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29 avril 2025
LES MECANICIENS N’ONT TOUJOURS PAS ACCES A LA ZAMPA
Les mécaniciens ne savent pas encore à quel garage se fier ? Déguerpis de leur garage, le projet d’aménagement de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile de Diamniadio (Zampa) est destiné à accueillir ces mécaniciens
Les professionnels de l’automobile, à savoir les mécaniciens, n’arrivent toujours pas à prendre possession du projet d’aménagement de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile de Diamniadio (Zampa). Profitant de la signature du pacte social des acteurs des métiers de l’automobile, ils ont lancé un appel aux nouvelles autorités pour que réparation se fasse.
Les mécaniciens ne savent pas encore à quel garage se fier ? Déguerpis de l’ancienne piste qui servait de garage pour certains, le projet d’aménagement de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile de Diamniadio (Zampa) est destiné à accueillir ces mécaniciens. Mais, problème : les professionnels de l’automobile n’ont toujours pas accès à l’infrastructure alors que celle-ci a été inaugurée depuis un bon bout de temps. D’où l’appel adressé au nouveau régime par Cheikh Diankha, président Revas national, pour leur venir en aide. «La Zampa a été inaugurée le 2 mai 2023. Mais depuis lors, elle n’a pas commencé à être fonctionnelle. Les mécaniciens sont là, ils avaient discuté avec toutes les organisations professionnelles. On attend un appui du nouveau gouvernement pour y avoir accès, afin de permettre au secteur d’avoir un nouveau souffle. Nous souhaitons que la Zampa soit reproduite à Dakar et partout à l’intérieur du Sénégal. Cela va faciliter nos interventions», a souligné le président du Regroupement des vrais artisans de l’automobile du Sénégal (Revas) lors de la cérémonie de signature hier du pacte social des acteurs des métiers de l’automobile entre le Revas et Enda Ecopole, destiné à aider à la formalisation du secteur de l’automobile.
Faisant des «dépannages gratuits» durant les cérémonies religieuses, les membres du Revas demandent un accompagnement du nouveau régime pour faciliter leurs interventions pendant cette période, tout en saluant la signature du pacte social des acteurs des métiers de l’automobile qui, selon eux, va participer à renforcer les capacités de leurs membres, avec surtout la transformation que connaît le secteur avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic). «Le Giz est en train de faire une formation à Diourbel axée sur les nouvelles technologies au profit des membres de notre structure», se félicite Cheikh Diankha.
Omar Tandian, responsable d’Enda Ecopop, revient sur le processus ayant abouti à la signature dudit pacte : «Ces acteurs, conscients de leur rôle, conscients également de la place que leur métier est en train de prendre dans le développement, nous ont saisis pour les accompagner dans la mise en commun de leurs efforts. Et un des résultats de cette concertation multi acteurs, c’est la conception d’un pacte social. Et on a procédé à la signature de ce pacte qui met l’engagement des uns et des autres ensemble pour dire que nous allons prendre en main les transformations futures.»
Président de la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains à l’Assemblée nationale, l’honorable député Moussa Diakhaté, qui a assisté à la cérémonie, promet de jouer sa partition pour accompagner les professionnels du secteur de l’automobile dans leur quête d’un avenir meilleur. «Je suis venu répondre à l’invitation des acteurs de l’automobile. Ils sont toujours confrontés à des questions d’espace pour pouvoir mener à bien leur métier et des questions de bancarisation et sociales. Mon rôle, en tant que représentant du Peuple, était d’abord de venir les écouter pour prendre leurs préoccupations et les porter au niveau de l’Hémicycle avec les autorités sur l’urbanisation et voir même comment on pourrait articuler sous forme de proposition de loi qui prendra mieux en compte l’artisanat de manière générale par rapport à la marche de ce pays, aux opportunités. Surtout à la veille du first oil, first gaz au Sénégal, nous verrons que ces métiers de l’automobile vont se développer de manière exponentielle, on devrait les accompagner pour qu’ils ne soient pas en rade», indique l’honorable député. 78% sont dans le secteur informel, suffisant pour prendre en charge leurs préoccupations.
Par Hamidou ANNE
L’EXCEPTION CULTURELLE SENEGALAISE
Léopold Sédar Senghor, n’étant pas l’ignorant en économie que certains esprits chagrinés voudraient bien peindre, a bâti notre Nation sur un socle de la culture et des idées.
En décembre 2013, le célèbre Ballet Béjart s’est produit pendant trois jours au Grand Théâtre de Dakar. C’était deux ans après l’inauguration de cet immense bâtiment d’architecture chinoise, une des pièces du défunt projet des «Sept merveilles» du Président Abdoulaye Wade, qui devait compter aussi le Musée des civilisations noires, l’Ecole des arts, l’Ecole d’architecture, les Archives nationales, la Maison de la musique et la Bibliothèque nationale.
Ce soir-là, j’avais vécu un spectacle fascinant, devant un public venu nombreux et conquis. L’interprétation du Boléro de Maurice Ravel était le sommet de cette soirée où le beau côtoyait le sublime.
Je me souviens des danseurs du Béjart aux côtés de ceux de la compagnie Jant Bi de l’Ecole des sables, fondée par Germaine Acogny. Germaine, elle-même, ancienne élève et fille spirituelle de Maurice Béjart. Je me permets ici une incise pour rappeler que Béjart était sénégalais car fils de Gaston Berger, sénégalais et père de la prospective. Tout le monde était ravi de voir, grâce au dynamisme des équipes d’alors, ce lieu symbolique accueillir une si grande compagnie.
Je suis retourné la semaine dernière, comme souvent, au Grand Théâtre qui porte désormais le nom de Doudou Ndiaye Rose, celui dont Abdoulaye Aziz Mbaye ne cessait de rappeler qu’il était un «trésor humain vivant». Cette fois, la programmation avait annoncé une prestation du célèbre ballet russe, le Bolchoï.
