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29 juin 2025
L’ÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE DOIT CONDUIRE À ENSEIGNER AUTREMENT
L’évolution des connaissances scientifiques et techniques, ajoutée aux progrès des systèmes d’information et au poids des ”exigences publiques”, doit pousser les universités à “enseigner autrement”, a soutenu le professeur Ibrahima Cissé
Diamniadio, 13 juin (APS) – L’évolution des connaissances scientifiques et techniques, ajoutée aux progrès des systèmes d’information et au poids des ”exigences publiques”, doit pousser les universités à “enseigner autrement”, a soutenu le professeur Ibrahima Cissé, recteur de l’université Amadou-Mahtar-Mbow (UAM) de Diamniadio (ouest).
“L’UAM est une jeune université mais qui a quand même très tôt compris que l’évolution des connaissances scientifiques et techniques, l’évolution des systèmes d’information et les exigences publiques auxquels nous devons faire face doivent nous pousser à revoir notre forme d’intervention”, a expliqué M. Cissé.
Il intervenait, mercredi, à un panel de l’université Amadou-Mahtar-Mbow de Diamniadio, sur les “enjeux” de la présence de l’intelligence artificielle au regard des activités à découvrir et à appréhender par la société.
“Des savants ont prédit qu’il devait arriver un moment où il faut changer de paradigme en matière d’enseignement”, a-t-il rappelé en présence d’universitaires, de représentants du ministère de tutelle et d’étudiants.
“Dans le milieu de l’éducation, ce changement de paradigme vient à son heure, en ce sens que nous avons l’impression qu’on enseigne de la même façon qu’on nous a enseigné il y a de cela quelques années à l’université”, a souligné Ibrahima Cissé.
Il estime que le moment est venu de changer d’approche “pour enseigner autrement, évaluer autrement et apprendre autant”.
Beaucoup de sensibilisation à faire
Selon Antoine Ngom, membre du conseil d’administration de l’université Amadou-Mahtar-Mbow, ce panel auquel étaient conviés des spécialistes de l’intelligence artificielle (IA) était l’occasion de “parler d’intelligence artificielle, de parler des défis, des opportunités d’une intelligence artificielle responsable et éthique”.
“Les défis sont importants […] Il faut beaucoup de sensibilisation à faire”, a souligné M. Ngom.
Les opportunités offertes par l’intelligence artificielle “sont très importantes pour les entreprises qui peuvent innover plus facilement avec des ressources humaines de qualité”, “pour l’administration, appelée à être plus performante avec les technologies, pour l’économie également”, a insisté le président du conseil d’administration de l’UAM.
Le panel a permis aux experts, ceux de l’université numérique Cheikh-Amidou-Kane notamment, d’aborder “deux questions majeures”, à savoir les opportunités de l’IA et les “défis” que le Sénégal devrait relever “pour une intelligence artificielle responsable”.
LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE EN VISITE D’AMITIÉ ET DE TRAVAIL À FREETOWN
Les discussions entre les deux dirigeants porteront sur des sujets d’intérêt commun, visant à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.
Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Freetown, en Sierra Leone. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays, est une occasion pour le Chef de l’État de rencontrer son homologue sierra-léonais, Julius Maada Bio.
Les discussions entre les deux dirigeants porteront sur des sujets d’intérêt commun, visant à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Sierra Leone. Cette rencontre est particulièrement significative dans le contexte actuel de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest, où les deux nations cherchent à consolider leurs partenariats dans divers domaines tels que l’économie, la sécurité, et les échanges culturels.
Par Ibou FALL
PÉTARDS MOUILLÉS, ÉCRANS DE FUMÉE
Ils sont aux commandes de la République et le peuple piaffe d’impatience de découvrir leur maestria. Ça va bientôt faire cent jours que les 54% des électeurs et leurs camarades de jeu attendent. Apparemment, c’est laborieux
A quelques encablures du redoutable discours de politique générale, alors que l’attendent des députés qui lui sont hostiles en majorité, le Premier ministre Ousmane Sonko ne semble pas vraiment se concentrer sur son sujet.
