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29 juin 2025
Par Mamadou NDAO
LE DÉDOUBLEMENT FONCTIONNEL DE SONKO
Sur le fond, curieusement tout le monde semble être d’accord sur les vérités qu’il a dites. Le oui mais, de leurs propos en attestent. Chacun à sa façon de voir midi à sa porte. La démocratie c’est aussi cela ; que chacun s’exprime en toute responsabilité
Certains de nos compatriotes situés à des segments et à des niveaux bien identifiés de la société ont exprimé un bruyant désaccord vis-à-vis des propos tenus par M. Ousmane Sonko, lors de sa rencontre avec les jeunes de son parti le 09 juin 2024. Je précise d’emblée que je ne suis ni de « Pastef », ni de la coalition « Diomaye Président », mais je garde mon indépendance d’analyse.
Il semble que l’amplitude donnée à certaines parties de son discours par les médias, heureusement pas tous, renseigne au moins sur plusieurs aspects.
D’abord, pour l’essentiel on s’est focalisé sur la forme. A ce titre, on a volontairement fait le pari de déconnecter les propos de leur contexte, ce qui me semble à tous points de vue assez suspect. C’est comme si on reproche à Ousmane Sonko, président du Parti Pastef, premier ministre de son état, installé à peine il y a deux mois, de réunir les jeunes de son parti et de les remobiliser autour du « Projet », mais surtout de leur tenir un discours qu’ils attendaient, sentant les manœuvres hostiles qui prenaient de l’ampleur. C’est de cela dont -il s’agit, et de rien d’autre à mon humble avis.
C’est vrai, le traumatisme est très profond après les péripéties de la fin du mandat de Macky Sall. Et la rupture et le changement ont ceci de particulier qu’ils inquiètent. C’est donc à Ousmane Sonko de rassurer d’abord sa jeunesse, qui a été à la pointe du combat, mais également tous ceux qui, moins jeunes, ont un soif de rupture par rapport au modèle Jacobin centralisateur et massivement écrasant, aujourd’hui dépassé, auquel s’arc boutent certains caciques.
Oui, on nous a bassiné avec aplomb une semaine avant, que le 1er ministre ne doit pas recevoir les ambassadeurs. Quelle incongruité ! Merci M. Abdou Aziz Tall d’avoir porté notre parole à nous tous qui pensions le contraire, et savions d’expertise que ce n’était qu’une escapade politicienne de non-initiés.
Il me semble que l’ancien système dont parle Sonko est beaucoup plus ancré qu’on ne pense et que le duo Bassirou Diomaye Faye- Sonko a du boulot. Le référentiel de tous ceux qui, de quelque bord ou ils se situent, se sont offusqués de la prise de parole de Ousmane Sonko, renvoie aux pratiques politico-administratives sous Senghor, Diouf, Wade, et à l’extrême sous Macky Sall. Ils oublient simplement de dire à qui s’adressait le président de Pastef. Non seulement, il s’adressait à ses jeunes dont l’écrasante majorité n’avaient connu, ni Senghor, ni Diouf, un peu moins Wade et qui étaient dans une opposition frontale avec Macky Sall, en payant un lourd tribut en morts en désolation dans leur famille.
A entendre Sonko parler, il est quasi évident qu’il avait senti le besoin de répondre aux questions, voire aux interpellations que bon nombre d’entre eux se posaient au nom desquelles, il y avait bien sur la reddition des comptes, le sort des morts et blessés de cet épisode douloureux et de la loi d’amnistie entre autres, sans oublier le coût de la vie.
L’exercice était clair, il fallait leur donner des réponses à leurs questions existentielles. Sonko a choisi le langage que ces jeunes comprennent, et les mots justes dans un timing qui lui a permis de capter totalement toute l’attention des militants. Pour le reste, les experts en tous genre et en tout, ainsi que les tenants de « l’establishment » et autres moralisateurs, n’ont qu’à revoir leurs grilles d’analyse. C’est comme s’ils avaient un prêt à penser pour le leader de Pastef, sans se demander pourquoi la furie des urnes les a chassés du pouvoir. En vérité, si on veut analyser froidement sans passion son discours, il faut admettre qu’Ousmane Sonko ne s’adressait pas à eux. Ils n’étaient pas sa cible.
Un agenda clair avec le Jub Jubbal Ak Jubanti
Il était avec ses camarades militants de son parti, vouloir lui imposer code langagier en cette circonstance est totalement absurde. Ousmane Sonko est dans son registre. Il a déroulé comme il sait le faire. Il aurait opté pour une autre communication, il courait le risque d’aller à un flop magistral, et de susciter un doute parmi ses rangs.
Je reste convaincu que si demain c’était à refaire il referait la même chose, car il est convaincu que le politiquement correcte qu’on veut lui imposer n’emportera jamais l’adhésion de ses partisans au sein comme en dehors de Pastef. Son agenda est clair avec le Jub Jubbal Ak Jubbanti, il sait bien qu’il est attendu et que ses adversaires ne lui feront aucun cadeau. De ce point de vue, il a sollicité et obtenu soutien et l’engagement renouvelé de ses camarades. Cet objectif il l’a atteint, car il le sait mieux que quiconque, que l’impatience commençait à gagner ses rangs. Vouloir l’enfermer dans son poste de 1er ministre pour le priver du contact avec ses militants, serait lui scier la branche sur laquelle il est assis. Ce serait un non-sens d’abandonner l’animation son parti pour uniquement des tâches gouvernementales. Ceux qui l’ont fait l’ont appris à leurs dépens, et l’histoire en foisonne. C’est bien là ou son duo avec le Président Diomaye Faye est stratégique vu de l’extérieur.