En vrai, le résultat des prestations était un tantinet plus décevant que les promesses. Si effectivement une soliste du Bolchoï était sur place, nous n’avons eu droit qu’à un court extrait du Lac des cygnes, célèbre ballet féérique du 19ème siècle du compositeur Tchaïkovski, qui raconte l’histoire d’amour à trois à la fin tragique entre Siegfried, Odette, le cygne blanc, et Odile, le cygne noir. La danseuse russe était gracieuse, sa gestuelle élégante et on ne pouvait que regretter la courte durée de la partition.
Outre ce tableau, nous avons apprécié le génie sénégalais, qui sait à chaque fois rappeler que nous sommes au pays de Senghor et que la culture fait partie du corps social. Une petite fille, qui visiblement n’a pas encore dix ans, a gratifié le public de ses notes au piano d’une sublime beauté. Elle a joué une partition des Contes de la forêt viennoise de Johann Strauss. Aminata Ba, elle s’appelle. Elle a un talent et une habileté qui m’ont impressionné et touché. Un autre petit garçon a également interprété le Beau Danube bleu, une célèbre valse de Strauss. Nous avons eu droit à d’autres prestations au charme douteux, mais l’esprit festif prévalait dans une salle de 1800 places à moitié remplie.
Je raconte mes sorties comme l’on raconte ses lectures. Mais évoquer ce spectacle pour moi, relève d’une certaine nostalgie vis-à-vis de ce théâtre dont j’ai régulièrement arpenté les couloirs sans jamais l’avoir aimé. Je le trouve kitsch et sombre ; il lui manque ce quelque chose qui relève de la mystique des théâtres où on croiserait, la nuit, les fantômes des comédiens et metteurs en scène disparus.
Une certaine nostalgie disais-je, mais aussi une singulière tristesse, parce que ce théâtre ne joue pas le rôle à lui dévolu. Il est davantage une salle de spectacles, qui accueille concerts, conférences publiques, meetings politiques ou évènements religieux, au lieu d’être un lieu privilégié d’expression des arts vivants sénégalais et internationaux. Le théâtre, la danse, le cirque, l’opéra n’y ont pas vraiment accès comme cela devrait être le cas.
Le modèle économique des infrastructures culturelles publiques laisse une faible marge de manœuvre aux administrateurs qui sont à leur tête ; et cette configuration a un impact regrettable sur la production et la promotion de nos arts et de nos artistes.
Léopold Sédar Senghor, n’étant pas l’ignorant en économie que certains esprits chagrinés voudraient bien peindre, a bâti notre Nation sur un socle de la culture et des idées. Il a mis en place nos institutions culturelles comme des instruments au service du rayonnement de notre pays et de la promotion de son art de vivre. La culture a aussi été un facteur économique puissant pour un pays jadis sans aucune ressource naturelle.
Il est spectaculaire de remarquer que la plus grande Biennale d’Afrique reste Dak’Art, alors que le pays ne dispose toujours pas d’un musée d’art contemporain. Comme une Aminata Ba, qui joue divinement les Contes de la forêt viennoise de Strauss un soir ordinaire à Dakar, le Sénégal est un pays de miracles. Jusque-là nous vivons, culturellement surtout, sur la rente du poète-Président. Cela nous dispense-t-il de faire mieux ?
AFRIQUE SUBSAHARIENNE : DES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES EN CLAIR-OBSCUR
Les États, confrontés à la rareté des financements concessionnels, explorent d'autres alternatives, souvent marquées par des coûts plus élevés, une opacité accrue et des échéances plus courtes.
Le Fonds monétaire international vient de publier l’édition d’avril 2024 des Perspectives économiques régionales : Afrique subsaharienne (PER). Celles-ci révèlent que la croissance va connaître un petit bond qui cachera mal cependant le manque de financements auquel sont confrontés les Etats de la région.
«Une reprise timide et coûteuse !» C’est le constat du Fonds monétaire international (FMI) dans son dernier rapport sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne. A en croire l’institution financière, au terme de quatre années de turbulences, la région semble enfin se rétablir. Elle souligne ainsi que les perspectives s’améliorent progressivement et l’activité économique reprend modestement. «La croissance va passer de 3,4 % en 2023 à 3,8 % en 2024, et près des deux tiers des pays s’attendent à une croissance en hausse», ajoute-telle. Non sans assurer que la reprise économique devrait se poursuivre au-delà de cette année ; et que d’après les projections, la croissance devrait atteindre 4,0% en 2025.
En parallèle, informe le FMI, le taux médian d’inflation a pratiquement été divisé par deux, de presque 10% en novembre 2022 à environ 6% en février 2024. Hélas ! relativise-t-elle, la situation de la région n’est pas au beau fixe, et la pénurie de financement se poursuit. «Les États de la région sont encore en proie à des manques de financement, des coûts d’emprunt élevés et des risques de refinancement, dans un contexte où la mobilisation des recettes publiques nationales reste faible», lit-on dans le rapport du FMI dont «L’AS» détient une copie.
Il indique dans la foulée que ces difficultés de financement contraignent les pays à réduire certaines dépenses publiques essentielles et à réaffecter au service de la dette des fonds censés financer leur développement, ce qui met en péril les perspectives de croissance des générations futures. «La pénurie de financement tient en partie à la raréfaction des sources de financement traditionnelles de la région, en particulier l’aide publique au développement», a-t-il renchéri. Au cours des quatre prochaines années, note le FMI, les besoins de financement bruts extérieurs des pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne devraient dépasser les 70 milliards de dollars annuels (soit 6% du PIB).
A l’en croire, les sources de financements concessionnels s’étant raréfiées, les États se tournent vers d’autres solutions, qui se caractérisent souvent par des coûts plus élevés, une plus grande opacité et des échéances plus courtes.Non sans relever que les coûts de l’emprunt, au niveau national comme au niveau international, se sont accrus et continuent d’être élevés pour beaucoup de pays. En 2023, souligne-t-elle toujours, les paiements d’intérêts par les États ont représenté 12% des recettes publiques (hors dons) pour le pays médian d’Afrique subsaharienne, soit plus du double du niveau observé il y a dix ans.