Ça fait déjà curieux d’apprendre le mois passé que le « Projet », via un laconique communiqué du Conseil des ministres, est en instance de rédaction et ne sera présenté qu’en fin d’année, si le Sénégal est toujours une République démocratique d’ici là. Cela fait pourtant une décennie que le parti Pastef nous le vend, avec un pic à compter de février 2021, alors qu’éclate l’affaire Sweet Beauté. Un complot d’Etat
On est en plein Covid quand le chouchou du Parlement, sans doute usé par son sacerdoce qui lui ruine la santé, cherche remède à un mal de dos congénital que même la graisse de boa africain calme mais ne soigne pas. Ah, la maudite cinquième lombaire !
Les aléas du GPS tropical sans doute, en plein couvre-feu, l’induisent en erreur : au lieu de frapper à la porte d’un cabinet de kinésithérapeute à la réputation indiscutablement panafricaine, Monsieur l’honorable député du Peuple toque chez la tenancière d’un p’tit salon de massage aux offres très peu académiques…
Tant qu’à faire, autant soigner le mal par le mal. C’est sur une jeune femme surgie du néant, aux études sommaires mais aux doigts de fée et aux formes voluptueuses, que le chantre de la gouvernance vertueuse tombe par accident.
Chienne de vie…
Il n’en faut pas plus à Macky Sall et sa smala pour monter en épingle une affaire cousue de fil blanc. On y trouve de tout : ministres, généraux, magistrats, avocats, journalistes, politiciens et autres fonctionnaires de seconde zone
La totale en résumé, pour prendre d’assaut la volonté populaire et mettre à mal la légitimité de celui qui déclare d’avance sa candidature à la Présidentielle de 2024 et que le peuple plébiscite avant l’heure. Ce ne serait pas une première sous nos cieux démocratiques : c’est aussi vieux que la République. Depuis Mamadou Dia jusqu’à Khalifa Sall, le «système» bouffe ses enfants vertueux.
Il leur suffit juste d’un faux-pas mal venu pour se retrouver sur la paille humide d’un cachot.
A ce moment précis, comprenez février 2021, il n’est plus question de don de sang pour guérir des malades, mais de sacrifice extrême pour sauver la vision messianique de Ousmane Sonko, le patriote suprême mâtiné du statut de lanceur d’alerte ultime, le député du peuple intraitable sur la bonne gouvernance, le panafricaniste fondamental que le camaïeu souverainiste du continent guette depuis l’assassinat de Sankara. J’avoue : les superlatifs me manquent…
Le dessein pastéfien sera ingurgité avec pertes et fracas par une faune de mécontents, laquelle délèguera en mars 2024, 54% des électeurs pour bouter les piliers et sous-fifres du «Système» loin des ors de la République
Détail de moindre importance : ce n’est pas le Patriote capital que le peuple porte au pouvoir, mais son timide lieutenant qui a le bon goût de confondre le Droit avec de l’anthropophagie très africaine et nos augustes magistrats avec des cannibales.
Le tandem des sauveurs d’un peuple aux abois jaillit de prison en même temps et pause bras dessus, bras dessous, devant les caméras une semaine avant le sacre. Dans ma turbulente enfance, j’ai connu Laurel et Hardy, Dupont et Dupond, Aladji Môr et Maroukhédia Guèye. A l’âge de la retraite, persuadé d’avoir tout enduré, je prends par surprise en pleine poire Ousmane et Diomaye…
Macky Sall, que le remords ronge, enjambe allègrement toutes les convenances afin d’expier ses fautes : amnisties tous azimuts, accusations de corruption de magistrats, croc-en-jambe discret mais efficace à son candidat, rencontres nocturnes, petites gentillesses occultes envers l’ennemi…
Au final, le 2 avril 2024, le Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor accueille un nouvel occupant qui prend ses quartiers pour l’heure au King Fahd. Faut absolument déminer avant d’occuper les lieux ? On est en Afrique, n’oubliez pas. Comme il faut s’y attendre, le Premier ministre est l’autre variable de l’équation « Diomaye môy Sonko ». Problème : ni l’un ni l’autre n’a la moindre expérience gouvernementale.
