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28 juin 2025
RAPPEL À DIEU D'ALLA DIENG DE L’UNACOIS YESSAL
Alla Dieng était un fervent défenseur du secteur privé sénégalais. Considéré comme l’une des figures les plus marquantes de ce secteur au cours des 20 dernières années, il a participé à tous les combats économiques du Sénégal.
Alla Dieng, ancien secrétaire de l’UNACOIS YESSAL, est décédé mardi dans son village natal de Sagatta, dans le département de Kébémer, informe une source familiale. Le commerçant et écrivain est décédé à l’âge de 62 ans.
Alla Dieng était un fervent défenseur du secteur privé sénégalais. Considéré comme l’une des figures les plus marquantes de ce secteur au cours des 20 dernières années, il a participé à tous les combats économiques du Sénégal. Ses prises de position lors des débats économiques dans les médias étaient fort appréciées.
Alla Dieng était également candidat à la candidature lors de la dernière présidentielle de mars 2024.
L’homme d’affaires Alla Dieng était l’une des voix les plus écoutées de l’Unacois Yessal. Il sera inhumé tout à l’heure à 14h. Paix à son âme.
LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR PLAIDE POUR UN APAISEMENT À MEDINA GOUNASS
Le général Jean Baptiste Tine, a plaidé mardi auprès du khalife général de Madina Gounass, pour un apaisement après les affrontements ayant opposé lundi deux communautés religieuses après la prière marquant la célébration de la Tabaski.
Kolda, 18 juin (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, général Jean Baptiste Tine, a plaidé mardi auprès du khalife général de Madina Gounass, pour un apaisement après les affrontements ayant opposé lundi deux communautés religieuses après la prière marquant la célébration de la Tabaski.
‘’Nous sommes venus ici aujourd’hui pour renforcer les liens et réitérer ma demande faite hier [lundi] au Khalife pour apaiser les esprits et baisser la tension, et il a accepté. C’est pourquoi j’ai effectué le déplacement pour consolider les acquis et encore demander le retour au calme’’, a déclaré le général Tine.
Arrivé à Madina Gounass mardi en fin de matinée, le ministre de l’Intérieur a insisté pour un retour au calme et à la sérénité dans la cité religieuse, où la prière de l’Aid-el-Kébir a été émaillée de violences.
Le ministre de l’Intérieur, qui a rencontré le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, sera aussi reçu par le Khalife général du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé.
Lundi, des affrontements ont opposé les disciples des deux communautés, faisant un mort, des blessés, des dégâts matériels et des arrestations.
Les affrontements ont démarré à la fin de la prière de Tabaski, alors que le Khalife de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile en compagnie de ses disciples.
La procession aurait été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, provocant des affrontements.
Des maisons ont été attaquées, des lieux de commerce vandalisés, des véhicules caillassés, selon des témoins.
La personne qui a été tuée revenait d’un champ, a confié une source administrative, soulignant qu’elle a été prise à partie par un groupe d’individus.
La gendarmerie est intervenue et a procédé à des arrestations. Elle a renforcé son dispositif à Madina Gounass où se sont rendus le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le préfet de Vélingara.
Lundi, le khalife de Madina Gounass, par la voix de son porte-parole, a appelé au calme.
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AES-CEDEAO : LES CLÉS DE LA MÉDIATION SÉNÉGALAISE
L'avenir de l'intégration régionale repose sur un délicat compromis à trouver. Les nouvelles autorités sénégalaises, fières de leur légitimité électorale, semblent les mieux placées pour ce rôle de médiateur auprès des deux parties
(SenePlus) - Le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye semble déterminé à jouer les médiateurs pour résoudre la crise entre la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et les trois pays membres de l'Alliance des États du Sahel (AES) - Mali, Burkina Faso et Niger. Selon une récente étude de l'Institut d'études de sécurité (ISS), "les nouvelles autorités sénégalaises, s'appuyant sur les efforts déjà consentis par des États de la région, sont bien placées pour apporter une contribution utile, au regard du sentiment favorable dont elles jouissent auprès des dirigeants des pays de l'AES."