Comment les pays de la région doivent s’adapter à cette situation
L’institution financière internationale estime en outre que le secteur privé n’est pas non plus épargné par la hausse des taux d’intérêts. Et que les perspectives économiques demeurent sujettes à des risques baissiers. Elle fait également savoir que la région reste plus vulnérable face aux chocs mondiaux, en particulier un possible affaiblissement de la demande extérieure et les risques géopolitiques. Par ailleurs, le FMI affirme que les pays peuvent s’adapter à ces difficultés en agissant de manière prioritaire dans trois domaines. Il préconise d’abord aux Etats de la région d’améliorer la situation des finances publiques en augmentant les recettes publiques ; cela demeure la première ligne de défense dans un monde où l’emprunt coûte plus cher et où les possibilités de financement se réduisent. Cependant, souligne-t-il, les pouvoirs publics doivent avant tout limiter le plus possible les répercussions négatives du rééquilibrage budgétaire sur les populations et leurs moyens de subsistance. Pour ce qui concerne le financement, précise-t-il, il y a toujours un besoin urgent de davantage de dons et prêts concessionnels.
Ensuite, le FMI pense que la politique monétaire devrait rester axée sur la stabilité des prix. «À mesure que l’inflation marque le pas, de plus en plus de pays disposeront de marges de manœuvre nécessaires pour baisser les taux d’intérêts.Une coordination accrue des politiques budgétaires, monétaires et de change est indispensable», ajoute-t-il. Enfin, le FMI appelle à mettre en œuvre des réformes structurelles, visant par exemple à accélérer l’intégration commerciale et à améliorer le climat des affaires pour attirer davantage d’investissements directs étrangers ; ce qui pourrait permettre de diversifier les sources de financement et l’économie.
NICOLAS JACKSON EN CHUTE LIBRE
L'ancien joueur du Casa Sports au Sénégal peine à retrouver son efficacité de buteur avec son club anglais. Malgré la confiance du manager argentin, Nicolas Jackson traverse actuellement une période difficile.
Acheté pour 37 millions d’euros, Nicolas Jackson a connu une saison mitigée avec Chelsea. Auteur de 13 buts en 37 matchs toutes compétitions confondues, l’attaquant sénégalais peine à retrouver son efficacité en Premier League. Des statistiques insuffisantes pour l’ancien de Villarreal qui devait prendre les commandes de l’attaque des Blues.
Arrivé en début de saison du côté de Chelsea en provenance de Villarreal (Espagne), Nicolas Jackson a vécu une première saison très mouvementée avec les Blues. L’international sénégalais n’a pas réussi à s’intégrer au groupe malgré la somme de 37 millions déboursée par les Blues. Le natif de Banjul (Gambie) n’a pas forcément apporté le rendement qu’on attendait de lui. L’attaquant âgé de 22 ans n’a marqué que 13 buts en 37 apparitions cette saison. Si les statistiques sont décevantes, il a choqué au niveau du comportement. Il s’est fait distinguer dans une affaire extra-sportive avec ses supporters. Sous les ordres de Mauricio Pochettino, l’ancien du Casa Sports (Sénégal) n’arrive plus à trouver son instinct de buteur avec le club anglais. Malgré la confiance du technicien argentin, l’ancien joueur de Villarreal (Liga) traverse aujourd’hui des moments difficiles. Et le weekend dernier devant Manchester City en coupe, le Sénégalais a été l’ombre de lui-même sur le rectangle vert.
FRANK LAMPARD CRITIQUE LE SÉNÉGALAIS
Lors de la demi-finale de la FA Cup au stade de Wembley devant les Citizen, le joueur de 22 ans s'est vu offrir plusieurs occasions au long du match. Mais il a manqué de lucidité. Il a raté trois occasions claires pour Chelsea, dont une tête à bout portant en seconde période qu'il a dirigée directement vers le gardien de City Stefan Ortega. Malgré la confiance de son entraîneur, Mauricio Pochettino, l’ancien Blues Frank Lampard affirme que l’attaquant sénégalais n’est pas l’attaquant dont Chelsea a besoin. « Je ressens (?) un peu pour lui parce qu'il a fait beaucoup de bons mouvements ; c'est un jeune attaquant. Les attributs que nous avons vus en lui aujourd'hui où il affrontait Kyle Walker, il a montré du rythme, il a montré de bons mouvements mais il y a un détail technique : la touche supplémentaire, la prise de décision au plus haut niveau dans ces matchs de haut niveau font la différence », a fait savoir l’ancien coach des Blues.