Ousmane Sonko, élu récemment maire de Ziguinchor, a juste le temps de s’asseoir dans le maroquin de la capitale du Sud que la Justice de Macky Sall le poursuit de ses assiduités. Quant à Diomaye, lors des mêmes Municipales, il n’est pas même capable de remporter la mairie de son village. Il faut croire qu’à la présidentielle, les électeurs de Ndiaganiao auront transhumé…
Bref, ils sont aux commandes de la République et le peuple piaffe d’impatience de découvrir leur maestria : les recrutements par appels à candidatures, la fin de la dette publique, la sortie de la zone Cfa, l’expulsion de la France sans ménagement avec un coup de pied dans le popotin de leur dernier bidasse sur nos terres, les pédés pendus haut et court, le wolof comme langue officielle et le « seur’ou Ndiago » en tenue d’apparat durant les fastes républicains…
Ça va bientôt faire cent jours que les 54% des électeurs et leurs camarades de jeu attendent. Apparemment, c’est laborieux.
Ils assistent à quelques shows dont Jean-Luc Mélenchon qui ouvre le bal en guest-star par un plaidoyer, ô sacrilège, pour le mariage gay. Ça nous ramène, pour ne rien changer aux traditions, son Toubab à chaque génération : Senghor et Pompidou, Diouf et Chirac, Wade et Sarkozy, Macky et Macron, Sonko et Mélenchon. Ça fait toujours sophistiqué de poser avec son Français pour la postérité…
Oui, mais ça ne suffit pas à meubler le temps que l’on trouve toujours long quand on s’ennuie. Comme un 31 décembre, il faut du pétard, même mouillé, pour animer la scène. Les injustices de la Justice, par exemple, inspirent un grand-place où vont plastronner des assassins de juge amnistiés, des charlatans élargis de justesse et des insurgés en rupture de ban. Ou alors, pour le buzz, les mécomptes fiscaux de la presse que Macky Sall a corrompue jusqu’à la moelle.
Côté théâtre, on ne se gêne pas : quand le bigame Diomaye s’offre deux béliers au rabais chez l’humoriste Gallo Thiéllo, le protocole obséquieux s’interdit de ricaner. Cette expédition téméraire dans l’univers des pauvres fait tout de même moins de bruit que le raout au Grand Théâtre de son Premier ministre Ousmane Sonko devant son parterre d’inconditionnels, auxquels il apprend avec une désarmante désinvolture le petit nom de son patron : Serigne Ngoundou
Notre Premier ministre ne doute de rien…
Bien au contraire, le leader de Pastef se disperse depuis sa prise de fonction avec une sorte de légèreté surréaliste en multipliant les sorties médiatiques, lesquelles sont autant de déclarations de guerre contre les piliers de l’Etat de Droit démocratique. Un coup, ce sont les magistrats, et même les lois qui ne lui conviennent pas ; un autre, les planqués de l’ancien régime qui se partagent les terres de la Corniche et les voitures de la Présidence, ou alors les journalistes à la moralité douteuse dont il faut réduire à néant les capacités de nuisance par les impôts. Il voit même des ennemis partout, planqués dans des pays lointains, occupés à concocter des putschs contre le nouvel Etat démocratique qui naît du champ de ruines laissé par Macky Sall.
Tant d’écrans de fumée qui sont autant de massages pour garder la flemme de s’indigner. Souriez quand même : c’est le mois de joint…
INTRODUCTION DE LA TVA SUR LES ACTIVITÉS NUMERIQUES À PARTIR DU 1ER JUILLET
Cette mesure s’applique aussi bien aux entreprises nationales qu’aux fournisseurs étrangers qui utilisent des technologies propres pour offrir des services numériques.
Le Sénégal s’apprête à appliquer une taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les activités numériques dès le 1er juillet prochain, une initiative du ministère des Finances et du Budget visant à élargir l’assiette fiscale et à renforcer la mobilisation des ressources internes pour financer les politiques publiques.
Les prestations de services numériques, comprenant la fourniture de biens et services immatériels via des réseaux informatiques et/ou électroniques, seront désormais soumises à la TVA. Cette mesure s’applique aussi bien aux entreprises nationales qu’aux fournisseurs étrangers qui utilisent des technologies propres pour offrir des services numériques.
Principaux domaines concernés : intermédiation numérique, les plateformes et places de marché en ligne facilitant les transactions entre fournisseurs et clients. Téléchargement et diffusion : musique, films, et jeux en ligne. Stockage et traitement des données : services de cloud et gestion de bases de données. Apprentissage et enseignement en ligne : Cours et formations à distance. Hébergement de contenus en ligne : sites web, images, et textes.