Il reste entendu que, lorsqu’il faut aborder des sujets d’actualité, je suis d’avis qu’il faut sortir du générique, pour être plus précis et ainsi éviter les polémiques que certains ont cherché à entretenir vis-à-vis des magistrats et des médias. Tout le monde sait qu’il ne s’agit ni d’une corporation ni de métiers, mais des hommes qui les pratiquent et qui quelque part ont joué un rôle à un moment donné de l’histoire politique du pays.
Sur le fond, curieusement tout le monde semble être d’accord sur les vérités qu’il a dites. Le oui mais, de leurs propos en attestent. Chacun à sa façon de voir midi à sa porte. La démocratie c’est aussi cela ; que chacun s’exprime en toute responsabilité. N’est-ce pas le nouveau challenge que doivent aussi intégrer les tenants du pouvoir en place, car « rien ne sera plus comme avant »
LA BANQUE MONDIALE PRONE L’ELARGISSEMENT FISCAL POUR CONFORTER LES PERSPECTIVES POSITIVES DU PAYS
Selon le rapport publié hier par la Banque mondiale sur la situation économique du Sénégal, les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse.
Saisir l’opportunité des réformes fiscales pour conforter les perspectives économiques positives du notre pays ! Les quatre dernières années, marquées par le Covid et les tensions politiques (émeutes mars 2021, 2024), n’ont pas été sans conséquences sur l’économie nationale. Selon le rapport publié hier par la Banque mondiale sur la situation économique du Sénégal, les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse. Les réformes fiscales peuvent accroître les recettes pour l’équité sociale.
Selon la Banque mondiale, en dépit des chocs multiformes, notre pays a relativement bien résisté. L’incidence de la pauvreté est resté relativement inchangé à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie. D’après le rapport, les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. « La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural », estiment les auteurs du rapport.
Les raisons d’une stagnation des recettes fiscales au cours de la dernière décennie !
Comme les nouveaux dirigeants du pays, l’institution de Bretton Woods estime que l’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques reste essentielle pour que notre pays puisse réaliser ses ambitions en matière de développement. D’après le rapport de la Banque mondiale publié hier, la croissance et le dynamisme des recettes fiscales du Sénégal se sont régulièrement améliorés au cours de la dernière décennie, surpassant ses pairs, mais les recettes restent en deçà de leur potentiel. Mieux, l’impôt sur le revenu des personnes physiques produit peu de recettes et sa contribution aux recettes fiscales totales a stagné au cours de la dernière décennie. Ceci en raison de l’étroitesse de l’assiette fiscale et de l’absence d’élan réformateur. Cependant, l’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’IRPP peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures. Les perspectives restent globalement positives avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeures et l’amélioration de la transparence. Mais elles dépendent d’un solide engagement en faveur de la stabilité macroéconomique. Les réformes fiscales peuvent accroître les recettes pour l’équité sociale, selon la Banque Mondiale.
Les défis...
Il y a de quoi espérer en des lendemains qui chantent pour notre économie sénégalaise surtout avec l’apparition du premier baril de pétrole. Tout cela annonce de belles perspectives de réformer les recettes fiscales avec comme principal chantier l’élargissement de l’assiette fiscale. La BM note en tout cas que la croissance économique de notre pays s’est montrée résiliente en 2023 dans un contexte de tensions politiques conjuguées à une inflation persistante quoiqu’en baisse. Le dynamisme des secteurs primaire et secondaire a soutenu l’activité économique malgré des perturbations dans le secteur des services et une décélération de la croissance des exportations. Le taux de croissance s’est établi ainsi à 4.3%, en hausse par rapport aux 3,8% enregistrés en 2022. « La volonté des nouvelles autorités de renforcer la transparence de la gestion des finances publiques est une opportunité qui conforte les perspectives économiques positives du Sénégal à moyen terme. Ces perspectives demeurent néanmoins conditionnées sur le court terme par un engagement envers la consolidation budgétaire et la mise en œuvre de réformes transformatrices, piliers de la stabilité macroéconomique » souligne Keiko Miwa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.
L’importance des réformes fiscales et l’amélioration de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) !
L’ambition de la réduction du déficit fiscal, prévue en 2023, s’est concrétisée, entraînant ainsi un déficit de 5.1 % du PIB, légèrement supérieur à l’objectif de 4,9 %. « Les réformes fiscales et l’amélioration de l’impôt sur le revenu des personnes physiques peuvent accroître les recettes internes à travers un élargissement de la base fiscale et un renforcement de l’application du cadre légal. Ce, sans augmenter la pauvreté ou les inégalités » a ajouté Wilfried A. Kouame, économiste principal à la Banque mondiale et un des auteurs du rapport. Par ailleurs, selon toujours le rapport, l’informalité, l’étroitesse de l’assiette fiscale et l’application limitée de la législation entravent la capacité des impôts directs à augmenter les recettes et corriger les inégalités avant l’imposition. L’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’impôt sur le revenu des personnes physiques peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures. Enfin, le rapport indique que l’incidence de la pauvreté au Sénégal est restée stable avec des différences régionales marquées, et une baisse notable dans certaines zones comme la vallée du fleuve Sénégal.