Cette médiation s'avère cruciale pour préserver les acquis de près de 50 ans d'intégration en Afrique de l'Ouest. Comme le souligne l'ISS, "la CEDEAO, malgré les difficultés qu'elle traverse, est un outil indispensable qui doit être préservé. La libre circulation des personnes et des biens est un acquis majeur qui distingue l'Afrique de l'Ouest des autres régions du continent."
Cependant, la tâche s'annonce ardue. D'un côté, les dirigeants militaires des pays de l'AES, arrivés au pouvoir par des coups d'État, semblent déterminés à consolider leur emprise en repoussant indéfiniment les élections. De l'autre, la CEDEAO peine à faire respecter ses principes démocratiques et son rejet des changements anticonstitutionnels.
"Les dirigeants des États de l'AES indexent la CEDEAO pour son manque d'assistance dans leur lutte contre le terrorisme", note l'ISS. Un soutien accru dans ce domaine pourrait être un levier pour convaincre le Mali, le Burkina et le Niger de rester au sein de l'organisation régionale.
Mais l'institut prévient : "La volonté affichée des régimes militaires de rester de façon durable au pouvoir, en faisant fi de leurs engagements initiaux de diriger des transitions de courte durée est de plus en plus remise en cause par les acteurs politiques et de la société civile."
Une solution intermédiaire pourrait être de "prolonger raisonnablement les transitions en cours, avec des indicateurs clairs" sous l'égide de la CEDEAO, pour ensuite organiser des élections crédibles et inclusives.
L'ISS voit aussi dans cette crise "l'occasion d'accélérer le processus de réforme de l'organisation régionale" afin de la doter de plus de moyens politiques et financiers pour prévenir les coups d'État.
En définitive, l'avenir de l'intégration régionale repose sur un délicat compromis à trouver. Les nouvelles autorités sénégalaises, fières de leur légitimité électorale, semblent les mieux placées pour ce rôle "d'honest broker" auprès des deux parties. Un échec les condamnerait à regarder impuissantes le naufrage de l'un des rares projets d'unité réussis du continent africain.
LE CASSE-TÊTE DES MOUTONS INVENDUS
La Tabaski est terminée mais la situation reste difficile pour de nombreux éleveurs sénégalais. Certains moutons amenés des régions n'ont pas été vendus. Cela engendre des coûts de transport supplémentaires et le risque d'un nouvel endettement
(SenePlus) - Les rues de Dakar retrouvent peu à peu leur calme après les célébrations de la Tabaski, la fête musulmane du sacrifice marquée par l'abattage ritualisé de moutons. Cependant, pour de nombreux éleveurs venus de différentes régions du Sénégal, la fête a laissé un goût amer, celui des pertes financières liées aux animaux invendus. Selon un reportage de RFI, ils doivent maintenant affronter le défi de ramener chez eux des centaines de moutons, engageant des frais supplémentaires de transport conséquents.
Djibril Oumar Tall, éleveur originaire du Fouta dans le nord du pays, exprime son amertume : "Ça ne marche pas bien. On n'a pas vendu beaucoup de moutons. Je n'ai fait aucun bénéfice, bien au contraire." Après avoir chargé ses bêtes invendues dans un gros camion, il entame le long voyage de retour, conscient des dépenses qui l'attendent.
Le cas d'Ousmane Dia, venu avec 320 moutons et repartant avec 201 bêtes sur les bras, illustre l'ampleur du problème. "À l'aller, j'avais payé 600 mille francs CFA (environ 915 euros) en transport pour les acheminer à Dakar. Pour le retour, je ne sais pas encore. Je risque de payer entre 700 mille et 750 mille francs CFA (entre 1070 et 1145 euros) pour ramener les moutons chez moi", confie-t-il à RFI. Et les difficultés ne s'arrêtent pas là. "Si nous n'arrivons pas à rembourser les dettes d'aliments de bétail, une fois de retour chez nous, nous serons obligés de vendre certaines de nos vaches pour pouvoir les rembourser", ajoute-t-il, soulignant la spirale d'endettement dans laquelle ces éleveurs risquent de s'enfoncer.