Les fournisseurs étrangers seront tenus de collecter et de reverser la TVA applicable à leurs opérations de vente en ligne effectuées sur le territoire sénégalais. Les intermédiaires, tels que les plateformes numériques, percevant des commissions sur ces transactions, seront également soumis à cette obligation fiscale.
La base imposable sera déterminée selon le chiffre d’affaires réel des fournisseurs non-résidents ou des opérateurs de plateformes numériques étrangères, évaluée en fonction de la contrepartie reçue ou à recevoir. Le taux de TVA au Sénégal est fixé à 18 %, avec une réduction spécifique de 10 % pour le secteur de l’hôtellerie et de la restauration depuis la pandémie de Covid-19.
Cette nouvelle réglementation vise non seulement à accroître les recettes fiscales de l’État, mais aussi à créer un environnement commercial plus équitable entre les entreprises locales et les géants du numérique étrangers. En structurant ainsi l’imposition des activités numériques, le Sénégal aspire à moderniser son système fiscal et à s’assurer que toutes les parties prenantes contribuent équitablement au développement économique du pays.
Les autorités sénégalaises espèrent que cette mesure encouragera également une plus grande transparence et une meilleure gouvernance des transactions numériques, tout en offrant aux consommateurs locaux des services numériques de qualité.
1 358,71 MILLIARDS DÉPENSÉS AU PREMIER TRIMESTRE 2024
Le ministère des Finances et du Budget a publié son rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024
Le ministère des Finances et du Budget a publié son rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024. Il ressort du document que les dépenses exécutées du budget général s’élèvent à 1 358,71 milliards FCFA, représentant 24,30% par rapport aux crédits ouverts, au 31 mars 2024.
Dans son rapport trimestriel d’exécution budgétaire, le ministère des Finances et du Budget (MFB) présente la situation d’exécution du budget de l’État du Sénégal à la fin du premier trimestre 2024 au regard des prévisions de la Loi de finances initiale (LFI) pour l’année 2024 et des différents mouvements de crédits opérés sur la période. Une analyse de la situation d’exécution du budget montre une évolution des ressources du budget général. En effet, elles ont évolué à la hausse de 13,94 milliards FCFA soit 1,77%, comparées au premier trimestre 2023. A fin mars, les ressources du budget général mobilisées s’élèvent à 803,24 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 17,11% par rapport à l’objectif annuel de 4 693,80 milliards FCFA fixé par la LFI. Cette hausse est imputable aux ressources internes qui se sont stabilisées à 17,10 milliards FCFA, soit 2,3% grâce au bon niveau de recouvrement des recettes fiscales avec 28,8 milliards FCFA, soit 4,0%, notamment des impôts directs et indirects qui ont respectivement augmenté de 0,76 milliard FCFA ou 0,3% et 22,17 milliards FCFA, soit 5,3%, par rapport à l’année précédente. Parallèlement, les crédits du budget général ouverts par la LFI 2024 pour un montant de 5 533,90 milliards FCFA ont été revus à la hausse de 56,73 milliards FCFA pour se chiffrer à 5 590,64 milliards FCFA au 31 mars 2024. Cette hausse est due aux reports de crédits d’investissement financés sur ressources internes à 56,73 milliards FCFA effectués en début d’année.
181,67 MILLIARDS DES CHARGES FINANCIERES DE LA DETTE PUBLIQUE
Pour ce qui est des dépenses exécutées du budget général, elles s’élèvent, selon le rapport, à 1 358,71 milliards FCFA représentant 24,30 par rapport aux crédits ouverts, au 31 mars 2024. Il s'agit dans le détail de - 27,80% pour les dépenses ordinaires, soit 1 027,94 milliards FCFA et - 17,47% pour les dépenses en capital, soit 330,78 milliards FCFA. L’exécution des dépenses du budget général étant composée des Charges financières de la dette publique pour un montant de 181,67 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 31,42%, des dépenses de personnel pour 353,49 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 24,51%, des dépenses d’acquisitions de biens et services à 90,03 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 21,33%, des dépenses de transferts courants pour 402,74 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 32,10%, des dépenses d’investissement exécutées par l’Etat à 20,64 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 5,93%, des dépenses de transferts en capital à 152,88 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 18,13% et des dépenses en capital sur ressources externes à 157, 26 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 22,41%.