LES DERNIERS REGLAGES D’UNE BAISSE SIGNIFICATIVE PREVUE CE JEUDI
Denrées alimentaires L’huile, le riz, le pain et le sucre concernés ! « Le Témoin » est en mesure de vous révéler que cette baisse annoncée est presque actée.
Faisant face aux jeunes de son parti sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré que le gouvernement mettra en œuvre sa promesse de campagne électorale relative à la baisser des prix des denrées alimentaires. « Le Témoin » est en mesure de vous révéler que cette baisse annoncée est presque actée. Sous la supervision du Premier ministre, un conseil de guerre « tarifaire » se réunit tous les jours pour apporter les derniers réglages à cette baisse significative et ciblée portant sur des produits comme le riz, l’huile, le sucre et le pain.
Au cours d’une conférence politique organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps) dimanche dernier sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a promis de redonner du pouvoir d’achat aux Sénégalais. Le président de Pastef a même précisé que « la semaine prochaine (Ndlr, celle en cours), les gens verront aujourd’hui, ce jeudi, ce que nous avons prévu comme mesures contre la vie chère…». Une annonce qui a provoqué les applaudissements nourris de l’assistance juvénile. Bien entendu, cette baisse doit être significative pour se traduire par un gain de pouvoir d’achat pour nos compatriotes. Selon un membre de la commission chargée de la régularisation des prix, la baisse annoncée par le Premier ministre est presque actée. « La mesure va concerner dans un premier temps certains produits ciblés. Et je suis convaincu que la baisse sera significative. Avec les experts, nous multiplions les efforts et les concertations pour que les prix de certaines denrées de première nécessité connaissent une baisse considérable » confie notre interlocuteur. Confirmant le Premier ministre, il ajoute que l’annonce des mesures de baisse serait imminente. Donc ce jeudi ! Il est ressort de nos investigations que, depuis une semaine, les membres du Comité de guerre « tarifaire » se réunissent quotidiennement pour les derniers réglages d’une baisse des prix de certains produits ciblés comme le riz, l’huile, le sucre et le pain. Toujours est-il qu’il est grand temps pour que le Premier ministre Ousmane Sonko donne corps à l’une des promesses phares du président de la République Bassirou Diomaye Faye qui déclarait que, dès qu’il serait élu, des solutions seraient immédiatement apportées à la cherté de la vie. « Car les Sénégalais sont trop fatigués par les hausses exagérées des prix des denrées alimentaires » déclarait l’alors candidat de la coalition « Diomaye-Président ».
Ne surtout pas oublier l’Internet et l’Electricité !
Le président Bassirou Diomage Faye peut-il tenir sa promesse de procéder à des baisses considérables des prix des denrées ? Selon Momar Ndao, président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), cette baisse promise est tout à fait à la portée du gouvernement. « La proposition que nous nous faisons à l’Etat, c’est de procéder par étapes. Nous devrions commencer, par exemple, par tous les produits qui ne nécessitent pas de subventions, c’est-à-dire de ressources financières très importantes pour l’État, pour que leurs prix diminuent. En effet, si vous voulez baisser le prix du riz, alors que ce riz est subventionné, cela va demander d’importantes ressources financières. C’est pourquoi, l’Etat devra faire baisser tous les autres produits dont la baisse ne nécessitera pas de subvention. Mais aujourd’hui, ce que le gouvernement avait annoncé, c’est la baisse relative au pain, au sucre, à l’huile et au riz. Cette liste est très étriquée ! » déplore l’emblématique dirigeant consumériste avant d’indiquer qu’il y a d’autres produits de première nécessité dont les produits sont malheureusement libres tels que la viande, le poisson, le lait le café, la pomme de terre, la tomate, l’oignon, les conserves de thon, les pâtes alimentaires, les légumes, le savon, et les détergents, le café, le lait. « Ces produits sont soumis à la spéculation des différents distributeurs et autres commerçants. Donc l’Etat doit faire valoir son droit de regard et son devoir de contrôle sur ces produits pour les faire baisser. Il devra aussi ajouter dans la liste de produits à baisser la connexion internet et l’électricité. C’est pourquoi, nous invitions l’Etat à modifier le décret 2022 89 du 27 janvier 2022 portant régime des prix afin d’administrer le maximum de produits de première nécessité » propose le président de l’Ascosen joint par « Le Témoin ».
Selon Momar Ndao, en tant qu’association de consommateurs, l’Ascosen a le devoir d’accompagner l’Etat pour réussir sa mission principale qui est de protéger les intérêts des consommateurs. Ce conformément à la résolution des Nations-Unies instaurant les principes directeurs pour la protection des consommateurs que le Sénégal a signée et qui impose aux Etats d’impliquer les associations de consommateurs dans toutes les décisions qui concernent les populations. « C’est pourquoi, toute réussite de l’Etat dans la lutte contre la vie chère nous conforte dans la lutte que nous menons depuis plusieurs années et gratuitement pour les populations » ajoute le président de l’Ascosen.