POCHETTINO, L’AVOCAT DE JACKSON
Malgré les critiques de la part de nombreux supporters de Chelsea, Mauricio Pochettino continue de défendre l’ancien joueur de Villarreal. « La première saison est toujours difficile, encore plus quand vous êtes un attaquant qui a besoin de performer et de marquer des buts. C’est notre seul avant-centre disponible. Il fait un travail fantastique. Il fait un travail incroyable pour l’équipe : courir, marquer, faire des passes décisives », a déclaré l’entraîneur argentin à la veille du choc en Premier League face à Arsenal. Actuels 9èmes de Premier League, après 34 journées, les Blues se dirigent vers une deuxième année blanche. Mais ils peuvent encore accrocher la 6e place qualificative à l’Europe. Nicolas Jackson peut compter sur le soutien de son coach Mauricio Pochettino. Il sera à nouveau attendu pour parfaire ses statistiques actuellement chiffrées à 10 buts en Premier League. « Il aura toujours mon soutien. Il se bat pour le club, ses coéquipiers et l’équipe. Il a besoin de temps pour s’améliorer.Il ne fait aucun doute qu’il sera meilleur la saison prochaine. Nous avons parlé hier (dimanche). Il était plus fatigué que d’habitude parce que l’équipe voulait gagner pour aller en finale. Il est jeune et a besoin de vivre cette situation pour s’améliorer. »
Rogne contre le Recteur de Thiès
Depuis hier, un mouvement d’humeur est observé à l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, avec un débrayage suivi d’un mot d’ordre de grève totale aujourd’hui, soit 48 heures de paralysie. Il est déclenché par l’Intersyndicale du personnel administratif, technique et de service de l'université Iba Der Thiam de Thiès, notamment le syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires (Satuc/Section Uidt) et du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics/Section Uidt). Cette grève est dirigée contre le Recteur Mamadou Babacar Ndiaye qui, selon Saliou Thiam Coordonnateur des syndicats, a pris de graves orientations envers le personnel. Il s’agit d’actions arbitraires visant la suppression des postes de chef de bureau, ce qui a considérablement réduit les opportunités de promotion et de reconnaissance. Selon Saliou Thiam, le recteur a aussi exprimé le souhait de mettre en place, pour des raisons inavouées, «une commission chargée d'examiner les salaires, pour laquelle il a sollicité l'approbation du Conseil d'administration qui, lors de sa réunion du 8 février 2023, a exprimé des réserves quant à l'idée que le travail d'audit des salaires soit effectué par une équipe interne».
Le ministre de l’Education lâche du lest
Le ministère de l’Éducation nationale a finalement trouvé un consensus avec le syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels/Authentique), qui a finalement pris part à la rencontre de prise de contact qu’il a convoquée. Moustapha Guirassy a en effet promis de recevoir le secrétaire général du Sels-authentique pour échanger avec lui pour mieux prendre connaissance de l’affaire de l’annulation des résultats des élections de représentativité dans le secteur de l’éducation et de la Formation.
Les jakartamen de Saly en rogne
Les conducteurs de motos Jakarta ont tenu une manifestation violente hier, dans la commune de Saly. Ils étaient partis à la mairie pour rencontrer l’édile Ousmane Guèye afin de dénoncer les tracasseries policières. Après la rencontre, ils ont voulu tenir un point de presse pour exprimer leur ras-le-bol. Alors qu’ils étaient devant la mairie, les éléments de la police les ont sommés de quitter les lieux. Face au refus de certains, les agents de la police ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. La riposte fut instantanée et ce fut une course-poursuite suivie d’une intifada opposant manifestants aux forces de l’ordre. Les conducteurs de motos jakarta se sont dispersés dans les rues de la capitale touristique et ont érigé des barrages en brûlant des pneus et en jetant des pierres. Visiblement dépassés par la situation, il a fallu du renfort venant de Mbour pour maîtriser les manifestants.
Treize interpellations
Lors des affrontements, 13 personnes ont été interpellées par les limiers. Les contraventions et les amendes quotidiennes sont devenues un casse-tête pour les conducteurs qui accusent les limiers de racket à longueur de journée. Pour rappel, dans le cadre de la réglementation de la circulation des deux roues, la mairie de Saly qui est la première commune à autoriser les conducteurs de Jakarta en se basant sur l’arrêté du ministère en charge des transports, avait signé avec ces derniers une convention dans laquelle les conducteurs s'engageaient à s'identifier à la mairie. Ainsi moyennant 5000 FCFA comme taxe municipale, il leur est remis un gilet et une plaque d'identification. Mais les conducteurs ne portent presque jamais de casque. D’ailleurs, pour faire respecter cette décision, la police est mise à contribution pour l’identification des conducteurs de moto dans la mesure où la ville touristique ne saurait connaître un désordre sous peine de porter préjudice à ce secteur qui est le deuxième pourvoyeur de devises.
Lancement du Prix Galien Afrique 2024
En partenariat avec la Fondation Galien, l’Association Galien Africa a lancé l’appel à candidature pour la 4e édition du « Prix Galien Afrique » qui consacre l’excellence et l’innovation. D’après une note rendue publique, ce prix est attribué pour les produits, services et initiatives très probants ou prometteurs, dans le domaine des découvertes et thérapies innovantes aux services de l’humanité. Les catégories de prix sont consacrées entre autres : meilleur produit pharmaceutique, meilleur produit de tradithérapie, meilleur produit biotechnologique, et meilleure technologie médicale ou solution digitale. D’après la même source, chaque Prix est doté d’une bourse de 20 000 000 FCFA, soit environ 30 000 USD.
Colère au Groupe Futurs Médias
Le torchon brûle entre les travailleurs et la direction du Groupe futurs Médias. Nos confrères ont porté hier des brassards rouges, conformément aux décisions prises lors de l’assemblée générale de la section Synpics dudit groupe. D’après une note rendue publique, c’est pour exiger le paiement des salaires à l’échéance conformément à la législation en vigueur, le paiement du treizième mois obtenu après une longue lutte ; augmentation des salaires ; augmentation des tarifs des pigistes de 2000 à 4000 francs CFA. Le secrétaire général Synpics Gfm, Mouhamed Alimou Bâ, exige aussi l’adoption d’une politique de régularisation des prestataires ; le recrutement des journalistes correspondants ventilés dans les différentes régions du pays et l’arrêt des recrutements non pertinents qui grèvent le budget de l’entreprise. Ils réclament aussi la formation professionnelle, la sécurité sociale et sanitaire. Ils ont déposé un préavis de grève.
Le Sénégal cité en exemple
Les Parlementaires de la Francophonie en conclave à Balaklava à Maurice ont magnifié la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicité ses acteurs. Le Sénégal a été cité en exemple pour son processus électoral réussi. En effet, la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) a été présidée par Amadou Mame Diop. Cette rencontre de haut niveau a enregistré la présence de nombreux présidents d’institutions parlementaires et présidents de sections africaines.
