l’histoire et de la mémoire du pays.
Si les visites de remerciements du président aux chefs religieux constituent peu ou prou une prise de contact avec ses acteurs vu de leur rôle dans la préservation de la paix sociale quand le pays a mal, le président devrait se garder d’aller trop loin. Passé, ces tournées, le chef de l’État devrait s’organiser pour ne pas tout le temps apparaître en personne dans presque toutes les manifestations religieuses du pays.
CANICULE MORTELLE LORS DU HADJ
Des températures extrêmes ont frappé la ville sainte de La Mecque cette semaine, entraînant le décès de plus d’une douzaine de pèlerins lors du grand pèlerinage musulman
(SenePlus) - Des températures extrêmes ont frappé la ville sainte de La Mecque cette semaine, entraînant le décès de plus d’une douzaine de pèlerins lors du grand pèlerinage musulman, selon les informations communiquées lundi 17 juin par les autorités saoudiennes et de plusieurs autres pays, comme l’a rapporté l’AFP.
Plus de 2 700 cas d’«épuisement dus à la chaleur» ont été recensés pour seulement la journée de dimanche à La Mecque, a indiqué le ministère saoudien de la Santé à l’issue du hadj. Les températures pourraient atteindre les 49°C ce lundi dans la ville, selon les prévisions météorologiques citées par le quotidien français Le Monde.
Ces conditions climatiques extrêmes ont directement entraîné la mort de quatorze pèlerins jordaniens, «après qu'ils aient subi une insolation due à la vague de chaleur extrême», a déclaré le ministère jordanien des Affaires étrangères. Téhéran a également fait état du décès de cinq pèlerins iraniens tandis que Dakar a confirmé trois morts sénégalais, sans toutefois préciser les causes.
Face à ces drames humains, les autorités saoudiennes ont mis en garde les fidèles contre les fortes chaleurs. «Les lieux saints enregistrent aujourd'hui les températures les plus élevées depuis le début du hadj qui peuvent atteindre 49°C, et nous conseillons aux invités de Dieu de ne pas s'exposer au soleil», a souligné le ministère saoudien de la Santé dans un communiqué cité par la chaîne de télévision Al-Ekhbariya.
Les consignes sanitaires ont également été rappelées par les autorités : «Porter un parapluie, boire régulièrement de l’eau et éviter de s’exposer au soleil». Car le hadj, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde rassemblant près de deux millions de personnes cette année selon Ryad, se tient traditionnellement en été, période particulièrement chaude en Arabie Saoudite.
Cet épisode malheureux met une nouvelle fois en lumière les risques que fait peser le calendrier estival du pèlerinage sur la santé des fidèles. Alors que les cérémonies touchent à leur fin, le bilan humain de cette canicule pourrait s’alourdir davantage.