HAUSSE DE 29,388 MILLIARDS DE LA MASSE SALARIALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE...
Sur l’exécution des dépenses ordinaires, on note que les charges financières de la dette au cours du premier trimestre 2024 s’élèvent provisoirement à 181,67 milliards FCFA, représentant environ 31,42% des prévisions de la LFI 2024. Comparées à la même période de l’année précédente, les charges financières ont baissé de 52,7% soit-202,47 milliards FCFA. Celle-ci est imputable surtout aux charges de la dette extérieure qui ont connu une baisse de 51,88% soit - 167,46 milliards FCFA). Concernant les charges de la dette intérieure, elles ont aussi baissé de 57,08% soit -35,01 milliards FCFA; cependant, les dépenses de personnel exécutées sur la même période s’élèvent à 353,491 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 24,51% sur des crédits ouverts à 1 442,465 milliards FCFA.
Comparée au trimestre précédent, la masse salariale a augmenté de 29,388 milliards, soit 9% en valeur relative. En glissement annuel, les dépenses de personnel ont évolué de 34,651 milliards en valeur absolue et 11% en valeur relative, cette hausse est due à la prise en charge des échéances relatives aux accords signés entre l’Etat et les organisations syndicales des secteurs de l’éducation et de la santé en 2022. Les dépenses de personnel sont principalement portées par les secteurs de l'Éducation et de la Formation professionnelle avec un montant de 191,355 milliards, soit 56,2% du total. Suivent respectivement le secteur des forces de défense et de sécurité (84,532 milliards, soit 24,8%), le secteur de la santé (19,343 milliards, soit 5,7%), le ministère des Finances et du Budget (10,632 milliards, soit 3,1%), le ministère de la Justice (8,807 milliards, soit 2,6%) etles Institutions (8,507 milliards, soit 2,5%). Les autres secteurs se partagent 5,1% de la masse salariale, soit 17,297 milliards. L’effectif des agents de la fonction publique se chiffre à la fin du premier trimestre de 2024 à 181 947 agents, soit une progression de 3,0% par rapport au trimestre précédent.
IL EST TEMPS D’INSTAURER UN CESSEZ-LE-FEU À GAZA
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré mardi "qu'il est temps d'imposer un cessez-le-feu et la libération inconditionnelle des otages" dans la bande de Gaza.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré mardi "qu'il est temps d'imposer un cessez-le-feu et la libération inconditionnelle des otages" dans la bande de Gaza.
C’est ce qui ressort du discours du Secrétaire général des Nations unies lors de la "Conférence sur la réponse humanitaire d’urgence à Gaza", organisée par la Jordanie et l’Égypte en coopération avec les Nations unies, au Centre de congrès du roi Hussein Bin Talal, dans la région de la mer Morte.
Lors de la conférence, Guterres a salué l’initiative, dont les grandes lignes ont été récemment présentées par le président américain Joe Biden, et a exhorté toutes les parties à "saisir cette opportunité".
Fin mai, Joe Biden a déclaré qu'Israël avait présenté un accord en trois phases qui mettrait fin aux hostilités à Gaza et garantirait la libération des prisonniers détenus dans l'enclave côtière.
Ce plan prévoit un cessez-le-feu, un échange de prisonniers et la reconstruction de Gaza.
"Il est temps d’instaurer un cessez-le-feu et libérer les otages dans la bande de Gaza", a déclaré António Guterres.
Le Secrétaire général a noté que "huit mois se sont écoulés depuis que les civils palestiniens à Gaza subissent des souffrances continues et incessantes".
Guterres a expliqué qu'il n'a jamais assisté à de tels massacres depuis son entrée en fonction, en janvier 2017.
Le responsable onusien est revenu sur "la détérioration de la situation sécuritaire et des conditions de vie ainsi que la pénurie de fournitures médicales, de carburant et d'eau potable pour plus d'un million de Palestiniens, à Gaza".