Gare aux saboteurs !
Souhaitons que le président Bassirou Diomaye Faye réussisse là où son prédécesseur a lamentablement échoué ! Macky Sall avait en effet pris d’innombrables mesures et dépensé des sommes considérables en guise de subventions mais les prix des denrées n’avaient pas baissé pour autant. Non seulement les commerçants et boutiquiers véreux n’appliquaient pas les hausses décidées mais au contraire ils faisaient flamber de plus belle les prix des denrées alimentaires! Il est vrai que Diomaye n’est pas Macky, mais Diomaye « moy » Sonko. Et pour éviter que les éventuelles mesures ne fassent l’objet d’un sabotage, le Premier ministre Ousmane Sonko devra appliquer la « loi Condé ». Pour la petite histoire, l’ancien président guinéen Alpha Condé avait constaté que les nombreuses mesures qu’il avait prises pour faire baisser les prix des denrées alimentaires étaient torpillées par les commerçants. Pour faire vaciller son régime, les boutiquiers peulhs avaient procédé à des augmentations exagérées des prix de toutes les denrées de première nécessité. A titre de représailles, le président Alpha Condé avait déclenché une chasse aux boutiquiers de Conakry dont la plupart s’étaient « réfugiés » à Dakar. Souhaitons que nous n’en arrivions pas là !
VIDEO
BAISSE DES PRIX DES DENREES : LE POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT
BAISSE DES PRIX DES DENREES : LE POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT
Par Pape NDIAYE
CONTROVERSE AUTOUR D’UN CLASSEMENT… BIDON
« Firepower » et ses puissances militaires - En Afrique, beaucoup d’observateurs militaires sont stupéfaits de voir la 30e place qu’occupe l’Armée sénégalaise qui devance la Mauritanie et se classe derrière le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Comme chaque année, le site américain « Global Firepower » publie un palmarès des armées les plus puissantes du monde. Pour le classement 2024, des observateurs militaires africains et citoyens sénégalais sont stupéfaits de la 30e place du Sénégal qui, bien que devançant la Mauritanie, se classe derrière le Burkina Faso, le Mali et le Niger ! Un classement jugé bidon par de nombreux experts militaires…
Chaque année, la plateforme américaine « Global Firepower » publie un classement des pays les plus puissants dans le domaine de la défense. Sans surprise, les Etats-Unis d’Amérique (Usa) disposent de l’Armée la plus puissante du monde. Malgré ses déboires militaires en Ukraine, la Russie reste en deuxième position, devant la Chine, l’Inde et la Corée du Sud. Quant à la France, elle occupe la 7e position. En Afrique, beaucoup d’observateurs militaires sont stupéfaits de voir la 30e place qu’occupe l’Armée sénégalaise qui devance la Mauritanie et se classe derrière le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Une position du Sénégal synonyme de « déclin » et qui contraste avec l’ascension spectaculaire de son Armée devenue une puissance sous-régionale. Un officier-général à la retraite contacté par « Le Témoin » s’étrangle de colère : « Ce classement de Global firepower, c’est du bidon ! » s’emporte notre brillant étoilé. « Je suis bien placé pour vous dire que c’est un classement aux critères erronés. Mieux, il n’y a pas de petite ou grande armée, c’est la volonté de se battre qui détermine la puissance d’une armée. Pour vous donner un exemple : pas plus tard qu’hier (Ndlr avant-hier mardi), des soldats d’une très grande puissance militaire ont fui leur position située quelque part dans le monde. D’ailleurs ces dernières années, le Sénégal n’a jamais voulu figurer dans ce classement. Ce pour des raisons de « Secret défense » qui est une protection légale qui permet de restreindre l’accès à certaines informations. Parce que pour figurer en bonne place dans ce classement, les autorités militaires sont obligées de remplir certains critères comme le nombre de soldats actifs, l’effectif des réservistes, les dépenses militaires annuelles, le budget de défense, les types d’armement etc. Si le Sénégal doit donner toutes ces informations pour pouvoir figurer en bonne place dans ce classement, c’est peine perdue ! » estime notre général (2s) ayant fait son école de guerre aux Usa.
Que vaut donc réellement ce classement qui circule sur les réseaux sociaux ? Est-il seulement possible d’établir une telle hiérarchie entre des forces armées compte tenu des rétentions d’informations militaires sensibles qui prévalent dans ce milieu ? Ce sont autant de questions auxquelles certains experts militaires ont tenté de répondre avant de qualifier le classement de…bidon.
Le Sénégal, une armée de métier !
Tout d’abord, il est important de noter que la puissance d’une armée professionnelle, disciplinée et aguerrie comme celle du Sénégal ne dépend pas uniquement du nombre de soldats actifs et d’officiers de carrière qu’elle possède. Un ancien officier-général qui a eu à servir à la Direction des opérations de l’Etat-major s’explique : « Il est bon de préciser que la qualité première d’une armée repose sur la qualité des ressources humaines, la formation et l’organisation du commandement. Les experts vous le diront, le combat est le but final des armées, et l’homme est l’instrument premier du combat. Si c’est homme est nommé « Jambaar », il y a de quoi être fier de l’Armée sénégalaise qui n’a pas besoin de mercenaires pour se faire respecter dans le monde » explique notre officier général. Avant de laisser éclater son sentiment de dépit : « Les critères de classement manquent terriblement d’objectivité. C’est une vieille technique marketing de l’industrie de défense occidentale basée sur une évaluation souvent quantitative, non qualitative ! » estime notre interlocuteur.