Bara Tall sert une citation à Clédor Sène
Clédor Sène et Babacar Touré, directeur de la chaîne de télévision Kewoulo, sont dans de sales draps. L’homme d’affaires Bara Tall leur a envoyé une citation directe pour diffamation. Selon le patron de la société «Jean Lefèvre Sénégal», Clédor Sène et Babacar Touré ont tenu des propos diffamatoires à son encontre dans une émission intitulée «Opération japp sacc», diffusée par la chaîne de télévision Kewoulo TV. Très en colère, Bara Tall a mentionné dans la citation directe que Clédor Sène a «tenu, sans retenue, des propos manifestement diffamatoires à l’endroit de Monsieur Bara Tall, lesquels, dénués de tout fondement, portent gravement atteinte à son honneur, sa considération en même temps qu’ils lui causent un énorme préjudice». Bara Tall a indiqué «qu’il serait important et intéressant de savoir qui encaisse les revenus de l’autoroute à partir du péage de Toglou, se laissant dire que c’est monsieur Bara Tall qui y a exécuté les travaux en utilisant des entreprises chinoises pour bien masquer son enseigne Jean Lefèvre et son slogan «Jean Lefèvre Sénégal travaille pour vous». Le pire, selon le boss de «Jean Lefèvre Sénégal», c’est que Clédor Sène a affirmé sans sourciller que des centaines de camions ont été commandés et importés hors taxes pour la construction de l’autoroute «Ila Touba», laissant ainsi penser que celle-ci était l’œuvre de Bara Tall par le stratagème décrit plus haut», ont déclaré ses avocats. Bara Tall est également révulsé par l’affirmation de Clédor Sène selon laquelle il recevait un salaire mensuel de 3 000 000 F CFA comme ministre conseiller «indûment perçu au préjudice des maigres revenus des populations».
Violence à ascendant
Adepte de l'herbe qui tue, O. Sarr, technicien de surface, est vraiment irrespectueux envers ses parents. Et quand il prend un verre de trop, il les insulte. Une violence à ascendant qu’il exerce sur sa mère et son grand frère B. Sarr. Ce qui a poussé ces derniers à se rendre à la police pour porter plainte contre lui pour violences, menaces et injures à ascendants. Mais le mise en cause a nié les faits qui lui sont reprochés, prétextant n'avoir jamais eu de bisbilles avec sa mère bien qu'il soit alcoolique. Mais il sera trahi par son passé. Il a été condamné une fois pour des faits similaires. Ce qui a motivé sa garde à vue puis son défèrement au parquet.
Interpellation de chauffeurs de taxis clandos
Le pire a été évité de justesse hier à Wakhinane-Nimzaa suite à l’interpellation d’une dizaine de chauffeurs de taxis clandos pour transport irrégulier, par la police de la localité au cours d’un contrôle de routine. Car les autres conducteurs qui s’activent dans la zone se sont rendus sur les lieux en masse pour exiger la libération de leurs camarades qui étaient déjà au violon. Et face à la foule, les limiers ont libéré les personnes interpellées. Ces taximen ont dénoncé les tracasseries policières sur les routes avant d’inviter les autorités étatiques à intervenir.
Escroquerie au foncier
Agent administratif habitant à Fass Mbao, Ch. Ndiaye a été déféré au parquet par la Division des investigations criminelles (Dic) pour escroquerie au foncier portant sur la somme de 05 millions 200 mille francs au préjudice de M. A. Gano. Selon nos sources, les faits remontent au mois de juillet 2022. Voulant acquérir un terrain de 150 mètres carrés à Niacoulrab extension, Gano s’est approché de Ndiaye qui a réclamé 05 millions 200 mille francs pour acquérir une parcelle. Sur ce, Gano lui remet l’argent et en contrepartie, Ndiaye lui donne un acte de cession et une délibération. Mais lorsque Gano se présente sur les lieux pour construire, des individus se pointent pour réclamer la paternité du terrain. Sur ce, Gano exige alors le remboursement de son argent. Las d’attendre, il se rend à la Dic pour porter plainte contre Ch. Ndiaye. Ce dernier, convoqué par les hommes du Commissaire Adramé Sarr, a reconnu les faits. Ce qui va motiver son défèrement au parquet pour escroquerie au foncier.
Des rapports de l’Ofnac publiés fin avril
Le président de l’Ofnac, Serigne Bassirou Guèye, s’active pour respecter les délais fixés par le Président Diomaye Faye pour la publication des rapports de son organe. Il l’a annoncé hier, sur la Rts qui a consacré un dossier sur la reddition des comptes. M. Guèye a promis que les deux rapports de l’Ofnac (2022 et 2023) seront publiés à la fin du mois d’avril. C’est dire que la publication des rapports fera encore beaucoup de bruit.
Arriérés de salaires au Fera, Anpej, Uvs et Ags
Courant derrière plusieurs mois d’arriérés de salaires, les travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (FERA), de l’ANPEJ, de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et de l’AGS ont exposé leurs difficultés hier, face à la presse. S’exprimant au nom des travailleurs du FERA Pikine Est et ville de Pikine, Khady Diop a exposé leurs souffrances depuis dix mois. Pour sa part, Alioune Diouf, conseiller en emploi à Anpej, a évoqué les retards de salaires et les contrats de prestations. Selon lui, les conseillers en emplois de l’Anpej sont restés quatre mois sans salaires avec des contrats censés leur offrir une première expérience professionnelle et un revenu décent, mais qui se sont transformés souvent en cauchemar. Victimes du même sort, les travailleurs de l’université Numérique Cheikh Hamidou Kane ont également été au rendez-vous pour dénoncer leurs quatre mois d’arriérés de salaires. Les travailleurs de l’Aménagement, Gestion et Services (Ags) ont aussi dénoncé les abus de l’entreprise Sen Intérim.
