VIDEOMEDIAS VIVEMENT UNE CHARTE DE KIGALI
La responsabilité des médias dans le génocide des tutsis en 1994 est énorme. Au vu de cette responsabilité, il y a urgence à tirer les conséquences et à prendre une mesure forte même des décennies après.
Mamadou Aje, colonel de l’armée de l'air a eu l’occasion d’être en mission dans les coins les plus chauds de la planète : Liban, Soudan, Rwanda, Rwanda, etc.
Fin connaisseur des médias, le colonel Adje en connait les codes de par sa formation et aussi parce qu’il y a travaillé dans la DIRPA lors de ses missions. Le colonel a été également témoin du mauvais rôle joue par la presse au Rwanda en tant que coordinateur de la communication de son institution.
Au plus fort du massacre des tutsis en 1994, il était très justement au Rwanda. Un témoin qui peut bien parler de cette tragédie qu’est le génocide des tutsis.
C’est en connaissance de cause qu’il plaide pour une déclaration de Kigali sur le modele de la déclaration de Munich qui fixe les droits et devoir des journalistes.
A son avis une charte de Kigali régissant la pratique du métier de journaliste est d’autant plus pertinente que même si la Charte de Munich est universellement adoptee son avènement résulte des crimes nazis commis par l'Allemagne sous Hitler.
En Afrique et au Rwanda, une charte de Kigali aura le mérite de voir le jour en tenant compte des réalités africaines, estime Mamadou Adje.