Depuis 1960, l’armée sénégalaise connue pour son professionnalisme et sa compétence, s’est déployée dans plus de 100 théâtres d’opérations sous les bannières des Nations Unies, de l’Ecomog, ou de l’ex-OUA (aujourd’hui, Union africaine). De la République démocratique du Congo ex-Zaïre au Liban en passant par la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Centrafrique, le Tchad, le Koweït, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, le Soudan etc., partout nos « Jambaars » ont répondu présents. Une armée de métier qui a toujours fait valoir son « savoir-vaincre » en répondant aux menaces des temps modernes qu’il s’agisse de guerres civiles, de rébellions, de coups d’Etat de terrorisme. Et de la plus belle des manières !
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
DEGRINGOLADE
Le classement mondial 2023 des Ports nous renseigne que celui de Dakar pointe à la 381e place, derrière ceux de Conakry (eh oui !), Abidjan et… Nouakchott
Pour ceux qui ont pendant longtemps douté des belles performances des gens de l’armée mexicaine, voici une preuve, une de plus, de leur remarquable compétence et grande aptitude à gérer un pays qu’eux, les brillants managers, ne voulaient pas laisser entre des mais inexpertes.
Le classement mondial 2023 des Ports nous renseigne que celui de Dakar pointe à la 381e place, derrière ceux de Conakry (eh oui !), Abidjan et… Nouakchott. Nous voilà à jouer les seconds rôles par rapport à des ports, à l’exception de celui d’Abidjan, qui étaient naguère des petits poucets que l’on toisait avec dédain. En attendant que Banjul vienne nous dépasser…
Pendant que les autres travaillaient, nous, on était dans l’enfumage. Il faut dire que pendant très longtemps, on s’est cru les plus beaux et les meilleurs de la sous-région, organisant séminaires et ateliers pour nous donner bonne conscience, frimer, décliner sur tous les tons la « vision » (inexistante !) du président Macky Sall et nous gargariser de performances imaginaires.
D’ailleurs, dans la sous -région, nous sommes présentés comme des champions de l’organisation de séminaires et ateliers. Résultat : nous sommes les bureaux d’études de ces pays qui se contentent d’appliquer les conclusions de nos innombrables séminaires, ateliers, workshops, journées dites d’études…
Le classement des ports vient montrer l’incompétence de dirigeants que l’on nous présentait comme de grands managers avec des distinctions, en veux-tu, en voilà, et qui étaient les champions des statistiques bidouillées. De la poudre aux yeux pour dissimuler une incompétence qu’ils étaient les seuls à ne pas voir. Leurs seules performances ?
Le recrutement en masse de militants politiques sans aucune qualification et payés, qui plus est, sans jamais venir travailler ! Encore faudrait-il qu’il y ait du travail pour tous ces braves. Ou qu’ils sachent travailler. Ces recrutements tous azimuts sont à l’origine de l’état de mort cérébrale de beaucoup d’établissements publics dont La Poste que l’on ne cesse de perfuser sans espoir de la réanimer. C’est le cas également à la Loterie nationale sénégalaise, au Centre des œuvres universitaires de Dakar et ses démembrements dans les régions, etc.
La rupture que l’on nous promet devra se traduire par la sortie de ce cercle vicieux des recrutements politiciens qui plombe le fonctionnement de ces établissements qui siphonnent nos finances publiques si éprouvées.
Les 2 Chinois et leur interprète sous mandat de dépôt
Les choses évoluent rapidement sur le dossier des deux chinois et de leur interprète, qui avaient violenté un chauffeur de leur entreprise de béton à Darou Khoudoss. Placés sous mandat de dépôt, ils ont été présentés hier au procureur près le Tribunal d’Instance de Tivaouane. D’ailleurs, ils feront face au juge le 26 juin prochain au tribunal d’instance de Tivaouane. Les deux chinois et leur traducteur sénégalais ont été interpellés ce mardi 11 juin, et placés en garde à vue, par la gendarmerie de Mboro pour un présumé traitement dégradant infligé à un chauffeur de l’entreprise. L’affaire a atteint son paroxysme quand les chinois, aidés par leur interprète sénégalais, ont tenté de récupérer par la force le salaire que venait d’empocher le chauffeur, pour la raison qu’il a refusé de signer le bulletin de paie. La scène a été filmée et la vidéo a fait le tour de la toile. C’est ainsi que la brigade de gendarmerie de Mboro s’est déployée, pour mettre la main sur l’un des chinois, ensuite sur l’interprète et le second chinois. Ils seront donc jugés le 26 juin prochain.