Face à cette situation préoccupante, certains tentent de limiter les dégâts. C'est le cas de cet éleveur qui préfère, pour l'instant, ne pas rentrer directement chez lui à Ndioum. "Je vais plutôt me rendre aux foires à bétail. Sûrement là-bas, j'en écoulerais encore quelques-uns", explique-t-il à la radio française, dans l'espoir de vendre le maximum de bêtes avant d'entamer le périple du retour.
Au-delà des pertes financières immédiates, cette situation soulève des questions sur la durabilité de ce modèle d'élevage transhumant et les défis auxquels sont confrontés ces éleveurs chaque année lors des grandes fêtes religieuses. De nombreuses voix s'élèvent pour appeler à des réformes et à un soutien accru de l'État, afin de préserver ce pan essentiel du patrimoine culturel et économique sénégalais.
CINQ PARTIS POUR UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE EN AFRIQUE DU SUD
Cinq partis politiques ont officiellement signé l’accord établissant le gouvernement d’union nationale dirigé par le Congrès national africain (ANC) d’Afrique du Sud, a annoncé lundi le parti.
Cinq partis politiques ont officiellement signé l’accord établissant le gouvernement d’union nationale dirigé par le Congrès national africain (ANC) d’Afrique du Sud, a annoncé lundi le parti.
L’ANC a déclaré dans un communiqué que les cinq partis sont lui-même, l’Alliance démocratique, le Parti de la liberté Inkatha, GOOD et l’Alliance patriotique.
Les cinq partis représentent collectivement 273 sièges, soit 68% des 400 sièges de l’Assemblée nationale sud-africaine.
Selon l’ANC, le gouvernement d’union nationale garantirait la représentation de tous les partis participants au sein du gouvernement et des assemblées législatives et que les décisions seraient prises par consensus et que des mécanismes de résolution des conflits seraient mis en place en cas de besoin.
« Notre objectif est de créer une société juste qui s’attaque à la pauvreté, aux inégalités spatiales, à la sécurité alimentaire et au coût élevé de la vie, tout en protégeant les droits des travailleurs et en fournissant des services de base de qualité », lit-on dans le communiqué.
L’ANC a déclaré que le gouvernement d’union nationale était dédié à la réalisation d’une croissance économique rapide, inclusive et durable, à la création d’emplois, à la réforme agraire, à l’industrialisation et au développement des infrastructures.
Le président Cyril Ramaphosa, qui dirige l’ANC, a été réélu vendredi dernier pour un nouveau mandat de cinq ans et devrait prêter serment ce mercredi.
OPERATION DE NETTOYAGE A SAINT LOUIS
Des agents de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED) ont nettoyé lundi, à l’occasion de la fête de Tabaski, les grandes artères de la ville de Saint-Louis, avec l’objectif de collecter 1000 tonnes de déchets.
Saint-Louis, 18 juin (APS) – Des agents de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED) ont nettoyé lundi, à l’occasion de la fête de Tabaski, les grandes artères de la ville de Saint-Louis, avec l’objectif de collecter 1000 tonnes de déchets.
”Notre objectif est d’atteindre zéro déchet à la suite de cette fête comme nous le faisons en général lors des grands événements”, a expliqué Astou Guèye Thiombane, la déléguée départementale de la Sonaged à Saint-Louis.
La Sonaged espère enlever environ 1000 tonnes de déchets pour ”rendre la ville accueillante dès le lendemain de la fête”, a précisé Mme Thiombane.
Elle salue la bonne collaboration avec la mairie de Saint-Louis dans le cadre de cette opération.