LA RUPTURE SYSTEMIQUE A L’EPREUVE DE LA REALITE ET LA MOTION DE CENSURE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi traitent de la matérialisation de la rupture systémique prônée par les nouvelles autorités étatiques et l’agitation d’une motion de censure par la majorité parlementaire de Benno Bokk Yakaar contre le gouvernement d’Ousmane Sonko
Dakar, 23 avr (APS) – La matérialisation de la rupture systémique prônée par les nouvelles autorités étatiques et l’agitation d’une motion de censure par la majorité parlementaire de Benno Bokk Yakaar contre le gouvernement d’Ousmane Sonko appelé à faire sa déclaration de politique générale à l’hémicycle dans un délai de trois mois, sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise.
La rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques ‘’le grand chantier du président Diomaye’’, affiche à sa Une Sud Quotidien.
A en croire cette publication, ”la rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques promise par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est encore loin de la réalité”.
”En effet malgré quelques mesures fortes notamment dans le domaine de la rationalisation des dépenses publiques et le retour à l’orthodoxie républicain, l’actuel chef d’Etat s’illustre de plus en plus par des déclarations d’intention dont certaines suscitent des interrogations sur la réelle volonté de matérialiser cet engagement de promotion d’une bonne gouvernance’’, commente Sud Quotidien.
‘’Le +Projet+ face au diktat des bailleurs’’, note WalfQuotidien qui souligne que l’Etat du Sénégal tient à sa souveraineté économique. ‘’Ses représentants l’ont réaffirmé aux réunions de Printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington du 15 au 21 avril 2024. Mais il y a un fossé entre le désir et la réalité”, relève le journal
Selon Walf, ”ces institutions ne sont pas prêtes à écouter des discours souverainistes’’.
Bès Bi écrit de son côté ‘’Diomaye appelle l’UE au secours’’, contre le déficit budgétaire. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est entretenu hier (lundi) avec le patron du Conseil européen au cours d’une audience au Palais, renseigne la publication.
Bès Bi informe qu’‘’au sortir de ce tête à tête avec Charles Michel, le chef de l’Etat, revenant sur les attentes de la coopération entre l’UE et le Sénégal, s’est appesanti sur la réduction graduelle du déficit budgétaire, les chemins de fer, la lutte contre les flux financiers illicites’’.
Les quotidiens font également écho de la motion de censure agitée par la majorité parlementaire de Benno Bokk Yakaar contre le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko.
En effet l’article 86 de la Constitution permet aux parlementaires de provoquer la démission du gouvernement à travers une motion de censure.
‘’Une motion de censure votée par la majorité parlementaire entrainerait la démission du gouvernement. Risque de dissolution de l’Assemblée nationale, en cas de vote de défiance contre Ousmane Sonko’’, rapporte EnQuête. Motion de censure à l’Assemblée nationale ‘’Arme ou suicide’?’, s’interroge le journal.
‘’Motion de censure : un couteau à double tranchant ‘’, tire pour sa part Vox Populi, relevant des risques pour le pouvoir, l’opposition et le contribuable sénégalais.
Source A met en exergue ‘’les différents scénarii’’ pour arriver à cette motion de censure agitée par Benno Bokk Yakaar.
‘’En principe la nouvelle opposition peut déposer plusieurs motions de censure contre Ousmane Sonko avant la fin de la session en juin, puisqu’il lui suffit juste d’avoir 17 députés”, précise le journal.
Il souligne toutefois que ”si la motion de censure passe, Bassirou Diomaye Faye, peut tout de même nommer de nouveau Ousmane Sonko. Le leader de Pastef qui a trois mois pour faire sa déclaration de politique générale, a donc en principe, la possibilité d’attendre la dissolution de l’Assemblée nationale”.
L’agitation d’une motion de censure contre Sonko ‘’le début de la fin de l’Etat de grâce”, écrit l’As.
Par Mohamed GASSAMA
SÉNÉGAL : DE LA NÉCESSITÉ DE CHANGER NOS MENTALITÉS ET D’ÉLEVER LE NIVEAU DU DÉBAT
Le changement systémique ne pourrait se réaliser sans un changement profond de nos habitudes individuelles et collectives
En élisant Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme cinquième Président de la République du Sénégal, dès le premier tour et avec brio, les Sénégalais ont indubitablement fait preuve d’une mentalité de gagnant. En effet, dans leur écrasante majorité, hommes et femmes, de tous ordres, d’ici comme d’ailleurs, ont su faire face à la terreur, à la brutalité et aux affres d’un «parti-État». Ils n’ont jamais reculé parce que le monstre traquait et persécutait. Mieux, ils n’ont jamais abdiqué parce que le sacrifice avait été trop grand. De ce fait, l’immense faculté, fondée sur la résilience et la résistance, aura permis de recouvrer nos fondamentaux et de ressaisir notre destin. Que le peuple sénégalais en soit très vivement félicité !
En retour, le nouveau Gouvernement devrait avoir beaucoup d’empathie et surtout s’atteler à satisfaire les besoins des populations. Cela dit, devrions-nous, à présent, tirer les rideaux et abandonner la partie ? À cette question majeure, il paraît clair que nous serions unanimes à répondre par la négative. L’élection de S.E.M. Bassirou Diomaye Faye à la tête de la magistrature suprême est certes une étape cruciale mais il ne saurait consacrer la fin de l’histoire. En effet, la suite logique commande, pour chacun et chacune de nous, de faire une introspection et d’être honnête avec soi-même.