Les premières gouttes de pétrole au Palais
Le président de la République a reçu hier, en marge du Conseil des ministres, l'échantillon du premier brut extrait du champ pétrolier de Sangomar. Ainsi, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement pour une gestion transparente et équitable des ressources naturelles. Le chef de l'État a en outre adressé ses félicitations au gouvernement, au peuple sénégalais et à la compagnie Woodside Energy. Enfin, le successeur de Macky Sall a formulé des prières pour que ce pétrole apporte prospérité, paix et concorde au Sénégal qui intègre ainsi le groupe des nations productrices de pétrole.
Awalé de Dr Abdourahmane Diouf tient son récépissé
Dans un post sur ses réseaux sociaux, Dr Abdourahmane Diouf a annoncé hier que le parti Awalé qu’il a fondé et qu’il dirige a reçu son récépissé après plus de deux ans d'attente. Selon l’actuel ministre de la défense, avec ce récépissé, c'est beaucoup d'efforts récompensés. Enfin, le président du parti Awalé a remercié les nouvelles autorités pour leur diligence et leur ouverture démocratique.
Le «Setàl sunu réew» à l’école
Dans une circulaire, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé la mise en place d’une nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation nationale (Nithe). Ainsi, dans le cadre de l'initiative pour un Sénégal propre «setàl sunu réew» instituée par le président de la République et dans la perspective de l'organisation de vacances citoyennes initiées par le Premier Ministre, le ministère de l'Éducation nationale compte promouvoir l'Éducation environnementale par la sensibilisation de la communauté sur l'importance de la propreté et de l'hygiène dans les structures scolaires. A cet effet, le MEN, en collaboration avec le ministère des Forces armées, le ministère en charge de la Jeunesse etle ministère en charge de l'Environnement, entend mobiliser les acteurs de l'école autour des actions phares, notamment la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain «setàl sunu ekol», l’aménagement d'espaces verts et reboisement autour du thème «un élève, un arbre», «une école, un jardin scolaire». La pérennisation de telles actions, selon le ministre de l’Éducation, devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une école verte et la création de synergies entre l'école et les autres secteurs de la vie (privé, société civile, acteurs communautaires, etc.). C’est pourquoi, Moustapha Guirassy demande aux inspecteurs d’Académie d'étudier les moyens d'intégrer, dorénavant, ces actions, dans l'évaluation des élèves, des enseignants et des établissements scolaires.
Des Sénégalais exploités dans les champs d'Albacete
Dans une note, le Sénégalais Momar Dieng Diop établi en Espagne alerte sur une exploitation de jeunes sénégalais dans des champs. Selon lui, 145 jeunes sénégalais arrivés en Espagne depuis le 2 mai dernier et sélectionnés dans le cadre de la convention sur la migration circulaire entre le Sénégal et le Royaume d'Espagne sont en train de souffrir le martyre. Ce, dit-il, en raison d'une mauvaise gestion, ces compatriotes sont surexploités et travaillent plus de 10 heures par jour pour se retrouver avec seulement moins de 130 000 f CFA après 18 jours de travail. Ce qui constitue, dit-il, une véritable violation du code du travail en Espagne. Cette situation a créé de vives tensions dans les champs d'Albacete, entraînant une intervention musclée de la garde civile dans la nuit de dimanche à lundi dernier, rapporte notre compatriote qui vit en Espagne. Une intervention a conduit à l'arrestation du responsable de l’entreprise Fruta Linda et d’un Sénégalais I. Mbaye libéré après 48 heures de détention. Ils sont accusés, à en croire Momar Dieng Diop, d'avoir reçu de l'argent des jeunes candidats pour venir en Espagne et de ne pas leur verser leurs salaires comme il se doit. Il a en outre dénoncé une gestion opaque de la migration circulaire. D’après lui, certains Bureaux d'Accueil et d'Orientation qui étaient les points focaux des recrutements, avec pour mission de recruter 10 personnes, comme ceux de Kédougou et Tambacounda se sont retrouvés avec zéro candidat recruté.
Diomaye pour une fête de Tabaski sans couac
Évoquant la célébration proche de la fête de la Tabaski, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion du Conseil des ministres pour adresser d’avance ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal en particulier. Il a appelé, à cet effet, l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de justice et de prospérité dans la solidarité. Diomaye a demandé au Gouvernement, notamment au ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation des cérémonies de prières sur l’étendue du territoire national. Enfin, il a informé le Conseil qu’il participera à la prière de la Tabaski à la Grande Mosquée de Dakar.
Programme national pour les archives nationales
Parlant de la gestion du patrimoine des archives nationales, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité pour le Gouvernement de réfléchir à la mise en œuvre, dès cette année, d’un programme national pour assurer la conservation optimale et le développement des archives du Sénégal. Ce programme d’envergure, selon le président de la République, doit accorder une place primordiale à l’édification d’une bibliothèque nationale, de bibliothèques régionales et départementales, de même qu’au recrutement maîtrisé d’archivistes et documentalistes professionnels dans les ministères et autres entités publiques et parapubliques.
Deux secrétaires généraux adjoints du gouvernement nommés
Le Président Diomaye a nommé hier Abdoulaye Faye, Administrateur civil, Secrétaire général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Alioune Badara Diop. Cheikh Dieng, Magistrat, est également nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement. Une bizarrerie qui n’a pas échappé à nos radars. S’agit-il d’une erreur ou d'une double suppléance ? En tout cas, on le saura bientôt. Par ailleurs, Diomaye a promu le juriste-conseil, Alioune Palla Mbaye, au poste de Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Il remplace à ce poste l’Administrateur civil, Ramatoulaye Dieng qui a été nommée Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale audit ministère. Idrissa Samba Sall, titulaire d’un master en Finance et Gestion publique, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, en remplacement de Mouhamadou Sène appelé à d’autres fonctions.