Elle a souligné que celle-ci a nécessité la mobilisation de tous les moyens dont dispose la Sonaged au niveau du département de Saint-Louis.
La Sonaged cible les marchés de Saint-Louis, Tendiguedj et marché Ndar, ainsi que les grandes artères comme le boulevard Macky Sall (ex boulevard général de Gaulle), la rue de Paris, etc.
JOUR D'APRES TABASKI
La Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) a mené dans la nuit de lundi mardi une opération d’urgence ayant permis l’enlèvement d’environ 249 tonnes de déchets au marché Boucotte de Ziguinchor, a appris l’APS de source autorisée.
Ziguinchor, 18 juin (APS) – La Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) a mené dans la nuit de lundi mardi une opération d’urgence ayant permis l’enlèvement d’environ 249 tonnes de déchets au marché Boucotte de Ziguinchor, a appris l’APS de source autorisée.
L’annonce a été faite par le chargé d’exploitation du système d’information géographique de la SONAGED pour le pôle sud, Mouhamadou Moustapha Sall.
“Aujourd’hui, le volume de déchets qui a été mis en décharge est estimé à environ de 249 tonnes”, a-t-il dit à la presse. Il a précisé que l’opération de nettoiement s’est déroulée dans la nuit de lundi à mardi, au marché Boucotte.
“La préparation des évènements religieux, plus particulièrement la Tabaski a toujours été un des moments clés pour la gestion des déchets solides. À Ziguinchor, pour cette année, la Sonaged a mis en place un important dispositif afin de pallier les éventuels disfonctionnements [du] système”, a-t-il expliqué.
Dans la commune de Ziguinchor, dit-il, la Sonaged a déployé le jour de la Tabaski sept bennes tasseuses pour la collecte du matin. Pour cela, il a été procédé à un réaménagement des horaires de passage de ces bennes tasseuses dans certains quartiers et grandes artères.
Un dispositif de conteneurisation a été installé, à travers la mise en place de bacs à ordures sur les grands artères de la commune et des caisses poly- bennes au niveau des sites de forte production de déchets, a ajouté Mouhamadou Moustapha Sall.
Il a signalé que “certains quartiers comme Lyndiane, Colobane, Peyrissac, Kénia, Château d’eau ont bénéficié de l’apport des points de regroupement normalisés, un nouveau dispositif dans la commune de Ziguinchor”. Il explique que “ces points de collecte permettent une diversification du système de collecte”.
Lors de l’opération nocturne de nettoiement du marché de Boucotte, plus de cinquante agents de la propreté ont été déployés dans le cadre du dispositif de collecte et d’évacuation des déchets, a-t-il indiqué. “Ces agents ont été accompagnés par trois bennes tasseuses qui ont assuré l’évacuation des déchets et la collecte nocturne dans les grandes artères”, a salué M. Sall.
La SONAGED a organisé lundi une tournée de nettoiement dans les grandes artères de la ville de Ziguinchor, en prélude de l’opération nocturne de nettoiement menée dans la nuit de lundi à mardi au marché Boucotte.
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CONTRE L'ARROGANCE DES PUISSANTS
Boubacar Boris Diop fustige l'impression de toute-puissance de certains médias occidentaux à vouloir décider seuls de la narrative africaine. Il pointe du doigt leur désinformation sur des sujets comme le génocide des Tutsis au Rwanda
Dans une intervention fracassante sur Sunu Label TV, l'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a déclaré avec force l'arrogance et le mépris dont font preuve les puissances occidentales lorsqu'il s'agit de traiter des sujets africains.
Diop a fustigé la récente campagne médiatique diffusée par 50 journalistes internationaux accusant le Rwanda de répression. Selon lui, cette attaque concertée n'est que le reflet de "l'arrogance des puissants" qui pensent pouvoir dicter leur vérité.