Cet exercice devrait nous amener à retenir que le changement systémique ne pourrait se réaliser sans un changement profond de nos habitudes individuelles et collectives. D’où, la nécessité d’adapter notre état d’esprit à la nouvelle époque qui s’est ouverte sachant que nous ne pouvons demeurer statiques et figés alors que le pays bouge. Refusons l’immobilisme ! À notre humble avis, cela passe forcément par une implication personnelle dans la dynamique de transformation du pays. Grosso modo, il s’agit désormais, d’ériger le respect de la Loi et du bien commun en sacerdoce mais aussi de hisser le patriotisme, la responsabilité et le culte du travail bien fait au firmament des principes premiers. Dorénavant, il va falloir gagner son pain à la sueur de son front car le temps de «l’argent facile» est terminé. Le Sénégal est à l’heure de la rupture. Ce ne sera pas facile, toutefois, il faut croire en nos capacités et surtout accepter de souffrir si nous voulons atteindre nos objectifs. À ce titre, la trajectoire du Chef de l’État et de son premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko, constitue une parfaite illustration. En revanche, leur accession à la tête du Sénégal ne semble pas faire que des heureux et affolerait même certains que nous considérons tout simplement comme «des figurants ou encombrants de la scène politique» dont l’unique palmarès se résumerait au nombre d’auto-invitations sur les chaînes de télévision.
Depuis quelques jours, à l’image de «snipes», des désenchantés et autres parleurs sans limite restent à l’affût des moindres détails du Gouvernement en ne s’intéressant qu’aux faux problèmes. Pire, ils osent déclarer, urbi et orbi, que c’est pour «rendre la vie difficile» aux nouvelles Autorités. Mon œil ! S’ils étaient qualifiés pour la ligue des champions politiques, ils ne seraient pas dans les gradins en train de jaser. Bref, il faut qu’on arrive à élever le niveau du débat politique au lieu de s’attarder sur des broutilles qui ne font que nous divertir. Sous ce rapport, nous attendons avec impatience l’émergence d’une vraie nouvelle opposition, qui, plutôt que de squatter les plateaux et les réseaux sociaux, va affronter le nouveau Pouvoir sur le terrain vertueux du choc des idées constructives. Nous en avons fortement besoin pour raffermir notre démocratie et continuer de jouer le rôle de pays phare en Afrique et dans le monde. QU’ALLAH FACILITE TOUT !
DU 04 MAI AU 10 JUIN, LA VILLE DE MAME COUMBA BANG CAPITALE DES ARTS PLASTIQUES..
« Ndar Création » de l’artiste plasticien Saint- Louisien, Abdoukarim Fall, organise la 10eme édition des Itinéraires Artistiques de Saint-Louis qui va regrouper plus de 80 artistes plasticiens du Sénégal, de l’Afrique et du monde.
« Ndar Création » de l’artiste plasticien Saint- Louisien, Abdoukarim Fall, organise la 10eme édition des Itinéraires Artistiques de Saint-Louis qui va regrouper plus de 80 artistes plasticiens du Sénégal, de l’Afrique et du monde. Ce sera au Centre de Recherche et de Documentation du Sénégal (Crds) ex Ifan de Saint-Louis.
Ils sont vingt-vingt-cinq (25) artistes nationaux et internationaux, retenus par le jury présidé par M. Omar Diack de Typics Arts Gallery et commissaire de l’exposition. Ils auront le privilège d’exposer quatre-vingt-deux (82) œuvres au Centre de Recherche et de Documentation du Sénégal (Crds), de Saint-Louis à l’occasion de la 10eme édition des itinéraires artistiques de Saint-Louis prévue du 04 au 10 Juin et organisée par la structure Ndar Création dirigée par le jeune artiste plasticien Abdoukarim Fall.
C’est ce que révèle le communiqué de l’association initiatrice. Une édition qui sera axée sur la peinture, la photographie, le design, la sculpture, la mosaïque et l’art numérique. En plus des douze artistes de Saint-Louis sélectionnés , cinq autres régions du Sénégal : Dakar (5) , Thiès (3) , Ziguinchor (1) , Diourbel (1) , Louga (1) , ainsi que des artistes de renom venus de la Gambie (1 ) , de la Mauritanie(1 ) , du Burkina Faso (1) , et des États-Unis (18) seront de la partie. Les quatre mentors invités sont : le doyen Adama Sylla , figure de la photographie africaine , Amadou Dédé Ly , peintre autodidacte , Louis Bassene , graphiste peintre , et Daouda Ndiaye , artiste plasticien, art thérapeute .
Pour l’ouverture de cette 10eme édition des itinéraires artistiques de Saint-Louis, le vernissage de l’exposition d’arts plastiques est prévu le 04 mai à partir de 18h00 au Crds de Saint-Louis. Comme à chaque édition, les organisateurs ont programmé de tenir quatre ateliers de formation aux arts plastiques, dessin, peinture, mosaïque, sculpture, suivis de séances de sensibilisation face aux défis environnementaux les 11 et 12 mai et les 25 et 26 mai 2024.
En prolongation, l’exposition- restitution des ateliers et workshops aura lieu du 15 au 30 juin 2024. Organisés depuis 2013 par l’association Ndar Création, les Itinéraires Artistiques de Saint-Louis font partis de l’agenda culturel et artistique de Saint-Louis du Sénégal, de l’Afrique et même du monde. Les férus d’arts plastiques auront l’occasion d’être en contact permanent, et ce durant un mois, avec leurs artistes préférés et même découvrir de nouveaux talents et des talents en devenir.
Les Itinéraires Artistiques de Saint-Louis est un lieu de rencontres, de médiation et de remédiation pour les artistes qui expriment leur ressenti, leur pensée et leur esprit critique. Ce rendez-vous annuel sera une opportunité pour les visiteurs et férus d’arts plastiques de prendre le temps de regarder, d’explorer les différentes productions présentées.
Baye DIAGNE
Correspondant permanent St-Louis
SERIGNE BASSIROU GUÈYE ASSURE SUR LA RÉFORME DE L’OFNAC ET LA PUBLICATION DE SES RAPPORTS
La réforme de l’OFNAC résulte d’un plaidoyer des partenaires au développement, de la société civile, de l’ensemble des acteurs intéressés à la lutte contre la corruption- les délais impartis par le président de la République seront respectés...