Mouvement chez les inspecteurs des affaires administratives…
Le chef de l’État a nommé Cheikh Ba, spécialiste en sécurité d’État, Inspecteur des affaires administratives et financières au ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Jusque-là Inspecteur technique au Ministère en charge de l’Artisanat, il remplace à ce poste Aïssatou Alima Sambou, inspecteur des affaires administratives et financières au ministère du Pétrole et des Énergies et de Madame Fatou Sarr Soumaré, Inspecteur des Affaires administratives et financières au ministère des Mines et de la Géologie. La juriste Coumba Sow a été nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Maguette Diop admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite. La juriste Marième Diagne Talla est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Mamadou Goudiaby appelé à d’autres fonctions. Le président de la République a nommé la professeure d’Enseignement secondaire, de classe exceptionnelle, Nafissatou Fall Ndiaye, Inspecteur des affaires administratives et financières au ministère de la Famille et des Solidarités. Au ministère de la Famille et des Solidarités, c’est un ingénieur de Conception en Génie civil, de classe exceptionnelle, Modou Mbaye qui a été nommé au poste d’inspecteur technique de ce département.
Un nouveau Secrétaire exécutif à la Crse
Restons avec Diomaye qui a nommé l’ingénieur électricien Paule Marie Antoinette Sagna, Secrétaire exécutif de la Commission de régulation du secteur de l’Energie. Il a également promu Lazard Sarr, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, inspecteur des affaires administratives et financières au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Baba Ndoye, Cadre en Tourisme, a été nommé inspecteur des affaires administratives et financières au ministère du Tourisme et de l’Artisanat.
La CSA tire sur la Sen’eau
La Confédération des syndicats autonomes (CSA) dénonce la mise à pied de Oumar Ba, Secrétaire général du SATES/SEN’EAU par le Conseil de discipline de l’entreprise. Dans un communiqué reçu à «L’As», la centrale syndicale considère cette convocation comme une tentative d'intimidation, de réduction du droit syndical, de musellement et d’apeurement des travailleurs dont le seul tort est de défendre leurs intérêts et droits légitimes et réclamer de meilleures conditions de travail. Le secrétaire général de la CSA, hors du pays, condamne cette mesure arbitraire dont le soubassement est de démanteler le SATES/SEN’EAU. Ainsi la CSA, forte de ses principes et convictions à défendre les acquis sociaux et les libertés démocratiques, tient à manifester aux camarades du SATES/SEN’EAU sa solidarité et son engagement à lutter à leurs côtés, pour le respect de leurs droits et dignité. Elle exige l'annulation de toute sanction issue de ce conseil de discipline et le respect du droit à l'activité syndicale, rapporte la même source. La centrale syndicale appelle la Direction de Sen’eau à ouvrir des négociations avec le Sates/Sen’eau pour trouver les solutions les plus idoines afin de préserver le climat social.
LES LOUGATOIS DE FERUS DE FOOT CREENT L’EXPLOIT EN ELIMINANT LE JARAAF
Férus Foot de Louga, équipe de Division régionale, a créé une nouvelle sensation en Coupe du Sénégal, en remportant la demi-finale qui l’a opposé, hier mercredi, au stade Alboury Ndiaye, au Jaraaf de Dakar, désigné logiquement favori...
Les Férus de Foot de Louga, pensionnaires de la Division régionale, ont créé l’exploit, hier mercredi, au stade Alboury Ndiaye, en éliminant le Jaraaf de Dakar, détenteur du trophée. Galvanisés par leur public, les Lougatois ont réussi à faire la différence dans la séance de tirs au but et se qualifier en finale de la Coupe du Sénégal.
Férus Foot de Louga, équipe de Division régionale, a créé une nouvelle sensation en Coupe du Sénégal, en remportant la demi-finale qui l’a opposé, hier mercredi, au stade Alboury Ndiaye, au Jaraaf de Dakar, désigné logiquement favori au vu de son expérience et son riche palmarès dans cette compétition.
En quête de gloire et auteur déjà d’un surprenant parcours en Coupe du Sénégal, les Lougatois ne s’attendait pas s’arrêter en si bon chemin. Poussés par leur public, ils se sont transcendés pour bousculer la hiérarchie et s’offrir finalement de la peau des «Vert et Blanc», détenteurs du trophée et tenants du records de titres glanés, avec seize (16) trophées en Coupe du Sénégal. Bien qu’ayant l’avantage de jouer devant son public, les Lougatois ont réussi à tirer leur épingle du jeu, à tenir la dragée haute aux hommes de Malick Daff. Ils parviennent à faire le plus dure, en contraignant les visiteurs à un score nul et vierge à la fin du temps réglementaire (0- 0).