"Au moins la moitié de toutes les missions d'aide humanitaire se voient refuser l'entrée pour des raisons opérationnelles ou de sécurité", a déclaré António Guterres.
La Conférence de réponse humanitaire d’urgence de Gaza a démarré, ce mardi, en Jordanie en présence de l'Égypte et des Nations unies, au Centre des congrès du roi Hussein ben Talal, dans la région de la mer Morte.
Des chefs d'État et de gouvernement et des organisations humanitaires ont pris part à cet événement, dans le but "d'identifier les moyens de renforcer la réponse de la communauté internationale à la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza".
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 122 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'Onu.
Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide".
par Serigne Saliou Fall
LES BIENFAITS DE LA MICROFINANCE ISLAMIQUE
La microfinance islamique s’inspire de la même source que la finance islamique. Bien que n’ayant pas la même cible, les deux concepts se complètent et convergent en matière de fondements et de principes basés sur les préceptes du Coran et de la Charia.
Bés Bi le Jour |
Serigne Saliou Fall |
Publication 13/06/2024
Le Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Dr Alioune Dione «la pérennisation de cet outil de financement. Le Ministre a invité tous les participants à travailler dans le sens de la nouvelle orientation de l'État, qui vise à mettre en place une politique de développement à la base et à faire de la micro finance islamique une micro finance réelle. Il a également rassuré le PROMISE sur l'avenir du programme et a invité la BID et les parties prenantes à faire le point sur la situation actuelle du programme». Source : Mission de supervision du Programme PROMISE | Ministère de la Microfinance et de l'Economie sociale et solidaire (microfinanceess.gouv.sn) Référence : https://promise.sec.gouv.s n/).
Note introductive
L’auteur de ce texte a eu à travers des articles précédents et très bien fournis abordé le sujet de la finance islamique. Lesquelles informations ont été à l’époque reproduites et portées par une catégorie de presse de renom, fort avisée du débat de l’heure. A savoir les questions et réponses auxquelles s’adresse l’opportunité de la finance islamique dans la recherche de financement innovant. Cette forme est non génératrice d’endettement mais porteuse de développement durable.
Mise à niveau
L’auteur des lignes qui suivent, dans un passé récent a abordé le sujet combien capital et fécond de la finance islamique. La micro finance islamique est un nouveau domaine au sein de la finance islamique dans tous ses aspects et contours. Statisques de source fiable pour attirer nos autorités sur l’étendue et l’ampleur du défi de capter de cette manne financière islamique via une intermédiation financière spécifique. Tout un changement de paradigme. L’invite à nos dirigeants de premier rang, est de promouvoir l’ingénierie financière islamique à travers des structures appropriées dans le cas du Programme de Développement de la Micro finance Islamique au Sénégal «Promise». Dans cette structure aux retombées bénéfiques, il est urgent d’y associer le management de style nouveau qui sied. Cette rupture est aux antipodes des choix de Managers d’antan, qui malgré leur volonté et effort, n’ont pu optimiser cet appareil de la finance islamique à des fins de développement sociopolitique. Ils n’étaient pas attendus aux résultats tangibles sur les terrains de développement communautaires sociaux. Mais poussées à la conquête de clans politiques. C’était au détriment des véritables acteurs et bénéficiaires du Promise.
Les éléments d’appréciation du texte
La mission d’actualité du Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal est de devenir une organisation leader des SFD dans leurs activités de Microfinance Islamique. Ce faisant confectionner, élaborer une feuille de route déclinant les voies à suivre. Le PROMISE agirait en professionnel pour l’amélioration de l’industrie des services financiers islamiques au Sénégal, dans différents domaines rentablement. En ligne droite: l’ajustement structurel à visage humain dans les axes du projet Diomaye Sonko. Dans un futur rapproché que se matérialise l’attente de ces effets escomptés du Promise au profit du Sénégal. Le succès dépend et s’articule dans le management rénové du PROMISE. La stratégie est de revaloriser des profils, aptes et disposés à s’évertuer dans le terrain professionnel et éthique de la microfinance islamique. Partant repositionner cette provenue ou dérivée de la finance islamique qu’est la microfinance islamique. Elle est domiciliée au sein du PROMISE. La mission de qualité englobant le savoir, le savoir-faire, le savoir être, est à assigner à ce parterre financier islamique ; attendu dans le terrain éthique du PROMISE. Il est justement question d’identifier, de mobiliser, de canaliser, de drainer, d’affecter des ressources financières islamiques au profit du Projet Diomaye-Sonko via le PROMISE. Le peuple est pressé de s’insérer dans ce circuit financier islamique qui répond à leurs aspirations. Une forme d’intermédiation financière de haute valeur ajoutée à déployer au profit du Promise.