"Ils ont l'impression que la seule mention du titre de leur journal doit faire détaler tout le monde de panique", a cinglé Diop, pointant un "coup d'épée pitoyable dans l'eau" dicté par des motivations obscures.
L'auteur de "Murambi, le livre des osements" a également déclaré le traitement outrancier réservé au président Paul Kagame, perçu comme "le méchant" alors que d'autres dirigeants bien plus autoritaires sont épargnés. "On dirait que l'Occident s'accorde mieux des chefs d'État corrompus qui s'enrichissent que de quelqu'un comme Kagame qui a une certaine éthique", a-t-il déploré.
Mais c'est surtout l'arrogance à nier l'évidence du génocide des Tutsis en 1994 qui a scandalisé Diop. Citant des sources négationnistes biaisées, la campagne médiatique "crache sur les cadavres" des victimes, a-t-il énoncé avec émotion. "Quelle arrogance de se donner ce droit ! Au nom de quoi le fait-on ?", s'est indigné l'intellectuel sénégalais, évoquant une "faillite morale".
Face à cette désinformation arrogante, Diop a appelé les Africains, notamment les jeunes, à rejeter la « passivité » et à cultiver un esprit critique indépendant sur les questions continentales.
JOURNÉE DE L'AÏD ENSANGLANTÉE À MÉDINA GOUNASS
Alors que les fidèles célébraient la Tabaski dans la ferveur, le cortège du Khalife général Thierno Ahmadou Tidiane Ba aurait essuyé une attaque. Bilan : un mort, de nombreux blessés, des dégâts matériels considérables, selon les intéressés
(SenePlus) - Ce jour sacré de l'Aïd el-Kébir, censé être une célébration de paix et de pardon, a viré au drame à Médina Gounass. Un groupe appartenant à la communauté Ngabou a lancé une attaque contre le cortège du Khalife général Thierno Ahmadou Tidiane Ba, selon le communiqué du Cadre d'échanges et d'organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba.
"Un acte de barbarie inqualifiable", dénonce le Cadre. Le bilan est lourd : un mort, de nombreux blessés, des véhicules caillassés et des maisons incendiées.
L'attaque s'est produite au croisement "Amadou Tidiane Gollo", peu après que le cortège du Khalife a été brièvement immobilisé par la gendarmerie pour raisons de sécurité. "A proximité de la mosquée des 'Ngabounké', une foule immense l'a intercepté par des jets de pierres", décrit le texte.
Dans cette ville sainte créée en 1936 par le vénéré Thierno Mouhamadou Saïdou Ba, de tels actes de violence choquent. "Médina Gounass est une ville sainte...Des familles d'horizons divers ont migré avec le sermon de rester sous l'autorité de Thierno", rappelle le communiqué, soulignant la vocation spirituelle du lieu.
Le Cadre interpelle le président Bassirou Diomaye Diakharou Faye "pour mettre un terme à ces atrocités récurrentes orchestrées par cette communauté". Une allusion aux tensions répétées avec les Ngabounké malgré les appels au vivre-ensemble dans cette cité cosmopolite de plus de 100 000 âmes.
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AFFRONTEMENTS À MÉDINA GOUNASS, LA VOITURE DU KHALIFE ATTAQUÉE
Le convoi du Khalife général de Médina Gounass a été attaqué ce lundi, après la prière de Tabaski. Ce, suite à des dissensions entre deux communautés de la localité qui ont viré à l’affrontement.
Un mort et une trentaine de blessés, c’est le bilan des affrontements à Médina Gounass. La voiture du Khalife de la localité a même été attaquée.
Le convoi du Khalife général de Médina Gounass a été attaqué ce lundi, après la prière de Tabaski. Ce, suite à des dissensions entre deux communautés de la localité qui ont viré à l’affrontement.
Selon la Rfm, une trentaine de blessés ont été dénombrés et un mort. Des magasins aussi ont été brulés et des maisons vandalisées. La gendarmerie a ouvert une enquête. Nous y reviendrons.