Bés bi-Le jour |
Hamath KANE |
Publication 23/04/2024
Depuis que le président de la République a ordonné la publication de tous les rapports des corps de contrôle, l’Ofnac retient aussi l’attention. Son président, Serigne Bassirou Guèye a assuré, dans un dossier du Jt de la Rts, qu’ils seront dans les délais. Il a par ailleurs répondu à ceux qui critiquent les pouvoirs élargis de l’organe qu’il dirige comme le placement en garde à vue.
Il a une parole rare. Mais les projecteurs sont braqués sur lui. Serigne Bassirou Guèye est finalement sorti de sa réserve en participant à un dossier réalisé par le JT de la Rts, hier et consacré à la reddition des comptes. Le président de l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a même répondu à ceux qui dénoncent l’élargissement des pouvoirs de sa structure.
Or, selon lui, cette réforme de l’Ofnac, «résulte d’un plaidoyer des partenaires au développement, de la société civile, de l’ensemble des acteurs intéressés à la lutte contre la corruption, donc tous les acteurs de l’intégrité qui ont estimé que, pour que l’Ofnac puisse déployer son potentiel, il fallait que ses pouvoirs soient renforcés». Les magistrats et d’autres spécialistes s’étonnent d’ailleurs de certaines prérogatives soient conférées à l’Ofnac. Sur cette question, Serigne Bassirou Guèye a souligné que «le législateur a estimé qu’il fallait donner à l’Ofnac le pouvoir de garde à vue et de pouvoirs d’enquêtes supplémentaires».
L’ancien procureure de la République de Dakar d’ajouter : «Ceux qui s’opposent à l’intégrité pensent que l’Ofnac a plus de pouvoirs, Monsieur le président de la République a rassuré en disant que l’Ofnac va être renforcé, ça c’est très rassurant pour la lutte contre la corruption.» S’agissant de la publication des rapports de l’Ofnac comme ordonné par le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres du 17 avril dernier, Serigne Bassirou Guèye assure : «Nous sommes en train de nous y atteler pour vous assurer que les délais impartis par le président de la République seront respectés». En clair, d’ici fin avril pour les autres rapports, puisque ceux de 2019, 2020 et 2021 ont été déjà publiés.
par Mbagnick Diop
NE TENTEZ PAS LE DIABLE, LA CASAMANCE EN A ASSEZ DES SCELERATS ET VENDEURS D’ILLUSIONS
La paix est certes indispensable pour réaliser le développement de notre pays mais elle ne saurait s’acquérir au prix d’engager des négociations avec des coupeurs de routes et trafiquants de chanvre indien sous couvert de lutte pour l’indépendance
De la Casamance, il en sera toujours question mais dans le bon sens, celui de la paix et du développement économique. La situation de guerre vécue depuis 1982 est en passe d’être apaisée, plus par l’action décisive des forces de défense et sécurité que par la volonté des scélérats rebelles à s’amender pour réintégrer le giron national. Autoproclamés indépendantistes, ces scélérats dont le combat a connu une dérive maffieuse depuis quelques années n’ont rien à voir avec leurs devanciers Sidy Badji, Léopold Sagna, Jean Marie Tendeng, Maurice Diatta etc. Lesquels étaient les fondateurs de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc). Ils ont fini de démontrer à la région de Casamance, au Sénégal et au monde entier leur vraie nature non seulement en se livrant à des braquages sur les routes, à des cambriolages, à des tueries sanglantes mais aussi en saccageant la nature, ces belles forêts nourricières qu’ils ont abattues démesurément pour s’enrichir.
Face à une telle attitude, il est inconcevable que l’on puisse envisager des négociations avec des hors-la-loi. La paix est certes indispensable pour réaliser le développement de notre pays mais elle ne saurait s’acquérir au prix d’engager des négociations avec des coupeurs de routes et trafiquants de chanvre indien sous couvert de lutte pour l’indépendance de la Casamance. Sur ce point, le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko devront rester intransigeants. D’aucuns insinuent même que les nouvelles autorités de la République seraient mal à l’aise pour parler de la Casamance. Sans doute que ce préjugé sera battu en brèche par les faits, aux plans politique et sécuritaire. Le fait que le Premier ministre Ousmane Sonko soit originaire de la Casamance ne saurait constituer un handicap pour maintenir l’option fondamentale de l’unité nationale et l’intégrité territoriale. Jamais Monsieur Ousmane Sonko n’a revendiqué un soutien à la rébellion même si d’aucuns estiment que son penchant pour une autonomie administrative de la région pourrait s’avérer glissant. Sa proximité avec le Président Bassirou Diomaye Faye ne saurait non plus les entraîner au déni d’autorité qui consisterait à remettre en question la primauté de la sécurité sur les offres de services manifestées pour une médiation avec une prétendue branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mdfc). De Gouloumbou, dans le département de Vélingara, à Diogué, situé à l’extrémité Sud du département d’Oussouye, les populations de la région naturelle de Casamance n’entendent pas renier leur appartenance à la nation sénégalaise.
L’héritage de Wally Mandiang, Ousmane Seydi, Ibou Diallo, Dembo Diatta, Assane Seck, Emile Badiane, Djibril Sarr, Jules Charles Mamadou Angrand Badiane etc. est plus que jamais vivace en Casamance où le métissage est une source d’amour et d’enrichissement culturel et non un facteur de division. Une réalité sociologique ancrée de part et d’autre du Sénégal où le Diola, le Mandingue, le Peulh firdou, le Balante, le Baïnounk, le Pépel, le Manjack, le Mancagne etc. vivent en symbiose depuis des décennies. Notre unité nationale est d’autant plus remarquable qu’elle se reflète dans nos forces de défense et sécurité qui constituent la colonne vertébrale de l’État. C’est en considération de cette réalité historique que nous condamnons toutes les dérives verbales et les bêtises politiques qui ont pu dans un passé récent heurter les populations de Casamance.
Plus jamais ça et que vive la nation sénégalaise dans l’amour, la paix et le développement.