La Microfinance islamique est un terreau d’application fertile dans cette vision éclairée. C’est surtout une forme de lutte contre l’exclusion financière. La microfinance islamique appuie les personnes exclues du système bancaire classique. Le partenariat financier à visage islamique est un renfort sans commune mesure éthique et efficiente. C’est dans des terrains d’investissement communautaires au sein desquels doit s’évertuer Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal «Promise». Ledit Programme est une structure innovante née de la volonté de l’Etat du Sénégal avec l’appui de la Banque Islamique de Développement (BID). Il traduit la volonté des plus hautes autorités de proposer aux populations des mécanismes innovants de financement des jeunes, des femmes et des PME.
Telle option dans une approche rénovée doit se refléter dans le PROJET Diomaye Sonko, pour un Sénégal souverain, juste, prospère. La fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel doit se refléter dans un management rénové au sein du Promise. Tout comme la microfinance conventionnelle, la microfinance islamique a pour vocation essentielle de combler le vide laissé par les institutions bancaires en matière de financement des populations exclues et des très petites entreprises. La microfinance islamique dans sa conception et attente est une politique financière d’ajustement structurelle à visage humain.
Les fondamentaux
La microfinance islamique s’inspire de la même source que la finance islamique. Bien que n’ayant pas la même cible, les deux concepts se complètent et convergent en matière de fondements et de principes basés sur les préceptes du Coran et de la Charia. Le Coran encourage aussi à l’investissement à travers des petits financements et incite à les formaliser quelle que soit leur importance». Sourate Al bakarah Verset 282.
Ainsi, les principes de la microfinance islamique sont les mêmes que ceux que nous retrouvons dans la finance islamique à savoir :
L’interdiction du prêt à intérêt (Ribat). L’interdiction des actifs et activités illicites. L’existence d’un actif sousjacent. L’interdiction de l’incertitude et la spéculation. Le partage des pertes et des profits (3P).
Ces principes sont derrière les efforts d’ingénierie financière que la micro finance islamique (MFI) à travers le PROMISE est appelé à se positionner et effectuer en permanence ses missions dans la rectitude et droiture. Un champ entier à débourser est l’invite de l’expertise, conjuguant la compétence, l’expérience, la dextérité managériale pour ce qui conduire le PROMISE à des fins d’investissement humain rentable. Les résultats escomptés du Promise seront attendus et recueillis au bénéfice du PROJET DIOMAYE-SONKO. L’utilisation efficiente et efficace des attentes explique le pourquoi de la nécessité absolue du réaménagement du staff managérial du PROMISE. Le management gabégique de Promise est décrié et énoncé par des voix autorisées.
Source : promise, près de 600 millions dépenses sans pièces justificatives | Sen plus
LA DATE DU TIRAGE AU SORT DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2025 CONNUE
La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement annoncé la date et le lieu du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations
La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement annoncé la date et le lieu du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025).
Le tirage au sort réunira les 48 équipes nationales africaines engagées dans la compétition. Ces dernières seront réparties en 12 groupes de quatre équipes chacun, assurant une distribution équitable et un défi sportif pour toutes les nations participantes. La cérémonie aura lieu le 4 juillet à Johannesburg, en Afrique du Sud, marquant ainsi le début du processus de qualification pour l’événement qui se déroulera au Maroc.
La CAF a pris soin de choisir Johannesburg comme lieu de la cérémonie, non seulement pour sa symbolique en tant que ville phare du football africain mais aussi pour son infrastructure capable d’accueillir un événement de cette envergure. Les studios de SuperSport, connus pour leur couverture médiatique complète du football, seront le cadre choisi pour diffuser la cérémonie en direct.
Cette décision est saluée par les fans et les experts du football africain, qui anticipent avec impatience l’annonce des groupes et les confrontations qui s’ensuivront.