Les joueurs de Férus Foot, porté par leur public ne tremblent pas dans l’épreuve fatidique des penalties. Auteur de grand arrêts durant la partie, le gardien lougatois, Mame Cheikh Diallo, a été encore décisif pour mettre en échec les tireurs du Jaraaf et s’imposer sur le score de 5-3. Le club Lougatois disputera, pour la première fois de leur histoire, une finale de la Coupe du Sénégal au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Ce sera face au vainqueur de l’autre demi-finale qui mettra aux prises Mbour Petite Côte à la Jeanne d’Arc.
En revanche, c’est une grosse désillusion pour le Jaraaf de Dakar, l’un des clubs les plus titrés du Sénégal. Après la perte du championnat, le club dakarois passe donc à coté de cet objectif de soulever un trophée majeur et se qualifier pour les compétitions africaines. Mais surtout sauver sa saison en ajoutant à son armoire un dix-septième (17) titres de Coupe nationale.
LANCEMENT DE LA NOUVELLE INITIATIVE POUR LA TRANSFORMATION HUMANISTE DE L'EDUCATION
Il s’agit de la «réhabilitation des Infrastructures et des tables-bancs», de «l’investissement humain ‘’Setal Sunu Ekol’’» et de «l’aménagement d'espaces verts et reboisement autour du thème «un élève, un arbre», «une école, un jardin scolaire».
Dans une note rendue publique, le ministère de l’Education nationale a annoncé le lancement de la Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l'Education (NITHE). L’objectif est de sensibiliser la communauté scolaire sur l’importance de la propreté et de l’hygiène. «Dans le cadre de l’initiative pour un Sénégal propre «Setal Sunu Reew», instituée par son Excellence, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et dans la perspective de l'organisation de vacances citoyennes initiées par le Premier Ministre, le Ministère de l'Education nationale (MEN), à travers sa Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l'Education (NITHE), compte promouvoir l'Education environnementale parla sensibilisation de la communauté sur l'importance de la propreté et de l'hygiène dans les structures scolaires», rapporte le document. Il entend travailler autour de trois mesures en mobilisant les acteurs de l’école, en collaboration avec le Ministère des Forces Armées, le Ministère en charge de la Jeunesse et le Ministère en charge de l'Environnement.
Il s’agit de la «réhabilitation des Infrastructures et des tables-bancs», de «l’investissement humain ‘’Setal Sunu Ekol’’» et de «l’aménagement d'espaces verts et reboisement autour du thème «un élève, un arbre», «une école, un jardin scolaire».
Selon le ministère de l’Education nationale, «la pérennisation de telles actions devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une école verte et la création de synergies entre l'école et les autres secteurs de la vie (privé, société civile, acteurs communautaires, etc.)».
Le ministre Moustapha Guirassy demande ainsi à tous les inspecteurs «d'étudier les moyens d'intégrer, dorénavant, ces actions, dans l'évaluation des élèves, des enseignants et des établissements scolaires». .
LES CHIFFRES DE LA MANNE PÉTROLIÈRE SÉNÉGALAISE
Alors que l'opposant Ousmane Sonko évoquait une portion congrue de 10% pour l'Etat, Africa Check révèle que la part réelle du Sénégal dans ses hydrocarbures se situe entre 50 et 64%. Un éclairage nécessaire sur cet enjeu stratégique
(SenePlus) - Quelques jours après l'annonce par Woodside de la production du premier baril de pétrole sur le champ de Sangomar, les déclarations controversées d'Ousmane Sonko, à l'époque chef de l'opposition, refont surface. En 2022, celui qui est désormais Premier ministre avait affirmé que « le Sénégal ne détenait que 10% de ses ressources pétrolières et gazières ».
Mais une enquête publiée en 2023 par la plateforme de fact-checking Africa Check contredit ces allégations. Selon l'organisation, "l'affirmation de M. Sonko est tout simplement fausse".
Africa Check explique que, dans aucun des contrats pétroliers actuellement en vigueur, le Sénégal ne cède 90% des revenus aux compagnies étrangères comme l'avait soutenu l'ancien opposant.
Pour étayer ses dires, Africa Check s'appuie sur les éclaircissements de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE Sénégal) et de la société nationale Petrosen. Ces deux institutions affirment que les 10% évoqués par Sonko concernent uniquement la participation "portée" de Petrosen en phase d'exploration, sans frais pour l'Etat.
En réalité, la part réelle de l'État provient de trois sources : celle de Petrosen (jusqu'à 20 % en phase d'exploitation), le profit pétrolier (50 à 70 %) et les impôts et taxes sur les entreprises. Au final, selon les experts cités, l'Etat pourrait engranger entre 50 et 64% des revenus sur les gisements comme Sangomar et Grand Tortue/Ahmeyim.
"Dire que l'Etat ne détient que 10% est factuellement faux", tranche l'expert pétrolier Mohamed Julien Ndao, interrogé par Africa Check. L'enquête conclut donc que les propositions du Premier ministre Sonko, relayés en 2022 lors de la campagne présidentielle, sont incorrectes.
"Dire que l'Etat ne détient que 10% est factuellement faux", tranche l'expert pétrolier Mohamed Julien Ndao, impliqué par l'organisation de vérification des faits.
Alors que le Sénégal s'apprête à tirer les premiers bénéfices de la manne pétrolière, cet rappel d'Africa Check souligne l'importance d'une communication transparente sur ce dossier sensible lié à l'exploitation des ressources nationales.