La CAF a également annoncé que les horaires de diffusion ont été soigneusement ajustés pour maximiser l’audience. La cérémonie sera diffusée à 14h30 heure locale, permettant ainsi aux fans de suivre l’événement dans leur temps libre sans perturber leurs activités quotidiennes.
EXPLOITATION DU PÉTROLE ET DU GAZ, LES AUTORITÉS INVITÉES À LA TRANSPARENCE
L’ONG Publiez ce que vous payez (PCQVP) a invité mercredi les autorités à la transparence dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du Gaz.
L’ONG Publiez ce que vous payez (PCQVP) a invité mercredi les autorités à la transparence dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du Gaz.
« En termes de transparence, il est important que le Sénégal s’assure effectivement que la production déclarée correspond à la production réelle. Et c’est à ce niveau-là que beaucoup de pays pèchent, surtout à avoir le contrôle. Parce que le modèle de contrat de passage de production est basé sur la quantité de produits par jour qui sera déterminant dans le partage des revenus », a déclaré Demba SEYDI, par ailleurs coordinateur régional senior
Respecter les normes environnementales
Il a souligné la nécessité fondamentale de contrôler les prix au niveau du marché mondial.
« Cela aussi est déterminant, car les revenus et la fiscalité sont calculés sur la base du prix du marché mondial », a-t-il indiqué.
Le coordonnateur régional « Publiez ce que vous payez » invite les autorités à respecter les normes environnementales.
« Naturellement, l’exploitation du pétrole engendre des impacts considérables sur l’environnement. Je crois que l’État du Sénégal doit prêter une attention particulière aussi sur cette question-là », souligne Demba SEYDI.
ALLAFRICA GLOBAL MEDIA, LAUREAT DU PRIX MEDIA FINANCIER
Première plateforme panafricaine d’informations, le Groupe AllAfrica Global Média a été désigné lauréat du Prix Média Financier de l’année. C’était à l’occasion de la 5ème édition des Brvm Awards 2024 qui s’est tenue les 6 et 7 juin derniers à Abidjan.
Première plateforme panafricaine d’informations, le Groupe AllAfrica Global Média a été désigné lauréat du Prix Média Financier de l’année. C’était à l’occasion de la 5ème édition des Brvm Awards 2024 qui s’est tenue les 6 et 7 juin derniers à Abidjan.
Site d’informations avec une portée panafricaine, AllAfrica est le lauréat du prix Média Financier de l’année, indique un communiqué. Il a été désigné lors de la 5e édition des Brvm Awards 2024, qui a eu lieu les 6 et 7 juin derniers en Côte d’Ivoire. Une cérémonie qui était placée sous le thème «La technologie au cœur des marchés de capitaux : quels enjeux pour l’actionnariat populaire ?» Ce rendez-vous annuel des acteurs du Marché financier régional de l’Uemoa, intervient, en effet, à une période marquée par l’innovation technologique et la digitalisation qui jouent un rôle primordial dans le secteur financier mondial.
Très touchée par cette marque de reconnaissance, la Directrice régionale francophone a exprimé sa «profonde gratitude» à la Brvm (Bourse régionale des valeurs mobilières). «Ce prix est le fruit d’un travail d’arrache-pied que toutes les équipes de AllAfrica de Cape Town à Dakar, sans oublier Abidjan, Abuja, Lagos, Libéria, Johannesburg, Nairobi, et Washington DC mènent au service du continent, en fournissant des informations précises et pertinentes», a dit Mme Mariama Ba. Elle a par ailleurs dédié ce prix à tous leurs lecteurs qui, chaque jour, cherchent à s’informer sur la plateforme. «Cette récompense renforce notre engagement à continuer de fournir des informations de qualité et à contribuer positivement à l’écosystème africain», a-t-elle ajouté.
De son côté, M. Reed Kramer, co-fondateur et Pdg AllAfrica, a loué le «professionnalisme» de son équipe dévouée avant de féliciter la Brvm, pour «l’attention portée à ce travail que nous menons pour promouvoir le développement économique du continent». A noter que le Groupe Allafrica Global Média est une plateforme d’informations générales qui utilise les technologies digitales pour mieux représenter le continent à travers le monde».